Contribution à l’étude chimique et toxicité aigüe de l’extrait d’écorce de Schizolaena tampoketsana

Classification systématique de la famille des Sarcolaenaceae

   La famille des Sarcolaenaceae est une des familles endémique de Madagascar. Dans ces débuts, en 1806, la famille était connue sous le nom de Chlaenaceae, proposée dans le petit Thouars. Le nom Sarcolaenaceae suggéré par Caruel a été retenu depuis 1881. La classification citée ici est celle proposé par Brands en 2002.
REGNE : PLANTAE TRACHEATA
PHYLUM : MAGNOLIOPHYTA
CLASSE : MAGNOLIOPSIDA
SOUS CLASSE : DILLENIIDAE
SUPERORDRE : MALVANAE
ORDRE : MALVALES
FAMILLE : SARCOLAENACEAE
Cette famille regroupe en elle sept genres, à savoir le Rhodolaena, Sarcolaena, Eremolaena, Pentachlaena, Perrierodendron, Leptolaena, et le Schizolaena.

La famille des stéroïdes

Définitions : Les stéroïdes sont des molécules appartenant à la grande famille des terpénoïdes, c’est-à-dire des hydrocarbures provenant de la polymérisation tête à queue d’une unité isoprénique C5. Ainsi donc, les stéroïdes sont des molécules tétracycliques dont la structure de base est formée par le noyau perhydrocyclopentanophénanthrène ou communément appelé stérol, d’après la figure n° 5. Il existe une grande diversité de stéroïde dans la nature, tant dans le monde végétal qu’animal. La saturation du noyau en fait la différence.
Propriétés pharmacologique des stéroïdes : Les stéroïdes recouvrent une vaste propriété thérapeutique. Des propriétés toxiques, contraceptifs, anti-inflammatoire, analgésique, antitumoraux, antiviraux, antiparasitaires, des stéroïdes ont déjà été trouvées. Et pardessus tout, dans le monde animal, les stéroïdes sont connus pour constituer les hormones. Ainsi donc, cette famille de métabolite secondaire est comptée parmi les produits pharmaceutiques les plus valorisés.

Définition de la toxicité aigüe à voie orale

   La toxicité aigüe à voie orale traduit les effets indésirables qui se produisent dans un temps relativement court, jusqu’à 14 jours précisément, suite à l’ingestion à dose unique d’une substance chimique. D’après le principe de la toxicologie, toutes les substances chimiques sont toxiques. C’est la dose provoquant les effets qui en fait la différence. Les effets des toxiques sont évalués des deux manières : l’évaluation quantitative et qualitative.

Chromatographie sur couche mince CCM

   La chromatographie sur couche mince est une chromatographie basée sur le phénomène d’adsorption solide-liquide. La phase mobile est un mélange de solvant liquide, ayant des températures d’évaporation peu élevées, appelé « Eluant ». La phase stationnaire est solide, constitué de gel de silice fixé à un support en aluminium, pour notre cas. Le CCM permet la séparation de mélange en petite quantité en générale. La méthode a plusieurs applications. Dans le cadre de ce travail, la CCM est utilisée dans un premier temps à des fins préparatoires, c’est-àdire à la recherche de système d’éluant approprié pour la chromatographie sur colonne. Dans un deuxième temps, la méthode est utilisée pour vérifier la pureté des produits obtenus de la chromatographie sur colonne.

Criblage des flavonoïdes et leucoenthocyane(14)

   Les flavonoïdes sont des composées phénoliques pouvant être réduit en présence d’acide concentré et de magnésium donnant des colorations. Le test est procédé comme suit : Tout d’abord, 3g de poudre est dépigmenté à l’hexane. Puis la solution est diluée à l’éthanol et répartie dans 5 tubes.
Tube n° 1: Témoin
Tube n°2: Test de Wislater : La solution est additionnée à 0,5ml de HCl, et quelques tournures de magnésium. La présence de flavone est signalée à l’apparition de coloration rouge. La présence de flavonol est caractérisée par un virage du rouge à pourpre. La présence de flavanone et de flavanol est indiquée par une coloration rouge violacée.
Tube n° 3: Test de Wislater modifié : Le protocole est le même que celui précédemment, mais en plus, 1ml d’eau distillée et 1ml d’alcool isoamilique sont ajoutés. C’est le changement de coloration de la phase supérieure qui est noté.
Tube n°4: Test de Bate-Smith : 0,5 ml de HCl concentré est ajouté dans le tube. Ceci est chauffé au bain marie durant 30 minutes. L’apparition de coloration rouge violacée traduit la présence des leucoanthocyanes.
Tube n°5 : 0,5 ml de HCl est ajouté dans le tube : La présence d’anthocyane est dénotée par l’apparition d’une coloration rouge.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES
I.1. Généralités sur la plante
I.1.1. Classification botanique de la famille des Sarcolaenaceae
I.1.2. Les molécules chimiques isolées et activités biologiques du genre Schizolaena
I.1.3. L’espèce Schizolaena tampoketsana
I.2. La famille des stéroïdes
I.3. Notion de toxicité aigüe à voie orale
Partie II : MATERIELS ET METHODES
II.1. Matériels pour l’étude chimique
II.2. Matériel végétal
II.3. Préparation des extraits
II.3.1 Extraction solide-liquide
II.3.2 Extraction liquide-liquide
II.3.3 Calculs de rendement
II.3.4 Purification de l’extrait
II.4. Identification de molécules
II.4.1. Criblage phytochimique
II.4.2. Indentification de structure par Spectroscopie RMN
II.5. Etude de toxicité aigüe
II.5.1. Animaux d’expériences
II.5.2. Conditions d’hébergement des animaux
II.5.3. Substances d’essai
II.5.4. Conditions d’essai
II.5.5. Observation
PARTIE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.1. Les résultats des extractions
III.2.1 Rendement de la macération
III.2.2 Rendement de l’extraction par partage
III.2.3 Résultats de chromatographie
III.2. Résultats des identifications de molécule
III.2.1 Résultats des screening phytochimiques
III.2.2 Indentification de structure du produit RAS1
III.3. Résultats de toxicité aigüe par voie orale de l’extrait de Schizolaena tampoketsana sur des souris
III.3.1. Les effets de l’administration de l’extrait d’écorce sur les souris
III.3.2. Discussion
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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