Soutenance mémoire
Etudes des aspects qualitatifs de ressources en eaux
L’étude des aspects qualitatifs de ressources en eaux doit comporter une analyse bactériologique et une analyse physico-chimique. Les analyses physico-chimiques effectuées par le laboratoire de la JIRAMA Mandroseza ont permis de dégager les caractéristiques physiques de l’eau et les éléments chimiques présents. Le tableau n°9 suivant récapitule les éléments méritant des études particulières extraits des résultats d’analyse d’un échantillon d’eau prélevée. D’après les résultats d’analyse, certains éléments caractéristiques de l’eau de la source d’Ankivibe ne sont pas conformes à la norme (décret 2003-941 modifié par le décret 2004 – 635), à savoir :
– aspect : trouble
– turbidité : 7,64(>5)
– couleur : jaunâtre
Dispositif de traitement
Un bassin de filtration pourrait être construit en aval de l’ouvrage de captage. Le bassin de filtration est composé d’un bassin rectangulaire à trois compartiments dont la décantation, la filtration et la mise en charge. Ses caractéristiques sont :
– Coordonnées X =47°59’43’’ – Y =18°36’28,3’’ – Z = 1080 m
– Corps en béton armé L : 3,80 m – l : 1,90m – H : 1,80m ; avec dalle de couverture également en béton armé d’épaisseur 0,20 m
– La Filtration est effectuée par la dalle filtrante comportant de dallettes avec des buselures où sont placés les matériaux filtrant ;
– Une conduite d’amenée
Mesures d’accompagnement
Le CPE applique le DINA pour garantir le bon fonctionnement d’une gestion communautaire. Le DINA est une convention communautaire qui, en plus des lois existantes, réglementent les obligations et les sanctions correspondantes en cas de manquement. Le DINA doit inclure, au moins, les éléments suivants :
1- La structure (comité de point d’eau) chargée de veiller à son application.
2- La réglementation de l’utilisation du point d’eau sur :
• L’heure d’ouverture et de fermeture,
• Les personnes autorisées à puiser l’eau, pour ne pas détériorer le matériel et l’ouvrage,
• Les activités interdites au point d’eau pour préserver la qualité de l’eau, la propreté du lieu,
• Les restrictions éventuelles pour préserver la quantité et la disponibilité de l’eau.
3-La détermination du mode et de la forme de recouvrement des coûts : prix de l’eau si elle est payée au volumétrique, montant et période de paiement si c’est par cotisation.
4-Les mesures et les périodes des activités pour l’entretien et la maintenance des installations,
5- Les mesures à prendre pour les infractions à la réglementation
Recouvrement des coûts
Parmi les activités financières du CPE, Il existe deux modes de perception pour le recouvrement de coût :
Les cotisations des Usagers,
La recette de la vente de l’eau,
• Cotisation des usagers : C’est la participation périodique des usagers à l’utilisation d’eau potable collectée par le trésorier du CPE. Le montant à payer ou la contrepartie à céder périodiquement est décidés par AG sur proposition du CPE basée sur un calcul d’amortissement et approuvée par la commune. La périodicité peut être mensuelle, trimestrielle, semestrielle, annuelle ou saisonnière.
• Recette de la vente d’eau : C’est la perception directe de la recette de la vente d’eau par le CPE en fonction de la quantité d’eau distribuée.la recette de vente d’eau soit au volumétrique, soit avec une autre unité de mesure bien déterminée. Le montant unitaire est décidé par AG sur proposition du CPE basée sur un calcul de rentabilité et approuvée par la commune. Afin d’appliquer la tarification de l’eau, on adoptant la recette de la vente dans tout service public de l’eau potable et elle doit être équipée de compteurs d’eau ou tout autre comptage volumétrique. Des solutions sont proposées pour faciliter les modes de paiement telles que les pointages ou l’utilisation des tickets.
La gestion des bornes-fontaines
La gestion de 19 bornes fontaines peut être confiée, par le Gestionnaire délégué d’un Système d’eau, avec l’accord du maître d’ouvrage, à une personne physique ou morale par une convention de gestion.
CONCLUSION
La réactualisation de l’étude de l’adduction d’eau potable dans la fokontany de Mandialaza sur terrain contribue à la réalisation du projet. Suivant les approches méthodologiques adoptées, tous les paramètres ont été analyséspour apprécier la faisabilité du projet : physiques, techniques, sociaux, économiques.La réalisation du projet est issue des diverses collaborations des différentes entités dont :
– Ministère de l’eau et sa direction régionale d’AlaotraMangoro,
– Projet humanité de Madagascar
– La commune rurale de Mandialaza, surtout la population entière ; bénéficiaires de ce projet.
Cette réactualisation est effectuée suite aux enquêtes de la population bénéficiaire du projet et permet aussi l’alimentation en eau de meilleure qualité et en quantité suffisante ainsi que l’amélioration de la santé de la population.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I: REACTUALISATION DE DOSSIERS D’ETUDES
CHAPITRE I – METHODOLOGIE ADOPTEE
I -1- ENQUÊTES ET INVESTIGATION SUR TERRAIN
I -2- CONCEPTION DES OUVRAGES
CHAPITRE II- ETUDE DE FONCTIONNEMENT DES OUVRAGES
II -1 – Captage
II -2 -Traitement et emmagasinement
II -3-Distribution
PARTIE II – GESTION DES INFRASTRUCTURES D’ADDUCTION D’EAU POTABLE
CHAPITRE III – TYPE DES GESTION ET ETUDE COMPARATIVE DE SYSTEME DE GESTION
III-1- Gestion communautaire
III – 2 -Gestion délégué à un privé (Affermage)
III-3- Etude comparative de système de gestion
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
ANNEXE
Télécharger le rapport complet
