De nos jours, nous entendons souvent le mot « stress » dans notre vie quotidienne. Ce phénomène a pris de plus en plus d’ampleur et affecte aussi le monde du travail. Le stress est devenu un élément à part entière de la vie des entreprises, un compagnon de travail même pour beaucoup de travailleurs. Il touche tous les secteurs et toutes les catégories professionnelles. Il est maintenant reconnu mondialement comme un problème majeur pour la santé des travailleurs et celle de l’organisation qui les emploie.
Le stress au travail est plus répandu dans les pays développés que dans ceux en voie de développement. Mais avec la complexité de l’environnement concurrentiel actuel et avec la mondialisation de l’économie ainsi que l’internationalisation des entreprises, y compris celles se trouvant à Madagascar, ces dernières se doivent d’être plus compétitives sur le marché national et international. Pour y faire face, nous constatons aujourd’hui l’accélération du rythme de l’innovation non seulement en termes d’avancées technologiques, des normes en qualité de produit ou de prestation de service, mais aussi, et surtout, en termes de management des ressources humaines.
D’autant plus, l’atmosphère politique, l’incertitude économique et sociale de notre pays ne sont pas opportuns à la sérénité d’esprit des Malgaches. Or un travailleur stressé a d’avantage de risques d’être en mauvaise santé, peu motivé, moins respectueux des règles de sécurité au travail. Ce qui n’est pas favorable aux entreprises locales car elles auront de ce fait moins de chances d’être performantes face à la concurrence du marché. Toutefois, le stress n’est pas forcement mauvais. Bien géré, il peut stimuler la personne dans son activité et contribuera ainsi au développement de la société. Mais par contre, s’il devient chronique, il engendra des conséquences négatives. Cette mauvaise gestion peut affecter non seulement l’individu mais aussi son employeur.
Généralité
Identification et Historique
Raison sociale
La société JB est une société anonyme avec un capital de Ar 3 050 850 000 et qui est inscrit au registre de commerce n°6374/201B00509, au NIF 105 007 074 et au numéro statistique 51367112006110281.
C’est une société de production et de commercialisation de produit agroalimentaire qui a pour slogan « la où dieu a planté, il faut savoir fleurir ». L’insigne « JB » vient du nom de son fondateur, Jina BARDAY. Sur le logo de la société, le rouge signifie la victoire tandis que le blanc symbolise la propreté. La couronne est, compte à elle, la marque de la suprématie des cinq (05) activités de la société JB.
Par ailleurs, elle est divisée en trois (03) sites dont le siège qui se trouve à Tsaralalana ; le site de distribution des produits finis qui se situe à Tanjombato, appelé JB Distribution ou JBD ; et enfin l’usine de production qui occupe une surface de 11290 m2 à Amboditsiry, appelé JB Usine ou JBU et dans lequel nous avons effectué notre stage.
Le site JBU reste ouvert à son environnement grâce, notamment, au n° de téléphone 020 22 400 71, au fax n° 22 400 71 ou à l’adresse mail jb@basan.com et aussi au BP 207 Amboditsiry.
Historique
La société JB a été créée en 1964 par Jina BARDAY. Elle a été inaugurée officiellement le 11 octobre 1965 par le premier président de la république de Madagascar, Philibert TSIRANANA. La société a commencé ses activités dans la production de biscuits. Par contre, en constatant l’évolution de la demande sur le marché malgache, en 1968, elle a commencé à diversifier sa production. Monsieur BARDAY et ses actionnaires ont alors effectué de très grand investissement pour acquérir de nouveaux matériaux industriels notamment pour créer une ligne de confiserie. Au fil des temps, elle ne cessait de s’améliorer et d’élargir ses activités et en 1974 elle réalise la première production de gaufrettes. Son développement constant est dû à sa volonté d’innover et surtout de satisfaire l’attente de sa clientèle. La qualité des produits est un facteur très important pour la société. En outre, une des dates les plus importants dans son histoire était en 1978 lorsqu’elle a obtenu une médaille d’or avec le biscuit « BARY MARIE 16» et une médaille d’argent avec le biscuit « Petit extra » lors de la 17 ème sélection mondiale de céréales à Genève en Suisse. Ensuite, en 1979, JB a commencé à produire de pâtes alimentaires, en 1981, elle ouvre la ligne de fabrication des « siil-gum ». En 1988, elle installe la ligne chocolaterie et aménage de nouveaux bâtiments. Cette année était aussi marquée par l’extension de son marché vers les îles voisines de Madagascar. En 1990, la société a obtenue le « prix d’honneur d’exportation » par le ministre du commerce. Malheureusement, le 02 décembre 1995, vers 4h du matin, un incendie s’est déclenché dans le site Usine. Selon les statistiques, le coût a été évalué à Ar 500 Millions. Mais en 1996, la société se redressait et inaugurait la « pierre sacrée » marquant la renaissance. En 1998, les locaux administratifs sont élargis. Ensuite, en 2001, elle ouvre la section « snack » et en cette même année, la société a créé un journal interne appelé « Jinery sy Banjina » pour l’échange d’information et la création de l’esprit d’équipe. En 2004, « JB » venant du nom de son fondateur, Jina BARDAY, a été traduit en « Joliment Bon » et « Jaky Bika ». En 2006, la société a obtenu le certificat HACCP qui lui permet d’exporter ses produits vers les îles voisines. L’année suivante, elle lance le produit « tsiky nacks » et en 2010 le produit « twisty » sur le marché.
Philosophie de l’entreprise
La société JB se veut être leader sur le marché national. Elle assure la qualité totale de ses produits pour mettre le consommateur au centre de son intérêt. Elle encourage l’innovation tout en optimisant les coûts et en augmentant la rentabilité sur une politique de volume. La société veut aussi développer la présence de ses marques phares dans les pays de l’Océan Indien.
En outre, elle considère la motivation de ses hommes. Elle tente donc de lier les objectifs individuels à la stratégie de l’entreprise et développe le sentiment d’appartenance. Pour ce faire, 10 comportements d’excellence qu’un collaborateur devrait adopter sont véhiculés au sein de l’entreprise.
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Table des matières
INTRODUCTION
Première PARTIE : CADRE D’ETUDE
chapitre I: PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
section 1: généralités
section 2: structure
chapitre II: CADRE THEORIQUE
section 1: généralité sur le stress au travail
section 2: dépistage du stress au travail
Deuxième PARTIE : ANALYSE DE L’EXISTANT
chapitre I: LES SOURCES DE STRESS LIEES AUX CONDITIONS DE TRAVAIL DU PERSONNEL ET A L’ENVIRONNEMENT SOCIAL AU SEIN DU SITE JBU
section 1: Situation actuelle sur les conditions de travail du personnel et les moyens mis en place pour garder un bon climat social
section 2: Etude de l’environnement interne et externe du site par rapport aux sources de stress liée au travail
chapitre II: LES SOURCES DE STRESS LIEES A L’ACCOMPAGNEMENT DU PERSONNEL DU SITE TOUT AU LONG DE SA CARRIERE
section 1: Situation actuelle de l’accompagnement du personnel tout au long de sa carrière au sein du site JBU
section 2: Etude de l’environnement interne et externe du site par rapport aux sources de stress liée au travail
Troisième PARTIE : SUGGESTIONS DE SOLUTIONS ET RESULTATS ATTENDUS
chapitre I: PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
section 1: améliorations des conditions de travail et de la communication
section 2: améliorations de l’accompagnement du personnel
chapitre II: IMPACTS ET RESULTATS ATTENDUS DES SOLUTIONS APPORTEES
section 1: Impacts des solutions suggérées
section 2: résultats attendus
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE