La concurrence était là, elle est encore là, et elle serait toujours là tant que nous vivions dans une économie libérale. Au fil du temps, elle devient de plus en plus rude et rend plus complexe l’environnement des entreprises déjà existantes. Dans cet environnement concurrentiel, les entreprises risquent de trébucher et de perdre l’équilibre. En plus, les contextes actuels (économique, sociale) ne permettent aux entreprises d’avoir une bonne prospérité et de sécurité. La baisse du pouvoir d’achat, la flambée du prix des matières locales et importées mettent en jeu la vie des entreprises, surtout les entreprises industrielles. Les concurrents gagnent de terrain et l’importation des produits concurrentiels est aujourd’hui, au lieu de stimuler la compétition, parfois nuit les marchés des produits locaux. Les produits importés sont souvent plus compétitifs par rapport aux produits locaux en matière de prix. Toute fois, tous les produits peuvent être là où on veut qu’ils soient : c’est la libéralisation. On ne peut pas en discuter. Par conséquent, le marché de l’entreprise pourrait se décroître, alors que les marchés des concurrents ne cessent pas d’évoluer et qui pourrait entraîner la disparition de l’entreprise si elle ne prend pas des précautions.
Identité et historique
Identité
La SOciété COnfisière et BIScuitière « SOCOBIS » est une personne morale ayant l’identité suivante :
❖ Raison sociale : SOCOBIS (SOciété COnfisière et BIScuitière)
❖ Forme juridique : Société Anonyme « S.A »
❖ Siège sociale : Cité Masikara-Andravoahangy, Antananarivo 101- Madagascar
❖ Capital : 224.640.000 Ariary
❖ Objet social : Fabrication et commercialisation de confiserie et de biscuiterie .
Historique
Fondée en 1965 par le bureau pour le développement de la promotion industrielle (BDPI), » la SOCOBIS » a été initialement un groupement de petites unités destiné aux artisans confiseurs et biscuitiers dans le cadre de l’installation du Centre Economique et Technique de l’Artisanat ( C.E.T.A.).
Ce groupement a été mis en place grâce à un financement octroyé par la Société Nationale d’Investissement (S.N.I) qui lui a permis de faire des acquisitions matérielles et techniques. Des formations à la fabrication de biscuits et de confiseries ont été assurées jusqu’en 1970, dans un premier temps, par des techniciens français. Elles ont pour but d’habituer les futurs cadres malgaches aux processus de fabrication et à la gestion d’un tel groupement.
En 1967, la C.E.T.A est scindée en trois (03) unités distinctes qui ont assuré à partir de cette date, des activités différentes. La société « artisanale » de fabrication de biscuits et de confiseries prend alors le nom de SOCOBIS (Société de Confiseries et de Biscuiteries) et s’est transformée, par la même occasion, en société anonyme avec un capital de 9 000 000 Ariary.
Les différentes unités provenant de la division de la C.E.T.A. ont été :
➤ L’E.M.I.C. Entreprise Malgache pour l’industrie de la chaussure
➤ Le C.E.T.A. pour la fabrication de meubles et des produits artisanaux
➤ SOCOBIS pour la fabrication des biscuits et de confiseries .
En 1970 après le départ des formateurs français la société SOCOBIS a fait l’acquisition de nouveaux matériels afin d’industrialiser sa production :
➤ Une chaîne de production de bonbons fourrés
➤ Une chaîne de production de sucettes
➤ Une chaîne de production de gaufrettes .
Cet investissement reflète le caractère artisanal de l’entreprise dont le siège et l’usine se trouvent à Andravoahangy, et a permis l’augmentation de la production des divers produits. Au cours de cette même année, la production de pastilles Robin a pu débuter. En 1978, la SOCOBIS avait transféré son unité de fabrication de biscuits, son magasin de stockage à Tanjombato, le siège et l’unité de fabrication de confiserie étant toujours à Andravoahangy. En 1979, avec la vague de la nationalisation qu’a connue Madagascar, précédé par l’instauration d’un régime socialiste, la SOCOBIS, comme plusieurs sociétés privées, a été nationalisée, elle a été transformée alors en Entreprise Socialiste au capital de 43 200 000 Ariary par l’arrêté N°3882/79 du 05 mai 1979 portant sur les entreprises socialistes.
La SOCOBIS, est redevenue une Société Anonyme avec un capital de MGA 224.640.000 Ariary, suite à la politique de privatisation adoptée par l’état en 1990.
Description des entités
Le Conseil d’Administration
Le Conseil d’Administration a pour rôle de définir la politique générale, la stratégie, le contrôle et la gestion de la SOCOBIS .Il est responsable des assemblées générales des actionnaires .
Le Président –Directeur Général
Nommé par le conseil d’administration, le Président- Directeur Général est responsable de la réalisation des objectifs et assure le fonctionnement global de l’entreprise.
La Direction Générale Adjointe (D.G.A)
Nommé par le conseil d’administration sur proposition du Président –Directeur Général, le Directeur Général Adjoint fixe avec celui-ci les objectifs à court, moyen et long terme de la société.
Missions :
✔ Fixer avec le Président- Directeur Général la politique générale et les objectifs à court, moyen et long terme de la société
✔ Etablir, contrôler le budget de la société
✔ Coordonner les stratégies et plan d’actions de la société
✔ Conseiller la Direction générale sur les décisions (stratégiques ou autres) à prendre
✔ Analyser toutes les informations recueillies et proposer des solutions
✔ Conseiller, aider les responsables opérationnels à atteindre les objectifs.
✔ Contrôler les activités de chaque Direction .
Objectifs généraux :
Assurer l’efficacité (souci de rendement), l’efficience (souci d’objectifs) et la pertinence des ressources obtenues et utilisées conformément aux objectifs fixés.
Taches et responsabilités :
✔ Fixer les objectifs de chaque Direction
✔ Faire établir les prévisions, stratégies et plan d’actions à toutes les Directions
✔ Coordonner les budgets suivants : vente, production, approvisionnement, distribution, trésorerie, Ressources Humaines, techniques
✔ Veiller sur la cohérence des liaisons fonctionnelles inter Direction
✔ Gérer et exploiter le système d’information à tous les niveaux de l’Entreprise
✔ Exploiter la Comptabilité Analytique d’exploitation
✔ Faire du contrôle interne à tous les niveaux de la société
✔ Lire, exploiter et signer les courriers externes et internes
✔ Veiller au contrôle qualité de la Société
✔ Gérer le Budget de sa Direction
✔ Former ou faire former son personnel
✔ Etudier l’utilité, la nécessité et l’opportunité de tout achat
✔ Etudier les offres fournisseurs avec la D.AP.
✔ Contrôler, valider les achats.
✔ Faire établir les statistiques / tableaux de bords à tous les niveaux hiérarchiques, via les Directions Fonctionnelles.
✔ Contrôler les activités, analyser les performances de chaque Direction en fonction des objectifs
✔ Rendre compte selon les périodes d’analyses à la Direction Générale par le biais des différentes sources d’informations tels les tableaux de bords, statistiques, la comptabilité analytique, etc.
✔ Tenir à jour toutes les informations susceptibles d’orienter les stratégies de la Société.
✔ Proposer à la Direction Générale des sanctions positives ou négatives.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE ET SA METHODE DE CALCUL DE COUTS
Chapitre I : Présentation de la société
Section 1 : Identité et historique
Section 2 : La structure de la société
Section 3 : Objectifs et activités
Chapitre 2 : Présentation générale de la méthode de la société
Section 1 : Les responsables du calcul
Section 2 : La méthode de la société
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE L’EXISTANT SELON L’ APPROCHE THEORIQUE
Chapitre I : Théorie générale de la maîtrise de coûts
Section 1 : Le coût et les catégories des coûts
Section 2 : Les méthodes de calcul de coûts
Section 3 : La maîtrise de coûts et ses avantages
Chapitre II : Analyse de la collecte des données au sein de la société
Section 1 : Détermination de prix de revient des matières et emballages
Section 2 : Elaboration de fiche de fabrication
Chapitre III : Analyse de mode de répartition des charges indirectes
Section 1 : Le traitement des charges
Section 2 : La répartition des charges indirectes
Section 3 : Diagnostics
Chapitre IV : Analyse de l’application de la méthode de calcul de coûts
Section 1 : La préparation des données
Section 2 : Détermination des coûts et valorisation des stocks
TROISIEME PARTIE : PROPOSITIONS D’AMELIORATIONS ET RESULTATS ATTENDUS
Chapitre I : Propositions d’améliorations
Section 1 : Détermination du prix de revient ou coût d’acquisition
Section 2 : Etablissement de fiche de fabrication
Section 3 : La répartition des charges indirectes
Section 4 : Proposition d’amélioration sur l’application de la méthode
Chapitre II : L’interprétation du résultat et l’établissement de la prévision
Section 1 : Interprétation du résultat
Section 2 : Etablissement de la prévision
Chapitre II : Résultats attendus et impacts
Section 1 : Résultats attendus
Section 2 : Impacts
Section 3 : Recommandations
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES