Contribution à l’elaboration d’un plan pour un projet de champ de vignoble

Tout aménagement, quel qu’il soit nécessite la réalisation d’un plan, sur lequel on élabore le projet. Monsieur RANAIVOSON Jean Gérard, Enseignant à l’ESPA, Département Géologie, nous a fait part de son projet de vouloir réaliser un champ de vigne sur un terrain situé à Manohisoa-Fieferana, village faisant partie de la commune Fieferana, District Fieferana. Il m’a donc suggérer, de l’aider à la réalisation du plan de la zone. J’ai participé ainsi à son projet à travers ce mémoire qui s’intitule « CONTRIBUTION A L’ELABORATION D’UN PLAN POUR UN PROJET DE CHAMP DE VIGNOBLE à MANOHISOA-FIEFERANA » .

GENERALITE SUR LE PROJET

Contexte et Objectifs du projet

Monsieur RANAIVOSON Jean Gérard possède un terrain de 10ha à Manohisoa Fiéferana. Il a l’intention de réaliser un champ de vigne sur ce terrain. Il souhaite engager dans les meilleurs délais la mise en œuvre de cette opération. Alors il a besoin d’un topographe pour contribuer à l’élaboration et à l’exploitation du plan .

TRAVAUX DE PREPARATION 

Avant d’effectuer les travaux sur terrain, il est nécessaire:
– De s’informer aux maximum sur la zone à étudier;
– De visiter le lieu de la zone à lever;
– D’étalonner les appareils à utiliser.

Documentations

On s’est donc procuré une carte au 1/50 000 de la zone, pour connaitre les routes pour y aller, et pour chercher s’il y a des points géodésiques proche du terrain. On est allé alors voir le FTM pour demander aussi s’il existe un ou plusieurs Repère de Nivellement aux environs de la zone. Sur l’internet on a essayé de trouver une image Google du lieu pour des renseignements plus récents sur l’occupation du sol mais l’image existante de la zone est très floue et inexploitable. On a utilisé les documents suivants:
– extrait de la carte au 1 /50 000 de Madagascar;
– BD 500;
– image Google (mais pas très net).
Ces documents nous a permis d’avoir une idée globale de la zone à étudier: géomorphologie, courbe de niveau, occupation du sol (forêt, rivière…), le chemin à prendre pour y arriver (sans être y allés).

Visite et reconnaissance

Visite
Le 09 Décembre 2009 dans la matinée, nous avons fait une visite préliminaire pour informer la commune et le fokontany de notre prochaine descente sur terrain, car nous savons que les travaux fonciers pourraient devenir délicats si nous ne travaillons pas de paire avec les habitants locaux.

Reconnaissance
Nous avons un guide parmi les habitants. Celui-ci nous a facilité la visite du lieu, car il nous a indiqué rapidement, les limites du domaine à lever et les bornes existantes. Cette visite et cette reconnaissance, nous a permis de définir la méthode à suivre pour la réalisation de nos travaux.

En résumé donc la visite et la reconnaissance préliminaire ont permis de:
❖ Observer l’état naturel des lieux ;
❖ S’informer sur les possibilités locales de recrutement de la main d’œuvre ;
❖ Etudier les différentes possibilités d’exécution des travaux ;
❖ Rechercher les moyens d’approvisionnement ;
❖ Etudier les différentes possibilités d’installation du camp de base en considérant tous les éléments pouvant influer sur le bon déroulement des travaux .

Etalonnage des appareils

Les appareils à utiliser 

Suite à la visite sur terrain, nous avons estimé de finir en quatre (4) jours les travaux sur terrain. L’utilisation de la station totale TC1610 s’avère nécessaire, car les points à lever sont nombreux et le terrain est accidenté. Cet appareil présente plusieurs avantages:
❖ Fiabilité : il présente des multifonctions qui aident l’opérateur dans l’accomplissement de ses tâches ;
❖ Commodité d’utilisation : il ne pèse pas lourd, ce qui facilite le déplacement du topographe ;
❖ Facilité d’utilisation : le système de fonctionnement de l’appareil n’est pas compliqué.

Etalonnage de la station totale 

Mesures
Avant tous travaux sur terrain, il est recommandé aux topographes de dépenser même une journée entière pour vérifier et étalonner ses appareils. Pour deux (2) raisons:
– familiarisation avec l’appareil, ce qui rendra l’opérateur plus rapide;
– détermination des écarts-types de l’appareil (en distance, angles Hz et V), afin de permettre de calculer les tolérances au cours des mesures et de la polygonation.

On a donc mesuré plusieurs fois (au minimum 30 fois, si possible 50 fois) à l’aide de la station totale:
-un angle;
-une distance;
-une dénivelée.

Lors des opérations de terrain, nous avons retenues quelques leçons:

• La polygonation devrait se faire par centrage forcé mais comme il n’y a pas de matériel, nous avions fixé le prisme sur trépied qui assure au maximum le centrage.

• Pour que les observations soient satisfaisantes et pour minimiser les erreurs, il vaut mieux faire au moins deux pointés à chaque visée (horizontales et verticales).pour un deuxième pointé il faut 1 mn mais la précision sur chaque visée serait augmentée de √2.

• Dans une opération, c’est la mise en station qui dure plus longtemps que les observations. La lecture d’un couple cercle gauche et cercle droit peut se faire en 2mn. Les observations de deux couples (CG, CD) prennent moins de 4mn par rapport au temps de la mise en station, pourtant, elles garantissent une vérification absolue. D’autant plus que la polygonale ne présentait ni fermeture angulaire ni fermeture planimétrique.

• Même un appareil muni d’un système de compensation présente un Zo. Le moindre décalage du 0 par rapport à la référence peut donc entrainer beaucoup de conséquence. C’est pour cela qu’il faut effectuer des lectures en cercle gauche et cercle droit pour éliminer l’erreur Z0, pour des travaux enchainés telle que la polygonation. Le Vo est trop grand. Puisqu’on utilise une station totale, il existe un bouton spécifique pour annuler le zo avant chaque travail.

• Quant à la précision de la polygonale, elle ne dépend pas seulement de l’échelle du levé car plus tard on va implanter des infrastructures dont la précision est notamment supérieure. Il faut donc que la précision de la polygonale soit le plus grand possible.

• Pendant le levé proprement dit il faut réviser la référence tous les 15 à 20 points pour assurer que l’appareil n’a pas bougé. Car sur Covadis le calcul est bloqué dès que la vérification dépasse la tolérance admise.

• Pour le croquis de levé il faut choisir une échelle approximative que celle de levé pour visualiser la densité des points à lever. En effet sur ce croquis on s’apercevra déjà sur le terrain si la densité des points levés est lâche ou au contraire trop serrée.

• Pour la zone où il existe trop de détails faire un agrandissement (zoom) pour ne pas rater les essentiels.

• Pour la matérialisation des points polygonaux, ces points devront être matérialisés par des bornes en béton armé (au moins 3 bornes bétonnées) non pas par des capsules seulement car après, ces points seront utilisés lors de l’implantation.

• La distance pour étalonnage n’est pas la même. Si la distance de la polygonale est à peu près 100m alors la distance d’étalonnage devrait être 100m (différent pour une distance d’étalonnage de quelques km).

• Il est évident que chaque correction à introduire selon la nature des opérations ou des travaux, dépend souvent de la précision recherchée, il faudrait au moins appliquer les différentes corrections sur la projection Laborde (Réduction au niveau zéro ou correction au niveau de l’ellipsoïde et Correction à la projection) puisque le projet sera comparé à une carte dont les coordonnées sont à la projection Laborde Madagascar. Tous les éléments qui entrent dans les calculs de cheminement doivent donc être ramenés dans cette projection pour qu’il n’y ait pas décalage lorsqu’on cale le projet sur une carte.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1:GENERALITE SUR LE PROJET
I. GENERALITE SUR LE PROJET
I.1. Contexte et Objectifs du projet
I.2. Localisation de la zone d’étude
I.2.1.Situation géographique
I.2.2 Situation administrative
PARTIE 2:TRAVAUX DE PREPARATION
II. TRAVAUX DE PREPARATION
II.1. Documentations
II.2. Visite et reconnaissance
II.2.1. Visite
II.2.2. Reconnaissance
II.3. Etalonnage des appareils
II.3.1 Les appareils à utiliser
II.3.2. Etalonnage de la station totale
a. Mesures
b. Calcul
PARTIE 3:TRAVAUX SUR TERRAIN
III. TRAVAUX SUR TERRAIN
III.1. Polygonation
III.1.1. Matérialisation
III.1.2. Polygonation
III.2. Lever de détails
III.2.1. Composition de l’équipe
III.2.2. Déroulement du levé
III.2.3. Croquis de lever
III.2.4. Résultat des observations
PARTIE 4:TRAVAUX DE BUREAU
IV. TRAVAUX DE BUREAU
IV.1. Dépouillement des résultats
IV.1.1. Détermination de la tolérance
a. Tolérance angulaire
b. Tolérance planimétrique
c. Tolérance altimétrique
IV.1.2. Calcul de la fermeture
a. Fermeture angulaire
b. Fermeture planimétrique
c. Fermeture altimétrique
IV.1.3. coordonnées définitives des points de station
IV.2. Travaux sur ordinateur
IV.2.1. Présentation du logiciel AUTOCAD et COVADIS
a. Présentation du logiciel AUTOCAD
b. Présentation du logiciel COVADIS
IV.2.2. Application du logiciel
IV.2.3. Les coordonnées et altitudes des points de détails
IV.2.4. Plan
IV.2.5.Opération 3D
a. Réalisation du MNT
On peut aussi le visualiser en relief
b. Courbes de niveau
V.3. Budgétisation
IV.3.1. Les éléments à prendre en compte
a. Durée des travaux de terrain
b. Matériels utilisés
c. Dépenses des personnels
d. fournitures de bureau
e. petites fournitures
IV.3.2. Coût
PARTIE 5:LE PROJET
V. PROJET
V.1. Culture de vigne
V.2. Aménagement du terrain
V.3. Les points à implanter
V.4. Implantation
RECOMMANDATIONS
CONCLUSION

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