CONTRIBUTION A LA REVISION CARTOGRAPHIQUE GEOLOGIQUE
PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
Localisation
Le cadre général du site d’étude est dans la région Anosy, cette région se situe dans le Sud de Madagascar, elle est composée de plusieurs districts mais la zone d’étude appartient au district de Betroka, dans la commune de Mahabo. Localement Mahabo est à peu près 58 km Sud-Est de Betroka (Figure 1). La région Anosy est entourée par l’étoile rouge au Sud et à droite, le district de Betroka avec les communes cibles pour l’étude en bleu.
Climat
Le climat étant l’ensemble des circonstances atmosphériques auxquelles est soumise une région. Le climat est du type sec et se caractérise par une exagération de la sécheresse. En effet, la pluie tombe en très faible quantité, la saison de pluie est de courte durée, celle-ci va du mois de Décembre au mois de Mars. Pendant ces quatre mois, la précipitation est 300 à 400mm soit les 2/3 du total annuel qui est en moyenne de 500mm à 600mm. Pendant les trois mois de l’année, des passages orageux à précipitation peu importantes et brèves complètent le cycle. Les minimales de température les plus basse s’observent en juillet, la valeur moyenne étant de 17° et les maximum en Janvier de 25°. Les vents dans la région de Mahabo sont extrêmement violents et continus.
Végétation
La forêt tropophile primitive a presqu’entièrement disparue. Il n’en subsiste plus que quelques lambeaux accrochés aux pentes de montagne. La forêt épineuse n’est plus représentée que localement sur les sommets granitiques et dans les zones alluviales. Le long des principales rivières restent quelques forêts galerie peuplés de kily principalement. L’ensemble du pays reste couvert d’une prairie piquetée, les arbres le plus représentatifs sont alors le sakoa. Les feux de brousse allument, durant la saison sèche, des surfaces importantes des massifs montagneux qui sont dépourvus de sols et n’ont qu’une maigre végétation d’épines et de rocailles. Les vallées de Mahabo possèdent de riches plaines alluviales où l’on peut cultiver des riz par irrigation.
Hydrographie
Au point de vue hydrographique la région appartient en totalité au bassin du Mangoky dont le principaux affluents sont : la Sakoa, la Volotary et surtout le Hazofotsy dont le bassin proprement dit couvre la majeure partie C’est une rivière permanente, son débit est très variable. Dans la zone d’étude tous les cours d’eau sont dotés d’un régime d’écoulement non permanent. Ils sont relativement courts et n’ont pas de source véritable. Il en résulte des crues très fortes mais passagères qui ne durent parfois que quelques heures. Les cours d’eau sont desséchés en dehors du période de pluie, c’est-à-dire plus dans la moitié de l’année, l’eau subsiste seulement dans l’épaisseur des sables du talweg.
Pédologie
Les sols sont peu épais souvent squelettiques, la faible végétation laisse jouer librement une érosion importante et c’est généralement la zone d’altération qui affleure et parfois la roche mère. Seules les zones basses possèdent des véritables sols : ce sont les terres rouges et les alluvions. Les sols rouges sont des sols siliceux d’une épaisseur de l’ordre du mètre et de qualité médiocre pour la culture.
Les alluvions comprennent essentiellement de mince bandes ou de petites poches de terre noires.
L’agriculture
La culture n’est pas pratiquée que de façon sporadique et à l’échelle familiale. Les principales cultures que les habitants pratiquent sont le riz, le manioc, l’oignon, patates douces et l’arachide, seule la culture des oignons qui sont des sources de revenues pour quelques familles. Cependant la production rizicole de la région diminue à cause de manque des pluies, de plus, les feux de brousse règnent dans la région.
L’élevage
L’élevage (bovins, ovins) est important car c’est la principale source de revenue de la population. La population pratique aussi l’élevage porcin mais pas beaucoup. Une très grande partie de revenue de cette population provient de la vente de leur bétail, ainsi, la possession de zébus est une marque de la valeur de l’individu, plus ils sont nombreux, plus son propriétaire est riche et valeureux. Cette façon de penser incite la population à ne pas vendre leur zébu et de vivre dans la mauvaise condition de vie. Cependant, le vol de zébu (dahalo) est très fréquent dans la région, les communes de Mahabo, Tsivory et Isoanala sont des zones rouges.
APERCU DE LA GEOLOGIE GENERALE
Situation de Madagascar dans le cadre du Gondwana
Dans le cadre de l’histoire tectonique du Gondwana oriental et son évolution, Madagascar occupait une position centrale au sein de ce supercontinent, entre l’Afrique de l’Est à l’Ouest, par l’Inde du Sud à l’Est, avec la Somalie au Nord et au Sud l’Antarctique (http:/Gondwana.brgm.fr).
L’ouverture du Canal de Mozambique (150 Ma), côté Afrique, s’est effectué progressivement, avec formation de la marge active de la partie Ouest de Madagascar depuis le Karroo (Permien), de grands bassins sédimentaires épicontinentaux. L’ouverture de l’Océan indien (80 Ma) a été brutale et avait provoqué une trace d’une faille affectant le socle cristallin dans la côte Est subrectiligne de Madagascar. Cette immense formation continentale, qui implique aussi l’Amérique du Sud et l’Australie, regroupait différents types de continents non déformables appelés cratons. L’île de Madagascar se situait au centre de la convergence de domaines cratonisés (craton Tanzanie à l’Ouest et le craton Dharwar de l’Inde à l’Est).Le système implique une lithosphère continentale chaude déformée entre des blocs rigides (épais, froids).Les ceintures mozambicaines sont des ceintures majeures de collision (chaînes mobiles) qui parcouraient le Gondwana. La chaîne panafricaine fait partie de ces chaînes mobiles et est caractérisée par un métasomatisme intense dans les faciès amphibolite à granulite (Shackleton, 1996). Cette chaîne apparaît à l’échelle du supercontinent comme des zones de transpression (régime décrochant et compressif) développant un réseau de zone de cisaillement ductiles. Cette structure de cisaillement que l’on peut trouver à Madagascar (cisaillement senestre de Bongolava-Ranotsara) correspond à une structure majeure de plus de 2 000Km de long sur une trentaine de kilomètre de large. (Goncalves et al, 2003).
Madagascar est divisé en deux parties bien distinctes. • Un socle cristallin qui constitue l’ossature centrale de l’île. Ce socle est déformé par les orogenèses successives dont l’âge est supérieur à 550 MA d’où son appellation de socle Précambrien. Ces orogenèses sont :
1. L’orogenèse shamvaïenne de 2600 ±200 MA. 2. L’orogenèse kibarienne de 1100 ± 200 MA. 3. L’orogenèse Pan-Africaine de 550 MA.
• Une formation sédimentaire peu déformée et non métamorphisée, d’âge Paléozoïque à actuel. Elle est particulièrement développée le long de la côte Ouest.
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie études pétrographique GEOLOGIQUE |
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Table des matières
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ANNEXES
INTRODUCTION
PARTIE I : ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES
Chapitre I : Présentation de la zone d’étude
Chapitre II : Aperçu de la géologie générale
PARTIE II : ETUDE SUR TERRRAIN
Chapitre III : Méthodologie
Chapitre IV : Etudes pétrographique
PARTIE III : RESULTAS ET DISCUSSIONS
Chapitre I : Résultats
Chapitre II : Discussions
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
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