Contribution a l’amelioration de la gestion des comptes aux clienteles institutionnelles

Le développement rapide, durable et efficace que l’on préconise actuellement ne pourrait se faire sans les actions permanentes et réciproques des acteurs de développement. La banque en est une car elle participe vivement aux développements de la vie économique et sociale d’un pays, on peut dire même qu’elle est le cœur de cette dernière. La banque a ses propres acteurs de développement à qui elle doit aussi entreprendre des actions, des services, ainsi que de bonnes relations.

L’exercice des activités bancaires met toujours en relation deux entités : la banque et ses clients. Les clients doivent être satisfaits que ce soit en matière de gestion de comptes, d’octroi de crédits ou de distribution de Produits, car ils sont la raison d’être de la banque. Comme toute entreprise, la banque a ses principales préoccupations. On peut en citer deux catégories dont la première apparaît au niveau des relations avec les clients. En effet son développement repose en majeure partie sur la satisfaction de ses clients. D’où la question « Comment satisfaire au mieux la clientèle? » ; la deuxième concerne les problèmes d’ordre interne de la banque qui repose sur les moyens utilisés pour la mise à la disposition des Services aux clients, autrement dit les problèmes relevant du processus de Production du Produit ou du Service bancaire lui-même.

PRESENTATION DE LA BNI-CA 

Parfois mal comprise et considérée par bon nombre de personnes comme un établissement arnaqueur et profiteur, la banque demeure omniprésente dans la vie quotidienne des gens. Ce fait est dû à l’ignorance et à l’incompréhension de ce qu’est réellement une Banque. Le mot « Banque » dérive de l’Italien « Banca » signifiant un banc de bois sur lequel les changeurs du Moyen-Âge exerçaient leurs activités. Les premiers Banquiers de cette époque étaient les changeurs. Au XIe siècle, les Lombards introduisaient de nouvelles techniques Financières et marquaient l’histoire de la banque.

Le système bancaire à Madagascar

Au sens étroit du terme, la Banque est un établissement qui met des guichets à la disposition du public pour recevoir des dépôts et accorder des crédits. Au sens large, on peut considérer comme Banque, tout établissement qui pratique le commerce de l’argent, autrement dit, qui se procure de l’argent pour avoir des profits en jouant sur le coût du crédit ou la rémunération du Capital. Et d’après les règlementations bancaires à Madagascar, une Banque est : « Une Entreprise qui fait profession habituelle d’employer, pour son propre compte ou pour le compte d’autrui, une opération de crédit ou de placement de Fonds reçus du publics ou de toutes autres origines, sous forme de dépôt ou autrement. »  On peut dire que les banques sont au centre du processus de création monétaire car leurs activités englobent :

– la réception de Fonds publics et leur mise à la disposition de la clientèle ;
– la Gestion des moyens de paiements.

Les Fonds recueillis seront affectés à la conduite d’opération de crédit, elle-même génératrice de nouveaux dépôts par le supplément de monnaie qu’elles sont amenées à créer.

Activités de la Banque 

Les Activités des Banques de dépôts se divisent entre les services rendus, les Activités de crédits et les Activités de placement.

❥ Les services rendus : soumis par des commissions prélevées par la banque sur les comptes des clients comme contrepartie (frais de tenue de compte, commissions sur virement et de changes), les services rendus comprennent toutes les Activités ayant trait à la Gestion des comptes de dépôts :
• Règlement et encaissement des chèques ;
• Recouvrement des factures ;
• Exécution des ordres de virement ;
• Gestion des règlements par carte bancaire et carte de crédit ;
• Opérations de change avec l’Etranger.
Certains Services sont rendus moyennant commissions (conservation des Titres, conseils concernant les placements, location de coffre-fort).

❥ L’octroi de crédits : l’octroi de crédit aux Entreprises ainsi qu’aux particuliers est la source des rendements pour les Banques ; celles-ci consentent des découverts, des avances et pratiquent même les escomptes d’Effets de commerce.

❥ Les Activités de placement concernent les Bons de Trésors .

Les circuits bancaires 

L’Activité des banques consiste à transformer des dépôts en crédits, ce qui explique leur rôle déterminant dans le processus de création monétaire. Deux types de dépôts peuvent être effectués auprès des banques : les dépôts à vue et les dépôts à terme. Dans le premier cas, le retrait ne nécessite pas de préavis (cas des comptes chèques et des comptes courants des Entreprises commerciales). Par contre, les comptes de dépôts à terme ne peuvent faire l’objet d’un retrait qu’à échéance fixe. A partir de ces dépôts, la banque dispose des Fonds qu’elle peut utiliser librement à condition d’être toujours en mesure de les restituer en cas de besoin des déposants. Dans ce cas, elle est tenue de respecter le rapport entre ses réserves de monnaies et les prêts consentis, c’est le coefficient de liquidité.

Cette exigence de solvabilité des établissements de crédits est renforcée par le mécanisme dit « de réserves obligatoires » que chaque banque doit constituer auprès de la Banque Centrale de Madagascar ou BCM.

Ces conditions satisfaites, la banque est en mesure de créer de la monnaie. Elle le fait lorsque, en contrepartie d’un dépôt, elle permet à son client de régler ses dépenses par chèque ou carte de crédit, et octroi des avances à un client débiteur. En effet, par son propre gré, son client pourra utiliser des moyens de paiements auxquels ne correspond aucun dépôt, ce qui revient à créer de la monnaie. En revanche, lorsque le client remboursera la banque, il y aura destruction de la monnaie.

Si l’Economie est en situation de croissance, le montant de la monnaie détruite restera inférieur à la création réalisée et il y aura gonflement de masse monétaire. Le même phénomène s’observe lorsqu’une banque achète des devises à l’Etranger (elle crée de la monnaie Nationale en contrepartie) ou lorsqu’elle accorde des avances au Trésor Public, le Banquier de l’Etat. Dans le cadre de ce système, on empêche les banques de créer indéfiniment de la monnaie, en les obligeant à déposer une partie de leurs avoirs auprès de la Banque Central : le montant qu’elles auront autorisé, dépendra de leurs capacités réelles de remboursement.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: CONSIDERATION GENERALE
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA BNI-CA
Section 1 : Le système bancaire à Madagascar
Section 2 : Historique de la BNI-CA
Section 3 : Identification et implantation
Section 4 : Organisation structurelle
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA DIRECTION DU MARCHE DES INSTITUTIONNELS
Section 1 : Climat de la Direction du Marchés des Institutionnels et caractéristiques
Section 2 : Organisation structurelle et ses rôles
Section 3 : Spécificité et son environnement
Section 4 : Activités et les produits et services offerts
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME PARTIE: ANALYSES ET DIAGNOSTIC DE L’EXISTANT
CHAPITRE I : ANALYSE DE LA CLIENTELE
Section 1 : Secteurs Institutionnels
Section 2 : Types d’activité de la clientèle
Section 3 : Evolution de la clientèle
Section 4 : Analyse et Diagnostic sur la clientèle
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA GESTION DES COMPTES
Section 1 : Compte Bancaire
Section 2 : Les opérations courantes des comptes
Section 3 : Les outils et moyens de Gestion
Section 4 : Diagnostic sur la Gestion des comptes
CONCLUSION PARTIELLE
TROISIEME PARTIE: PROPOSITIONS DE SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE I : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
Section 1 : Propositions de solutions sur la clientèle
Section 2 : Propositions de solutions sur la Gestion des comptes
Section 3 : Politique de Distribution
Section 4 : Politique de Communication
CHAPITRE II : RECOMMANDATIONS ET RESULTATS ATTENDUS
Section 1 : Gestion des clients
Section 2 : Gestions des Ressources Humaines et Matérielles
Section 3 : Gestion des relations
Section 4 : Résultats attendus
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *