Soutenance mémoire
LA PLACE DU FOOTBALL DANS LA SOCIETE
Le sport, au cours de ce siècle où nous vivons est devenu un phénomène omniprésent dans la vie d’une société donnée. Il tend de plus en plus à se présenter comme un fait social, une valeur, un moyen économique. La pratique du sport couvre à présent la vie d’une nation, jusqu’à envahir la vie internationale. Dans ce contexte, il demeure un moyen de communication entre les peuples, dans le défit amical qui les anime, tout en voulant à la fois démontrer l’intelligence de la pratique du jeu et l’utilité des ses pratiquants. Parmi les activités sportives pratiquées, du moins les jeux d’équipes qui existent, le football figure au premier plan et continue à conquérir impétueusement le monde sportif. Et le sport «roi » n’échappe pas à la règle car le mot d’ordre est en fait la performance, l’incessante recherche de la perfection. C est donc la préoccupation permanente qui anime les joueurs et les responsables devant les tendances évolutives du foot ball . Le Football est devenu actuellement un catalyseur social. Il rend heureux ou malheureux. Il transporte au paradis ou emmène en enfer. Il déchaîne la passion mais jamais l’indifférence. C’est «l’opium du peuple ». L’histoire nous apprend que ce phénomène « Football » a sauvé bien des gouvernements de par le monde. HERNAN DARIO GOMEZ (9) à ces propos souligne d’ailleurs que : « Dans le monde où nous vivons, je crois que le football aide à oublier tous les problèmes : politiques, sociaux ou religieux. Si le football est important, c’est parce qu’en équateur il nous aide à surmonter toutes les tragédies et les conflits dont nous ressentons le contrecoup. Il nous distrait, nous offre une diversion et c’est l’un des plus grands idéaux qui puisse animer un entraîneur ou un joueur. Divertit un pays pour libérer la population de ses problèmes et diluer les énergies négatives. Le Football agit à la manière d’un anesthésiant face aux problèmes du monde » A Madagascar, le «virus football » a atteint la grande majorité de nos concitoyens. Il accapare jeunes, vieux, hommes et femmes. Pour lui et grâce à lui adieu tracas et problèmes quotidiens. Le temps d’un match, le temps d’un rêve. Tant pis si la déception est fréquente mais à la prochaine occasion, on commence à espérer, à rêver … Ce qui nous amène à dire que la pratique du football a ses caractéristiques propres à elles, c’est à dire qui la différentie des autres disciplines. Ce qui implique que certains critères devront être remplis pour que l’athlète puisse faire figure d’un joueur idéal.
OBJET DE LA RECHERCHE
Depuis son existence, le football malagasy n’a jamais connu le fait d’être «champion D’AFRIQUE», même avec l’amour du football et la bravoure de l’Equipe Nationale ! A chaque rencontre, elle n’a pas été qualifiée en phases finales des C.A.N. C’est pour dire que l‘équipe ne fait même pas partie des meilleurs de l’Afrique . Et quand est-ce que l’Equipe Nationale Malagasy participera t – elle à la coupe de Monde ? C’est le rêve de tous. Hélas.. ! Le miracle ne se produira pas tant que l’équipe ne maîtrisera pas leurs techniques de haut niveau, pour réduire «les pertes des balles » sur terrain. D’ailleurs, c’est l’objet de notre étude. Autrement dit, nous avons à détecter et à déterminer les causes des pertes de balle en vue d’une étude comparée, de proposer des suggestions en vue de réparer les lacunes ainsi que d’améliorer la performance de l’Equipe Nationale.
LES DIFFERENTES SORTES DE PASSES
– les passes classiques : Exécutées par l’intérieur du pied (tendues, brossées, molles, en déviation, longues, courtes, lobées…)
– Les passes exécutées par l’extérieur du pied à effets ou tendues, longues ou courtes souvent pour frapper fort ou pour dévier la balle. Elles sont moins précises dues aux petites surface de contacts, mais le niveau peut être extra à force de s’entraîner.
– Les passes exécutées avec le talon :
Pour dévier le ballon en vue de surprendre l’adversaire, cette passe est souvent utilisée pour ne pas perdre la vitesse d’anticipation du partenaire. Elle se fait, soit en prolongement, soit en biais. Le talon peut aussi passer la balle par-dessus la tête vers l’avant où vers l ‘arrière en biais ou de l’intérieur. Cette exécution demande déjà un certain niveau de coordination, mais souvent très efficace et spectaculaire.
LA PROTECTION DE BALLE
Pour éviter que l’adversaire s’empare du ballon, le joueur en possession du ballon le protège en barrant le côté d’où doit surgir l’adversaire ou en tenant le ballon hors de portée de l’adversaire. La protection de balle est un des éléments du dribble : la vitesse de démarrage, la vitesse de réaction et contre réaction, la vitesse d’accélération, la vitesse de résolution mentale des situations du jeu et de la réponse motrice correspondante sont autant de facultés qui caractérisent le dribble.
LE MECANISME DES ORGANES SENSORIELS
Le mécanisme des organes sensoriels dans la réception des messages, les excitations extérieurs qui assaillent le corps sont capté par des cellules sensitives spécialisées dans la réception de certains excitants et vont les transformer pour les transmettre au reste de l’organisme sous forme de message physiologique utilisable. Le trajet s’effectue comme suit : d’abord, elles sont reçues par les cellules réceptrices puis véhiculées par les fibres sensitives jusqu’au centre nerveux. Ils deviennent ensuite un message qui ira commander une réponse que les physiologistes qualifient de réflexe. Donc, les trois éléments d’un arc réflexe sont :
– Le nerf sensitif.
– Le centre nerveux
– Le nerf effecteur
Ces messages peuvent nous entraîner vers un comportement instinctif une fois arrivée dans le thalamus et règle de façon réflexe par les muscles striés ou par l’utilisation cérébrale des messages. Quand ils dépassent le thalamus et vont parvenir au cerveau pour y prendre un caractère de sensation, y être interprété et nous donner une représentation consciente du monde extérieur. On a dit souvent que les mouvements réflexes et automatiques n’étaient que des sensations transformées en mouvement.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I / PRESENTATION DU SUJET DE RECHERCHE
I-1 / LA PLACE DU FOOTBALL DANS LA SOCIETE
I-2 / L’EQUIPE NATIONALE MALAGASY
I-2-1 HISTORIQUE DE L’EQUIPE NATIONALE (1) , (8)
I-2-2 RESULTAT DES MATCHS INTERNATIONAUX
I-2-3 / CONSTATS
II / POSITION DU PROBLEME
II-1 / OBJET DE LA RECHERCHE
II-2 / CHOIX DU SUJET
II-3 / L’INTERET DU SUJET
II-4 / LIMITATION DU SUJET
II –5 / PROBLEMATIQUE
II- 6 / L’HYPOTHESE
DEUXIEME PARTIE
III- DOMAINE DE DEFINITION
III-1 / TECHNIQUES
III-1-1 / DEFINITION
III-1-2 LES PASSES
III-1-3 / LES CONTROLES
III-2 / LES DEFAILLANCES TECHNIQUES
III-3 / LA PHYSIOLOGIE
III-3-1/ LES RECEPTEURS
III-3-3 / LA KINESTHESIE
III-3-4 / LE MECANISME DES ORGANES SENSORIELS
III-3-5 / RÔLE DES MESSAGES SENSORIELS
IV- CADRE THEORIQUE
IV-1 / LE SYSTEME NERVEUX
IV-1-1 / GENERALITE
IV-1-2 / LE RÔLE DU SYSTEME NERVEUX
IV-1-3 / LES REFLEXES
IV-1-4 FONCTIONNEMENT DES RECEPTEURS
IV-2 / PRESENTATION SCHEMATIQUE DE LA RELATION APPRENTISSAGE MOTEUR ET SYSTEME NERVEUX
IV-3/ LES TRAVAUX DE SHONBORN : (15)
TROISIEME PARTIE
V- METHODOLOGIE
V-1/ OBJET
V-2/ l’étude documentaire
2O412
5939O
84OO
V-2-1 / INTERPRETATION DES RESULTATS DOCUMENTAIRES
V-3/ ENQUETE
V-3-1 / LES JOUEURS
V-3-2 / ENTRAINEURS
V-4 / Observation des matches
V-4-1 / INTERPRETATIONS DES RESULTATS (Tableau n°16)
V-5 / COMMENTAIRES SUR L’ENTRAINEMENT DES « SCORPIONS » (MOIS DE FEVRIER 2003)
V-5-1 / INTERPRETATIONS DES RESULTATS (Tableau n°17)
V-5-2 / Interprétations des résultats (Tableau n°18)
V-5-3 / Interprétations dES RESULTATS (TABLEAU N°19)
VI- PROPOSITIONS ET SUGGESTIONS
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