Soutenance mémoire
Présentation de l’activité de « Rugby »
a) Le Rugby à XV :
• C’est un sport de combat dû à la lutte pour la possession de la balle et au bataille pour la conquête de celle-ci
• C’est aussi un sport collectif par excellence car il impose le passe du ballon en arrière afin que la progression d’un camp soit faite de la domination de l’équipe
• En outre c’est un aspect de masse car en fait les nombres de joueurs à ses débuts ont été mal définis, comptant 30.0 parfois même 100.
En 1871 le premier règlement de Rugby indique que le nombre des joueurs était 20 par camp, en 1875 le Rugby Union le réduisait à 15.
b) Le but du jeu
Avancer pour marquer un essai, c’est à dire :
– porter le ballon dans la zone d’en-but adverse,
– dans certains cas faire, passer le ballon d’un coup de pieds au dessus d’une barre transversale tendue en forme d’une lettre H dressée.
c) L’équipe de Rugby :
Une équipe de rugby est constituée de 15 joueurs dont
– 8 joueurs forts et actifs
– 2 lignes et rusés
– 5 grands et rapides
C’est d’après la définition de Giraudoux, citée dans tous les livres de rugby. Dans le rugby actuel et moderne, chaque joueur doit, en fait, posséder toutes ces qualités quel que soit son poste. C’est « la polyvalence ». Les 15 joueurs sur terrain se répartissent comme suit :
* Les lignes d’avants :
– la première ligne (les 2 piliers et le talonneur)
– les deuxièmes lignes (n°4 et n°5)
– les 3èmes lignes (n°6, n°7 et n° 8)
* Les Charnières :
– le demi de mêlée (n°9)
– le demi d’ouverture (n° 10)
* Les lignes arrières :
– les deux ailiers (n° 11 et n° 14)
– les deux centres (n°12 et n° 13)
– l’arrière (n°15)
Les joueurs et leurs rôles
Les lignes d’avant:
Il s’agit du n° 1 au n°8.
Ils assurent trois rôles principaux:
1- La conquête du ballon :
. à la touche
. en mêlée
. aux regroupements
. dans le jeu courant
2- Le stabilisation du jeu avec des fixations:
. au maul
. spontanée (mêlée)
3- L’attaque ou l’utilisation de la balle conquise:
. par un jeu ouvert
. par une succession de passes de percussion.
Ce jeu d’avant ne trouve sa pleine efficacité à moins que tous les avants (première, deuxième et troisième lignes) opèrent collectivement.
Les charnières
Les joueurs n° 9 et n° 10 occupent ces postes.
Leur principale mission est d’harmoniser le jeu des avants et celui des arrières.
Caractères : intelligent, patient et malin.
Les lignes arrière
Ces postes sont occupés par les joueurs n° 11 à n° 15
A la différence des autres sports où les arrières sont d’abord des défenseurs, ils sont en rugby ceux qui attaquent et souvent ceux qui concluent. Chaque poste a sa spécificité mais tous doivent savoir défendre. Les droits et les devoirs du joueur :
Ramasser
Porter Le ballon
Passer
Botter
Bloquer ou arrêter le porteur du ballon et lui prendre le ballon
Les règles fondamentales du Rugby
La marque : Il s’agit d’aplatir le ballon sur ou derrière la ligue du but adverse- essais- 5 points
Le tenu : C’est-à-dire le placage
Le hors jeu : Tout partenaire de porteur qui se place devant lui est hors jeu, il n’a pas le droit de jouer.
Développement historique du jeu de rugby, en général Nous pouvons constater à travers les différents auteurs suivant leurs ouvrages l’évolution des différentes formes de travail d’entraînement selon leur conception du jeu. En consultant la liste des techniques sus citées dans ces ouvrages, on constate qu’ils ont presque les mêmes éléments de gestes techniques, mais ce sont, seulement, leurs vocabulaires qui diffèrent. A partir de la notion du jeu et des techniques énumérées ci-dessus, et en synthétisant, la technique générale indispensable à tous les rugbymen sont :
• Pour la technique individuelle :
– La passe
– Le contrôle
– Le placage
– Le coup de pied
– La protection contre la défense
– La course avec le ballon
• Pour la technique collective
– Pour la phase statique : la mêlée et la touche
– Pour la phase dynamique : le maul et le ruck
Mais il existe des techniques très particulières inhérentes au poste occupé que chaque spécialiste doit faire le maximum pour s’améliorer à son poste. L’entraînement technique a pour but l’apprentissage et le perfectionnement des gestes pour obtenir un maximum d’efficacité. Notre étude est alors axée sur le perfectionnement des joueurs du club, notamment dans la notion de temps et également dans la notion de position.
Vers une détermination des principes tactiques des pôles offensifs et défensifs
L’utilisation des jeux sportifs collectifs à l’école remonte au début des textes concernant l’éducation physique. Déjà, dans les examens du début du siècle, la direction d’un jeu faisait partie des « exercices pédagogiques ». Donc, il semble important de situer l’évolution des idées sur l’enseignement des sports collectifs. TEODORESCU (1965) vise à mettre en évidence des principes de l’étude tactique commune aux jeux sportifs collectifs. L’ensemble est complété par une analyse systématique du jeu et la définition d’un vocabulaire précis. Dans son livre « théorie et méthodologie des sports collectifs » (1977), il se consacre plutôt à l’entraînement et au perfectionnement de la préparation physique et tactique pour des équipes de haute compétition. Il souligne la coordination réciproque des actions individuelles sur la base de principes et de règles avec principes et structures comme base. L’auteur montre l’importance de la notion de jeu (préparation directe de la compétition) et présente une pédagogie instructive où l’assimilation des données repose sur la répétition. Pour DELEPLACE (1966), dans les sports collectifs, technique individuelle et technique collective de base doivent être approfondies en même temps dans leur rapport de réciprocité. Un sport collectif ne renseigne pas par chapitres successifs qu’il suffirait d’accumuler les uns après les autres dans le temps, pour aboutir au jeu complet. Il faut tout au long de la formation conserver le jeu réel, source de l’intérêt en même temps que champ d’expérience… pour l’enseignement, la solution réside dans l’utilisation de jeux à effectif réduit. Enfin, dans une optique claire, la clé de voûte de tout problème dans le sport collectif réside dans les liens vivants du jeu qui sont les produits des éléments objectifs suivants : les courses des attaquants et des défenseurs avec leur direction et leur changement de direction, leur vitesse, et les changements de rythme, la direction et le sens de déplacement de la balle. MAHLO (1974) étudie les phases de l’action de jeu et évoque le caractère complexe de l’acte tactique en jeu, il s’attache à identifier les composantes suivantes :
– La perception et l’analyse de la situation (leurs résultats recouvrent la connaissance de l’évolution de la solution) ;
– La solution mentale du problème (qui recouvre la connaissance de l’évolution probable de la situation et de la représentation d’une démarche d’action ;
– La solution motrice du problème (son résultat étant la solution pratique) :
Le joueur détermine des distances, des écarts et des vitesses (donc un temps subjectif pour effectuer la tâche en liaison avec sa propre motricité). L’auteur propose la notion de « référentiel » commun et d’anticipation dans l’action à partir d’un travail sur les aspects perceptifs du jeu. Pour obtenir des informations sur ce problème, MAHLO confronte les différents niveaux d’expertises à des photographies de configuration du jeu.
La notion de continuité de jeu
Au jeu de Rugby le rôle de chacun est bien cerné et les actions réalisées présentent une régularité tactique due à l’utilisation, pour les attaquants, d’une seule forme de jeu, généralement le jeu déployé avec recherche en bout de ligne, du contournement de la défense. L’organisation défensive correspondante n’opposait à cette forme qu’à un seul barrage, et l’arrière qui restait, quand la première défense était franchise, le seul et l’ultime obstacle à la progression offensive. Les tâches étaient bien différenciées. Peu de jeux concernés par le mouvement en cours sont en position d’intervenir réellement et susceptibles d’influencer ce mouvement. On jouait ligne contre ligne (Avants-Avants, 3/4-3/4) et rarement en relation avants 3/4 et moins encore 3/4 Avants. Les regroupements étaient rares, en tout cas différents. Ils n’avaient pas la forme organisée et ordonnée que nous les connaissions actuellement. Aujourd’hui, nous constatons une nouvelle distribution des joueurs dans le champ de jeu. L’organisation collective de la défense en particulier est articulée en 3 courants renouvelables, capables de répondre adéquatement à l’alternance des propositions offensives, que ce soit à partir de relance faisant suite aux regroupements et autres contre attaques. Il s’agit d’un jeu offensif sur une autre dimension, à savoir celle d’un rugby où la performance sera longue, donc forcement collective. Ce type de jeu fait appel aux qualités adaptives du joueur et du collectif puisqu’il s’agit bien de gérer adéquatement le « non organisé » et en particulier, pour les attaquants, la faculté à préserver en permanence le déséquilibre défensif créé afin d’accéder à sa rupture totale. Au « jeu court » sans relation : Avants 3/4 et vice-versa qui fait place un « jeu enchaîné » entre les lignes, où la communication entre les éléments d’une même équipe devient prioritaire. Cette communication nécessite pour tous une connaissance ou reconnaissance des situations de jeu momentanées mais caractéristiques, dans le rapport d’opposition globale comme dans les situations plus restreintes qui y sont forcément incluses. Si l’on s’attache à analyser de manière schématique la structuration des actions de jeu collectif en rugby, on constate que celles-ci présentent toujours un mouvement d’attaque appelé premier temps de jeu ou première phase, auquel répond simultanément un premier mouvement défensif. A l’avancée offensive, les défenseurs proposent, sous forme de barrage, une avancée défensive correspondante, les deux mouvements montrant l’un vers l’autre déterminent un point de rencontre qui s’avère capital pour la vie de jeu et du ballon.
|
Table des matières
INTRODUCTION
I- PRESENTATION DE LA RECHERCHE
I.1 Présentation de l’activité de « Rugby »
I.1.1 Les joueurs et leurs rôles
I.1.2 Développement historique du jeu de rugby, en général
I.2 L’évolution de la méthode de formation et de préparation de joueurs
I.2.1 les tendances pédagogiques avant 1980
I.2.2Les tendances pédagogiques après 1980
I-3 Quid du jeu de rugby de mouvement ou rugby moderne
I.3.1Les caractéristiques du jeu moderne
I.3.2 principes de base du jeu moderne (jeu total)
II – CADRE D’ETUDE ET POSITION DE PROBLEME
II- 1 Problématique théorique sur l’enseignement des sports collectifs
II-1-1 Essai de définition et fondement théorique
Le sport collectif
Au plan de l’espace et du temps
Au plan de l’information
II.1.2 : Vers une détermination des principes tactiques des pôles offensifs et défensifs
II.2 Modélisation et analyse du jeu
II 2.1 Notion de principes d’actions, règles d’action, et notion de pouvoirs moteurs
II 2.2 Les traits caractéristiques des jeux de rugby
II-3 Analyse des schémas de structures des actions de jeu collectif en Rugby
II-3 1 La notion de continuité de jeu
II3 -2 Caractéristiques de jeu à partir des phases statiques
II 3.3 Trame générale et trait essentiel pour la compréhension du jeu sur regroupement
II.4 ETATS DE LIEUX
II.4.1 Politique fédérale sur le développement du rugby
II.4.3 Programme de la formation et préparation de l’équipe nationale
II.4.4 Programme d’entraînement de l’équipe de FTAnjanahary 2 semaines avant la phase finale
III HYPOTHESE
III-1 Thèse antérieure
III-1-1 Les trois rideaux défensifs sur phase statique
III.1.2 – Les principes d’action et règle d’action
III.1.3- Les schémas montrant la dialectique attaque/défense sur les trois (3) secteurs
III-2 Hypothèse personnelle
III -2-1 Formulation
IV METHODOLOGIE :EXPERIMENTATION
IV.1 Echantillon temps
IV.2 Echantillon population
IV.3.1Maquette de la formation
IV.3.2 Nos procédés pédagogiques
IV.4 test de contrôle final
IV.4.1 déroulement du contrôle final
IV.4.2 : Résultat et interprétation
IV. Impacts pédagogiques
V.1 Les principes structurateurs de la mise en place de l’éducation de base en défense
V.1 1Les savoirs fondamentaux
V.1.2 Sens
V.1.3Généralisation des acquisitions
V.1.4 Finalisation par les processus
V.1.5Finalisation par les personnes
V.2 Réactualisation de l’entraînement
V.2.1 Le jeu en collectif total
V.2.2 Le jeu en collectif partiel
V.2.3Travail des liaisons et travail de poste
V.2.4 L’entraînement physique
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
Télécharger le rapport complet
