Plus d’ 1 milliard d’humains ne mangent pas à leurs faims dans le monde (Rapport de la FAO datant de 2009). Selon les régions ou les pays, les disparités en termes de sécurité alimentaire sont très importantes. Dans les zones les plus pauvres, les hommes souffrent de malnutrition, de sous-nutrition et, en cas de crise grave (sècheresse, guerre…) de famine. Dans les pays les plus riches, en revanche, l’obésité ne cesse d’augmenter. Ce qui n’empêche pas qu’une petite partie de la population rencontre des difficultés financières et suffisantes quantitativement.
Pourtant, les hommes produisent aujourd’hui suffisamment pour subvenir aux besoins de toute l’humanité. La mondialisation des échanges devrait être capable d’offrir une nourriture suffisante dans les régions les plus pauvres. La pauvreté et l’analphabétisme sont les deux principales sources de l’insécurité alimentaire A Madagascar, la malnutrition demeure un problème majeure à la fois de santé publique et socio-économique qui touche une grande partie de la population, particulièrement les enfants et les femmes enceintes et allaitantes. Elle concerne notamment la malnutrition protéino-énergétique et les carences dans les principaux micronutriments, à savoir la vitamine A, le fer et l’iode. Ces deux formes de malnutrition peuvent se manifester en même temps chez la même personne.
La malnutrition est souvent mal perçue, on la considère comme un problème de santé sinon d’insécurité alimentaire. En fait, elle est la manifestation d’un ensemble de déterminants multisectoriels et pluridisciplinaires intervenant à différents niveaux de la société même si dans ses formes les plus graves, elle pose un sérieux problème de santé et des risques de mortalité accrus. Le statut nutritionnel d’un enfant est le résultat de facteurs immédiats que sont un régime alimentaire approprié et une bonne santé, qui dépendent des facteurs sousjacents –liés les uns aux autres que sont les soins destinés aux femmes et aux enfants au sein de la famille, la sécurité alimentaire et économique au niveau des ménages, et l’accès aux services de santé, à l’eau potable et à un environnement salubre. Ces facteurs sous-jacents reposent à leur tour sur des facteurs profonds que sont la disponibilité et le contrôle des ressources potentielles humaines, économiques et organisationnelles ; et les structures politique, culturelle, social et économique. Enfin le niveau d’alphabétisation et d’instruction de la population permet à celle-ci une utilisation efficace d’information et de ressources à sa disposition pour améliorer son statut nutritionnel. C’est pour tout cela que diverses actionsont été entreprises avec le concours des partenaires techniques et financier habituels, en particulier la Banque Mondiale qui a soutenu le gouvernement dans un projet de nutrition, en l’occurrence la SEECALINE .
Une nutrition adéquate est une condition essentielle pour que l’homme développe au maximum leur potentialité. Investir dans la nutrition c’est assurer des ressources humaines evn bonne santé garant d’un développement durable. Ainsi, la nutrition est très importante sur la santé des mères enceintes, allaitantes et des enfants de moins de cinq ans, alors il faut leur offrir un bon régime alimentaire approprié pour éviter toutes sortes de maladies liées à l’alimentation et pour assurer une bonne croissance physique et mentale des enfants de moins de cinq ans. C’est pour cela que nous choisissons SEECALINE comme champ de recherche.
Présentation de la commune rurale d’Andoharanofotsy
Historique de la commune
Andoharanofotsy était le souvenir du puits que le roi RADAMA I construisit pour rafraichir les gens assistant à l’écoute des discours et aux défilés des militaires royales (miaramila) de chaque mardi.Ce puits est implanté sur une terre argileuse noire ; et à partir de cela, apparut le nom : Andoharanofotsy (de source claire). La Commune Rurale d’Andoharanofotsy, l’ancien Firaisampokontany, est actuellement Commune Rurale de 1ère catégorie. Elle était l’ensemble des villages d’Andoharanofotsy, de Mahalavolona, de Morarano et d’Ambohimanala auparavant. Les 02 Fokontany : Volotara et Mahabo faisaient partie du village de Mahalavolona. Ce découpage permet de constituer un nouveau FIRAISAMPOKONTANY d’Andoharanofotsy dont l’exigence minimum de loi était de 05 Fokontany. Puis, viennent s’ajouter deux Fokontany : Iavoloha de la Commune Rurale d’Ambohijanaka et de Belambanana, une partie du Fokontany d’Ankadilalapotsy, Commune Rurale d’Ankaraobato.Les habitants autochtones d’Andoharanofotsy s’appelaient : « Zanamihoatra ». Ce sont les descendants du prince RALAIMIHOATRA exclu du pouvoir héritier de Rafandrana dans le versant Ouest d’Ambohitraina, sur le hameau d’Ampandrana. Cette exclusion s’explique par la réorganisation interne du pouvoir, à savoir : « le Fanjakanaifanoavana » (royaume cédé à un règlement et à une nécessité naturelle de sentiment) et reformulé en « Fanjakana arindra ». Alors, il décida de s’implanter sur le sommet de la colline d’Ambohitraina, l’actuel Palais Présidentiel d’Iavoloha tandis que Rangita et Rafohy s’éloignèrent vers Imerimanjaka.
Le roi Andrianampoinimerina a décidé de prendre le contrôle de certains fiefs de Vakinisisaony et surtout celui d’Ambohitraina ; il a affecté bon nombre de gens de classe et de nobles d’Ambohitrabiby qui finirent par se marier aux indigènes et qui s’établirent à Ambohimarina, à Mahalavolona, à Morarano, à Ankadiefajoro, à Fiankinana, à Fiantsonana et Ambohimanala avec leurs témoins vérifiables et oculaires de Hadivory et tamboho .
A chaque fandroana, date commémorative royale, il donna au prince d’Ambohitraina un taureau robuste, puissant et vainqueur au combat comme reconnaissance. Andoharanofotsy avait des sites et monuments historiques dont plusieurs d’entre eux ont été jetés dans la mémorisation du temps et de l’oubli de l’histoire et surtout par l’action de la présence coloniale .Une poignée de récit, de compte-rendu des faits et des évènements passés ont été récupérés grâce aux archives écrites et aux contes recoupés.
On ne parle actuellement que de la Mairie et du caserne de la gendarmerie, l’ancien et sixième Tsenaben’Andoharanofotsy, après le marché de Zoma d’Andohalo. Le premier marché installé à Ankaraobato, dans le versant ouest de bas Malaza est transfèré dans l’emplacement de la Mairie actuelle par la conception d’Andriamahazonoro et le consentement d’Andrianampoinimerina. L’ancien Camp militaire installé à Mahalavolona n’existe et ne figure plus qu’au plan de masse adopté pour le morcellement des terrains provinciaux d’Antananarivo. Le hadivory de Volotara, lieu d’exécution des condamnés de la période coloniale et les deux tranchées de camouflages des armes françaises pendant l’envahissement de contrôle anglaise de 1945 à Madagascar, de la colline d’Ambohitraina, le grand portail (vavahadyvato) de Mahalavolona disparaissaient au fil du temps. La séquestration des politiciens au temps de Rainilaiarivony avec le dernier séquestre (prince RASATA et sa tentation de renverser Ranavalona III) à Andepona avant sa déportation à Imerin’Imady d’Ambositra, l’accaparement forcé d’une grande maison d’un propriétaire par un administrateur coloniale à Madagascar détériorée âpres son déménagement, la tentative de reprise de l’église LMS d’Ambohimarinapour l’intérêt catholique ne mettent jamais le moral de la population pour l’espoir de son avenir. Les Zanamihaotra actuels ne sont que les habitants cosmopolites venant de tous coins de Madagascar, depuis Andrianampoinimerina, le grand ami d’Andriamahazonoro.
Situation géographique de la commune et structure
La commune rurale d’Andoharanofotsy se situe à 9 Km au sud de centre-ville d’Antananarivo (RN7). Cette commune fait partie du département d’Atsimondrano, région Analamanga. Elle est délimitée par les communes suivantes :
Au Nord, par la Commune Rural de Tanjombato et Ankaraobato ;
Au Sud, par la Commune Rurale de Bongatsara ;
A l’Est, par la Commune Rural d’Ambohijanaka ;
A l’Ouest, par la Commune Rurale d’Ampanefy et d’Ankadivoribe.
Structure de la commune
La commune rurale d’Andoharanofotsy est divisée de huit (8) Fokontany qui sont formés de plusieurs villages :
● Ambohimanala
● Andoharanofotsy
● Belambanana
● Iavoloha
● Mahabo
● Mahalavolona
● Morarano
● VolotaraFiraisana .
Présentation générale de l’organisme PNNC/SEECALINE
Localisation du site PNNC-SEECALINE à Iavoloha
Géographiquement, le site PNNC-SEECALINE se trouve à Antsahatavoka (Iavoloha II) nommé « Mihary ».Il se trouve à 8km de la ville, dans la Commune d’Andoharanofotsy ; district d’Antsimondrano.
Historique
L’ouverture du site PNNC-SEECALINE Mihary à Iavoloha II pour la communauté était le 06 Novembre 2001.
Description du programme national de nutrition communautaire
Les interventions à base communautaire du PNNC/SEECALINE ont une vocation prioritairement préventive. Elles sont menées avec la participation active de la communauté. Le programme est réalisé par le PNNC-SEECALINE à travers les ONG/ASSOCIATION locales.Les expériences antérieures ont démontré une amélioration sensible de l’état nutritionnel des enfants dans les sites du PNNC/SEECALINE. Pour avoir un impact plus significatif sur le statut nutritionnel des enfants moins de cinq ans, des femmes enceintes et allaitantes, des adolescents et des familles, le PNNC/SEECALINE axe ses effort sur l’éducation et la communication sur le changement de comportement dans les sites.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
IERE PARTIE : CONSIDERATION THEORIQUE
CHAPITRE I : PRESENTATION DU TERRAIN D’ETUDE
CHAPITRE II : REPERE THEORICO-CONCEPTUELS
IIEME PARTIE : ETUDE ANALYTIQUE DE L’ETAT NUTRITIONNEL DES ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS
CHAPITRE III : SITUATIONS SOCIO-ECONOMIQUES DE LA POPULATION
CHAPITRE IV: L’ALIMENTATION ET L’ALLAITEMENT
CHAPITRE V: SURVEILLANCE DE LA CROISSANCE ET LA SANTE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS
IIIEME PARTIE : ANALYSE DES RESULTATS ET APPROCHE PROSPECTIVE DE LA RESOLUTION DU PROBLEME
CHAPITRE VI : ANALYSE, BILAN ET DISCUSSION
CHAPITRE VII : RECOMMANDATION PERSONNELLE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXE
RESUME