Contribution a l’analyse du systeme de gestion des ressources humaines

Pour favoriser l’essor économique des pays du tiers-monde, la communauté internationale dans son ensemble s’est mobilisée. Des aides publiques et privées fournies par les pays riches industrialisés sont donc destinées aux pays en voie de développement et aux pays les moins avancés. Les aides publiques recouvrent un ensemble de ressources apportées soit directement d’États à États (on parle alors d’aide bilatérale), soit par les organisations multilatérales et les aides privées, qui recouvrent principalement les dons et projets financés par les organisations non gouvernementales (ONG). Ces dernières, qui sont des organismes ayant vocation à intervenir dans le champ international mais dont les membres ne sont pas des États. Elle sont au début des associations internationales à vocation humanitaire, destinées à venir en aide aux soldats blessés, aux civils et aux prisonniers de guerre au moment des conflits armés. Elles prennent aujourd’hui une place centrale dans l’aide humanitaire d’urgence et le développement. Cela est dû d’une part à la délégation des États donateurs d’aide de leur rôle en faveur du développement et de leur contribution importante au financement de ces ONG, même si celles-ci sont d’origine privées, et d’autre part, à la négligence des gouvernements des États bénéficiaires de leurs populations.

Ainsi, les Etats des pays en voie de développement comme Madagascar ont tendance à déléguer de plus en plus la responsabilité des interventions et se reposer sur les ONG pour prendre soin de leur population. Ces organisations qui peuvent répondre plus souplement aux situations de crise et développer des actions de développement très ciblées grâce à leurs partenariats étroits avec les populations locales qui sont leur cible stratégique. A Madagascar, les ONG sont subventionnées en majeure partie par des bailleurs de fonds étrangers et leur survie dépend donc de leur capacité à récolter les fonds octroyés par ces bailleurs. Par conséquent, elles sont en concurrence entre elles pour toutes les sources de financement à cause de leur forte croissance numérique. Elles sont donc obligées de se distinguer les unes des autres. Pour ce faire, elles ont recours aux techniques utilisées par les entreprises même si elles sont des organisations à but non lucratif. Ces techniques reposent sur la gestion des ressources (humaines, financières et matérielles) mises à leur disposition. La bonne gestion des ressources est aussi l’un des critères de choix des bailleurs pour l’attribution des aides aux ONG .

Les ressources humaines tiennent une place cruciale au sein d’une ONG. La réussite ou l’échec de l’ONG dépend de ses ressources humaines car ce sont celles-ci qui effectuent presque toutes les activités de l’organisation.

L’ORGANISME CRS PROGRAMME PAYS MADAGASCAR

Présentation de l’organisme CRS 

Historique

Créé en 1943 par les évêques Catholiques Romains, CRS a commencé son travail dans l’installation des refugies de l’Europe pendant la deuxième guerre mondiale. En prenant l’Evangile de Jésus Christ comme mandat, l’agence essaie de venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin, en les assistant selon leur besoin, sans considération de leur race, religion ou nationalité. Lorsque l’Europe a regagné son équilibre, CRS a commencé à travailler dans d’autres parties du monde. Dans les années 60 et 70, des bureaux ont été ouverts en Afrique, Asie et Amérique Latine. Dans ces pays en voie de développement, CRS continue à fournir des assistances humanitaires dans les situations d’urgence mais essaie également de trouver des solutions pour briser le cycle de la pauvreté. Ainsi, l’organisme s’est engagé dans des programmes d’activité à long terme dans le domaine agricole, crédit communautaire, éducation, sanitaire, adduction en eau potable, et autres. Ces programmes visent la participation de la population locale à son propre développement et sont soutenus par l’effort et les ressources de la communauté locale. Aujourd’hui, CRS opère dans 99 pays dans le monde dont 56 pays en dehors des Etats Unis en tant que bureau régional ou programme pays. CRS /SARO (CRS Southern Africa Regional Office) est le bureau régional qui représente CRS dans la partie de l’Afrique Australe (Angola, Lesotho, Malawi, Madagascar, Namibia, South Africa, Swaziland, Zambia, et Zimbabwe). CRS est arrivé à Madagascar en 1962 dans le but de fournir une assistance humanitaire dans les régions où les niveaux de pauvreté et de malnutrition sont élevés.

Vision

La vision concerne la façon dont l’organisme aimerait que le monde change pour le mieux. Celle de CRS est comme suit :

« La solidarité transformera le monde pour mieux:
• chérir et soutenir la dignité de chaque personne,
• s’engager à la pratique de la paix, de la justice, et de la réconciliation,
• célébrer et protéger l’intégrité de toutes les créations. » .

Mission

Toutes les activités de CRS sont basées sur l’évangile de Jésus Christ qui nous appelle à soulager l’homme de ses souffrances, à aider l’homme à se développer, et à engendrer la charité et la justice dans le monde entier. Le Catholic Relief Services témoigne de façon active la mission de Jésus Christ en répondant aux besoins de l’humanité par les actions ciaprès :

– Assister les victimes des désastres naturels ou provoqués ;
– Aider les pauvres à satisfaire leurs besoins primaires ;
– Soutenir les programmes « auto assistance » qui impliquent les peuples et les communautés dans leur propre développement ;
– Assister ceux qui sont dans le besoin, à restaurer et à préserver leur dignité pour mieux s’affirmer;
– Collaborer avec des groupes et/ou des personnes religieuses, ou laïcs de bonne volonté, dans des programmes et projets qui contribuent à instaurer une société plus équitable ;
– Et contribuer à l’éducation des peuples des États-Unis afin que ceux-ci puissent remplir leur obligation morale de soulager la souffrance humaine, enrayer ses causes, et promouvoir la justice sociale.

Les principes directeurs de CRS

Les actions de CRS sont basées sur les huit principes suivants qui sont basées sur l’Enseignement Sociale de l’Eglise :

DIGNITE ET EGALITE DES PERSONNES 

❥ La dignité vient non de nos actions, mais de notre création même
❥ Un droit inviolable et inaliénable
❥ Valorisé à travers les relations entre les personnes
❥ Confère l’égalité entre les personnes .

DROITS ET DEVOIRS 

Les droits sont essentiels pour la dignité des personnes.
❥ Droit à la vie, devoir de préserver la vie
❥ Droit à un niveau de vie satisfaisant, devoir de la responsabilité de chercher un emploi et d’utiliser judicieusement les ressources
❥ Droit de vénérer Dieu selon la conscience, devoir de respecter le droit des autres
❥ Droits et devoirs moraux et culturels, économiques et politiques
Les devoirs sont les sources des droits, et les droits sont les sources des devoirs.

LA NATURE SOCIALE 

Nous sommes fondamentalement des êtres sociaux (sociaux par nature et non par choix). Le potentiel humain pourrait être réalisé et protégé seulement quand nous habitons en communauté avec les autres :
❥ La famille
❥ La communauté civile et nationale
❥ La communauté d’êtres humains .

LE BIEN COMMUN 

Là où les droits et les devoirs s’équilibrent, nous avons le bien commun. Nous sommes obligés de contribuer nos biens, services et talents personnels à la vie de la communauté. Le bien commun permet de donner toutes les conditions nécessaires pour que les gens puissent réaliser leur potentiel.

SUBSIDIARITE

Ne décidez pas pour ceux qui peuvent décider pour eux-mêmes. Aucune structure ne doit remplacer ou détruire les initiatives de base. Les grandes structures doivent aider seulement quand les besoins de justice surpassent les capacités de base. Le principe de subsidiarité demande le transfert des connaissances et aptitudes, la promotion de la décentralisation de pouvoir au sein de la société, et le partage de responsabilités et de pouvoir .

SOLIDARITE

Un appel pour reconnaître que chaque personne fait partie de la famille humaine. La solidarité demande :
❥ qu’on vive avec la compassion
❥ qu’on regarde les injustices contre les autres comme on regarde une injustice contre soi même
❥ qu’on accepte la responsabilité pour le bien-être des autres
❥ qu’on s’engage à accompagner les autres dans leurs combats contre l’injustice .

OPTION POUR LES PAUVRES 

Les membres de la société qui ont les plus grands besoins exigent le plus de réponses et d’attention. L ’engagement à vivre en solidarité avec les pauvres et les exclus, à accorder la préférence aux secteurs de la société les plus vulnérables et à reconnaître leurs droits privilégiés sur notre temps et nos ressources.

BONNE GESTION 

❥ La gestion rationnelle et juste des ressources nationales et des biens communs
❥ Le partage juste des ressources à répondre aux besoins de tous sans exclusion.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1: GENERALITES
CHAPITRE 1 L’ORGANISME CRS PROGRAMME PAYS MADAGASCAR
Section 1 Présentation de l’organisme CRS
Section 2 Structure organisationnelle
CHAPITRE 2 THEORIE GENERALE SUR LA GRH
Section 1 La fonction ressources humaines
Section 2 La gestion des ressources humaines
PARTIE 2: ANALYSE DIAGNOSTQUE DU SYSTEME DE GRH EXISTANT
CHAPITRE 1 LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES AU SEIN DE L’ORGANISME CRS/MG
Section 1 L’administration du personnel
Section 2 Le recrutement du nouveau personnel
Section 3 La gestion de performance
CHAPITRE 2 LES FORCES ET LES FAIBLESSES DU SYSTEME DE GRH DE CRS/MG
Section 1 Les forces
Section 2 Les faiblesses
PARTIE 3: PROPOSITION DE SOLUTIONS POUR L’AMELIORATION DU SYSTEME DE GRH DE CRS/MG
CHAPITRE 1 PROPOSITION DE SOLUTIONS
Section 1 Concernant la gestion de dossiers
Section 2 Concernant l’orientation générale des nouveaux employés
CHAPITRE 2 RECOMMANDATIONS
Section 1 Les raisons d’être des solutions proposées
Section 2 La mise en place de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences
Section 3 La mise en place du plan permanent de formation du personnel
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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