Madagascar, défini parmi les Pays sous développés, obtient des dons, aides et prêts auprès de plusieurs bailleurs de fonds, pour réaliser ses projets de coopération et de développement. Madagascar présente également des institutions à buts non lucratifs qui passent des accords auprès de ces bailleurs. Vus les changements sans cesse de l’environnement économique, politique, socioculturel, dans notre monde actuel, « les financements qu’obtiennent ces institutions sont-ils bien gérés ? » Madagascar National Parks est une association à but non lucratif ; elle fait partie de ces institutions, et la Banque Mondiale est l’un de ses principaux partenaires.
PRESENTATION DE MADAGASCAR NATIONAL PARKS
Particulièrement choyée par la nature, Madagascar, île de l’océan Indien, est mondialement réputée pour la richesse de sa biodiversité. La faune et la flore malgaches possèdent un taux d’endémicité très élevé : 80 % des espèces animales et 90% de la végétation n’existent que sur l’île. À l’échelle mondiale, Madagascar est représentative d’une méga diversité impressionnante. En effet, Madagascar, île de l’océan Indien occidental (OIO) fait partie des 34 hots spots de la biodiversité mondiale. C’est un label plutôt flatteur car il fait de la Grande île l’une des plus importantes régions en termes d’habitats rares et d’espèces phares. La conservation de ces richesses naturelles est ainsi inscrite dans l’agenda international.
Ainsi, chaque année, le coût de la dégradation environnementale est estimé entre 100 et 290 millions de dollars US selon les études faites pendant la préparation du Plan d’action environnementale. La déforestation représente les 75% de cette perte. 15% sont liés au phénomène de l’érosion qui affaiblit la production agricole et pastorale.
C’est dans ce contexte d’urgence que Madagascar National Parks est appelé à agir et sa mission est quasiment multidisciplinaire. En effet, la conservation et la gestion des ressources naturelles sont aujourd’hui largement tributaires d’une volonté politique, de l’émergence d’un écotourisme solide et durable. Dans l’exécution de son mandat, l’association est reconnue comme « auxiliaire des pouvoirs publics en vue de promouvoir la politique de gestion de la biodiversité et de mettre en oeuvre la stratégie de conservation et du développement au niveau des aires protégées » .
Identification et objectifs
Identification
Historique :
L’Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées, est née en 1990, et à partir du 14 novembre 2008, elle est dénommée « Madagascar National Parks » MNP.
L’ANGAP devient Madagascar National Parks (MNP), pour des raisons commerciales, et même le logo a changé. A part le logo, MNP a aussi changé son slogan en « FOR LIFE » qui signifie pour la vie. Ce changement est fait pour entrer dans le monde moderne.
Cadre juridique :
C’est une association privée à but non lucratif régi par le décret portant reconnaissance d’utilité publique N°91592 du 04 Décembre 1991, reconnue par le Ministère de l’Environnement et Forêt de Madagascar.
Raison sociale :
Madagascar National Parks ne possède pas de capital, mais à la place de ce capital se trouvent les fonds propres venant de diverses activités d’encaissement, des dons, aides et prêts de la part de l’Etat et de divers bailleurs de fonds. Madagascar National Parks a pu passer des accords bilatéraux et multilatéraux auprès de multiples bailleurs, et peut également obtenir des crédits additionnels de la part de ces bailleurs.
Adresse :
Le siège social de Madagascar National Parks se trouve à Ambatobe LOT A I 10C BP1424 Antananarivo 101 Madagascar.
Missions et activités
Missions
Les missions de Madagascar National Parks sont :
– La consolidation du réseau et de gestion correspondante aux Aires protégées ;
– La protection des Aires protégées et le développement des zones périphériques ;
– La conservation de la biodiversité et des processus écologiques au sein du Réseau National des Aires protégées ;
– La contribution à la pérennisation financière par l’écotourisme ;
– La gestion de chaque Aire protégée et du réseau dans son ensemble par des recherches et suivis écologiques ;
– Faire des Aires protégées un facteur de développement économique au niveau local, régional et national ;
– Promotion des attitudes favorables à la conservation, à partir de l’Information, Education et Communication (IEC).
Activités
Les activités qui existent au sein de Madagascar National Parks sont :
– Mise en œuvre des activités alternatives aux pressions dans les zones d’intervention ;
– Reclassement de certaines Aires Protégées ;
– Découvertes de nouvelles Aires Protégées terrestres et des sites de conservations ;
– Développement des systèmes de Parcs marins ;
– Délimitation de certaines Aires Protégées ;
– Assurance du suivi écologique des habitats, espèces, pression et mesures de conservation ;
– Assurance de la surveillance et contrôle des Aires Protégées ;
– Mise en place des infrastructures de conservation et matérialisation du zonage ;
– Développement de la recherche fondamentale ;
– Développement des comités régionaux d’orientation ;
– Appui sur la création et gestion des aires protégées ;
– Amélioration des services pour les visiteurs ;
– Mise en place et amélioration des infrastructures éco-touristiques et de service ;
– Mise en place des systèmes de collaboration avec le secteur privé au niveau des Aires Protégées et sites de conservation dans le cadre du programme global de promotion du tourisme national ;
– Evaluation du développement de l’écotourisme au niveau des Aires Protégées ;
– Développement des outils de promotion des Aires Protégées et site de conservation ;
– Promotion des attitudes favorables à la conservation des Aires Protégées et sites de conservation ;
– Mise en place d’un fonds spécial pour les Aires Protégées ;
– Développement des autres instruments de financement (optimisation de l’interface avec les autres secteurs).
La Cellule de coordination : CELCO
La CELCO est placée sous tutelle directe du Ministère de l’Environnement, et a pour responsabilité d’assurer que les ressources sont utilisées d’une manière optimale pour atteindre les objectifs prédéfinis d’envergure, de coût, de qualité et de temps. Elle constitue un organe indépendant, intermédiaire de Madagascar National Parks et des bailleurs de fonds. Elle est chargée de mettre en œuvre un système cohérent de suiviévaluation technique et financier, d’établir l’interface entre la Coordination Générale des Projets (CGP) et les bailleurs. La CELCO est le centre de suivi financier du programme, elle est destinataire de toute pièce (Rapport de suivi financier : RSF, relevé bancaire, état de rapprochement bancaire…) justifiant les décaissements effectués au niveau de Madagascar National Parks. La CELCO joue donc un rôle représentatif des bailleurs de fonds de Madagascar National Parks, et a les mêmes droits que ces bailleurs de fonds envers cette institution.
|
Table des matières
Introduction générale
PREMIERE PARTIE: PRESENTATION DE LA SITUATION ACTUELLE DE MADAGASCAR NATIONAL PARKS
CHAPITRE 1: Présentation de Madagascar National Parks 2
Section 1 : Identification et objectifs
Section 2 : Missions et activités
Section 3 : La Cellule de Coordination CELCO
Section 4: Les Aires Protégées d’institution
Section 5: Les environnements de l’institution
Section 6 : Les éléments du mix de l’institution
CHAPITRE 2 : Cadre d’études « La gestion des financements de la Banque Mondiale au sein de Madagascar National Parks »
Section 1 : Méthodes de décaissement utilisées au compte crédit de l’IDA
Section 2 : Méthodes d’acquisition des biens et services utilisées
Section 3 : Gestion comptable et financière de l’institution
Section 4 : Les Audits faits au sein de l’institution
CHAPITRE 3 : Théories générales sur la gestion des financements extérieurs
Section 1 : Le décaissement
Section 2 : L’acquisition des biens et services
Section 3 : Gestion comptable et financière
Section 4: Les Audits et évaluations
DEUXIEME PARTIE: ANALYSE DE LA SITUATION ACTUELLE DE L’INSTITUTION
CHAPITRE 1 : Diagnostic de la situation
Section 1: Forces
Section 2: Faiblesses
Section 3: Opportunités
Section 4: Menaces
CHAPITRE 2 : Problèmes existants au sein de Madagascar National Parks
Section 1 : Retard de décaissement de la CELCO
Section 2: Manque de fonds au sein de l’institution
Section 3 : Non respect de certaines conditions exigées par la Banque Mondiale
Section 4: Insuffisance d’amélioration des conditions de travail
Section 5 : Problème rencontré en utilisant le logiciel TOMPRO
TROISIEME PARTIE : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS ET RESULTATS ATTENDUS
CHAPITRE 1 : Solutions proposées
Section 1: Entamer à une bonne formation du personnel
Section 2: Corriger la méthode de gestion d’acquisition des biens et services
Section 3: Entreprendre d’autres programmes d’action
Section 4 : Améliorer la situation actuelle
CHAPITRE 2 : Résultats attendus
Section 1: Personnel bien formé
Section 2: Acquisitions des biens et services bien gérées
Section 3: D’autres programmes d’action entrepris
Section 4 : Situation actuelle de l’institution améliorée
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE ET WEBBOGRAPHIE
ANNEXES