CONTRIBUTION A L’AMENAGEMENT D’UNE COMMUNE RURALE

Les concepts actuels

               La géochronologie de HOTTIN (1976) est une répartition zonéographique des résultats de CEAN – VACHETTE sur la datation des principaux faciès types du socle cristallin. En 1978, la compilation de RAZAFINIMPARANY a intégré les événements orogéniques à la géochronologie de Hottin. Les classements en systèmes, groupes, et série sont abandonnés et les subdivisions zonéographiques se font par le classement suivant les unités tectoniques. Des datations Pb – Pb et U – Pb sur zircon, Ar – Ar sur mica, complétées par des interprétations structurales, à partir des photos satellites pour des grandes structures jusqu’aux lames minces au microscope pour les microstructures, permettent de mieux comprendre le Précambrien malgache . En prenant compte l’origine de Madagascar, à partir de la dislocation du grand continent du Gondwana, le socle malgache a été façonné au fur et à mesure des événements qui se sont succédées. Le sous sol métamorphique de Madagascar a été, structuralement et thermiquement, affecté par la collision du craton de Dharwar de l’Inde et ceux de Congo – Tanzanie – Bangwheulu de l’Afrique pendant le néoprotérozoïque . En générale, la grande structure Bongolava – Ranotsara sépare le socle de Madagascar en deux grandes parties : la partie Nord et la partie Sud. La partie Nord de cette grande structure est hétérogène, elle est composée par cinq unités tectoniques (Collins, 2000) : la ceinture de Bemarivo à l’extrême Nord, la feuille de Tsaratanana, le bloc d’Antananarivo au centre, le bloc d’Antongil à l’Est et la feuille de l’Itremo au Sud-Ouest. Le craton d’Antongil faisait partie du craton de Dharwar car les deux ont un âge similaire Archéen, et présentent les mêmes signatures de traces isotopiques (Tucker et al. 1999, Ghosh et al. 2003). Vers l’Ouest de ce bloc d’Antongil, les formations néoarchéennes du bloc d’Antananarivo auraient subi un rajeunissement.

Les avantages et les applications

                Les avantages du traitement numérique d’images se situent à plusieurs niveaux par rapport à la photo – interprétation classique :
meilleure visualisation ;
souplesse d’édition ;
facilité de cartographier ;
extraction automatique de thèmes simples ;
estimation de surface ;
compression de données.
L’image satellite peut couvrir une grande zone, donc on peut photographier l’ensemble de la région à la même date et heure. De ce fait, on peut comparer par exemple les types de végétation sur une même formation. Elle nous permet de voir le changement de l’état d’une région par exemple la déforestation, la dégradation et l’érosion du sol car on peut enregistrer plusieurs images par an . Elle permet de disposer des informations concernant un endroit où l’homme ne peut y accéder facilement .

Données utilisées

Plusieurs données ont été utilisées dans ce travail ;
Données images Nous avons utilisé l‘image LANDSAT 7 n°159 – 073 ac quise en 2000 ; c’est une zone de 185 Km * 185 Km, en format numérique. L’image couvre toute la région d’Antananarivo, dont nous avons fait l‘extraction de la zone d’étude afin de la bien traiter et d’en spécifier l’occupation du sol. L’image LANDSAT nous permet de faire une mise à jour, c’est à dire d’actualiser les données existantes, en particulier en matière d’occupation de sol par des traitements dont nous en parlerons ultérieurement .
Les cartes topographiques Une carte topographique, feuille P .48, à l‘échelle de 1/100.000, éditée par la FTM en 1960, est utilisée pour couvrir toute la zone d‘étude. La carte topographique sert à l’établissement des itinéraires pour les travaux de terrain et également de référence pour le calage des images satellites et des photos aériennes.
Base de données 100 et 500 Ce sont des données numériques produites par la FTM. La base de données 100 renferme plusieurs cartes scannées de la région à l’échelle de 1/100.000. La base de données 500 met à la disposition des utilisateurs plusieurs couches telles que l’hydrographie, les aires protégés, les villages, les limites de Fivondronana , les réseaux routiers , ………. Les bases de données 100 et 500 vont servir de supports supplémentaires pour la conception du SIG.
Les photographies aériennes Quatre photographies aériennes prises en 1957 par la FTM sont utilisées dans cette étude. Elles sont en noir et blanc et présentées en format de18 cm x 18 cm, à l’échelle de 1/50.000. Les photographies aériennes de la mission P 48 qui se succèdent suivant la direction du vol, possèdent 60% de recouvrement. Elles peuvent être étudiées par paire à l’aide d’un stéréoscope, que ce soit de poche avec une distance focale de 80 – 100 mm permettant un agrandissement de 2,5X à 3X ou que ce soit à miroir.
La documentation La documentation auprès du Ministère des Mines et de la Géologie, de l’INSTAT, ,du GTZ d’Ambatolampy , du Laboratoire pédologique , du BSP nous a permis d’obtenir des données sur la géologie, pédologie, foresterie, et autres sur la région .
Carte géologique La carte géologique à l’échelle 1/100.000 édité en 1965, coupure P 48 Ambatolampy, inclue entièrement la zone d‘étude.
carte pédologique Elle est tirée de la carte pédologique de Madagascar, à l’échelle 1/1.000.000. faite par le service cartographique de l’ORSTOM en 1968.

Modèle numérique de terrain

                    Le modèle numérique de terrain (MNT) (figure n° 8) est une représentation en trois dimensions de la topographie d’un terrain ou d’un lieu donné dont on sert dans le système d’information géographique pour les besoins d’applications diverses de l’urbanisme et à la gestion des ressources naturelles. Il a été créé dans le logiciel spécialisé de calcul / visualisation en 3 dimensions (3D Analyst dans ARC VIEW) à partir des courbes de niveau numérisées figurant sur la carte topographique au 1/ 100.000 et d’équidistance de 25 m. Il indique la forme brute du terrain, sans construction et sans végétation .Ce qui permet l’étude de terrains impraticables comme les zones de montagnes ou encore les zones sèches, et d’établir la carte des pentes, la carte géomorphologique et la carte d’estompage de la région .

Carte de pente

                   La pente (figure n°10) est l’angle formé par l’horizontale et la direction du terrain. Elle est exprimée soit en degré, soit en pour cent. Dans notre cas de terrain, elle varie de 0 à 76% ; la pente 0 correspond au niveau de terrain plat comme le plan d’eau, la surface de rizière de bas fond. La majeure partie de notre région a une pente faible variant de 0 à 15 % ; celle ci nous montre que la zone est constituée de tant de pénéplaines qui est favorable à l’agriculture. La partie la plus accidentée est favorable à la plantation des arbres en vue de protéger les éléments nutritifs de sol et aussi de lutter contre l’érosion hydrique des terres cultivables

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES
CHAPITRE 1 : MONOGRAPHIE DE LA REGION D’ETUDE
I – Localisation administrative et géographique de la zone d’étude
II – Le milieu humain
II – 1 – Situation démographique
II – 2 – Situation éducative
II – 3 – Situation sanitaire
III – Les activités économiques
III – 1 – L’agriculture
III – 2 – L’élevage
IV – Le milieu physique
IV – 1 – Géomorphologie
IV – 2 – Climat
IV – 2 – 1 – Température
IV – 2 – 2 – Pluviométrie
IV – 3 – Hydrographie
CHAPITRE 2 : APERCU DU CADRE GEOLOGIQUE
I – Le socle cristallin
I – 1 – le concept de BESAIRIE
I – 2 – les concepts actuels
II – Les formations sédimentaires
II – 1 – Les formations Karroo
II – 2 – Les formations post Karroo
III – Géologie de la région
III – 1- Géologie
III – 2 – Métamorphisme et granitisation
III – 3 – Tectonique
CHAPITRE 3 : LA TELEDECTION ET LES OUTILS NECESSAIRES
I – Présentation de la télédétection
I – 1- Définition
I – 2- Les avantages et les applications
I – 3 – Traitement des données
I – 3 – 1 – Le pré traitement
I – 3 – 2 – Le traitement proprement dit
I – 3 – 3 – Interprétation
II – Présentation du SIG
II – 1 – Définition
II – 2 – Avantages de l’utilisation du SIG
II – 3 – Fonctionnalité du SIG
III – Base de données
III -1 – Définition
III – 2 – Système de Gestion de Base de Données
PARTIE II : METHODOLOGIE
CHAPITRE 4 : COLLECTES DES DONNEES 
I – Données utilisées
I – 1 – Données images
I – 2 – Les cartes topographiques
I – 3 – Base de données 100 et 500
I – 4 – Les photographies aériennes
I – 5 – La documentation
I – 6 – Carte géologique
I – 7 – carte pédologique
II – Enquête sur terrain
II – 1 – Répartition des occupations de sol
II – 2 – Délimitation des Fokontany
CHAPITRE 5 : NUMERISATION
I – Modèle numérique de terrain
II – Carte du réseau hydrographique
III – Carte géomorphologique
IV – Carte de pente
V – Carte d’occupation du sol
V –1 – Composition colorée
V – 2- Classification supervisée
CHAPITRE 6 : APPLICATIONS
I – Altitude
II – Hydrographie
III – Carte géologique
IV – Carte de pente
V – Carte d’occupation du sol
PARTIE III PROPOSITION D’AMENAGEMENT
CHAPITRE 7 : AMENAGEMENT HYDROAGRICOLE
I – Aménagement et mise en valeur
III – Irrigation
IV – Drainage
IV -1 – Généralités
IV – 2- Dimensionnement du réseau
. V – Exploitation du périmètre
V – 1- Principe d’exploitation
V – 3 – Gestion d’exploitation
V – 3 – 1 – Gestion des terres
V – 3 – 2 – Gestion de l’eau
V – 3 – 3 – Entretien des périmètres irrigués
V – 3 – 4 – Règle pour les prises de décision
VI – Coût estimatif
VI – 1 – Coût estimatif des travaux
VI – 2 – Coût estimatif des mesures environnementales
VI – 3 – Hypothèse de base sur l’évaluation du projet
CHAPITRE 8 : AMENAGEMENT LIE A L’EROSION
I – Généralités
II – Facteurs principaux de l’érosion
III – Forme d’aménagement
III – 1 – Couverture végétale
III – 1 – 1 – Herbage
III – 1 – 2 – Culture
III – 2 – Paramètre d’atténuation de l’érosion
III – 2 – 1 – Méthode mécanique
III – 2 – 2 – Méthode biologique
III – 2 – 3 – Aménagement de pente
CHAPITRE 9 : AMENAGEMENT DES INFRASTRUCTURES ROUTIERES
I – Les dégradations de la chaussée
I – 1 – Définition
I – 1 – 1 – Les déformations
I – 1 – 2 – Les fissures (pour les routes goudronnées)
I – 1 – 3 – Les arrachements
I –1 – 4 – Les remontées
I – 2 – Pathologie et remède
II – Dégradations des ouvrages d’assainissement
II – 1 – Fossés et caniveaux
II – 1 – 1 – Le bouleversement de la surface transversale des fossés
II – 1 – 2 – L’envasement
II -1 – 3 L’érosion du fond et des bords des fossés
II – 2 – BUSES ET DALOTS
II – 2 – 1 – Les flaques d’eau et érosion
II – 2 – 2 – Envasement, ensablement, obstruction par débris
II – 2 – 3 – Erosion du lit à la sortie de la buse et dalot
II – 2 – 4 – Tassements, fissures
CONCLUSION

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