Autres définitions de base
Environnement : Ce concept apparaît à partir des années 1970 comme un patrimoine mondial essentiel à transmettre aux générations futures. Le philosophe HANS JONAS (1979), a exprimé cette préoccupation dans son livre « Le principe responsabilité ». Au deuxième sommet de la Terre, à Rio de Janeiro en 1992, la définition Brundtland, axée prioritairement sur la préservation de l’environnement et la consommation prudente des ressources naturelles non renouvelables, sera modifiée par la définition de « trois piliers » qui doivent être conciliés dans une perspective de développement durable : le progrès économique, la justice sociale et la préservation de l’environnement. Selon M. MALDAGUE (1997) cité par KASEREKA (2002), le domaine de l’Environnement peut comporter également trois dimensions à savoir : la dimension écologique (interactions dynamiques entre facteurs abiotiques (biotope, climat et sol) ; la dimension humaine, et la dimension culturelle. D’où, il définit l’environnement comme étant l’ensemble des milieux d’influences, milieux humains, naturels, économiques, qui agissent sur l’individu à tous les instants de sa vie quotidienne et déterminent en grande partie son comportement dans toutes les dimensions de l’être sociale, intellectuelle, affective, spirituelle et culturelle. Du point de vue écologique, l’environnement est perçu comme cadre de vie, réservoir des ressources et réceptacle des déchets. Dans le cadre de ce travail, nous optons pour cette définition de Maldague par le fait qu’elle inclut les composantes culturelles de la population humaine.
L’Environnement urbain : Il est constitué de facteurs abiotiques, facteurs biotiques, Homme, culture et techno sphère.
Gestion de déchets : Ce concept est né suite à l’établissement de réglementations les plus strictes, la hausse vertigineuse du coût de traitement de déchets, liée à la pression des mouvements et associations écologistes avant les années 1989, et qui ont « donné des idées » aux aventureux de ce que l’on appelait « déchet connexion », après les premières catastrophes écologiques qui ont en lieu en Europe (Seveso, Rhin, Mer du Nord) et en Amérique du Nord (Love Canal), dit ALBERTIT(1990), dans « Pas de visa pour les déchets ».
Pollution : Le mot pollution a connu diverses modifications au cours du temps. Dans son sens actuel, il est récent (MBUYI B., cité par BILABILA 2007). Le Littré, cité par BILABILA (2007), le définit comme : « profanation, souillure (pollution d’une église) ». Selon Larousse (1958), polluer veut dire : salir en rendant malsain, dangereux ». Ainsi, une acception nouvelle est donnée à un mot ancien où persistent cependant deux éléments (MBUYI, cité par BILABILA, 2007)
Assainissement : Selon l’OMS, cité par NZINGA (2008), l’Assainissement est défini comme «l’action visant à l’amélioration de toutes les conditions qui, dans le milieu physique de la vie humaine, influent ou sont susceptibles d’influer défavorablement sur le bien être physique, mental ou moral, la santé et la longévité.
Développement : Selon certains auteurs, le terme « développement » est récent. Il n’existait pas avant le 19e siècle. Ce terme est équivoque, parce qu’il est soumis à une évolution. Il est difficile de le définir d’une façon satisfaisante, acceptable par tous. De toutes les façons, ce terme renferme plusieurs notions vues notamment croissance, progression, évolution, épanouissement, grandeur, etc. G. DEFOUR, cité par KAMBALE (2002) signale qu’on peut se développer de diverses façons et dans des directions différentes. Selon lui, le développement est un ensemble de stratégies et états à atteindre dans un processus en perpétuel changement. MALDAGUE, cité par BINZANGI K. (2006), quant à lui, pense que : « le développement est un ensemble de transformations spatiales, écologiques, économiques, sociales, institutionnelles et politiques qui permettent à une communauté humaine d’améliorer son cadre de vie, ses conditions de vie et sa vie ». Ces définitions sont retenues du fait qu’elles intègrent les aspects sociaux, culturels, économiques, institutionnels et politiques, qui accompagnent la vie de l’homme. Principe `’Pollueur – Payeur : Le principe `’Pollueur – Payeur » est défini par la loi française, dite Barnier (cf. Article L. 110-1, II, 30 du code de l’environnement) selon laquelle, les frais résultant des mesures de prévention de la pollution et la lutte contre celle – ci doivent être supportés par le pollueur (fr.Wikipedia.org/ 2006,) ; en fait, il signifie que tout celui qui crée un dommage à l’environnement doit payer. (cfr. Droit de l’environnement). Le principe pollueur – payeur est un principe découlant de l’éthique de responsabilité, qui consiste à faire prendre en compte par chaque acteur économique les externalités négatives de son activité. Ce principe a été développé par l’économiste libéral A .CECIL PIGOU, au début des années 1920. Le principe pollueur – payeur a été adopté par l’OCDE en 1972, en tant que principe économique visant l’imputation des coûts associés à la lutte contre la pollution. Ce principe est l’un des principes essentiels qui fondent les politiques environnementales dans les pays développés. Il est à l’origine de l’internalisation des coûts de pollution par les auteurs de la pollution, par le biais d’instruments économiques
Commune
L’insuffisance des lavoirs publics est une des problèmes qui entraine la population de ne pas refouler à l’aménagement de l’expulsion de l’assainissement. Donc, ce qui fournit à la construction des latrines scolaires, publiques, dans les CSB pour but d’augmenter le nombre de population ayant accès aux installations d’évacuation d’excrétas et de l’assainissement ; Afin de sécuriser les investissements de ce programme à travers les travaux de réfection, de réhabilitation ou de construction de nouveaux ouvrages, il est prévu de mettre en place un dispositif renforcé de collecte locale de déchets solides aux alentours des ouvrages principaux d’assainissement de la capitale (canaux tels que Andriantany, C3…, bassins de laminage tels que B1, B2, Marais Masay, Anosy etc.) et ce afin d’éliminer les rejets sauvages de déchets et de détritus dans ces ouvrages principaux. La mise en place d’un système de traitement et de valorisation de boues de curage ainsi que l’aménagement d’un site de décharges de ces boues doivent également être tenus en compte dans l’étude du schéma directeur. Sensibiliser la Communauté pour le changement positif de comportement vis-àvis de l’hygiène c’est-à-dire pour accroitre le pourcentage ou l’effectif de personnes qui se lavent les mains avec du savon aux moments critiques. On existe à partir de bien maîtriser l’application de l’hygiène.
ONG
Mise en œuvre d’étude et d’élaboration d’outils pour la promotion, l’organisation du Sous Secteur Assainissement Sensibiliser la Communauté pour le changement positif de comportement vis-à-vis de l’hygiène c’est-à-dire pour accroitre le pourcentage ou l’effectif de personnes qui lavent les mains avec du savon aux moments critiques. On existe à partir de bien maîtriser l’application de l’hygiène
CONCLUSION GENERALE
L’accès à l’eau potable et à l’assainissement est un besoin universel. Avoir une bonne santé aussi est un droit fondamental pour l’homme. L’accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène devrait donc être la priorité de tous. Notre étude, intitulée : « Amélioration du principe pollueur-payeur» exprime surtout les problèmes liés à la mauvaise gestion des déchets. Ainsi par le billet de cette étude, nous avons pu : identifier les problèmes attachés à la gestion des déchets et des eaux usées du Quartier d’Antohomadinika qui fait partie de l’objectif de l’étude. Ainsi, on a pu constater que :
– La majorité des ménages au sein du Quartier d’Antohomadinika vivent dans de mauvaises conditions d’hygiène et d’assainissement. La population est insoucieuse à des pratiques hygiéniques. Cette situation favorise et constitue un facteur de blocage pour la santé public.
– L’information à la connaissance des lois environnementales est insuffisante et la population ne fait pas des efforts pour appliquer les réglementations concernant l’assainissement. De tout ce qui précède, nous comprenons donc que l’état d’insalubrité du quartier Antohomadinika est un fait doublé d’une information insuffisante en matière environnementale et d’un manque d’application des lois. On peut discerner alors que les modes de gestion de déchets ménagers constituent un épineux problème à Antohomadinika. Toute personne utilise son propre technique pour se débarrasser de ses déchets sans prendre en compte les dispositions qui s’imposent en matière d’hygiène et d’assainissement. Cette situation est à l’origine de l’insuffisance des infrastructures appropriés à la salubrité de l’environnement, ainsi que la méconnaissance des lois environnementales. A part la défaillance de la citoyenneté du à la carence d’éducation civique et d’éducation environnemental. Subséquemment les hypothèses de notre recherche sont confirmées. Ces situations engendrent les problèmes socio-économiques. Ils peuvent aussi entrainer des hausses considérables sur la pauvreté et freinent le développement local. Pourtant, c’est une épreuve importante qu’il fallait maîtriser pour mieux réussir la bonne gestion de déchets dans le quartier d’Antohomadinika, il s’agit d’un problème socio culturel qui sous entend l’absence de la culture de comptabilité. En terme de rentabilité économique, si l’on tenait compte des aspects redevances et taxes pour ce qui concerne les déchets, on disposerait non seulement de moyens suffisants pour financer les travaux de salubrité, mais également pour accroître les recettes du trésor public. En outre, l’assainissement requiert la volonté des dirigeants de casser les tabous liés à la défécation à l’air libre, l’insouciance de gestion des déchets et de parler franchement des coûts élevés en termes économiques pour le traitement des eaux polluées, sociaux et environnementaux engendrés par la dégradation de l’environnement associé au manque de système d’assainissement. Nous espérons donc par ce modeste recherche, apporter notre contribution à la sensibilisation de toute un chacun à adopter un comportement responsable face aux dangers dus à l’insalubrité de l’environnement et qui menacent à tout moment la santé de toute la population. Enfin, une question se pose : le principe pollueur-payeur peut-il modérer la production massive des déchets qui est à l’origine de la dégradation de notre environnement ?
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I: PRESENTATION DU TERRAIN ET DES OUTILS
Chapitre I : Etat des lieux
1. CONTEXTE GENERAL
1. 1- Cas des ménages
1.2- Cas des entreprises de service et du secteur manufacturier
2. PRINCIPAUX ACQUIS EN MATIERE DE GESTION DES DECHETS
2.1. Législation et réglementations nationales
2.2. Accords internationaux
2.3. Réalisations nationales
3. GENERALITES SUR LES DECHETS
3.1. Définitions de base
3.1.1 Approche réglementaire
3.1.2 Approche environnementale
3.1.3 Approche économique
3.1.4 Approche fonctionnelle
3.1.5 Définition adoptée par la réglementation malagasy
3.2 Autres définitions de base
4. REVUE DE LA LITTERATURE
Chapitre 2 : Présentation de la zone d’études et approche méthodologique
1 Cadre de stage
1.1 PRESENTATION DES QUARTIERS D’ANTOHOMADINIKA
2.2 PRESENTATION DE L’ORGANISME DE STAGE « SAMVA »
2- METHODOLOGIE
2.1. Méthodes
2.1.2. Méthode historique
2.1.3. Méthode descriptive
2.1.4. Méthode statistique
2.2. TECHNIQUES UTILISEES
2.2.2. Technique documentaire
2.2.3. Technique d’échantillonnage
2.2.4. Interview structurée
2.2.5. Technique d’enquête
2.2.6. Dépouillement des fiches d’enquête, présentation et traitement des données
2.2.7. Considération éthique
2.2.7. Limite d’étude
2.2.8. Rédaction et calcul
PARTIE II : PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSIONS
Chapitre III : Les réalités en matiére d’assainissement dans le quartier d’Antohomadinika
3.1. Les aspects socio démographiques et socio professionnels des sujets enquêtés
3.1.1. Répartition de personnes enquêtées selon leur sexe
3.1.2. Répartition des enquêtés selon la tranche d’âge
3.1.3. Répartition des enquêtés selon leur situation matrimoniale
3.1.4. Répartition des enquêtés selon leur niveau d’étude
3.1.5. Répartition des enquêtés selon leur profession
3.1.6. Répartition des enquêtés selon l’effectifs de la famille
3.2. Les aspects relatifs à la prise de conscience du problème des déchets ou de l’insalubrité au niveau de ménage et de quartier
3.2.1. Répartition des sujets enquêtés selon les types de déchets
3.2.2. Répartition des sujets enquêtés selon les modes de gestion utilisés
3.2.3. Répartition des sujets enquêtés selon leur possession des poubelles
3.2.4. Répartition des sujets enquêtés selon leurs dépenses hebdomadaires liées aux Ordures Ménagères
3.2.5. Répartition des sujets enquêtés selon leurs causes de la mal gestion de déchets
3.2.6. Répartition des sujets enquêtés selon leurs lieux de décharges
3.2.7. Répartition des sujets enquêtés selon leurs moyens d’évacuation de déchets utilisés
3.2.8. Répartition des sujets enquêtés selon leur paiement en cas d’usage des éboueurs volontaires
3.3. Connaissances des lois environnementales existantes et du Principe « Pollueur payeur »
3.3.1. Répartition des sujets enquêtés selon leurs connaissances des lois environnementales
3.3.2. Répartition des sujets enquêtés selon leur connaissance des structures d’assainissements
3.4. Vérification des hypothèses
3.5. Conclusion partielle
PARTIE III: SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre IV : APPROCHE PROSPECTIVE DE LA RESOLUTION DE LA PROBLEMATIQUE
5.1. Etat
5.2. Commune
5.3. ONG
Chapitre V : SUGGESTIONS PERSONNELLES ET APPORT DU STAGE
6.1. Sur le Plan d’Actions National est dans le base
6.2. Sur la Sécurité des injections Stratégies
6.3. Sur le plan d’équipement des formations sanitaires
6.4. Sur le plan Organisationnel dans la base
6.5. Sur le curage périodique et aménagement des canaux d’évacuation
6.7. Pour le ménage
6.8. Sur le plan de sensibilisation
6.9. Combler les besoins en infrastructures de bases
6.10. Pour améliorer l’usage de l’eau et la gestion des déchets
6.12. Suppression des marchés pirates
6.13. Au sein des Quantités des déchets produites
6.14. Au sein des modes de gestion de déchets utilisés
6.15. Au sein de la distance parcourue vers le lieu de décharge
6.16. Au sein de la connaissance des structures d’assainissement
6.17. Les principes du Pollueur Payeur
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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