Contribution à la mise en place de la comptabilité analytique d’exploitation

Les coûts et le prix de revient réels

Les coûts et le prix de revient sont qualifiés de réels lorsque :
• d’une part, ils sont calculés a posteriori,
• d’autre part, les éléments ayant servi à leur détermination ont été puisés à la comptabilité générale.
La connaissance des coûts et de prix de revient réels des produits fabriqués et vendus est une donnée importante du point de vue économique. Néanmoins, ils offrent peu de renseignement pour la section si les coûts et prix de revient réels ainsi calculés ne correspondent pas au volume d’activité considérer comme normal aux objectifs que l’entreprise s’est fixée à atteindre. A cet effet, la société a intérêt à établir des coûts et prix de revient pré-établis.

Les charges incorporables et charges non incorporables

             Les charges sont divisées en charges incorporables et charges non incorporables, selon que leur incorporation aux coûts ou au prix de revient est ou non jugée raisonnable. Et voici les comptes réfléchis qui ont pour objet d’assurer l’autonomie de la comptabilité analytique d’exploitation.
Coûts fonctionnels : Ensemble des charges qui concernent :
– soit, la somme d’une fonction de l’entreprise, telle que :
• Fonction approvisionnement
• Fonction de production
• Fonction de distribution
• Fonction administrative et financière,
– soit, certaines parties de l’entreprise telles que :
• Magasin M1, M2
• Atelier A1, A2
• Service commercial
– différences d’imputation : ce sont les différences entre coûts réels constatés et coûts réels retenus dans les méthodes de calcul e coût et prix de revient.
– différences d’incorporation : c’est le différence entre :
• les charges constatées en comptabilité générale et celle que la comptabilité analytique incorpore aux coûts et prix de revient.
• les produits constatés en comptabilité générale et ceux que la comptabilité analytique incorpore aux résultats.

Pouvoir trop concentré

             Le responsable de l’entreprise MAHAVONJY concentre tous les pouvoirs entre ses mains et il est le seul à prendre toutes les décisions nécessaires à la bonne marche de la société. C’est ainsi que nous avons remarqué qu’il n’existe aucune participation de la majorité du personnel dans la mise en œuvre du travail à effectuer ceux qui excluent ces derniers de toute prise de décision. Ce qui est grave à notre avis, cette façon de la direction de travailler encore avec une structure classique ou traditionnelle qui n’est plus adaptée au contexte de la mondialisation dont la concurrence est plus qu’ardue. Une telle situation décharge les personnels exécutants de certaines responsabilités et ce système qu’on peut qualifier de paternalisme ne permet pas d’appliquer une politique de circulation d’information ascendante mais toujours descendante : il existe donc un risque réel de rejet de la part des récepteurs, des ordres émanant des responsables. Nous pouvons dire ici que l’Entreprise adopte une approche classique initiée par TAYLOR : « mettant le chef dans une situation de commandeur, de souverain monopolisant seul l’autorité au sein du groupe ». Cette méthode de travail est nuisible pour l’Entreprise surtout au niveau de sa gestion et de l’exécution des tâches qui accuse beaucoup de retard.

Difficulté au niveau de la maîtrise des charges directes et indirectes

          Concernant les charges directes pour l’entreprise MAHAVONJY, elles sont constituées par main d’œuvre de production et des machines. Le service comptable n’arrive pas exactement à déterminer les charges directes affecter à l’atelier de production et à l’entretien des bâtiments. C’est ainsi que l’entreprise détermine ses charges de façon globale, ce qui donne naissance à une confusion, par ce que les détails des opérations ne sont pas clairs ou indiqués. En outre, la détermination des charges risque donc d’être imprécise et engendrer une insuffisance d’information sur les charges réelles, étant donnée qu’elle est susceptible de laisser de coté les informations essentielles pour la fixation de la marge. Finalement, les résultats des activités correspondants risquent d’être affectés et montrent que le service comptabilité générale n’est pas en mesure permettre la connaissance exacte les charges réelles dans le service. Pour ce qui est des charges indirectes, qui ne peuvent être effectuées directement à un produit par exemple, il s’agit les coûts de bâtiment, de la direction de l’entreprise, il est difficile de les déterminer car il n’existe pas avec exactitude pour manque de méthode de répartition par la section homogène de méthode directe pour l’affectation de ces charges à chaque section. L’affectation des charges concernant ce coût de bâtiment s’effectue déjà à chaque étape de section (paddy, usine, conditionnement…) pourtant cette affectation ne devrait être faite qu’à la phase d’opération finale qu’est la vente. Donc, l’inexistence de méthode scientifique et analytique de calcul ne permet nullement d’identifier la section qui consomme le plus de charges, c’est-à-dire que chaque section ignore tout de sa contribution aux charges indirectes : électricité, eau, téléphone, frais personnel, les frais divers de gestion, les fournitures, le déplacement… D’où l’importance de la distinction nette entre le coût variable et le coût fixe qui s’avère nécessaire afin de mieux affecter respectivement les charges à chaque unité de produit ; et que la détermination des coûts de produit vendu dépende étroitement de cette distinction. En outre, l’absence d’une méthode rationnelle inclut dans le calcul des charges indirectes et des charges fictives, qui ne correspondent pas à la réalité des choses. Ces éléments fictifs ne servent qu’à gonfler les charges réelles, cet état de chose rend la détermination des coûts indirects non fiable et même falsifiée. Souvent, nous avons remarqué au niveau du service du calcul du coût de revient du fait justement de cette méconnaissance de processus pour parvenir à une évaluation fiable des différentes charges.

Revoir le mode de détermination des coûts

            Déterminer les coûts impliquent la maîtrise de certains facteurs débouchant sur la connaissance des différentes charges comme les charges directes et les charges indirectes, hors c’est surtout au niveau de la détermination ou plus exactement de la répartition des charges indirectes que se complique le calcul. En effet, la détermination des coûts et des charges suppose au préalable l’utilisation de certaine méthode telle que la méthode de section homogène permettant de connaître les différents montants des coûts (coût d’achat des matières, coût de production…) Il faut donc améliorer de mode de détermination des coûts, nous proposons d’ailleurs dans les solutions retenues un modèle de répartition des coûts.

CONCLUSION GENERALE

          L’entreprise MAHAVONJY connaît des difficultés surtout au niveau des calculs des coûts qui mènent vers le résultat du Résultat analytique. L’autre étude a essayé de mettre en évidence des problèmes pertinents constituants des obstacles quant à la bonne gestion de l’entreprise. Des solutions on été proposées par nos soins qu’on peut qualifier de réaliste sous deux formes différentes :
– Solution pour résoudre les problèmes évoquées afin de les atténuées.
– Solutions concrètent relatives à la mise en place de la comptabilité analytique et au modèle de structure et de style de participation de tous les personnels dont l’élaboration et la réalisation du programme.
Nous avons mis en évidence aussi les impacts positifs des solutions préconisés si elles sont bien appliquées sur le plan financier (amélioration de la trésorerie) sur le plan social (amélioration des conditions de travail), et création des nouveau emploi et impact économique (apport en valeur ajoutée donc création de richesse pour l’économie nationale). Des recommandations à titre indicatif ont été aussi proposées et dont l’entreprise a intérêt à prendre en considération. Ce n’est qu’une contribution si infime soit elle et nous n’avons pas du tout la prétention d’avoir la capacité de changer ni d’améliorer la gestion de l’entreprise MAHAVONJY. C’est ainsi que nous laissons ouverte la porte de la richesse en incitant tout un chacun d’approfondir d’avantage ce thème pour le bien de la société.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS GENERALES
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SOCIETE MAHAVONJY
Section 1 : Historique de la société MAHAVONJY
1. 1 Forme et statut juridique :
1 .2 Cadre géographique :
Section 2 : Structure organisationnelle de la société :
2.1. Organigramme de la société :
2.2. Organisation du travail :
Section 3 : activités et missions
3.1. Activités de la société :
3.2. Mission de la société :
CHAPITRE II : THEORIE GENERALE SUR L’OUTIL DE GESTION DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE D’EXPLOITATION (C.A.E)
Section. 1 : La comptabilité analytique d’exploitation (C.A.E)
1.1. Définition :
Section. 2 : Les différentes sortes de coûts pour chaque stade de calcul
2.1 Les coûts d’achats
2.2 Les coûts de production
Section. 3 : Concernant les différentes sortes de coûts et prix de revient pour chaque stade de calcul
3.1 Les coûts et le prix de revient réels :
3.2 Les coûts et prix de revient pré-établis
Section.4 : Mode de calcul et d’analyse des écarts
4.1 Ecart sur la qualité (E/Q)
4.2 Ecart sur coût E/C
4.3 Les charges incorporables et charges non incorporables
DEUXIEME PARTIE : IDENTIFICATION ET FORMULATION DES PROBLEMES RENCONTRES
CHAPITRE I : IDENTIFICATION ET FORMULATION DES PROBLEMES RENCONTRES
Section 1 : Existence d’une structure organisationnelle informelle
1-1 Pouvoir trop concentré
1-2 Impact négatif sur l’exécution du travail
Section.2 : Insuffisance des matériels
2.1 Existence des matériels obsolètes :
2.2 Tenue de fiche non satisfaisante
2.3 Obtention tardive d’informations
CHAPITRE II : PROBLEME LIEE A L’ANALYSE DES COUTS ET DES CHARGES
Section 1 : Non fiabilité du système des coûts utilisées
1.1 Lacune au niveau de la détermination des coûts :
1.2 Difficulté relative à la détermination du seuil de rentabilité :
Section.2 : Méthode d’analyse des charges non fiable
2.1 Existence d’inadéquation entre le matériel informatique et la détermination des charges
2.2 Difficulté au niveau de la maîtrise des charges directes et indirectes
TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DE SOLUTIONS ET SOLUTION RETENUE
CHAPITRE I : SOLUTIONS CONCERNANT L’ORGANISATION DE L’ENTREPRISE
Section 1 : revoir la structure organisationnelle existante
1.1 Exécution à temps réel du travail
1.2 Bien géré les fiches
CHAPITRE II : SOLUTION CONCERNANT LES COUTS ET LES CHARGES
Section 1 : Amélioration des modes de calcul
1.1 Revoir le mode de détermination des coûts
1.2 Amélioration du mode de détermination du seuil de rentabilité
Section 2 : Amélioration de la méthode de calcul des charges
CHAPITRE III : SOLUTION RETENUES ET RESULTATS ATTENDUES
Section 1 : Solutions retenues
1.1 Modèle de CAE à mettre en place
1.2 Modèle de structure de gestion
1.3 Modèle de niveau hiérarchique verticale
Section 2 : Résultats attendues et recommandations générales
2.1 Résultats attendus
2.2 Recommandations générales
CONCLUSION GENERALE

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