Contribution a l’amelioration d’une strategie de partenariat

La crise financière mondiale ne cesse de peser sur l’économie de tous les pays. Elle a mis l’économie mondiale en veilleuse. Les pays avancés connaissent leur pire récession depuis la Deuxième Guerre mondiale . Un ralentissement de la croissance est également prévu dans l’ensemble des pays émergents. Dans les pays financièrement moins développés comme Madagascar, les effets de la croissance économique et le commerce ont dominé .

Les effets de cette crise mondiale se sont accentués avec la crise politico-économique qui sévit dans la grande ile depuis 2009. Cela s’est manifesté par l’augmentation du taux de chômage, l’inflation exorbitante et la baisse du pouvoir d’achat. Selon l’INSTAT, le taux de chômage atteint les 3.8% en 2010. Quant au taux d’inflation en 2010, il a été de 9.8% et la variation du prix à la consommation de cette même année a été de 9.3%  . La pauvreté touche de plus en plus la population malgache. En 2005, 68% de la population vivent en dessous de 1.25 dollars par jour mais à présent, elle atteint les barres des 76%. Depuis la crise 2009, grands nombres de projets et aides au développement sont suspendus voir même annulés comme ce fut le cas de MCA (Millenium Challenge Account). Ainsi, la période de transition est surtout marquée par la suspension des financements extérieurs, et que jusqu’à maintenant les acteurs politiques n’ont trouvé d’issue .

Madagascar fait partie des pays qui dépendent des financements extérieurs. Les grands investissements ont un rôle majeur au développement et à la croissance économique de ces pays. La persistance de l’instabilité politique interne de notre nation a eu des répercussions négatives sur la situation économique durant l’année 2010 et 2011. Le taux de croissance économique réalisé en 2010 était de 0.6% contre une prévision initiale de 2.6% . Cependant, notre pays tente de résister à cette crise par l’exploitation au mieux des projets et programmes de développement restants dont PROSPERER fait partie.

L’Ile rouge est un pays à vocation agricole. Selon l’INSTAT en 2005, 73% de la population Malgache s ont des ruraux. En effet, 80% des malgaches dépendent des performances du secteur agricole. Malgré un potentiel avéré, la productivité agricole stagne durant ces 2 dernières décennies, alors que le nombre de la population croit de plus en plus. Cela constitue l’une des principales causes de la pauvreté rurale . Toutefois 15% de la population rurale exerce une activité non agricole marquée par l’existence de nombreuses Micro-Entreprises Rurales (MER) spécialisées dans l’artisanat, le transport et le commerce dont seulement 14 % sont formelles.

Parmi les entreprises formelles malgaches, 87.8% sont des micro-entreprises. Les PME (Petites et Moyennes Entreprises) et les ME (Micro-entreprise) sont présentes dans toutes les Régions du pays, même dans les zones plus enclavées et reculées. Ces microentreprises représentent plus de 40% du total des emplois et créent proportionnellement beaucoup plus d’emplois que de valeur ajoutée .

La pression démographique, la spéculation foncière, la réduction de la surface cultivable par l’agriculture ont favorisé la diversification des sources de revenus extraagricoles . Par ailleurs, l’importance des demandes urbaines, d’une part, et l’insécurité qui touche de plus en plus le milieu rural, d’autre part, contraignent les paysans à faire l’exode vers les grandes villes comme Antananarivo. Pourtant le milieu rural possède des potentiels ignorés par la majorité de sa population, dont le niveau d’instruction est assez bas. En plus, ils n’ont guère des moyens nécessaires pour se développer pleinement dans leurs activités et emploient des techniques traditionnelles parfois obsolètes.

La stratégie en générale

Actuellement, la stratégie, est devenue un impératif pour tout organisme pour la pérennité du projet. Pour apporter davantage de lumière au processus : les généralités, suivies de la stratégie dans le domaine entrepreneurial et les caractéristiques de cette stratégie devraient être abordés.

Généralités

La première forme de stratégie a été observée chez les militaires sous le nom de «stratégie militaire » où le général est appelé le « stratège ». Mais au XVIIIe siècle, la stratégie militaire ne se limite plus à une simple tactique de guerre. Vue la complexité des nouvelles actions guerrières et l’émergence de nouvelles technologie, elle englobe d’autres dimensions socio-économiques d’une nation toute entière dont la politique qui procède à des choix et à la prise de décision d’une envergure nationale. La stratégie est à l’origine, issue de deux mots grecs : στρατος (stratodz) qui veut dire grand nombre, foule, armée et αγειν (agein) qui a le sens d’agir mais qui peut être aussi interprété comme le mot conduire  . Ainsi, au sens étymologique du terme, nous pouvons interpréter la stratégie comme étant celui de l’action collective et qu’on peut traduire « agir ensemble ».

Stratégie d’entreprise

Selon HENDERSON, « Une stratégie d’entreprise est un plan d’utilisation et d’allocation des ressources disponibles dans le but de modifier l’équilibre concurrentiel et de le stabiliser à l’avantage de l’entreprise considérée» . Dans le contexte entrepreneurial, la concurrence peut être un facteur déterminant dans le développement d’une entreprise. Elle constitue même une menace à la survie de cette dernière. De ce fait, les stratégies sont orientées vers le but d’assurer la pérennité et de s’imposer face à ses concurrents. Fort de ce qui précède, l’axe de notre étude est un programme de développement non pas une entreprise. Par conséquent, la concurrence n’a pas sa raison d’être. Une autre définition de la stratégie nous conviendra le mieux. C’est celui de MARQUESNAY où « La stratégie est constituée par les réflexions, les décisions, les actions ayant pour objet de déterminer les buts généraux, puis les objectifs, de fixer le choix des moyens pour réaliser ces buts, de mettre en œuvre les actions et les activités en conséquence, de contrôler les performances attachées à cette exécution et à la réalisation des buts » . Cette définition est beaucoup plus vaste. Elle concerne non seulement les entreprises mais aussi les autres entités qui ont des objectifs et agissent de manière rationnelle pour l’atteindre.

Les caractéristiques de la stratégie

Nous allons déterminer les éléments essentiels de la stratégie en se référant aux définitions ci-dessus. Ce qui caractérise une stratégie :
– Elle est un choix d’orientation de longue durée pour une entité. La mise en place d’une stratégie repose sur le long et moyen terme ;
– Elle fixe le système d’objectifs de l’entreprise pour une durée plus ou moins longue ;
– Elle délimite les moyens alloués pour atteindre les objectifs définis.

Les relations publiques 

Il est nécessaire de connaître quelques notions proches et complémentaires au partenariat. Que ce soit sponsoring, mécénat ou parrainage, ils font tous partie des relations publiques de l’entreprise. Leur but est de se faire connaître, de développer une image favorable dans l’esprit du public. L’objectif poursuivi est d’augmenter la notoriété de l’entreprise et d’améliorer son image en l’associant à des valeurs positives .

Le Sponsoring

C’est un moyen de communication qui consiste pour une entreprise à contribuer à une action sociale, culturelle ou sportive. Il y a plusieurs contributions financières, matérielles ou techniques. En retour, l’organisme ayant comme partenaire l’entreprise doit fournir une visibilité à l’entreprise lui permettant d’améliorer ses valeurs, d’augmenter sa notoriété. Le terme « sponsoring » va permettre à l’entreprise de bénéficier des retombées publicitaires et médiatiques de l’activité soutenue .

Le parrainage et le mécénat

Le parrainage, c’est la prise en compte matérielle ou financière d’un événement et, en contrepartie, l’exploitation directe et méthodique de l’événement par le parrain . C’est le cas d’un sponsoring des émissions TV. Mais le mécénat se distingue de ce dernier par son caractère désintéressé et généreux Le mécénat est une aide financière apporté à une œuvre sans recherche d’un quelconque profit publicitaire. Il apparaît ainsi comme une forme spécifique de relations publiques. Si le sponsoring vise une rentabilité directe, le mécénat n’en recherche aucune. En effet, le mécénat ne vise pas à vendre le produit.

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie I : MATERIELS ET METHODES DE RECHERCHE
Chapitre 1 : Cadre théorique de l’étude
Section 1 : La Stratégie en général
Section 2 : Les relations publiques
Section 3 : La stratégie de partenariat
Chapitre 2 : Secteur d’activités
Section 1 : Le Programme PROSPERER
Section 2 : Les principaux partenaires publiques
Section 3 : Les parties prenantes cibles
Chapitre 3 : Méthodologie d’approche
Section 1 : Les matériels utilisés
Section 2 : La méthodologie appliquée
Section 3: Les limites de l’Etude
Conclusion partielle
Partie II : LES RESULTATS DE L’ETUDE
Chapitre 1 : Résultat au niveau du PROSPERER
Section 1 : La mise en œuvre du Programme
Section 2 : Les Composantes de PROSPERER
Section 3 : Les filières porteuses et les unités opérationnelles
Chapitre 2 : Résultat sur les partenaires
Section 1 : Les objectifs et activités communes
Section 2 : Les contributions du partenariat
Section 3 : Les attentes du partenariat
Chapitre 3 : Les résultats sur les bénéficiaires
Section 1 : Les besoins à remplir
Section 2 : Les appuis fournis
Section 3 : Les remarques sur la formation des MER et PER
Conclusion partielle
Partie III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre 1 : Analyse des résultats
Section 1 : Analyse des résultats sur PROSPERER
Section 2 : Analyse sur le partenariat
Section 3 : Analyse sur les bénéficiaires
Chapitre 2 : Analyse SWOT de PROSPERER
Section 1 : Analyse interne
Section 2 : Analyse externe
Section 3 : Analyse croisée
Chapitre 3 : Les Recommandations
Section 1 : Les suggestions
Section 2 : Les plans d’actions
Section 3 : Les Perspectives de l’étude
Conclusion partielle
CONCLUSION
REFERENCES
LISTE DES ANNEXES

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