Contribution a la prevision des orages et greles

Le 19 Mars 2011 ยซ โ€ฆ.Les autres cultures ont toutes รฉtรฉ dรฉtรฉriorรฉes par des grรชlons suivis de ce gel aussi inattendu quโ€™inhabituel. Le Maire de la commune espรจre le soutien des autoritรฉs centrales pour aider les paysans ร  redresser la situation aprรจs cette catastropheโ€ฆ ยป. [40] Les rรฉgions de Hautes-Terressont toujours sous le risque dโ€™averses ร  caractรจre orageux, parfois mรชme des orages accompagnรฉs de vents forts. Durant lโ€™annรฉe, principalement le dรฉbut, et la fin de la saison chaude, on entend toujours des rafales de grรชles, qui ont beaucoup dโ€™impact dans la sociรฉtรฉ Malagasy, sans parler dans le domaine รฉconomique. On a donc le devoir dโ€™aider la population ร  lโ€™aide de ce manuscrit par lโ€™intermรฉdiaire des prรฉvisionnistes. Lโ€™รฉvolution des nuages en cumulonimbus sera le sujet. Car ce mรฉtรฉore aqueux, selon les physiciens [41], ou en dโ€™autres termes des mots grecs qui signifient en haut, est la source du problรจme.

GENERALITE

Dรฉfinition

Un orage est un phรฉnomรจne mรฉtรฉorologique รฉlectrique discontinu violent (Tonnerre, รฉclairs, foudre) correspondant ร  une perturbation atmosphรฉrique consรฉcutive ร  une rencontre entre une masse dโ€™air chaud et une masse dโ€™air froid et gรฉnรฉralement accompagnรฉ de fortes prรฉcipitations (pluies, grรชles) ainsi que des rafales souvent violentes ou encore exceptionnellement de la tornade. L’Organisation Mรฉtรฉorologique Mondiale (OMM) dรฉfinit prรฉcisรฉment l’orage comme un mรฉtรฉore caractรฉrisรฉ par des bruits de tonnerres consรฉcutifs et audibles de la surface terrestre.

Nuages dโ€™orages

Les nuages d’orage se dรฉveloppent ร  partir de cumulonimbus (Cb) ou d’agrรฉgats de cumulonimbus qui peuvent contenir une centaine de milliers de tonnes d’eau, de grรชlons et des petits cristaux de glace. Ils diffรจrent essentiellement des nuages d’averses, d’abord par l’รฉchelle mรชme de leur expansion verticale et horizontale, mais surtout par le fait qu’ils donnent naissance ร  des phรฉnomรจnes รฉlectriques.

Physique des nuages

Gรฉnรฉralitรฉ des nuages
Les nuages sont l’expression la plus importante des phรฉnomรจnes qui se produisent dans la troposphรจre. Puisqu’ils sont visibles, les nuages nous donnent rapidement une bonne idรฉe du temps qu’il fait : nuage d’orage ou non. Une parcelle d’air soulevรฉe dans l’atmosphรจre voit sa pression diminuer. Elle se dรฉtend alors de faรงon plus ou moins adiabatique (dans certains cas, le diabatisme est particuliรจrement important, notamment dans les cumulus โ€˜Cuโ€™ d’alizรฉs), sa tempรฉrature diminue et son humiditรฉ relative augmente. Si le refroidissement est suffisant, l’humiditรฉ relative dรฉpasse les 100 %, une partie de la vapeur d’eau qui est contenue dans la particule d’air se dรฉpose alors sur des aรฉrosols et formes de minuscules gouttes d’eau qui constituent le nuage. Une importante libรฉration d’รฉnergie accompagne ce phรฉnomรจne (chaleur latente de condensation) et donne une poussรฉe supplรฉmentaire au nuage (augmentation de la poussรฉe d’Archimรจde).

Les aรฉrosols, qui sont utiles ร  la formation des nuages et ont un rรดle important. En effet, un accroissement des aรฉrosols (aรฉrosols sulfate notamment) entraรฎne une modification du nuage, ce qui va induire un refroidissement du systรจme climatique. Cet effet est appelรฉ l’effet indirect des aรฉrosols.

Condensation par refroidissement isobare

Pendant la nuit, les pertes par rayonnement infrarouge ร  la surface peuvent รชtre balancรฉes vers le bas par le flux d’รฉnergie contenu dans l’air et vers le haut par le flux dโ€™รฉnergie contenu dans le sol. Le flux dโ€™รฉnergie vers le bas comprend la chaleur latente associรฉe ร  la condensation en surface qui devient visible par l’apparition de rosรฉe si le taux de pรฉnรฉtration de l’eau dans le sol est insuffisant. [13] La rosรฉe se forme par condensation ou condensation solide de la vapeur dโ€™eau sur des surfaces solides ou sur le sol qui pendant la nuit se refroidissent par radiation ร  des tempรฉratures infรฉrieures aux points de rosรฉe ยซTdยป, cโ€™est le mรฉcanisme de la subsidence.

Si une masse d’air se refroidit de faรงon isobare ร  une tempรฉrature infรฉrieure ร  la tempรฉrature au point de rosรฉe, des gouttelettes microscopiques se condensent sur les noyaux de condensation contenus dans l’air, on appelle cela brouillard. Ceci peut arriver par refroidissement radiatif de l’air ou du sol (brouillard radiatif). La condensation peut aussi s’effectuer par un mouvement horizontal d’une masse d’air chaud vers une surface relativement froide (brouillard d’advection). Dans ces deux cas, le refroidissement est pratiquement isobare puisque la pression ร  la surface varie peu. Une fois que la condensation est commencรฉe, le refroidissement continue moins rapidement puisque la chaleur perdue est en partie compensรฉe par la chaleur latente de condensation dรฉgagรฉe. Ceci รฉtablit une limite virtuelle de la tempรฉrature autour de Td (trรจs important pour la prรฉvision de T min ).

Le mรฉcanisme de la formation des nuages

La formation des nuages dans lโ€™atmosphรจre, l’air sont humidifiรฉs par รฉvaporation de l’eau contenue dans le sol, les feuilles ou de l’eau de mer. Lorsque cet air s’รฉlรจve par diffรฉrents phรฉnomรจnes dont :
– le soulรจvement orographique qui est reliรฉ ร  la prรฉsence d’un relief
– le soulรจvement de grande รฉchelle, reliรฉ ร  la convergence horizontale des masses d’air.
– le soulรจvement convectif qui est liรฉ ร  l’instabilitรฉ thermique au sein d’une masse d’air.

Dโ€™une autre dรฉfinition, un nuage est formรฉ d’un ensemble de gouttelettes d’eau ou de cristaux de glace en suspension dans l’air. L’aspect du nuage dรฉpend de la lumiรจre qu’il reรงoit et des particules qui le constituent. La couleur et l’รฉclat des nuages sont dus ร  la diffusion des rayons lumineux provenant du soleil et de la lune aussi bien que du ciel et du sol.

La convection
Le rรฉchauffement du sol qui dilate lโ€™air en basse couche le rend plus lรฉger qui se met ร  monter et se refroidit par dรฉtente. Les nuages de convection apparaissent d’autant plus facilement qu’il y a de l’air froid en altitude (masse d’air instable). Les bases de tels nuages sont horizontales, leurs sommets รฉvoluent en fonction de la tempรฉrature. On peut dire aussi que cโ€™est une convection naturelle ou libre.

Soulรจvement orographique (convection forcรฉe)
Le relief oblige la masse d’air ร  s’รฉlever sur sa face au vent, durant son ascension sa tempรฉrature s’abaisse et peut atteindre le seuil de saturation. Un nuage se forme alors sur le versant au vent et se dissipe sur le versant sous le vent.

Le rapport de stage ou le pfe est un document dโ€™analyse, de synthรจse et dโ€™รฉvaluation de votre apprentissage, cโ€™est pour cela chatpfe.com propose le tรฉlรฉchargement des modรจles complet de projet de fin dโ€™รฉtude, rapport de stage, mรฉmoire, pfe, thรจse, pour connaรฎtre la mรฉthodologie ร  avoir et savoir comment construire les parties dโ€™un projet de fin dโ€™รฉtude.

Table des matiรจres

INTRODUCTION
PARTIE.I. CONTEXTE GENERAL
CHAPITRE.I. GENERALITE
I.1. Dรฉfinition
I.2. Nuages dโ€™orages
I.3. Physique des nuages
I.3.1 Gรฉnรฉralitรฉ des nuages
I.3.1.1 Montrons que la pression diminue bien avec l’altitude
I.3.2 Le mรฉcanisme de la formation des nuages
I.3.3 Diffรฉrents types de nuages
CHAPITRE.II. CLIMATOLOGIE DES ORAGES
II.2 DIFFERENTS TYPES Dโ€™ORAGES
II.2.1 Lโ€™orage unicellulaire
II.2.2 Lโ€™orage multicellulaire
II.2.3 Orage provenant dโ€™une ligne de grains
II.2.4 Orages super cellulaire
PARTIE.II. METHODOLOGIE
CHAPITRE.III. PROPRIETES PHYSIQUES DES ORAGES
III.1. Notion dโ€™รฉchelles mรฉtรฉorologique
III.2. Organisation des cellules orageuses
CHAPITRE.IV. PROPRIETES DYNAMIQUE PILOTANT LA CONVECTION
IV.1 BASSE ATMOSPHERE
IV.1.1 Lโ€™instabilitรฉ CAPE/CIN
a) CAPE
b) CIN (Convective Inhibition)
IV.1.2 Le cisaillement du vent
IV.1.3 Lโ€™orographie et le rayonnement solaire
IV.1.4 La convergence du vent
IV.1.5 Le cycle diurne
IV.2 HAUTE TROPOSHERE
IV.2.1 Atmosphรจre barocline
IV.2.2 Courant-jet
IV.2.3 Anomalie de tropopause (impose des mouvements ascendants, dรฉstabilisรฉ)
IV.2.4 Out going Longwave Radiation (OLR)
CHAPITRE.V. LA MODELISATION METEOROLOGIQUE ET LE MODELE WEATHER RESEARCH AND FORECASTING ยซWRFยป
V.1 Prรฉsentation du modele
V.2 Noyau dynamique et composante physiques du modรจle numรฉrique (WRF)
V.3 Code dโ€™information et parallรฉlisation
V.4 Les รฉquations mises en jeu avec WRF/ARW
V.4.1 Coordonnรฉes verticales et ses variables
V.4.2 Les รฉquations de flux dโ€™Euler
V.4.3 Les รฉquations dโ€™Humiditรฉ
V. 4.4 Les diffรฉrents systรจmes de projections
V.4.5 Les รฉquations rรฉgissantes sous forme perturbรฉe
V.4.6 Discrรฉtisation
a) Discrรฉtisation temporelle
b) Discrรฉtisation spatiale
V.5 Mise en ล“uvre du modรจle WRF
V.5.1 System prรฉtraitement (WPS)
a) Le programme ยซ geogrid ยป
b) Le programme ยซ ungrib ยป
c) Le programme ยซ metgrib ยป
V.5.2 WRF-VAR
V.6 Graphiques et outils de visualisation
V.6.1 NCL, Graphique NCAR
V.6.2 RIP4
V.6.3 GrADS
V.6.4 Vis5D
V.7 Emboitement
V.8 Configuration du modรจle WRF/ARW
V.8.1 Module WPS
a) Dรฉfinir un domaine du modรจle avec ยซ geogrid ยป
b) Extraire des fichiers GRIB avec ยซ ungrib ยป
c) Interpolation horizontale des donnรฉes mรฉtรฉorologiques avec ยซ metgrib ยป
V.8.2 Parcours du modรจle
PARTIE.III. APPLICATIONS ET INTERPRETATIONS DES RESULTATS
CHAPITRE.VI. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET CLIMATIQUE DES HAUTES-TERRES DE MADAGASCAR
VI.1 Situation gรฉographique
VI.2 Situation climatique
CHAPITRE.VII. ASSIMILATIONS
VII.1 Analyse de la situation du 29 Mars 2011
A) Simulation en Basse Troposphรจre
B) Simulations en Haute Troposphรจre
C) Rรฉsultats de lโ€™analyse de la situation du 29 Mars 2011
VII.2 Analyses de la situation du 08 Mars 2016
A) Simulations en Basse Troposphรจre
B) Simulations en Haute Troposphรจre
C) Rรฉsultats de lโ€™analyse
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

Lire le rapport complet

Tรฉlรฉcharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiรฉe. Les champs obligatoires sont indiquรฉs avec *