Généralités
Quatrième grande île du monde et première grande île de l’Océan Indien, Madagascar est réputée par sa richesse en biodiversité aussi bien floristique que faunistique. L’île est également classée parmi les douze premiers pays à «mégabiodiversité» qui contiennent entre 60% à 70% de la biodiversité mondiale (MITTERMIER et al, 1999 in NORODINY, 2011). De cette situation, Madagascar est considérée comme prioritaire en matière de conservation de la biodiversité dans le monde, en raison de l’importance du degré de diversité et de l’endémicité de sa faune et de sa flore (RATSIRARISON, 2001 in RAHARINIRINA, 2008).
Depuis la déclaration de Durban en 2002, l’Etat malgache a mis comme actions prioritaires en matière de conservation l’augmentation de 10% la superficie de ces aires protégées du fait de la destruction de ces écosystèmes marins et terrestres et la surexploitation de ces ressources naturelles et qui constituent des menaces très alarmantes sur la biodiversité malgache. Cadrée dans cette perspective, une étude sur les rôles des nouvelles aires protégées dans la région Sud-ouest est menée pour les plantes succulentes du littoral.
Historique
Dans le contexte des études sur la monographie des plantes à Madagascar, de nombreuses institutions ont accumulé une collection de spécimens et de documents scientifiques uniques constituant ainsi une référence indispensable pour de nombreux travaux d’expertise en matière de biodiversité végétale. Aussi des publications sur les principaux taxons succulents (Apocynaceae, Didiereaceae, Dioscorea, Kalanchoe, etc. sont disponibles depuis longtemps dans la série « Flore de Madagascar ».
Ainsi que quelques collections vivantes au Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza à Antananrivo et l’Arborétum d’Antsokay à Toliara Néanmoins les données sont, pour la plupart, anciennes et nécessitent une révision par rapport aux menaces et pressions.
Contexte de l’étude et Présentation du Projet Sud Expert Plantes
La présente étude rentre dans le cadre du PROJET N° : 3375 C0-C5SEPMG1- 382-Tul du projet Sud-Expert Plantes et ce, cadrée dans le projet de recherche sur « LES ROLES DES NOUVELLES AIRES PROTEGEES DANS LA REGION DE TOLIARA ET ETUDE DE LA REGENERATION NATURELLES DES PLANTES SUCCULENTES : MENACES ET PRESSIONS ».
Le grand projet Sud Expert Plantes (SEP) découle de l’initiative du Ministère Français des Affaires Etrangères et Européennes dans l’objectif de soutenir l’effort de nombreux pays en développement pour connaître, préserver et valoriser durablement leurs plantes.
Faisant partie de ce grand projet SEP, le projet 382 regroupe deux institutions du Sud : Le Centre National de recherches sur l’Environnement et l’Université de Toliara (Madagascar) et une institution du Nord : le Muséum national d’Histoire Naturelle de Paris (France). L’étude est menée dans la future réserve de biosphère de Toliara appartenant au domaine biogéographique du Sud, une zone unique aussi bien du point de vue de ses paysages que de sa biodiversité.
Les difficultés rencontrées
Le projet a commencé à démarrer au mois de Mai 2007. Mais pour l’Université de Toliara, le démarrage effectif des recherches n’a débuté qu’en mars 2009. En effet, le projet restait potentiellement intéressant et a été réorienté et recadré.
En effet, les 4 activités programmées revues n’ont pas été effectuées en totalité dans la demande originale, vu le retard accumulé. Plus précisément, la partie flore avec sa collection vivante de référence et de même, la partie faune: avec la collection de référence sur les ressources en pollinisateurs sont celles qui ont été abandonnées. Ce qui fait, seuls les volets inventaires, menaces et conservation restent les parties étudiées et renforcées. En d’autres termes, les objectifs de départ se trouvent réduits ; Par conséquent, le plus grand effort a été concentré uniquement sur la prospection des plantes succulentes, les menaces et l’étude de la distribution et de la régénération de ces espèces succulentes de la région du Sud-ouest malgache.
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Table des matières
INTRODUCTION
1. Généralités
2. Historique
3. Contexte de l’étude et Présentation du Projet Sud Expert Plantes
4. Les difficultés rencontrées
5. Problématique
6. Les hypothèses à vérifier
7. Objectifs de l’étude
7.1. Objectif général
7.2. Objectifs spécifiques
8. Choix du thème et choix des zones d’étude
I. CHAPITRE I : MILIEU D’ETUDE
I.1. Description de la zone d’études
I.1.1. Localisation géographique
I.1.2. Climat
I.1.3. Végétation
I.1.4. Sols
I.1.5. Milieu socio-économique
I.1.5.1. Population
I.1.5.2. Activités productives
II. CHAPITRE II : METHODOLOGIE
II. METHODOLOGIE
II.1. Bibliographie
II.2. METHODE D’INVENTAIRE
II.2.1. Relevés botaniques
Récolte botanique
Mesure biométrique, paramètres à étudier
a- Diamètre à la hauteur de la poitrine (dhp)
b- Hauteur
Paramètres floristiques
a- Densité
b- Fréquence
c- Diversité spécifique relative par famille
d- FIV (Family Importance Value ou valeur de la famille importante)
e- IVI (Importance Value Index ou Indice de Valeur Importante)
f- Indice de similarité (indice de similarité de SORENSEN)
III. CHAPITRE III: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
III.1. RELEVES BOTANIQUES
III.1.1. Inventaire biologique
III.1.2. Distribution des plantes succulentes par famille
III.1.2.1 Distribution des plantes succulentes par famille dans le complexe PK32-Ranobe
III.1.2.2. Distribution des plantes succulentes par famille dans le complexe Andatabo-Saint Augustin
III.1.3. Distribution des plantes succulentes par types d’organes de stockage
III.1.3.1. Distribution des plantes succulentes par types d’organes de stockage de réserve dans complexe PK32-Ranobe
III.1.3.2. Distribution des plantes succulentes par types d’organes de stockage de réserve dans le complexe Andatabo-Saint Augustin
III.1.4. Ressemblance entre PK32-Ranobe et Andatabo-Saint Augustin
III.1.4.1. Distribution des espèces communes par hauteur
III.1.5. Distribution des espèces dans l’ensemble des zones d’étude
III.2 Description botanique des plantes succulentes
III.2.1- Adansonia (famille : Malvaceae)
III.2.2- Adansonia za (famille : Malvaceae)
III.2.3- Alluaudia comosa Drak (famille Didiereaceae)
III.2.4- Alluaudiopsis fiherenensis Humbert&Choux (Didiereaceae)
III.2. 5- Aloe antandroi R. Decary (Liliaceae)
III.2.6- Aloe divaricata Berg. (Liliaceae)
III.2.7- Aloe viguieri H. Perrier (Liliaceae)
III.2.8- Colvillea racemosa Bojer, Bot (Fabaceae)
III.2.9- Commiphora simplicifolia H. Perr. (Burseraceae)
III.2.10- Cyphostema laza Desc. (Vitaceae)
III.2.11- Delonix decaryi (Famille : Fabaceae)
III.2.12- Delonix floribunda (syn. D.adansonioïdes) (Famille : Fabaceae)
III.2.13- Delonix pumila (Famille : Fabaceae)
III.2.14- Didierea madagascariensis Baillon ( Didiereacea)
III.2.15- Euphorbia antso (Famille : Euphorbiaceae)
III.2.16- Erythrophysa aesculina. ( Famille : Sapindaceae)
III.2.17- Euphorbia fiherenensis (Famille : Euphorbiaceae)
III.2.18- Euphorbia stenoclada (famille : Euphorbiaceae)
III.2.19- Euphorbia tirucalli (famille : Euphorbiaceae)
III.2.20- Euphorbia tuleariensis (Famille : Euphorbiaceae)
III.2.21- Folotsia floribunda (famille : Apocynaceae)
III.2.22- Kalanchoe grandidieri (Crassulaceae)
III.2.23- Euphorbia oncoclada Drak. (Euphorbiaceae)
III.2.24- Givotia madagascariensis Criff. (Euphorbiaceae)
III.2.25- Pachypodium rutenbergianum (Apocynaceae)
III.2.26- Jatropha mahafaliensis L. (Euphorbiaceae)
CHAPITRE IV : CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES