La nation malgache aspire à un développement rapide et durable afin d’éradiquer la pauvreté. Tous les acteurs, ont la ferme détermination, pour réussir le redressement d’une situation qui ne cesse inexorablement au fil des jours de se dégrader dans tous les domaines. Beaucoup d’organismes ont conscience d’aider le gouvernement dans ses efforts. L’éducation est l’action continue exercée sur l’être à éduquer, afin de lui faire acquérir toute la perfection dont il est capable, en fonction de la société de demain dans laquelle il devra s’intégrer. En ce sens, le projet d’éduquer reste lié à une définition de l’homme ; l’éducation marche de pair avec la vie et la croissance de la société. Elle est un acte d’humanisation car par elle, l’éduqué est rendu «autonome » et élevé au même pied d’égalité que ses semblables. C’est également l’action de former la personne humaine dans la perspective de sa fin suprême, en même temps pour le bien des sociétés terrestres dont l’homme est membre.
C’est pourquoi, nous avons le désir de créer un lycée privé nous voulons le baptiser « Fy Faliana » afin de pouvoir accueillir plus d’enfants à éduquer. Il est implanté à alasora.
Le projet
Nous voulons créer un lycée dénommé lycée privé « Fy Faliana ». Il sera implanté à Alasora à 500 mètres du Restaurant « Nous Deux ». Dans ce Fokontany, il y a dix mille cinq cent douze habitants (non inclus les enfants de 0 à 5 ans) selon le dernier recensement. Il faut partir de bas quartier où il n’y a pas assez d’entreprises.
Buts
Nous voulons créer un lycée afin : d’Apprendre à vivre ensemble dans diversité, la joie et l’allégresse d’où « FY FALIANA ».
Dans un lycée, des élèves venant de différents quartiers possédant ses propres modes de vie et cultures sont réunis dans un même endroit. Ce dernier est utile pour collecter des connaissances, du savoir-faire afin d’éradiquer l’analphabétisme. L’enseignement est un moyen pour pouvoir bien préparer les carrières à envisager afin de devenir un acteur performant et compétitif. Il est aussi un endroit permettant de collecter des enseignements pour devenir des hommes et des femmes de droit et de loi. L’éducation proposée par Fy Faliana ne se limite pas à l’instruction stricto sensu qui serait seulement aux purs savoirs et savoir-faire (partie utile à l’élève : savoir se débrouiller dans le contexte social et technique qui sera le sien). Elle vise également à assurer à chaque individu le développement de toutes ses capacités (physiques, intellectuelles et morales). Ainsi, cette éducation lui permettra d’affronter sa vie personnelle, de la gérer en tant que «citoyen responsable » dans une société évolutive et compétitive.
Finalité de l’éducation
Notre finalité est de devenir partie prenante dans le développement d’un potentiel important de la nation, potentiel constitué par les enfants bâtisseurs de l’avenir du pays. Pour être à ce stade, nous avons fixé des objectifs généraux Le projet vise à :
– Permettre aux jeunes générations de s’affranchir du cercle de pauvreté
– Combattre l’analphabétisme
– Promouvoir à l’éducation des jeunes sans discrimination.
Les objectifs de développement pour le pays
Nous travaillons sur ce projet pour :
– Contribuer à la réussite scolaire des malgaches en diminuant le taux d’analphabète et à l’évolution du niveau de connaissance de la jeunesse dont dépend le développement durable du pays.
Motifs et intérêts du projet
Dans cette section, nous allons voir en premier lieu les motifs de la création de l’école et en deuxième lieu, les intérêts apportés par la réalisation de ce projet.
Motifs
Face à la mondialisation et à l’évolution de la technologie, la mis en place des infrastructures comme l « Fy Faliana » est nécessaire. Les enfants malgaches n’assureront pas la relève de leurs parents sur le plan du développement du pays en restant dans l’ignorance et l’analphabète. Puisque Madagascar est une île. Il doit être ouvert avec ses voisins. La connaissance des langues à part la langue maternelle est alors obligatoire. Les langues peuvent être acquises à l’école ou au collège. Nous savons que les illettrés sont nombreux dans un pays. Ce dernier n’arrive jamais à sortir dans la pauvreté. Pour la grande île, la sensibilisation des parents est nombreuse. Et ils sont dans la nécessité d’envoyer leurs enfants à l’école.
Actuellement, les taux de scolarisation et d’accès en cours préparatoire ou T1 augmentent et peuvent se traduire à moyen terme par la scolarisation des milliers d’élèves (environ sis cent trente un mille en 2008 d’après INSTAT). Cette extension nécessitera en moyenne et par année la construction par an de près de six cent salles de classe. Pour gérer cette expansion, l’encouragement de l’ouverture des établissements privés est nécessaire. En plus, ceux qui sont déjà implantés, la majorité ne répond pas toujours aux besoins du travail. Elle n’assure pas à ceux qui quittent l’enseignement après l’obtention du diplôme CEPE ou BEPC d’avoir les compétences nécessaires pour s’insérer dans la vie professionnelle. En plus les parents envoient leurs enfants à l’école pour que ces derniers puissent accéder à une éducation pertinente et de bonne qualité et contribuera au développement économique, social et culturel du pays. Ils sont conscients que les adolescents sont l’avenir du pays et du troisième millénaire. Cependant, des écoles ne cherchent qu’à terminer le programme. L’absence de polyvalence des maîtres pour les primaires, professeurs pour les secondaires et du manque de formation et de la routine des enseignants sont les causes. Alors, beaucoup d’écoles ont un niveau bas. Ainsi, l’objectif de l’étude n’est pas atteint.
En outre, nous sommes à la fois partie prenante et co-responsable du succès des actions entreprises pour relever le défi de l’éducation pour tous. Dans ce cas, la raison de la création du lycée privé Fy Faliana est de pouvoir répondre au besoin éducatif de tous les jeunes, de mettre fin à la pauvreté et automatiser les jeunes à travailler sans disparité de sexe ni de niveau social. L’éducation met fin à la pauvreté car « Le seul individu formé, c’est celui que seule la capacité d’acquérir des connaissances peut conduire à une sécurité fondée. »(Carls Roger 1976 dans son livre « éduquer »). Et l’éducation obtenue par les enfants est devenue une arme pour eux d’adopter une stratégie ou technique pour assurer le développement durable.
Intérêts
La réalisation de ce projet présente beaucoup d’intérêts majeurs :
➤ reculer le fléau de l’analphabétisme et d’assurer une éducation de base de qualité pour tous.
➤ Contribuer aux efforts de la valorisation de Ressources humaines en vue de favoriser l’assise des bases d’un développement véritable et durable dans un pays.
➤ Préparer l’avenir des enfants
➤ Satisfaire les besoins éducatifs fondamentaux des enfants de toutes origines et de catégorie sociale.
➤ Créer des emplois pour les diplômés
➤ Contribuer à l’amélioration des conditions socio-économique de la population en donnant des informations, pour qu’elle soit capable d’analyser et d’avoir ses propres visions en évitant l’ignorance.
➤ Permettre aux parents de travailler en laissant leur enfant à l’école le jour.
Reculer le fléau de l’analphabétisme
En 2005 une étude de l’INSTAT/DSM (Institut National de la Statistique à Madagascar) a montré que 48% de la population malgache sont analphabètes dont 50% sont des femmes. Le taux net de scolarisation du primaire (niveau I) est de l’ordre 72% pour l’ensemble du pays. Le président du Fokontany Alasora nous a informé que le taux d’analphabète de la population de ce Fokontany est élevé : 30%. Il serait nécessaire alors d’inciter la collectivité d’être actif en envoyant leurs enfants à l’école parce que nous sommes en XXIè siècle dont la vie sociale et économique est exposée à la mondialisation accélérée. Et la relation avec les étrangers est alors inévitable. En effet, l’analphabétisme fortifie l’incapacité de réagir face à des problèmes rencontrés tel que le chômage. Les diplômes obtenus pendant les études permettent de trouver facilement de travail. Et nous devrons donner de l’éducation de base de qualité pour tous. Sans oublier que Madagascar a participé à la conférence mondiale sur l’éducation pour tous, réunie en 1990 à Jomtien, en Thaïlande. Cette conférence a pour but de répondre dans une large mesure, à une sévère crise de ’éducation des pays en voie de développement comme Madagascar. Encouragé par cette perspective, Madagascar s’est engagé en 2000, lors du Forum mondial de Dakar sur l’éducation, à faire en sorte que d’ici 2015, tous les enfants bénéficient d’un cycle complet d’enseignement primaire de qualité. Par conséquent, le lycée privé Fy Faliana donne au moins l’éducation de base aux enfants malgaches pour qu’ils puissent participer aux activités de mise en œuvre des axes stratégiques pour réduire la pauvreté. Le fait d’ouvrir un lycée est une condition sine qua non pour réduire l’analphabétisme et donner une éducation de base de qualité afin de mener au mieux les études supérieures.
Contribuer aux efforts de valorisation des Ressources Humaines
« L’éducation est à la fois un droit fondamental de l’homme » selon l’article 26 de la déclaration universelle des droits de l’homme en 1948. Du point de vue social et civique, l’éducation est un droit pour le citoyen selon le document stratégique Madagascar Action Plan. Elle est aussi une clé du développement durable et de la paix à l’intérieur de chaque pays (sans oublier entre les pays). Puisque les peuples malgaches constituent les ressources humaines de Madagascar. La valorisation du peuple commence par leur éducation et leur formation. Priver des enfants et des jeunes d’une éducation de qualité c’est en fait, leur interdire l’espoir d’un avenir meilleur. Et par extension, aucun pays n’a réussi sans passer par l’éducation de son peuple. Par conséquent, le savoir est la première production de richesses. Le directeur de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, dans un communiqué publié à Paris a souligné « Si l’alphabétisation est importante en elle-même, elle est aussi, et chacun en convient, l’un des outils les plus puissants du développement, ce qui rend d’autant plus frustrante la négligence relative dont elle est l’objet. Donc c’est aussi un levier pour le changement et un moyen de favoriser le progrès social ».
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : DESCRIPTION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Le projet
Section 2 : Motifs et intérêts du projet
Section 3 : L’environnement macroéconomique du projet
Section 4 : Services offerts
Section 5 : La forme juridique
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE
Section 1 : Analyse de la demande
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Le marketing mix
PARTIE II : PARTIE ORGANISATIONNELLE ET FINANCIERE
CHAPITRE I : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Description du système organisationnel
Section 2 : Le style de management
Section 3 : L’organigramme
Section 4 : Etat de rémunération
Section 6 : Evaluation de la capacité d’accueil
CHAPITRE II : PLAN FINANCIER
Section 1 : Besoins en investissements
Section 2 : Plan de financement prévisionnel au début du projet
Section 3 : Besoin de financement d’exploitation
Section 4 : Etats financiers prévisionnels
Section 5 : Budget de trésorerie
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation du projet suivant les outils d’évaluation
Section 2 : Etude de Rentabilité
Section 3 : Analyse de la structure financière
Section 4 : Impacts du projet
Cadre Logique du projet
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
LISTES DES ANNEXES