Dans le contexte actuel de la mondialisation, la politique de développement malgache se fait hésitante et il est difficile de prévoir dans ces conditions quel est le choix véritable de l’exécution du libéralisme. Il n’y a pas de point de développement bien défini depuis quelques années et les objectifs les plus clairs sont ceux déterminés par le marché mondial et qui ne tiennent pas du tout compte des réalités nationales. De nos jours, tout ce qui peut concerner le domaine des affaires devrait le situer audelà de l’horizon interne, voire national, propre à chaque nation. Il s’agirait donc d’élargir la vision sur un horizon qui dépasse le cadre de la nation. Madagascar, île de l’océan Indien et pays qui cherche ce qu’il convient d’appeler communément. « La croissance soutenue et durable », n’échappe pas à cette situation. Afin de trouver le véritable chemin de la croissance, le pays a choisi de s’intégrer dans l’économie mondiale et d’être un pôle actif au cœur de changement. Ainsi, le pays a procédé à des réformes qui ont touché. Cette réforme comptable qui parait sans précédente : une réforme qui a devancé même les pays européens au plan comptable, une reforme qui a rattrapé le train de l’harmonisation internationale. Cet engagement de l’Etat Malagasy oriente les entreprises qui y résident vers la normalisation comptable. Ainsi elles ont intérêts à disposer en leur sein une structure administrative et financière adéquate conçue selon une diligence très déterminée. Par conséquent, pour leur bien le plus précieux, ce changement ne serait pas un handicap pour elles mêmes, mais bien au contraire une manière pour pouvoir évaluer convenablement. De ce fait, dû à la politique de la mondialisation, tous les secteurs clés sont désormais entrés dans le domaine de la concurrence. La concurrence qui est désormais devenue incontestable actuellement, sans quoi il serait impossible de faire des autoevaluation mais aussi et surtout d’avancer dans un contexte beaucoup meilleur et evolutif. En dépit de ces événements, comment les entreprises malgaches réagissent- elles face aux problèmes de développement actuel ? nombre d’entreprise et de société décident d’abandonner leur champs de bataille faute des moyens nécessaires et abondants qui leur permettront de se lancer dans ce monde de concurrence. D’autres se vantent d’être toujours les meilleurs et n’auraient en aucune manière besoin de faire ni des réformes ni des révisions sur leur passé et leur situation actuelle afin de pouvoir chercher ce qui serait encore mieux pour leurs clientèle ou encore pour elles-mêmes. Finalement, il y en a qui ne comptent ni moyens financiers, ni ceux humains, ni ceux matériels pour que dans la concurrence, aucune autre ne soit à la hauteur de se concurrencer à elle. Dans les cas les plus fréquents, le dernier genre cité précédemment devient celui qui dispose d’une clientèle beucoup plus riche et mutliple. Seulement, spécifiquement pour ce travail d’analyse et de recherche, nous avons spécialement choisi de prendre comme exemple le cas de la compagnie NY HAVANA.
PRESENTATION DE LA COMPAGNIE D’ASSURANCES ET DE REASSURANCES NY HAVANA (CMAR NY HAVANA)
Développement Organisationnel
Historique
L’histoire de l’implantation des compagnies d’assurances malgaches est indissociable à celle de la nation. Avant la nationalisation, lorsque Madagascar fut déclaré colonie, les échanges commerciaux se multipliaient. Les compagnies d’assurances étrangères constatant ce développement ont trouvé judicieux d’implanter des représentations sous forme d’agence dans le pays. Ces agences étaient sous la dépendance directe de leur agence mère. Ainsi, l’assurance à cette époque était soumise à la législation. Plus tard, du fait de la malgachisation, fut créée en 1968 la première Compagnie d’Assurances et de Réassurances NY HAVANA à l’initiative conjointe du gouvernement Malgache d’une part et des assureurs étrangers d’autre part. Parallèlement à cette création, deux mutuelles furent mises en place : la MAMA (1968) et AVOTRA (1971) qui n’exploitaient que quelques branches d’assurances et notamment l’assurance automobile qui fut rendue obligatoire par l’ordonnance du 03 Octobre 1960. Mais un bouleversement allait intervenir en 1975 par l’ordonnance n° 75002 du 16 Juin 1975 attribuant à l’Etat le monopole des opérateurs d’Assurances et de Réassurances à Madagascar. Après la nationalisation, en juin 1975 il ne restait que deux sociétés d’assurance de Droit Malagasy à savoir : NY HAVANA et ARO. Cette nationalisation eut pour conséquence de suspendre l’agrément des sociétés d’Assurance étrangères opérant à Madagascar et de transférer à l’Etat des actions détenues par des personnes physiques ou morales étrangères. Les Compagnies nationalisées conservent leur statut de Société Anonyme et continuent à être soumises à la législation des Assurances.
Rien n’est changé quant au statut personnel à ses modes de rémunération d’avancement, de recrutement ou encore de licenciement. Parallèlement à la nationalisation, une nouvelle institution fut créée à la tête des deux sociétés nationalisées : le comité de coordination des Assurances. Ce dernier est chargé d’avancer au gouvernement toute proposition relative à la politique et à l’orientation en matière d’Assurances et de Réassurance. Alors, le comité composait des représentants de l’Etat et des techniciens, pour pouvoir atteindre son but qui est de coordonner et de contrôler l’activité des sociétés d’Assurances et de conseils d’administration.
Mission, but, et objectif
En tant que Compagnie d’Assurance et de Réassurance, NY HAVANA a des missions à effectuer et possède des buts ou des projets pour atteindre les objectifs principaux. Ceux-ci concernent les résultats commerciaux (volume de vente), les résultats financiers (augmentation du chiffre d’affaires et rentabilité) mais aussi et surtout l’amélioration des services de sécurité offerts au public. L’opération d’assurance repose sur diverses risques dont :
• Le risque qui pourrait être soit un évènement futur incertain et ne dépendant pas exclusivement de la volonté de l’assuré, soit un évènement certain mais dont la date de survenance est inconnue et imprévisible
• Risque pour autrui : circulation automobile
• Risque pour soi :
Exemple : sports individuels .
L’indemnité d’assurance permet de remplacer ou de construire les biens détruits par l’événement tel que l’incendie ou les dégâts (catastrophe naturelle), les vols, etc. Rares sont les individus qui peuvent régler seul un sinistré sans faire appel à l’assureur. L’assurance favorise à cet effet les activités professionnelles, ainsi, la fréquence de la mise en jeu des responsabilités professionnelles devient de plus en plus grande. L’assuré peut se livrer à son activité professionnelle sans être obsédé par une condamnation éventuelle.
Exemple : suite à un manquement d’un de ses préposés. Les clients peuvent traiter avec le professionnel en toute confiance car en cas de préjudice, le client n’a rien à craindre en principe.
Contexte de la libération économique et le nouveau code des assureurs
Il est devenu obstacle au développement du secteur des Assurances à Madagascar :
• Trop étatisant
• Disparate dans ses origines et difficile à consulter
• Trop peu protectrice des intérêts des consommateurs : assurés, bénéficiaires de prestation et victime de sinistres.
De ce fait, il convient donc d’abolir le monopole de l’Etat et de mettre en place les conditions d’une libéralisation raisonnable du marché des assureurs. Une ouverture contrôle du marché de nouvelles Entreprises permettra d’offrir une meilleure gamme de services aux Entreprises et aux assurés, mais aussi de développer des branches mal ou pas du tout exploités par le marché national, tel que les Assurances de personnes (vie prévoyance, maladie retraite complémentaire) et les Assurances agricoles. Ces origines sans harmonies de la législation actuellement en vigueur font que divers textes qui la constituent répondent à des inspirations contradictoires aux besoins et ne sont toujours pas facilement conciliables entre eux. En effet l’ancienneté de certains textes rend certaines dispositions tout à fait surannées à l’instar de la loi sur le contrat d’Assurance du 13/07/1930 .
Produits des Assurances
L’Assurance est une institution relativement récente. A la fin du moyen âge ; au XVème siècle, et suite au développement du commerce de mer en Italie. L’Assurance est apparue sous forme : D’abord d’une Assurance maritime ; elle était destinée à garantir uniquement les cargaisons transportées contre les risques pouvant survenir au cours de leur transport. Mais l’Assurance des navires est strictement interdite. Ensuite, des Assurances terrestres qui ne sont apparues qu’au XVII siècle et ce en Angleterre sous forme d’Assurance contre l’incendie en 1666 durant laquelle une grande incendie a ravagé plus de 13000 maisons et près de 100 églises. L’incident a suscité par la suite la création de plusieurs Compagnie d’Assurance contre l’incendie et notamment du Llogd’s Londres. En France, les premières Société d’Assurance contre l’incendie ne furent crées qu’à partir de 1750 (Paris) telle que la « chambre Générale des Assurances » en 1757 et la Compagnie Royale d’assurance en 1787. L’Assurance vie est née de l’Assurance maritime : on commença par assurer la vie des esclaves transportés puis celle des passagers. Ce fut la chambre des Assurances de Londres qui délivrait le premier contrat d’Assurance vie. En France l’Assurance était prohibée par l’ordonnance de Louis XIV en 1681, comme étant immorale car le bénéficiaire de l’Assurance était susceptible de provoquer la mort de l’Assuré.
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Table des matières
AVANT- PROPOS
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES SCHEMAS
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DU DOMAINE D’ETUDES
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA COMPAGNIE D’ASSURANCES
ET DE REASSURANCES NY HAVANA (CMAR NY HAVANA)
Section 1 : Développement Organisationnel
Section 2 : Structure organisationnel
Section 3 : Système comptable et financier
CHAPITRE II : THEORIE SUR L’OUTIL DE GESTION : LA COMPTABILITE
Section1 : Définition et principes comptables fondamentaux
Section 2 : Généralité sur la comptabilité de la compagnie
Section 3 : Système de Traitement Comptable
CHAPITRE III : TRAITEMENTS DES OPERATIONS COMPTABLES
Section 1 : La particularité du système comptable
Section 2 : Le plan comptable de base
Section 3 : Les principes comptables de la compagnie NY HAVANA
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE DU SYSTEME COMPTABLE EXISTANT
CHAPITRE I : LES PROBLEMES LIES A L’ORGANISATION COMPTABLE
Section 1 : Insuffisance du personnel comptable
Section 2 : Irrégularité du système d’information comptable
Section 3 : Insuffisance des matériels de travail
CHAPITRE II : PROBLEMES LIES A LA PROCEDURE COMPTABLE
Section 1 : La gestion et étude comparative des arriérés
Section 2 : La gestion des encaissements
Section 3 : Gestion et annulation de quittances
TROISIEME PARTIE : PROPOSITIONS DES SOLUTIONS
CHAPITRE I : AMELIORATION DE L’ORGANISATION COMPTABLE DE L’AGENCE
Section 1 : Informatisation du système comptable
Section 2 : Elaboration d’un nouveau système d’information
Section 3 : Gestion et annulation des quittances
CHAPITRE II : AMELIORATION DE LA PROCEDURE COMPTABLE
Section 1 : Normalisation des arriérés
Section 2 : Contribution des encaissements pour l’atteinte des objectifs pour
chaque employé
Section 3: Redressement des travaux extra- comptables
CHAPITRE III : SOLUTIONS RETENUES
Section 1: Mise en place d’un nouveau système comptable informatisé au niveau
de chaque point de vente
Section 2 : Amélioration du système d’information et de communication
Section 3: Résultats attendus et recommandations générales
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
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