Madagascar est un pays très riche en pierres précieuses : émeraude, saphir, rubis. Les principales zones d’exploitation sont, au nord :Ambondromifehy , Andapa ; aucentre:Andilamena,Antanifotsy,Antsirabe,Betafo,Ambatofinandrahana,Mananja,ato mandry ;au sud :Ilakaka, Sakaraha, Ejeda, Gogogogo, Andranondambo.
Cette exploitation des pierres précieuses a une très grande expansion depuis l’ouverture de l’exploitation de saphir dans le sud de l’île et de rubis dans la partie centre Est (Vatomandry).
D’une manière générale, les facteurs qui engendrent les problèmes d’exploitation se situent au niveau des moyens technique et financier à mettre en œuvre. De ce fait, une exploitation artisanale des pierres précieuses ne profite pas aux petits exploitants nationaux et à la Nation entière. C’est pour cette raison que l’exploitation artisanale nationale n’a pas pu réaliser une opération à moyenne et à grande échelle et rationnelle.
Devant ces faits constatés, quelles sont les démarches et les actions à entreprendre et à réaliser pour l’exploitation rationnelle et soutenue avantageuse aux petits exploitants comme le cas de l’association de petits exploitants TOP RUBIS de VATOMANDRY à TETEZAMPAHO.
LE RUBIS
Définition générale
L’origine du mot est le latin rubeus = rouge ; jusqu’à la fin du XVII ème siècle environ les spinelles, les variétés de grenat rouge et le Rubis étaient appelées indifféremment escarboucle. Les corindons sont les pierres les plus dures juste après le Diamant. Le Rubis est souvent déterminée par sa provenance et le plus souvent les appellations commerciales sont dues à la couleur.
Des gros Rubis sont aussi rares que les Diamants de même taille et leurs prix dépassent ceux des Diamants. Le plus gros Rubis brut trouvé pesait 400carats et fut divisé en 3 pour être taillé. Cependant l’histoire peut fournir quelques Rubis exceptionnels tels que :
– Le Rubis de 250 carats qui orne la couronne de Charles IV actuellement conservé à Prague
– Le Rubis de 167carats « Edwards rubis » conservé au British Muséum de Londres
– Le Rubis étoilée de 138,7 carats conservés au Smithsonian Institute à Washington.
Les pays producteurs, les plus connus sont : Birmanie, Thaïlande, Sri Lanka et Tanzanie (grands producteurs) ; Afghanistan, Australie, Brésil, Cambodge, Etats Unis, Inde, Kenya, Madagascar, Malawi …etc. (petits producteurs) ; les autres sont considérés comme des petits gisements (Suisse dans le Tessin et Norvège).
Caractéristiques physico- chimiques
Caractères physiques
Par identification en utilisant les différents outils gemmologiques, le Rubis a comme caractères physiques :
Couleur : rouge, rouge rosâtre, rouge orangeâtres, rouge légèrement pourpre, rouge légèrement brunâtre
Densité : 4.00 (3.97 -4.03)
Indice de réfraction : 1.762 -1.771
Axe optique et signe : anisotrope et -1
Biréfringence : 0.008
Pléochroisme : net
Polariscopie : rétabli tous les quarts de tour (sauf dans l’axe optique)
Dispersion : 0.018
Transparence : transparent à opaque
Dureté : 9
Système cristallin : rhomboédrique ou trigonal
Cassure : légèrement conchoïdale, inégale, esquilleuse
Résistance à la chaleur : commence à fondre à 2050°c
Résistance aux acides : inattaquable
Éclat : vitreux mais brillant
Fluorescence : forte (rouge carmin) .
Genèse et les pierres à ne pas confondre
Dans leur origine les Rubis peuvent se trouver dans les 3 types de gisement ci après :
– Gisement d’origine éruptive magmatique
– Gisement de métamorphisme de contact où l’on trouve les variétés nobles
– Gisement alluvionnaire .
La couleur rouge qu’il possède nous oblige à faire attention ; car il peut être confondu avec les pierres fines de même couleur telles que le spinelle rouge, la tourmaline rouge ou rubellite, grenat pyrope et almandin, zircon rouge.
Utilisation
Le Rubis est utilisé dans plusieurs domaines selon la qualité. Ainsi la variété gemme est utilisé en joaillerie, sa beauté et ses différents caractéristiques physiques permettent en effet la taille de ce gemme. Les bijoutiers aussi peuvent fabriquer plusieurs joyaux avec la pierre très prisée des femmes, cette pierre précieuse est considérée comme l’excellence en parallèle avec le Saphir. Plusieurs croyances aussi sont attribuées à cette pierre. A part cette utilisation en tant que pierre de joaillerie, de bijouterie et doté de certaines croyances, on l’utilise également dans le domaine technique. En effet doté d’une dureté hors du commun, les corindons sont utilisés comme abrasif. Cette grande dureté lui donne une très grande résistance que les techniciens mettent à profit sur le plan industriel. On utilise aussi pour renforcer la puissance de la lumière dans la technique qui utilise le laser (cas du Rubis synthétique).
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I-GENERALITES
1-LE RUBIS
1-1-Définition générale
1-2-Caractéristiques physico- chimiques
1-3-Genèse et les pierres à ne pas confondre
1-4-Utilisation
2- LES DIFFERENTS GISEMENTS A MADAGASCAR
3- LE GISEMENT ETUDIE PROPREMENT DIT
PARTIE II – ETAT DE LIEU DU SITE ET SES ENVIRONS
1-LE MILIEU PHYSIQUE
1-1-Localisation et accès au site
1‐2‐ Le paysage
1‐3‐ Pédologie
1‐4‐ Géologie
1-5-Climatologie
1-6-Hydrographie
2-LE MILIEU BIOLOGIQUE
2‐1‐ La flore et végétation
2‐2‐La faune
3-LE MILIEU HUMAIN
3‐1‐ Constat démographique
3‐2‐ Le village et habitat
3‐3‐ Les mœurs et les coutumes
3‐4‐ Cadre socio‐économique
PARTIE III-ETUDE D’EXPLOITATION DU GISEMENT
1-HISTORIQUE
2‐CONTEXTE DE L’EXPLOITATION ACTUELLE
3- ORGANISATION DE TRAVAIL DES PETITS EXPLOITANTS
4-DIAGNOSTIC DE L’EXPLOITATION ACTUELLE
4‐1‐Aspects négatifs
4‐2‐ Aspects positifs
5-CHOIX DU MODE ET DE LA METHODE D’EXPLOITATION
5‐1‐Choix du mode d’exploitation
5‐2‐Choix de la méthode d’exploitation
5-3-Description de la méthode par creusement des fosses
5‐4‐Organisation quotidienne de travail
5‐5‐ Choix des matériels et des équipements d’exploitation
PARTIE IV-ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE ET FINANCIERE
1- ETUDE TECHNICO- ECONOMIQUE
1‐1‐Introduction
1‐2‐ Évaluation des investissements
2-CALCUL DE RENTABILITE FINANCIERE
2‐1‐ Introduction
2‐2‐ Récapitulation des investissements
2‐3 ‐ Les amortissements
2‐4 ‐ Compte d’exploitation 🙁 en Ariary)
2‐5‐Critère de rentabilité économique
2‐6‐ Actualisation
2‐7‐Taux de rentabilité interne (TRI)
PARTIE V- ANALYSE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
1- GENERALITES
2- DEFINITION DES IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT
2‐1‐Les impacts sur le milieu naturel
2‐2‐ Les impacts sur le milieu humain
3- INDENTIFICATIONS DES IMPACTS
4- DETERMINATION DES IMPACTS
5-EVALUATION DES IMPACTS
5‐1‐Impacts positifs
5‐2‐Impacts négatifs
6- LES MESURES D’ATTENUATION DES IMPACTS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE