Diriger efficacement une entreprise nécessite l’utilisation d’outils qui se révèlent faire appel particulièrement à l’économie, mais aussi à la sociologie et à la psychologie. Aussi, l’enjeu de la gestion réside dans la combinaison de ces disciplines tout en tenant obligatoirement compte des représentations et intérêts des différentes parties prenantes et en restant dans une idée d’optimisation organisationnelle. De par sa pluridisciplinarité, le management ou la gestion est aujourd’hui une composante essentielle de la vie quotidienne. Elle peut s’appliquer tant sur le plan personnel qu’au niveau professionnel. En effet, si l’on se réfère à une définition basique, il s’agit de l’ensemble des techniques d’organisation des ressources qui sont mises en œuvre pour l’administration d’une entité dont l’art de diriger des hommes, afin d’obtenir une performance satisfaisante . L’entité peut donc tout aussi bien être un foyer comme elle peut être une entreprise.
Piloter une entreprise consiste essentiellement à établir et à concrétiser la stratégie et le modèle de gestion à tous les niveaux. Pour ce faire, il importe de suivre un processus normalisé qui repose sur le manuel de procédures, excellent instrument de travail indispensable dont la direction doit se servir pour assurer une gestion saine et transparente et ainsi assurer la pérennité de la société. Par ailleurs, ce manuel aura également pour vocation de faciliter les différents types d’audit et de contrôle qui se feront au sein de l’entreprise. L’importance d’un manuel de procédures tant que pour les institutions que pour les sociétés n’est donc plus à démontrer. De par leur nature, ces dernières sont appelées à exécuter des opérations dont le cycle, à savoir les étapes à suivre pour leurs réalisations, doivent être scrupuleusement respectés, de crainte que le fonctionnement normal de toute une entreprise ne soit désarticulée.
Forme juridique et Structure organisationnelle
Forme juridique et structure organisationnelle constitue le fondement de la société. Le choix de ces deux éléments offre au préalable une vision du fonctionnement de l’entreprise .
Forme juridique
12 25 INITIATIVES est actuellement une S.A.R.L.U à savoir une société à responsabilité limitée unipersonnelle. Il s’agit d’une SARL qui ne comporte qu’un seul associé. Cela implique que son capital minimum est libre, mais 20 % des apports en espèces sont versés obligatoirement au moment de la constitution, le solde devant être libéré dans les 5 ans. L’associé unique, comme c’est le cas le plus souvent, assume les fonctions de gérant au sein de la société.
Juridiquement, l’entreprise a donc un patrimoine propre, distinct de celui de l’associé unique. Au niveau social, l’associé unique est affilié au régime des travailleurs indépendants dans les mêmes conditions que l’entrepreneur individuel. L’associé unique étant une personne physique, l’entreprise est soumise à l’impôt sur le revenu (mais si l’associé unique en fait la demande, elle peut être assujettie à l’impôt sur les sociétés.) Et comme l’entreprise relève de l’impôt sur le revenu, l’associé unique se retrouve dans la même situation fiscale que l’entrepreneur individuel.
L’avantage de ce type de société est que la responsabilité de l’associé est limitée à ses apports dans le capital. Si la croissance de l’entreprise le nécessite, le capital peut être augmenté et l’associé unique peut envisager la participation de nouveaux associés (la S.A.R.L.U devient alors une SARL). L’inconvénient réside dans le fait qu’en cas de redressement ou de liquidation judiciaire, l’associé unique qui assume les fonctions de gérant peut être contraint de payer les dettes de l’entreprise s’il a commis des fautes de gestion.
Structure organisationnelle
La structure se définit comme étant la mise en place des fonctions et des liaisons dans l’entreprise. On met en place une structure en fonction de l’objectif. Aussi, il faut faire l’inventaire des opérations à réaliser et les partager en tâches. Les tâches fondamentales deviennent ensuite fonctions. Selon Mintzberg, la structure se définit comme la somme des moyens employés pour diviser le travail en tâches distinctes. Ainsi, dans la structure, il est crucial de savoir délimiter les activités, définir les rôles, délimiter les pouvoirs et responsabilités de chacun, assurer l’harmonie de la communication et la fluidité d’information. En résumé, la structure regroupe les différents organes et les relations entre eux (hiérarchiques ou fonctionnelles). Il s’agit essentiellement de la répartition des tâches, des responsabilités, des pouvoirs et des communications dans l’entreprise. Son établissement se fonde les sept éléments suivants.
• Sa forme fonctionnelle.
• Son degré de formalisation (recours à l’écrit) : ce qui doit être fait.
• Son degré de standardisation (importance des procédures) : comment cela doit être fait.
• Son niveau de prise de décision (décisions à tous les niveaux → décentralisation)
• Sa sphère de communication
• La différenciation : la création de départements et de services relativement autonomes conduit l’entreprise à développer des pratiques différentes au sein de l’entreprise.
• L’intégration : coordonner les unités de l’entreprise, afin d’obtenir l’adhésion des membres aux objectifs de l’entreprise.
La société est gérée par sa fondatrice en la personne de RAKOTORIVELO Noro Nirina, assistée par une assistante de direction, un consultant en communication, un responsable artistique et infographiste, un assistant en événementiel, et quatre journalistes et polyvalents à temps partiel.
L’organigramme actuel de la société
La société ne présente pas un organigramme précis.
La gérante s’occupe des articles sur le webzine en étant à la fois rédacteur en chef et correctrice. Elle s’occupe aussi de la gestion de la société 12 25 Initiatives. En plus de la délégation d’autorité donnée à des services subordonnés, qui conduit à la structure en lignes hiérarchiques, le chef de l’entreprise se fait aider pour certaines activités auxiliaires : comptabilité, prospection du marché, ventes. Ces assistants spécialisés préparent les décisions du chef d’entreprise et constituent par là son état major mais ils n’ont aucune autorité pour faire appliquer les règles qu’ils peuvent préparer.
Il faut aussi remarquer que l’état-major n’a pas de relation avec les autres services que celui auquel il est rattaché pour conseil.
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Table des matières
Introduction
PREMIERE PARTIE : LE CONTEXTE METHODOLOGIQUE
Introduction de la première partie
CHAPITRE I. Présentation du cadre d’étude
Section 1. Historique et Objectifs
Section 2. Activités et Réalisations
Section 3. Forme Juridique et Structure organisationnelle
CHAPITRE II. Présentation de l’étude
Section 1. Enjeux de la restructuration
Section 2. Contribution et Méthodologie de travail
CHAPITRE III. Théories générales sur les procédures comptables et administratives
Section 1. Objet du manuel de procédures
Section 2. Contrôle interne et Manuel de procédures
Conclusion de la première partie
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE DE L’EXISTANT
Introduction de la deuxième partie
CHAPITRE I. Description de l’environnement
Section 1. Environnement social et communicationnel
Section 2. Rentabilité et productivité
Section 3. Commandement et hiérarchie
CHAPITRE II. Déficiences de l’entreprise
Section 1. Problèmes au niveau du commandement
Section 2. Difficultés au niveau des prises de décisions
Section 3. Défaillances de la formation du personnel
CHAPITRE III. Efficiences de l’entreprise
Section 1. Communication et relations humaines
Section 2. Compétence confirmée du leader et Transparence au niveau de la gestion
Section 3. Cadre de travail
Conclusion de la deuxième partie
TROISIEME PARTIE : PROPOSITIONS D’ACTIONS ET ETUDES D’IMPACTS
Introduction de la troisième partie
CHAPITRE I. Propositions d’actions
Section 1. Mise en place d’une nouvelle structure
Section 2.Formation du personnel
Section 3.Planification
CHAPITRE II. Etudes d’impacts
Section 1. Impacts sociaux
Section 2. Impacts économiques et financiers
Section 3. Flexibilité dans l’entreprise
CHAPITRE III. Recommandations générales
Conclusion de la troisième partie
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes