L’actualité la plus chaude à Madagascar depuis 2009 est le contexte politique. Ce changement secoue énormément les domaines économiques et sociaux du pays. Les risques envers l’entreprise sont considérables. Les entreprises doivent adopter une certaine stratégie interne dans le but de maîtriser et d’assurer la performance de leurs activités puis d’accéder au marché. Le patrimoine et la gestion des entités publiques rencontrent des problèmes au niveau de sécurité financière, c’est pourquoi la gestion de l’entité nécessite un renforcement des dispositifs de contrôle appropriés.
Pour parvenir à un contrôle interne, l’établissement public doit assurer que son organisation au niveau interne ainsi que celle de personnel atteignent un certain degré de performance et ses méthodes et procédures de gestion soient adéquates aux modes de gestion adaptés. Toute procédure en vigueur est décrite dans un manuel. Il doit être mis à jour en fonction de l’environnement de l’entreprise. La sécurité contre les risques est l’activité permanente de contrôle au sein de l’organisation. C’est pourquoi nous avions soulevé la problématique suivante comment les procédures et les pratiques d’organisation adoptées par les responsables du secteur assurent-elles la sécurité des opérations ? Cela permet aux dirigeants d’une firme d’ériger des procédures contribuant à l’atteinte des objectif qu’ils s’assigneront tout en mettant en place un système de contrôle interne de façon à maintenir la pérennité de l’entreprise et de ses activités.
GENERALITES SUR LA JIRAMA
Jusqu’à nos jours, la société JIRO sy RANO MALAGASY conserve encore le monopole de l’alimentation de l’énergie ainsi que de l’eau potable à travers la grande Ile.
Historique
Genèse de la JIRAMA
Dans l’époque coloniale, la petite branche d’activité pour la production et la distribution d’électricité et de l’eau potable existait déjà. Vers la fin du XIXème siècle, l’alimentation et l’adduction d’eau dans la ville d’Antananarivo étaient en charge par la Société Civile d’Etude, des Concessions et des Travaux de Madagascar qui, devenaient la Société d’Electricité et Eau de Madagascar «E.E.M». En 1953, la société chargée de fournir l’électricité à Madagascar était mise en place sous le nom Société d’Energie de Madagascar ou « SEM ». En 1974, vu la complication de structure des sociétés, l’Etat Malagasy décida de créer la Société d’Intérêt National de l’Electricité et de l’Eau de Madagascar ou « SINEE» à titre de tutelle à toutes les compagnies de ce genre. En 1975, face à la multiplicité des sociétés de tutelle, l’Etat a décidé de regrouper les entreprises existantes grâce à la création de la JIRAMA par l’ordonnance n°75/024 du 17 octobre1975, transférant à la JIRAMA le capital et les exploitations de la Société Malgache de l’Electricité et de l’Eau (SMEE) ; de la Société d’Energie de Madagascar (SEM) et de la Gérance Nationale de l’Eau (GNE). La JIRAMA a réalisé de projets d’infrastructures dans les domaines d’électricité tels que Namorona en 1980, Andekaleka en 1981, Ampefy en 1986 que dans le domaine de l’eau comme le renforcement en eau potable de la ville d’Antnanarivo grâce à Madroseza I et II .
Présentation de la JIRAMA
La société JIRO sy RANO MALAGASY (JI.RA.MA) est une société d’Etat au capital de 17,53 milliards d’Ariary, et est sous la tutelle du Ministère de l’Energie et des Mines, créée le 17 octobre 1975 par ordonnance N°75/024. Le siège social de la firme est à Ambohijatovo, 149 Rue Rainandriamampandry Boite Postale : 200 Antananarivo. La JIRAMA produit, transporte et distribue d’électricité à Madagascar, assure l’alimentation en eau potable à travers le pays. Elle assure ainsi la quasi-totalité du service public d’eau et d’électricité, avec près de 340000 abonnés dans 114 localités pour l’électricité et près de110000 abonnés dans 65 centres pour l’eau (selon les données en 2002). Depuis, la libéralisation du secteur électricité, à partir de 1999, la JIRAMA n’est plus la seule productrice d’électricité. Mais, elle conserve toujours le monopole du transport et de la distribution d’électricité tant qu’en eau. Elle reste le relais de l’Etat Malgache dans la mis en place des infrastructures électriques du pays. La politique gouvernementale et de la JIRAMA consiste à étendre l’électrification et l’adduction en eau potable dans tous les districts et communes de Madagascar. Depuis l’année 2005, la JIRAMA avait conclu un contrat de gestion, sa durée est de deux (2) ans, avec la société « LAHMEYER international » afin de sortir la société d’Etat dans sa difficulté. Apres avoir décrit l’historique de la firme, nous allons présenter sa structure organisationnelle.
Attributions et missions par entité
Conseil d’Administration
La politique et la stratégie de la JIRAMA sont généralement définies par le Conseil d’Administration (CA) ; le membre de celui-ci est composé de 8 personnes dont :
– Quatre (4) représentants de l’Etat
– Deux (2) administrateurs nommés en fonction de leur compétence particulière en matière d’énergie ou de l’hydraulique ;
– Deux (2) représentants du personnel .
Le président du Conseil d’Administration est nommé par un conseil de ministre et doit être parmi les quatre (4) représentants de l’Etat.
Le Directeur Général (DG)
L’organe d’exécution des décisions du conseil d’administration est le Directeur Général. Comme le président du Conseil d’Administration, le Directeur Général est aussi nommé par décret pris en conseil des ministres mais il pourrait également être choisi au sein du Conseil d’Administration. Le Directeur Général est assisté, dans ses taches, par trois (3) Directeurs Généraux Adjoints, à savoir, le Directeur Général Adjoint Electricité (DGAE), le Directeur Général Adjoint Eau (DGAO), et le Directeur Général adjoint administratif (DGAA).
Le Directeur Général Adjoint Electricité
Les directions suivantes sont sous son autorité directe :
– La Direction de la Production et Transport Electricité (DPTE)
– La Direction de Distribution Electricité (DDE)
– La Direction d’Equipement Electricité (DEL)
Le Directeur Général Adjoint Eau
Il chapeaute les directions suivantes :
– La Direction Exploitation Eau (DEXO) ; et
– La Direction Equipement Eau (DEO) .
Les fonctions de ces deux directions ont les mêmes, dont la définition de la politique d’exploitation et de maintenance des ouvrages de production et transport. Elles déterminent la politique de choix et de normalisation des équipements ainsi que l’appui technique à la demande des autres directions.
Le Directeur Général Adjoint Administratif
Il a sous sa tutelle :
– La Direction administrative et Financière (DFIN) ayant comme attribution la comptabilisation des opérations et la gestion des ressources financières ;
– La Direction des Ressources Humaines (DRH) qui s’occupe l’élaboration de la politique de gestion courante et prévisionnelle des ressources humaines et l’adéquation des agents aux besoins de l’entreprise ;
– La Direction Commerciale (DC) qui se charge la définition de la gestion clientèle et l’élaboration de la politique commerciale ;
– La Direction des Approvisionnements (D.APPRO) qui assure les achats et les stockages des matériaux et fournitures divers ;
– La Direction d’Appui Logistique (DAL) qui assure la gestion du patrimoine et le traitement de tous les problèmes d’ordre juridique ;
– La Direction des Systèmes Informatiques (DSI) qui normalise les équipements informatiques (matériels, logiciel), le traitement des informations de gestion et l’analyse des données.
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Table des matières
INTRODUTION
PARTIE I : CONSIDERATIONS GENERALES
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA JIRAMA
Section 1 : Historique
Section 2 : Structure de base de la JIRAMA
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE
Section 1 : Notion de contrôle interne
Section 2 : Outils et éléments de base du contrôle interne
PARTIE II : IDENTIFICATION DES FORCES ET FAIBLESSES
CHAPITRE I : ANALYSE DES PROCEDURES
Section 1 : Prise en charge des clients
Section 2 : Facturation
Section 3 : Recouvrement
CHAPITRE II : IDENTIFICATION DES FORCES ET FAIBLESSES
Section 1 : les points forts
Section 2 : Points faibles
PARTIE III : PROPOSITIONS DES SOLUTIONS
CHAPITRE I : SOLUTIONS PROPOSEES
Section 1 : les dispositions nécessaires pour réduire les risques opérationnels
Section 2 : Amélioration de système de protection d’encaissement et d’enregistrement
Section 3 : Etablissement d’une organisation adéquate
Section 4 : Suggestion à la facturation et à l’encaissement
CHAPITRE II : ETUDE D’IMPACT DE LA SOLUTION
Section 1 : impacts sur la relation de la JIRAMA avec ses clients
Section 2 : Impacts interne
CONCLUSION
BIOBLIOGRAPHIE ET WEBGRAPHIE
ANNEXES