Soutenance mémoire
Le recrutement consiste à embaucher la bonne personne au bon poste dans le bon contexte, il n’est pas une science exacte, tout recrutement présente un risque, l’enjeu n’est pas de supprimer ce risque mais de le minimiser. Les entreprises et leurs directions des ressources humaines ont subi de profondes mutations, les exigences des dirigeants ainsi exprimées et les nouvelles attentes des acteurs du marché de l’emploi ont provoqués des incidences importantes sur la fonction RH elle-même. Cette influence des ressources humaines prend de nos jours une amplitude telle, qu’elle oblige les dirigeants d’entreprises à prendre de nouvelles mesures en ce qui concerne la gestion des ressources humaines et plus particulièrement au niveau du recrutement.
« La fonction des Ressources Humaines est la dernière-née des grandes fonctions d’entreprise après la production, la finance et la commerciale .C’est aussi celle qui a connu l’évolution la plus forte depuis les années soixante et de manière accélérée depuis1980 ».
L’organisation au sein de l’entreprise est vivement souhaitable car elle assure la pérennité et le bon fonctionnement des divers départements existants. Les responsables des Ressources Humaines et la mise en marche de l’entreprise doivent ainsi avoir des compétences, car ceci domine le plan organique, économique, et stratégique de l’entreprise. Plusieurs domaines existent au sein de l’entreprise mais c’est le département des RH qui intéresse cette étude afin d’améliorer la situation de l’entreprise. De nombreux domaines ont été récemment touchés par la caisse économiques actuelle notamment les entreprises. Plusieurs d’entre elles ne sont pas arrivées à la surmonter crise, ont tombées en faillite et ont dû fermer leurs portes. Celles qui ont survécu ont dû ainsi faire de grand effort afin d’éviter une mauvaise prise de décision et également afin de surmonter les difficultés qu’elles rencontrent au quotidien.
Historique, statut juridique et mission de la JIRAMA
Historique
La JIRAMA compagnie nationale d’eau et d’électricité de Madagascar est née le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de 2 sociétés qui exerçaient des activités similaires : la Société Malagasy des Eaux et Électricité (SMEE) et la Société des énergies de Madagascar (SEM). Depuis 1999 et la libération du secteur de l’électricité, la JIRAMA n’est plus seule dans la production électrique. Elle conserve toutefois le monopole du transport et de la distribution et est appelée à rester le relais de l’État malgache dans la mise en place des infrastructures électrique du pays. En 2005, un contrat de gestion a été signé par l’État avec une société allemande nommée « LAHMAYER » qui fut expiré en mars 2007. La difficulté financière que traverse l’entreprise l’incite à laisser une partie de ses activités (production électrique) entre les mains des entreprises privées dont le contrat prend fin en 2011.
La JIRAMA dont le capital est d’environ 17.53 milliards d’Ariary (87.6 milliards de fmg) est détenue par l’État et, régit par le droit commun des Sociétés Anonymes.
La JIRAMA produit, transporte et distribue l’électricité à Madagascar, en même temps qu’elle assure l’alimentation en eau potable et industrielle à travers le pays.
Elle assure ainsi la quasi-totalité du service public d’eau et d’électricité, avec près de 340 000 abonnés dans 114 localités pour électricité et près de 110 000 abonnés dans 66 centres pour l’eau.
Elle intervient dans 66 centres des 232 communes urbaines de Madagascar. Parmi ces 66 centres opérationnels, 61 sont mixtes (eau et électricité), tandis que 5 assurent seulement la gestion de l’activité de production et de distribution d’eau potable ou d’électricité seulement. Elle est dirigée par un conseil d’administration où le Directeur Général est le responsable exécutif devant ce conseil. Il est nommé par le ministère chargé de l’énergie. Le conseil d’administration est composé des représentants de l’État notamment ministères de tutelle et des représentants des employés et d’autres personnes suivant un critère bien défini. L’organisation de la JIRAMA reflète ses deux grandes activités que sont la production d’EAU et d’ÉLECTRICITÉ (JIRO sy RANO) comme son nom l’indique. L’entreprise déploie aussi parallèlement une organisation géographique faite de directions interrégionales dans chacune des 6 provinces de Madagascar et d’Antsirabe. La DIRECTION INTERRÉGIONALE de Mahajanga compte actuellement plus de 450 employés (dont 232 à Mahajanga ville) répartis dans tout Mahajanga y compris les cadres et les exécutants. Pour assurer ses activités, la JIRAMA est financée par ses bailleurs de fonds. A savoir :
✘ Le GOUVERNEMENT MALAGASY
✘ LA BANQUE MONDIALE
✘ LA BANQUE EUROPÉENNE D’INVESTISSEMENT
✘ L’AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT
✘ LA BANQUE ARABE POUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
✘ KUWEIT FUND
✘ OPEC FUND .
Historique de l’électricité
Il est important de savoir d’où provient l’électricité utilisée à MADAGASCAR. L’énergie électrique est produite dans la centrale à l’aide des générateurs (appareils qui transforme l’énergie mécanique en énergie électrique) à un niveau détensions <20.000 volts. En général, pour des raisons techniques et environnementales, les centrales sont installées dans des endroits éloignés des agglomérations (Marolaka).
Le passage du courant électrique dans les conducteurs (câbles, fils électriques) engendre des pertes d’énergies dues à la résistance de ces conducteurs. Pour une même puissance à transporter, plus la tension de service est élevée, plus ces pertes ne sont faibles. Ainsi, avant que l’électricité ne quitte la centrale, elle passe par un transformateur élévateur en vue d’en augmenter le niveau de tension.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE I : MATERIELS UTILISES
Section 1 : Généralités sur la société JIRAMA
Section 2 : Activité principale et objectifs
Section 3 : Analyse de société de la JIRAMA
CHAPITRE II : METHODOLOGIE D’ANALYSE ET D’OBSERVATION
Section 1 : Compte rendu global du stage
Section 2 : Présentation de la méthodologie
Section 3 : Consultation de portefeuille
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS
CHAPITRE III
Section 1 : Définition et objectif du portefeuille
Section 2 : Gestion de portefeuille et les documents utilisés
CHAPITRE IV
Section 1 : Recouvrement
Section 2 : Analyse de recouvrement
Section 3 : Causes des non recouvrement
CHAPITRE V
Section 1 : Prise en charge client
Section 2 : Prise en charge client MT (Moyenne Tension)
Section 3 : Paiement AVC (Avance sur Consommation)
TROISIEME PARTIE : DISCUSSION ET RECOMMADATION
CHAPITRE VI
Section 1 : Problème général de la JIRAMA
Section 2 : Forces et faiblesses du système de recouvrement de la JIRAMA
CHAPITRE VII
Section 1 : Du point de vue commercial
Section 2 : Concernant la production
CONCLUSION
