Dans un contexte d’incertitude, face à des environnements de plus en plus évolutifs et turbulente la décision de plus en plus difficile, il devient de plus en plus impératif d’anticiper les événements. La pression de la concurrence nationale et étrangère imposait aux entreprises publiques que privées une modification radicale de leurs comportements, de leurs structures et de leurs modes de gestion.
La nécessité de plus en plus impérieuse en économie perturbée d’un système d’information, du système de planification et d’une adaptation aux changements de tous ordres est aujourd’hui du contrôle un fondement plus indispensable que jamais de la gestion des entreprises, et plus généralement de l’ensemble des organisations.
PRESENTATION GENERALE DE L’ETABLISSEMENT
L’Institut Géographique et Hydrographique National dénommé Foiben-Taosarintanin’i Madagasikara, abrégé sous le sigle « FTM » est un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial doté d’une personnalité morale, d’une autonomie administrative et financière et jouit d’une indépendance technique pour l’exécution de sa mission technique pour l’exécution de sa mission d’après le décret n°90-653 du19 décembre 1990. Sur ce qui précède, sa gestion n’est plus soumise aux règles de la comptabilité publique mais à celles de la comptabilité commerciale. Ainsi, ses comptes sont soumis au contrôle de la Chambre des comptes de la Cour suprême, et des auditeurs financiers qui sont désignés par le conseil d’administration. Il est placé sous la tutelle technique du Ministères de Décentralisation et de l’Aménagement de territoire et sous la tutelle financière du Ministère chargé des Finances.
Le FTM, par sa vocation primaire, produit des cartes topographiques en utilisant plusieurs techniques telles que la géodésie, la prise de vue aérienne, la photogrammétrie, la télédétection, et l’Ortophotographie. Il met à la disposition de ses clients différentes gammes de produits, à savoir :
● les cartes topographiques ;
● les cartes touristiques ;
● les plans de ville ;
● les cartes routières ;
● les cartes scolaires ;
● les cartes murales et les cartes du monde ;
● les cartes thématiques par exemple les cartes de ressource en eau, les cartes d’occupation de sols etc. ;
● les cartes anciennes et marines de Madagascar;
● les documents photographiques : les photos anciennes, les photos aériennes.
L’Etablissement offre également à sa clientèle des prestations de services en effectuant des travaux de reproduction et d’imprimerie tels que les cartes de vœux, les affiches publicitaires, les livres, les différents carnets, les revues, les faire part…; et tous les travaux de levé topographique.
Historique
1896-1906 : Bureau Topographique d’Etat- Major Le service public relatif aux travaux topographiques a été créé, il y a presque cent (100ans) et depuis, ce sont des militaires qui ont occupé le poste jusqu’en 1906. Vers la fin de 1906, le « Service Géographique de Madagascar » a été créé.
1907-1924 : Les anciennes cartes ont été renouvelées et améliorées par les colons et ces derniers ont élaboré des cartes topographiques de grande échelle (c’est-à-dire celles produites à l’échelle de 1/500 000 sont reproduites à 1/100 000.) En 1913, une loi régissant les ouvriers malgaches dans le Service Topographique a été éditée.
1925-1945 : Le commandant LABORDE a été nommé pour assurer la gestion du Service Géographique de Madagascar (aucun lien avec Jean LABORDE). Il a utilisé la projection portant son nom appelé « projection LABORDE » qui consiste à rapporter en chiffres les dimensions dans la réalité avec celles figurées sur la carte ou l’inverse.
1946-1960 : Le Service Géographique de Madagascar est placé sous la direction technique de l’Institut Géographique National dont la société-mère se trouve à Paris. De ce fait, tous les travaux ont été supervisés par des techniciens civils français de l’IGN-Paris et de quelques ouvriers Malagasy.
1961-1973 : La production des cartes s’est toujours améliorée. De plus, des travaux spéciaux de géodésie et des travaux d’auscultation de barrage ont été effectués grâce à la performance des matériels utilisés par l’Institut.
1974 : Création du FTM suivant le décret n° 74-001 du 04/01/1974 qui fixe le statut de l’Institut Cartographique de Madagascar.
1990 : Réorganisation dudit établissement suivant le décret n° 90-653, ayant pour objet de renforcer son activité commerciale ; il devient l’Institut Géographique et Hydrographique National. Il est ainsi connu du public jusqu’à ce jour par cette dénomination.
Forme juridique
Le FTM a été créé en tant qu’Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC) suivant le décret n°741001du 01-01-1974et réorganisé par le décret n° 90/653 du19-12-1990, sa gestion n’est plus soumise aux règles de la comptabilité publique mais à celles de la comptabilité commerciale. Il est doté de la personnalité morale, de l’autonomie administrative et financière, et jouit de l’indépendance technique pour l’exécution de sa mission. Ses comptes sont soumis au contrôle de la Chambre des comptes de la Cour Suprême, et systématique à un audit financier qui est assuré par des cabinets spécialisés désignés par le conseil d’Administration.
Les produits de l’information géographique
« L’information géographique est la présentation d’un objet ou d’un phénomène réel localisé dans l’espace à un moment donné ». Elle est caractérisée par sa sémantique qui décrit la nature, les aspects et les attributs de l’objet ou du phénomène par sa géométrie qui précise sa localisation sur la surface terrestre.
« Certaines informations sont géographiques par nature (représentation du terrain), d’autres peuvent le devenir par destination (données sur la population, les cultures, l’environnement,) » (Claude ROUSSELOT,Bulettin trimestriel FTM Edition spéciale octobre 1998).
Par ailleurs, « l’Information Géographique décrit la surface de la terre et permet d’en mieux comprendre le fonctionnement et, ainsi, d’aider l’homme à réaliser ses projets dans les meilleures conditions ». « Elle peut contribuer à préserver la terre des nuisances que lui occasionnerait une exploitation anarchique du sol ».(Direction des affaires économiques et internationales, Conseil National de l’Information Géographie, INFORMATION GEOGRAPHIQUE AFRIGEO Edition Avril 1999) , On distingue deux types d’Information Géographique (IG) :
♦ l’Information Géographique de Base (IGB), plus générale d’utilisation, commune à un grand nombre d’utilisateurs, sert de référence de base dans l’espace et dans le temps (information topographique et cartographique de base, information hydrographique et océanographique ou cartes marines, l’information relative aux sciences de la Terre et information d’origine satellite, information de positionnement et d’élévation),
♦ l’Information Géographie thématique dérivée de l’Information Géographie de Base, liée à un territoire pour un thème ou un objectif précis (carte touristique, minier, Système d’Information Géographie ou SIG).
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIER PARTIE : GENERALITES
Chapitre I : Présentation de l’établissement
Section 1 : Historique
Section 2 : Activité et mission
Section 3 : Structure organisationnel
Chapitre II : Théorie générale sur l’outil de gestion
Section 1 : Administration
Section 2 : Finance
DEUXIEME PARTIE : IDENTIFICATION ET FORMULATION DES PROBLEMATIQUES
Chapitre I : Problème au niveau de l’Approvisionnement
Section 1 : Non standardisation de la demande d’achat
Section 2 : Procédure non formalisé
Chapitre II : Problème au niveau de la gestion de Ressources Humaines
Section 1 : Absence de la gestion de carrière
Section 2 : Absence de suivi sur le travail
Chapitre III : Problème au niveau du Finance
Section 1 : Absence de contrôle
Section 2 : Déséquilibre sur la Trésorerie
Section 3 : logiciel comptable non fiable
TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DES SOLUTIONS, SOLUTIONS RETENUES, RESULTAT ATRTENDUES
Chapitre I : Solution concernant l’Approvisionnement
Section 1 : Standardisation de la demande d’achat
Section 2 : Procédure d’évaluation des offres à formaliser
Chapitre II : Solution concernant la gestion de Ressources Humaines
Section 1 : La gestion de carrière
Section 2 : Suivi sur le travail
Chapitre III Solution concernant la Finance
Section 1 : Contrôle inopiné
Section 2 : Equilibre sur la Trésorerie
Section 3 : Exploitation en totalité du logiciel SAARI SAGE
Chapitre IV : Solution retenues et résultats attendus
Section 1 : Solution retenues
Section 2 : Résultats attendus et recommandations générales
Conclusion
Annexes
Bibliographies
Glossaires