Contribution a l’epidemio-surveillance de la grippe aviaire a madagascar : sensibilisation et information 

ELEVAGE AVICOLE A MADAGASCAR

Types d’élevage avicole

Le cheptel avicole malgache comptait environ 28 millions d’unités (MADAGASCAR/DSAPS, 2004). La filièreest représentée par l’aviculture traditionnelle ou villageoise et l’aviculture améliorée ou moderne.
L’aviculture villageoise représente environ 84,6 % du cheptel national, soit 23.690.000 têtes de volailles (poulets, oies, canards, dindes). Elle se caractérise par l’utilisation des races locales possédant unerusticité élevée.
Les volailles sont élevées en liberté et se nourrissent d’elles mêmes (KOKO et al. ,1999). Elles ne font l’objet d’aucune surveillance et la productivité de ce système est relativement faible.
Dans l’élevage moderne, on peut distinguer l’élevage industriel et l’élevage semi- industriel ou amélioré.
L’élevage industriel se définit selon LISSOT cité par KOE (2001), comme un établissement qui possède des effectifs importants. Ilutilise des poussins d’un jour provenant des multiplicateurs des souches sélectionnées. Dans cet élevage, les volailles sont nourries avec des aliments supplémentés produits par une industrie spécialisée et on y pratique des mesures de lutte (prophylaxie, traitements). Ce type d’élevage utilise des équipements modernes et des techniques perfectionnéesen ce qui concerne les différentes opérations. En tenant compte de cette définition, nous estimons qu’il existe peu d’élevage de ce type à Madagascar. Toutefois, l’élevage industriel est à ses débuts avec l’exemple des sociétésAvitech et SOPRAMAD dans la zone de Tananarive.
L’élevage moderne reste donc de type semi- industriel. Il constitue environ 15,4 % du cheptel national, soit 4.310.000 têtes (poulets pour production en chair et en œufs). Il est caractérisé par l’utilisation des races améliorées d’origine exotique, à production spécifiqueet sélectionnées sur leur capacité à produire de la viande oudes œufs, et qui sont enfermées dans un poulailler afin d’extérioriser leur potentiel génétique.

Importance de l’aviculture

L’importance de l’aviculture est surtout d’ordre économique et social à Madagascar.

Importance économique

L’élevage avicole contribue pour 18% à la formation du PIB du secteur primaire en 2002 et 5% du PIB global. De 2001 à 2004, l’aviculture moderne a connu une croissance sur le plan effectif et production (+ 32 % par anpour les poulets de chair contre + 6,3% pour les poules pondeuses), mais encore, avec de grosses insuffisances techniques (santé animale,alimentation, conduite d’élevage) et organisationnelles (MADAGASCAR/GAMA CONSULT, 2004).Les volailles sont présentes dans tout le territoire bien qu’en général, elles soient inégalement réparties à Madagascar. La répartition des volailles correspond à la répartition de la population agricole par province. Les densités élevées de volailles se superposent aux principales zones d’urbanisation à densité démographique élevée (dans le Centre) (MADAGASCAR/DSAPS, 2004)

Importance sociale

Sur le plan social, environ 80% des ménages malgaches considèrent l’aviculture villageoise, surtout l’élevage des poulets, comme source de nourriture. L’aviculture traditionnelle constitue le début d’une chaîne de capitalisation et revêt une importance sur le plan social (dons, fête traditionnelle, …).Les enjeux de ce type d’aviculture sont importants puisque la fourniture de protéines animales est diététiquement intéressante et à faible coût.

Espèces et races de volaille exploitées à Madagascar

En l’aviculture, le poulet est de loin l’espèce la plus exploitée, suivie de celle des canards, puis des oies. Dans l’élevage des poulets, la race locale, type « scavenger » représente 91% du cheptel aviaire en aviculture villageoise. Il faut compter en moyenne 10 à 20 oiseaux par ménage. Les races améliorées et classiquement spécialisées (en poulets de chair et poules pondeuses) sont importées de l’île Maurice et de la France.

Problèmes de l’aviculture malgache

Contraintes zootechniques

Les contraintes se rencontrent essentiellement en aviculture traditionnelle. Le système est à faible intrant et de productivité très faible. A cela s’ajoute, la mauvaise alimentation des volailles car elles sont abandonnées à elles mêmes, d’où leur faible croissance. Il y a aussi l’insécurité des élevages, l’exposition des oiseaux aux différents dangers de la nature (vol, prédateurs, produits toxiques…) qui limitent la productivité de l’élevage (KOKO et al. 1999).
En aviculture moderne, les défaillances dans l’application des normes techniques d’élevage (non respect desrègles d’hygiène,non respect de protocole vaccinale, mauvaises alimentations…) sont à l’origine des mauvaises performances des volailles. A ces problèmeszootechniques s’ajoutent les contraintes nutritionnelles et technico- économiques.

Contraintes nutritionnelles

Aussi bien en aviculture traditionnelle que moderne, ces contraintes existent dans la mesure où l’alimentation avicole est en compétition avec l’alimentation humaine (maïs, poissons, manioc…).
En aviculture moderne, la variabilité de la disponibilité des matières premières pour l’alimentation des oiseaux, les ruptures fréquentes et l’irrégularité d’approvisionnement en aliments dans les élevages entravent la bonne productivité du cheptel avicole.

Contraintes technico- économiques

Les contraintes technico-économiques concernent surtout les élevages semi- industriels. Il s’agit du prix informel en intrants alimentaires (provenderies) et produits vétérinaires à cause de l’inflation, l’instabilité des procédures douanières lors de l’importation de poussins d’un jour et l’accès très limité aux micro-finances.

Contraintes psychologiques

Devant le contexte mondiallié aux différentes pathologies telles que le cas de la grippe aviaire, mais également le ravage causé par la maladie de Marek en 2004 dans les élevages de lazone périurbaine de la capitale, la filière avicole est perturbée depuis ces deux dernières années. Ces évènements ont créé une panique chez certains aviculteurs qui se sont tournés vers d’autresactivités comme le maraîchage (MADAGASCAR TRIBUNE, 2006).

Contraintes pathologiques

Malgré son insularité, Madagascar est loin d’être épargné par les principales pathologies aviaires. Elle fait face à une forte pression infectieuse au sein des cheptels. Le manque de moyens financiers, les dysfonctionnements dans la coordination des actions sanitaires ou encore l’ubiquitéde certains virus dans les populations aviaires divagantes sont les premières explications à cette situation sanitaire préoccupante.L’importation sans contrôle d’oiseaux vivants (poussins d’un jour, oiseaux domestiques de compagnie : perroquet…) constitue aussi un facteur supplémentaire d’introductionet d’installation dessouches virales dans les élevages traditionnels et améliorés (PORPHYRE,1999).
Ainsi, le cheptel avicole affronte des contraintes sanitaires inévitables surtout en élevage traditionnel. Elles sont principalement d’origine parasitaire et infectieuse.
Parmi les maladies parasitaires, on peut citer les coccidioses et les ascaridioses aviaires qui constituent les premiers facteurs de mortalité surtout chez les poussins. En cequi concerne les maladies bactériennes et mycoplasmiques, nous pouvons mentionner le choléra aviaire, les collibacilloses, les mycoplasmoses et les salmonelloses.
Pour les pathologies virales, la maladie de Newcastle demeure la plus meurtrière pour toutes les classes d’âge de poulets. Citons en outre la maladie de Gumboro, la variole aviaire, la maladie de Marek, les infections à adénovirus, la Bronchite infectieuse, la maladie respiratoire chronique, et l’influenza aviaire de sérotype faiblement pathogène, qui a été détectée chez les poulets et les canards (PORPHYRE, 1999).
Bien que les maladies parasitaires soient les plus fréquentes à cause du manque d’hygiène, il faut remarquer que les maladies infectieuses (bactérienne et virale) sont les plus redoutables, puisque leurs pronostics médicaux et économiques sont généralement catastrophiques.
En résumé, la présentation de l’aviculture à Madagascar nous permet de dire que malgré les multiples contraintes du secteur, cette activité occupe encore une place de choix dans l’approvisionnement en protéines animales de la population. Ce sont les contraintes pathologiques qui limitent réellement cette activité. Raison pour laquelle, nous proposons dans le deuxième chapitre de cette partie, de faire une présentation de la « grippe aviaire ». Elle est inscrite sur la liste des maladies à déclaration obligatoire de l’OIE, et considérée comme potentiellement dangereuse aussi bien pour la santé animale que pour la santé publique. Aussi, est-elle une maladie d’actualité et redoutée dans le monde.

GENERALITES SUR LA GRIPPE AVIAIRE

DEFINITION

La grippe aviaire (peste aviaire vraie ou influenza aviaire hautement pathogène) est une maladie virale très contagieuse etinoculable, affectant denombreuses espèces d’oiseaux, et due à des virus de la famille des Orthomyxoviridae.
Cliniquement non différentiable de la maladie de Newcastle (SAVILLE, 1999), elle se traduit par une atteinte importante de l’état généralet des symptômes respiratoires, digestifs et/ou nerveux diversement associés, avec une évolution rapide vers la mort. Cette forme clinique particulièrement grave était appelée antérieurement « peste aviaire ». Cette dénomination a été modifiée en »infection à virus influenza très pathogène » lors dusymposium de Beltsville en 1981 (MEULEMANS, 2003).
Les lésions les plus significatives sontcelles d’une septicémie hémorragique.
La grippe aviaire est une zoonose (SAEGERMAN et al, 2004), considérée comme légalement contagieuse età déclaration obligatoire.

ESPECES AFFECTEES

Toutes les espèces aviaires domestiques ou sauvages (en particulier les anatidés migrateurs) sontréceptives. La maladie est surtout décrite, non seulement chez des espèces domestiques, enparticulier la dinde et le poulet ; mais aussi chez les pintades, les cailles, les autruches et les oiseaux de compagnie. Les virus d’origine aviaire peuvent infecter d’autres espèces animales comme le porc et le cheval voire l’homme, mais l’infection demeure généralement inapparente (OIE, 2007).

HISTORIQUE ET REPARTITION GEOGRAPHIQUE

La grippe aviaire a été décrite dès la fin du siècle dernier en Europe, et est considérée pendant plusieurs décennies comme le fléau majeur de l’élevage avicole. Elle a été décrite sur le plan clinique en1878. En 1902, il a été démontré que l’agent causalétait un virus qui a été identifié spécifiquement en 1906 (EMMANUEL et al, 2006). Des souches peu ou pas pathogènes du virus grippal de type A sont présentes dans lemonde entier. De nos jours, seules sont prises en compte, les formes d’influenza hautement pathogènes (les sous-types H5 et H7), car il existe aussides formes mineures dues à des virus peu pathogènes.

Résistance

Le virus de la grippe aviaire hautement pathogène peut résister pendant de longues périodes dans les matières fécales infectées (7 jours à 20°C, 35 jours à 4°C) ainsi que dans les tissus (4 semaines) et dans le milieu liquide (3 mois dans une eau légèrement basique).
Il est peu résistant dans le milieu extérieur, inactivéen quelques secondes à 70°C, pendant 3 h à une température 56°C, en 30 mn à une température de 60°C, et à un pH acide. Il est très sensible aux désinfectants usuels comme : les agents oxydants, le dodécylsulfate de sodium, les solvants des lipides, la ß-propiolactone, le formol et les composés iodés (OIE, 2006).

PATHOGENIE

Le pouvoir pathogène des virus influenza est extrêmement variable et dépend principalement de la virulence de la souche virale. Cependant, la pathogénie peut également être influencée par le typed’oiseaux, leur âge et la présence éventuelle d’infections intercurrentes ou de facteurs d’environnement défavorables.
La virulence des virus influenza dépend de lanature du site declivage de leur hémagglutinine. Cependant toutes les souches de type H5 ou H7 doivent être considérées comme potentiellement pathogènes pour la volaille.

ETUDE CLINIQUE

Signes cliniques

L’incubation est généralement courte (24 à 72 heures) mais peut atteindre 1 semaine (OIE, 2007).
A la suite de cette incubation, les manifestations cliniques apparaissent et ressemblent à celles de la maladie de Newcastle (pseudo-peste aviaire). Elles sont marquées par une grande variété de formes cliniques et évolutives.
Les formes suraiguës et aiguësse caractérisent par une atteinte septicémique avec mort en 1 à 2 jours dans 90 % des cas. On observe des symptômes généraux (anorexie, prostration…), cutanés (œdème, congestion, hémorragies de la crête et des barbillons), respiratoires (dyspnée, râles, toux), digestifs (diarrhée, avec fientes parfois blanchâtres, éventuellement hémorragiques) et nerveux (incoordination motrice,paralysie des ailes, torticolis…). Ces signes sont isolésou diversement associés sur un ou plusieurs sujets.
Dans les formes subaiguës ou modérément pathogènes, on remarque des symptômes respiratoires (gonflement des sinus orbitaires, dyspnée, toux) et la chute de ponte en plus de l’atteinte de l’état général. La mortalité peut être élevée.
Dans les formes frustes,on note de légers symptômes respiratoires et une chute de ponte.
Dansles formes asymptomatiques ou peu pathogènes, des affections sub cliniques ou de légers troubles respiratoires sont fréquentes avec une chute de ponte.

Lésions

Les lésions peuvent être absentes en cas de mort subite. A l’autopsie, les lésions sont variables:
¾La forme très pathogène montre une cyanose, un œdème de la tête et des pattes, des pétéchies sur la peau, une congestion sévère de la conjonctive, s’accompagnant parfois de pétéchies sur les séreuses et les muqueuses.
¾La forme modérément pathogène peut provoquer des lésions congestives hémorragiques etœdémateuses dans divers organes, un exsudat fibreux dans les sacs aériens et une trachéite hémorragique sévère.
¾La forme peu pathogène est caractérisée par une involution de l’ovaire et de l’oviducte chez les pondeuses, des hémorragies et une dégénérescence des ovaires, des hémorragies de la surface muqueuse de l’estomac glandulaire notamment à la jonction avec le gésier.
Il faut noter que parfois, les lésions observées chez les dindons sont similaires à celles des poulets mais ne sont pas toujours aussi marquées. Les canardsinfectés par des souches hautement pathogènes etexcrétant des virus neprésentent parfois aucun signeclinique ni aucune lésion.

ÉPIDEMIOLOGIE

Sources du virus

Ce sont les populations aviaires, domestiques et sauvages. Les anatidés migrateurs (canards pilet ou souchet…) étant des infectés inapparents, hébergent des souches de virus pathogènes pour les poulets. Ils constituent des vastes réservoirs de virus (les malades et surtout les porteurs asymptomatiques). Dans les formes cliniques graves (septicémie), tous les tissus, toutes les excrétions (fientes, sécrétions respiratoires)et les œufs sont virulents.

Mode de transmission

La transmission est surtout directe par contact avec les sécrétions des oiseaux infectés, notamment les matières fécales. Elle peut être aussi indirecte par des supports très variés contaminés: les aliments, l’eau, le matériel et les vêtements, les œufs et les emballages …

Voies de pénétration

Les voies de pénétration sont essentiellement digestives et respiratoires. Les oiseaux d’eau douce et de mer cliniquement sains peuvent introduire le virus dans les élevages. Les œufs contaminés cassés peuvent infecter les poussins dans les couveuses.

Sensibilité et réceptivité

La sensibilité et la réceptivité sont très influencées par l’espèce. Les anatidés migrateurs hébergent souvent de façon inapparente des souches pathogènes pour les poulets. Les oiseaux domestiques sont tous réceptifs surtout les poulets et les dindes.
L’Influenza aviaire hautement pathogène est présente partout dans le monde, sous la forme d’épizooties graves. Le plus souvent, elle est répartie en foyers isolés entretenus par des souches peu pathogènes, notamment chez le canard. Il existe aussi des foyers assez localisés dans les élevages de dindes ou de canard, par exemple en Amérique du nord. Des épizooties meurtrières sont épisodiquement signalées sur des oiseaux sauvages.

DIAGNOSTIC

Diagnostic sur le terrain

Le diagnostic sur le terrain est assez difficile car les signes cliniques sont similaires à ceux de la maladie de Newcastle. La suspicion de la grippe aviaire sera renforcée si on observe dans un élevage avicole vacciné contre la maladie de Newcastle, une atteinte de l’état général, de la cyanose de la crête et des barbillons, des œdèmes céphaliques avec tu méfaction, une chute considérable du taux de ponte avec une évolution rapide vers la mort pouvant atteindre 100% avec ou sans lésions. Lorsque l’affection sévit sur un mode subaigu, on peut observer une congestion sévère dela crête et des barbillons, de l’appareil musculaire, de la déshydratation, un œdème de la tête, du cou et des pétéchies sur les muqueuses internes et la peau.
Ainsi, les investigations sur le terrain aboutissent à une suspicion de « grippe aviaire » au sens large du terme ; seul le recours aux examens de laboratoire permet de confirmer la suspicion en faveur de la maladie de Newcastle ou de la grippe aviaire.
La grippe aviaire peut aussi prêter à confusion avec les maladies comme la forme aiguë du choléra aviaire, la maladie de Newcastle à souches vélogènes et les maladies respiratoires, notamment la laryngotrachéite infectieuse. La différence se situe toujours au niveau de la mortalité qui est très rapide et très élevée pour la grippe aviaire.

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Table des matières
INTRODUCTION 
PREMIERE PARTIE :SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE SUR L’ELEVAGE AVICOLE A MADAGASCAR ET SUR LA GRIPPE AVIAIRE
CHAPITRE 1: GENERALITES SUR L’ELEVAGE AVICOLE A MADAGASCAR 
1.1. RAPPEL SUR MADAGASCAR
1.1.1. Localisation
1.1.2. Géographie physique
1.1.2.1. Climat
1.1.2.2. Relief et hydrographie
1.1.3. Population
1.2. ELEVAGE AVICOLE A MADAGASCAR
1.2.1. Types d’élevage avicole
1.2.2. Importance de l’aviculture
1.2.2.1. Importance économique
1.2.2.2. Importance sociale
1.2.3. Espèces et races de volaille exploitées à Madagascar
1.2.4. Différents types de production
1.2.4.1. Productions traditionnelles ou extensives
1.2.4.2. Productions avicoles modernes ou semi-intensives
1.2.4.3. Filière canard
1.2.5. Problèmes de l’aviculture malgache
1.2.5.1. Contraintes zootechniques
1.2.5.2. Contraintes nutritionnelles
1.2.5.3. Contraintes technico- économiques
1.2.5.4. Contraintes psychologiques
1.2.5.5. Contraintes pathologiques
CHAPITRE 2 : GENERALITES SUR LA GRIPPE AVIAIRE 
2.1. DEFINITION
2.2. ESPECES AFFECTEES
2.3. HISTORIQUE ET REPARTITION GEOGRAPHIQUE
2.4. IMPORTANCE
2.4.1. Importance médicale et économique
2.4.2. Importance hygiénique
2.5. ETIOLOGIE
2.5.1. Structure
2.5.2. Résistance
2.6. PATHOGENIE
2.7. ETUDE CLINIQUE
2.7.1. Signes cliniques
2.7.2. Lésions
2.8. ÉPIDEMIOLOGIE
2.9. DIAGNOSTIC
2.9.1. Diagnostic sur le terrain
2.9.2. Diagnostic de laboratoire
2.9.2.1. Méthodes virologiques directes
2.9.2.2. Méthodes virologiquesindirectes ou sérologiques
2.10. LUTTE
2.11. RISQUE D’INTRODUCTION DE L’INFLUENZA AVIAIRE HAUTEMENT PATHOGENE A MADAGASCAR
2.11.1. Transactions commerciales illicites ou non contrôlées
2.11.2. Passage des oiseaux migrateurs à Madagascar
CHAPITRE 3 : ACTIVITES DE PREVENTION CONTRE LA GRIPPE AVIAIRE A MADAGASCAR
3.1. DOCUMENTS TECHNIQUES
3.1.1. Protocole de surveillance
3.1.2. Plan d’intervention d’urgence
3.2. DOCUMENTS DE SENSIBILISATION
3.2.1. Manuels
3.2.2. Affiches et dépliants
3.3. DOCUMENTS ADMINISTRATIFS
3.3.1. Plan national de contingence
3.3.2. Textes règlementant la lutte
3.4. ACTIVITES MEDIATIQUES ET AUDIOVISUELLES
3.4.1. Points de presse
3.4.2. Articles de presse
3.4.3. Sensibilisation audiovisuelle
• « SPOT » RADIO
3.5. SENSIBILISATION, INFORMATION ET FORMATION
3.5.1. Ateliers nationaux
3.5.2. Sensibilisation sur le terrain
3.5.3. Sensibilisation au niveau des sites privilégiés d’observation renforcée
3.5.4. Missions et relations internationales
DEUXIEME PARTIE :CONTRIBUTION A L’EPIDEMIO-SURVEILLANCE DE LA GRIPPE AVIAIRE A MADAGASCAR : SENSIBILISATION ET INFORMATION 
CHAPITRE 1 : MATERIEL ET METHODES 
1.1. CADRE ET PERIODE DE L’ETUDE
1.2. MATERIEL
1.2.1. Définition des cibles de l’enquête
1.2.2. Supports de l’enquête
1.2.2.1. Questionnaire pourles petits aviculteurs
1.2.2.2. Questionnaire pour les professionnels enaviculture et gros éleveurs
1.2.2.3. Questionnaire pour les autorités locales
1.2.2.4. Questionnaire pour les services régionaux de santé animale et les vétérinaires
1.2.2.5. Questionnaire pour les médias (journalistes de la presse publique et privée
1.3. METHODES
1.3.1. Recensement des données à la Direction des Services de Santé Animale et Phytosanitaire (DSAPS)
1.3.2. Enquête sur le terrain
1.3.2.1. Méthode d’échantillonnage
1.3.2.2. Déroulement de l’enquête
1.4. SAISIE ET TRAITEMENT DES DONNEES
CHAPITRE 2 : RESULTATS 
2.1. RESULTATS DE LA CONSULTATION DES RAPPORTS DE MISSION AUPRES DE LA DSAPS
2.1.1. Organisation générale de la campagne de sensibilisation
2.2.2. Points de vue sur la sensibilisation
2.2. RESULTATS DES ENQUETES MENEES SUR LE TERRAIN
2.2.1. Séances de sensibilisation
2.2.1.1. Chez les petits aviculteurs
2.2.1.2. Chez les professionnels en aviculture
2.2.1.3. Chez les autorités locales
2.2.1.4. Chez les vétérinaires et les services régionaux de la santé animale
2.2.1.5. Chez les médias
2.2.2. Supports de sensibilisation
2.2.2.1. Chez les petits aviculteurs
2.2.2.2. Chez les professionnels en aviculture
2.2.2.3. Chez les autorités locales
2.2.2.4. Chez les vétérinaires et les services régionaux de santé animale
2.2.2.5. Chez les médias
2.3. IMPACTS DE LA SENSIBILISATION ET DE LA COMMUNICATION SUR LA GRIPPE AVIAIRE CHEZ LES CIBLES DE L’ENQUETE
CHAPITRE 3 : DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
3.1. DISCUSSION
3.1.1. Discussion de la méthodologie
3.1.1.1. Choix des populations ciblées par l’enquête
3.1.1.2. Choix des zones d’étud
3.1.1.3. Justifications de l’enquête
3.1.1.4. Choix de laméthode d’enquête
3.1.1.5. Saisie et traitement des données
3.1.2. Discussion des résultats
3.1.2.1. Données récoltéesau niveau de la DSAPS
3.1.2.2. Séances de sensibilisation
3.1.2.3. Supports de sensibilisation
3.1.2.4. Impacts de la sensibilisation
3.2. RECOMMANDATIONS
3.2.1. Aux autorités compétentes
3.2.1.1. Au plan national
3.2.1.2. Au plan sous-régional
3.2.2. Auprès des vétérinaires malgaches
3.2.3. Auprès des partenaires et organisations professionnelles en aviculture
3.2.4. Auprès des aviculteurs
3.2.5. Auprès des médias
CONCLUSION GENERALE 
BIBLIOGRAPHIE .

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