Contribution à la mise en place d’une base de données pour le secteur de l’eau et de l’assainissement

Les Nations Unies (ONU) promeuvent dans le monde, pour chaque pays, la vulgarisation de l’accès à l’eau potable, pour toutes les classes sociales et toutes les régions de tous les pays. L’ONU incite tous les gouvernements à privilégier la politique de l’amélioration de la santé publique dans leur pays respectif surtout pour les pays en voie de développement ainsi l’accès à l’eau potable est le fer de lance de cette politique d’amélioration.

Situation au sein de l’administration 

Le Ministère de l’Energie et des Mines à travers sa « Direction de l’Eau et de l’Assainissement » (DEA) a en charge, la conception, la mise en œuvre et la gestion des politiques sectorielles de l’Eau et de l’Assainissement. Au niveau central, la DEA est chargée de la mise en application de la Politique Nationale de l’Eau et de l’Assainissement. Le développement du secteur de l’eau et de l’assainissement constitue un des moyens pour promouvoir l’économie du pays. Actuellement, le Gouvernement reconnaît l’accès à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement comme un élément fondamental dans la stratégie de réduction de la pauvreté et le DSRP définit parmi ses objectifs prioritaires la nécessité d’accroître rapidement les proportions de population ayant accès à des services efficaces et durables pour l’eau potable et l’assainissement, en assurant la fonctionnalité des infrastructures existantes, et en augmentant le nombre d’infrastructures nouvelles. Dans le cadre de la mise en œuvre de la programme de développement de l’alimentation en eau potable et d’assainissement en milieu rural (PD AEPAR), il apparaît ainsi nécessaire pour la DEA de disposer des outils de planification et de suivi nécessaires, notamment d’une base de données fiables alimentée de façon régulière, qui lui permettra de développer ou d’améliorer les outils de prise en compte des demandes et d’assurer par ailleurs une gestion intégrée des ressources disponibles, non seulement pour l’alimentation en eau potable, mais également pour tous les autres usages : l’irrigation, l’ élevage, l’ hydroélectricité, le tourisme, l’industrie, la pêche, etc.

Dans la situation actuelle, l’insuffisance des moyens et le manque de coordination entre les différents acteurs du secteur n’ont pas permis de disposer d’un inventaire complet de toutes les infrastructures d’AEP réalisées sur l’ensemble du territoire qui aurait ainsi servi de ligne de référence à toutes les actions ultérieures à entreprendre dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de développement de l’approvisionnement en eau potable et de l’assainissement.

Situation des points d’eau en général 

Les sources pourraient être gaspillées et parfois contaminées si des précautions et des aménagements nécessaires ne sont pas effectués. Notons que le point d’eau représente, dans la plupart des sociétés, le premier lieu de convivialité obligatoire. Dans le monde il y a des régions, parfois des pays entiers, où les sources sont pratiquement ou totalement absentes. Ceci est dû à une série de facteurs telle que:
❖ Une évaporation d’une extrême intensité qui ne laisse pas aux pluies le temps de s’infiltrer et prélève à nouveau l’eau des nappes phréatiques jusqu’à des profondeurs très considérables (plusieurs dizaines de mètres pour certains sédiments) ;
❖ L’uniformité du relief, qui joue un rôle essentiel, à la fois dans l’alimentation des nappes (ruissellement + concentration) et dans la mise en charge de l’eau dans le sous-sol.

L’approvisionnement en eau, des petites collectivités rurales des pays en développement est encore loin d’être satisfaisant. De nombreux projets et programmes s’efforcent de l’améliorer en agissant suivant deux axes :
– faciliter l’accès au point d’eau ainsi que les conditions de puisage, ce qui a pour effet d’accroître les quantités d’eau consommées
– Isoler les points d’eau des sources de pollution, ce qui améliore la qualité de l’eau consommée.

Les solutions choisies pour parvenir à ces fins doivent satisfaire à deux conditions principales. Tout d’abord, leur mise en œuvre, tant pour des questions d’éthique que pour des questions d’efficacité et de moyens, doit pouvoir se faire dans le cadre de l’investissement humain. Ensuite, elles doivent fournir régulièrement, dans des conditions climatiques exceptionnelles, une eau en quantité suffisante et de bonne qualité.

Inventaire des systèmes d’adductions d’eau potable

Le recensement des systèmes d’eau en milieu rural effectué en 2001 a donné les résultats suivants :

• Adduction d’eau potable gravitaire (AEPG) : 1740
• Adduction d’eau potable par pompage (AEPP) : 146
• puits et forages : 3064

LES POLITIQUES ET LES OBJECTIFS DU SECTEUR EAU POTABLE 

Politique du Secteur de l’Eau et de l’Assainissement

La politique du secteur de l’eau et de l’assainissement est basée sur 2 axes principaux :

1ère axe d’intervention: développement rapide des infrastructures grâce à une gestion intégrée des ressources en eau et la libéralisation du secteur, basée sur une répartition claire des rôles et responsabilités de tous les intervenants.

2ème axe d’intervention: amélioration de l’accès des populations à l’eau potable et aux installations d’assainissement à travers :
(i) l’organisation du service public d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement;
(ii) la décentralisation et la responsabilisation des collectivités et des usagers et
(iii) une nouvelle stratégie de recouvrement des coûts.

Stratégies

Les stratégies à suivre pour le développement du secteur de l’eau et de l’assainissement selon le DSRP sont :
– La définition d’objectifs clairs en termes de réalisation d’infrastructure en donnant la priorité aux pauvres et aux plus démunis;
– La mise en place d’un cadre légal et réglementaire ainsi que d’une organisation de services devant permettre aux plus pauvres et plus démunis d’accéder aux installations d’eau et d’assainissement efficaces et durables;
– La mise en place d’un mécanisme de financement intégrant un système de subvention pour les infrastructures sociales et d’une stratégie de recouvrement des coûts pour les usages de l’eau;
– Le développement de la contribution du secteur privé et des ONG dans le secteur;
– La mise en œuvre de programmes d’IEC devant permettre d’aider les couches de populations pauvres à s’intégrer et à s’organiser en conséquence dans les projets de développement des infrastructures d’eau et d’assainissement;
– Le renforcement des capacités nationales et locales – notamment au niveau de la population « pauvre » – en matière d’organisation et de gestion des systèmes de fournitures de services en eau potable et assainissement,
– La mise en place d’un système de suivi – évaluation efficace pour mesurer l’évolution des impacts des actions dans l’amélioration des conditions de vie de la population.

Plan d’actions de la DEA 

• Poursuivre la réalisation des projets actuellement en cours dans les meilleures conditions possibles, en vue d’accélérer la mise en place de nouvelles infrastructures;
• Mettre en application le Code de l’eau pour que les intervenants du secteur de l’eau et de l’assainissement puissent travailler dans un cadre légal et réglementaire et dans un cadre institutionnel (mise en place de l’Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement) , sécurisants, favorables et incitatifs.
• Obtenir les financements nécessaires, notamment par l’accroissement des contributions financières des investisseurs privés, des agences de financements extérieurs, et de l’Etat ainsi que des bénéficiaires, par le système de recouvrement des coûts.
• Développer les actions d’IEC, de mobilisation communautaire, de renforcement des capacités nationales et locales, de valorisation et de motivations des ressources humaines.
• Eduquer et mobiliser les ménages à se doter d’infrastructures d’évacuation des excrétas, si possible les fosses septiques, au moins les latrines, les communes pour la mise en place des infrastructures d’évacuation des eaux usées domestiques dans le cadre d’un service public efficace ou par le développement des initiatives privées pour les fosses septiques.
• Renforcer les outils et structures de suivi-évaluation du secteur de l’eau et de l’assainissement, pour permettre d’évaluer les efforts entrepris et d’apprécier objectivement les impacts obtenus.

OBJECTIFS DANS LA MISE EN PLACE DE TOUT PROJET D’ALIMENTATION EN EAU 

Assurer un accès universel en matière d’approvisionnement en eau potable

L’eau est une ressource vitale, indispensable à l’homme pour se maintenir en vie, et il faut donc permettre à tous, notamment les plus pauvres et les plus démunis d’y accéder.

Assurer un service efficace et durable

C’est aussi un bien éminemment économique, nécessitant ainsi la mobilisation de mesures économiques et financières devant permettre d’assurer la pérennité des services pour sa distribution aux usagers de façon efficace, c’est à dire en quantité et qualité satisfaisante. La nouvelle stratégie concrétisant la nouvelle Politique de l’Eau se propose d’étendre la couverture de l’alimentation en eau et de l’assainissement de manière durable et économique grâce à un système de conception réaliste, peu coûteuse, de fonctionnement et d’entretien que la population locale, bénéficiaire direct, les petites entreprises et les collectivités locales. Les projets devront permettre également l’expérimentation d’options techniques diverses, l’appel à des opérateurs locaux, l’essai de différentes stratégies de participation communautaire visant la mobilisation de la communauté à travers la mise au point d’actions d’Information – Education – Communication (IEC).

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : OBJECTIFS DU TRAVAIL
CHAPITRE 1: CONTEXTE GENERAL
1 1 – SITUATION AU SEIN DE L’ADMINISTRATION
1 2 – SITUATION DES POINTS D’EAU EN GENERAL
1 3 – SITUATION ACTUELLE DES SYSTEMES D’APPROVISIONNEMENT EN EAU EN MILIEU RURAL A MADAGASCAR
1 3 1- LES DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGE
1 3 2- INVENTAIRE DES SYSTEMES D’ADDUCTIONS D’EAU POTABLE
1 4 – SITUATION ACTUELLE DE LA POPULATION RURALE EN MATIERE DE DESSERTE EN EAU POTABLE
CHAPITRE 2: LES POLITIQUES ET LES OBJECTIFS DU SECTEUR EAU POTABLE
2 1 – POLITIQUE DU SECTEUR DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
2 2 – STRATEGIES
2 3 – PLAN D’ACTIONS DE LA DEA
CHAPITRE 3: OBJECTIFS DANS LA MISE EN PLACE DE TOUT PROJET D’ALIMENTATION EN EAU
3 1 – ASSURER UN ACCES UNIVERSEL EN MATIERE D’APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE
3 2 – ASSURER UN SERVICE EFFICACE ET DURABLE
3 3 – PROMOUVOIR UNE PRISE DE RESPONSABILITE CLAIRE DE TOUS LES ACTEURS
3 4 – CHANGEMENT DE COMPORTEMENT POUR CHANGER LES CONDITIONS DE VIE
3 4 1- CHANGEMENT DE COMPORTEMENT AU NIVEAU DE LA PRISE DE RESPONSABILITE ET DE LA PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE
3 4 2- CHANGEMENT CONDITION SANITAIRE ET DE COMPORTEMENT VIS A VIS DE L’HYGIENE CORPORELLE ET DOMESTIQUE
3 4 3- CHANGEMENT DES CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES ET DE COMPORTEMENT VIS A VIS DE L’HYGIENE DU MILIEU
CHAPITRE 4: IMPORTANCE DU TRAVAIL
1 1 – OBJECTIFS
1 2 – IMPORTANCE DE LA BASE DE DONNEES DANS LA POLITIQUE DU SECTEUR EAU
1 3 – IMPORTANCES DE LA BASE DE DONNEES SUR EXCEL
1 4 – IMPORTANCES DE LA BASE DE DONNEES SUR SIG
PARTIE II : ETUDE SUR L’ADDUCTION EN EAU POTABLE GRAVITAIRE
CHAPITRE 1: GENERALITES
1 1 – DEFINITIONS
1 1 1- ADDUCTION D’EAU POTABLE
1 1 2- L’ADDUCTION PAR POMPAGE
1 1 3- L’ADDUCTION GRAVITAIRE
1 2 – LOCALISATION DES AEPG
1 3 – LES ORGANISMES OEUVRANT DANS LES AEPG
CHAPITRE 2: IMPORTANCE DES AEPG
2 1 – POINT DE VUE ECONOMIQUE
2 2 – POINT DE VUE SOURCE
2 3 – ROLE DES AEPG SUR LE TAUX DE DESSERTE
CHAPITRE 3: REALISATION DES AEPG
3 1 – DONNEES ESSENTIELLES A RASSEMBLER A L’ORIGINE DE L’ETUDE D’ADDUCTION EN EAU POTABLE
3 1 1- RENSEIGNEMENTS SE REPORTANT SUR LA DEMOGRAPHIE
3 1 2- RENSEIGNEMENTS SUR LES BESOINS EN EAU
3 1 3- RENSEIGNEMENTS SUR LES SOURCES
3 1 4- PLAN DE LA REGION
3 1 5- LEVERS TOPOGRAPHIQUES
3 1 6- PLUVIOMETRIE ET CLIMAT
3 1 7- GEOLOGIE ET HYDROGEOLOGIE
3 1 8- MAINS D’ŒUVRE ET MATERIAUX LOCAUX
3 1 9- TRANSPORT ET MANUTENTION
3 2 – LA REALISATION DES AEPG
3 2 1- APPROCHE VILLAGEOISE
3 2 2- BUT
3 2 3- ETAPES
3 2 4- PHASES
3 2 5- RESULTATS OBTENUS
3 2 6- EVALUATION DE L’ORGANISATION COMMUNAUTAIRE POUR L’ENTRETIEN, LA REPARATION ET LE FONCTIONNEMENT DES AEP
3 3 – RECHERCHE DES SOURCES
3 4 – LES PRINCIPAUX TYPES DE SOURCES
3 4 1- TYPES I
A) SOURCES ARTESIENNES
B) LES SOURCES PAR DEBORDEMENT
C) SOURCES PAR EMERGENCE
D) SOURCES PAR DEVERSEMENT
E) RESURGENCES
3 4 2- TYPE II
A) CELLES QUI REAGISSENT AUX AVERSES ISOLEES DE SAISON SECHE
B) CELLES QUI NE REAGISSENT PAS AUX AVERSES ISOLEES DE SAISON SECHE
C) CELLES DONT L’AUGMENTATION DE DEBIT N’INTERVIENT QUE LONGTEMPS APRES LE DEBUT DES PLUIES
3 5 – MISE EN PLACE DES CAPTAGES
3 5 1- DEFINITION
3 5 2- LES BUTS PRINCIPAUX D’UN CAPTAGE DE SOURCE
3 5 3- LES CONDITIONS A RESPECTER LORS DE L’ELABORATION D’UN CAPTAGE
3 5 4- REGLE
3 5 5- CHOIX DES LIEUX DE CAPTAGE
A) RECHERCHE DU MEILLEUR LIEU DE CAPTAGE
B) LE CHOIX DES MEILLEURES SOURCES
3 5 6- LES TECHNIQUES DE CAPTAGE
A) CAPTAGE PAR DRAIN
B) CAPTAGE PAR PUITS
C) CAPTAGE PONCTUEL
3 5 7- AMELIORATION DU DEBIT PRODUIT
3 6 – RESERVOIR
3 7 – DESSABLEUR
3 8 – CONDUITES
3 9 – MISE EN PLACE DES BORNES FONTAINES
PARTIE III: ELABORATION ET EXPLOITATION DE LA BASE DE DONNEES SUR LES AEPG
CHAPITRE 1: ANALYSE DE LA SITUATION
1 1 – SITUATION DES REALISATIONS
1 2 – LES RESULTATS ATTENDUS D’UNE BASE DE DONNEES
CHAPITRE 2: GENERALITES SUR LES BASES DE DONNEES
2 1 – DEFINITION
2 2 – LES DIFFERENTES SORTES DE BASES DE DONNEES
2 2 1- DU POINT DE VU INFORMATIQUE ET PROGRAMMATION
A) LES SYSTEMES DE GESTION DE BASE DE DONNEES RELATIONNELS (SGBD RELATIONNELS)
B) SCHEMA RELATIONNEL
2 2 2- DU POINT DE VU SIG
A) BASE DE DONNEES CARTOGRAPHIQUES
B) BASE DE DONNEES ALPHANUMERIQUES
CHAPITRE 3: ELABORATION DE LA BASE DE DONNEES EXCEL
3 1 – MICROSOFT EXCEL
3 1 1- DEFINITION
3 2 – POURQUOI UTILISER MICROSOFT EXCEL ?
3 3 – ELABORATION
3 3 1- SOURCE DES DONNEES
3 3 2- SAISIE DES DONNEES
3 3 3- CORRECTION ET MISE A JOUR DES DONNEES
3 4 – LES FICHIERS DE DONNEES EXCEL CONÇUS
3 4 1- TOUTES LES DONNEES
3 4 2- BD PAR FARITANY
3 4 3- BD PAR ORGANISME
3 5 – MODE DE PRESENTATION DES BASES DE DONNEES SUR EXCEL
CHAPITRE 4: MISE EN PLACE DU FICHIER WASAMS
4 1 – INTRODUCTION
4 2 – PROCESSUS DE MISE EN PLACE
CONCLUSION GENERALE

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