Contribution a la minimisation de risques dans le cadre de l’octroi de credits aux entreprises

Dans le cadre de l’obtention du Diplôme de Maîtrise en Gestion, le présent mémoire est exigé afin de concrétiser les études effectuées à l’université. Pour la relance de l’économie nationale, tout pays a besoin de la participation active des entreprises locales. Cette prise de participation au bénéfice de l’économie nationale peut se manifester, sur le domaine social par la préservation des emplois déjà existants, sur le domaine financier par le renforcement des recettes fiscales de l’Etat, et sur le domaine économique par la création de la valeur ajoutée. De ce fait, il est donc d’une importance capitale d’encourager les entreprises locales à développer d’avantage leurs activités. Mais étant donné le contexte actuel dans les affaires, comme l’âpreté de la concurrence, la majorité de ces entreprises n’arrive pas à atteindre la rentabilité requise par leurs activités, et par conséquent, ne peut pas assurer leur pérennité et leur croissance. Le développement des entreprises tant attendu doit être alors accompagné par des actions de partenariat, notamment dans le domaine financier.

La banque constitue l’un des partenaires que ces entreprises ne peuvent pas ignorer pour leur développement. Elle collecte des ressources auprès des agents à capacité de financement et les affecte dans les opérations de placement aux agents en besoin de financement, comme les entreprises. On peut dire alors que la banque joue un rôle très important dans le développement de l’économie nationale car elle fournit aux entreprises les moyens financiers que ces dernières devraient en avoir besoin pour produire d’avantage, « crédit ».

Présentation générale de la BNI – MADAGASCAR 

Historique

En 1885, le premier établissement bancaire à Madagascar, le « Comptoir National d’Escompte de Paris », se trouvait en situation de monopôle. C’est seulement en 1920 que l’actuelle BNI – Madagascar a été créée, mais encore sous la dénomination sociale : « Crédit Foncier de Madagascar » ou CFM. L’année 1925, elle acquit une nouvelle dénomination, d’où, « Crédit Foncier de Madagascar et de la Réunion » ou CFMR, puis « Banque Nationale pour le Commerce et de l’Industrie » ou (BNCI). Elle est devenue en 1954 « Banque Nationale pour le Commerce et l’Industrie de l’Océan Indien » ou BNCI – OI qui était une banque de dépôts effectuant des opérations classiques de crédit à court terme et de l’octroi de crédit à moyen terme mais de façon encore limitée. En 1974, en plus de la fixation du siège social à Madagascar, la BNCI – OI change encore de dénomination et est devenue BCIM ou « Banque Commerciale et Industrielle de Madagascar » dont la Banque Nationale de Paris en est le principal actionnaire.

A l’ère de la nationalisation, en 1975, la fusion de la BCIM et de la BNM a donné naissance à la BNI « Banque Nationale pour l’Industrie ». Sa mission consiste à promouvoir le développement de l’industrie et de l’artisanat dans la mise en œuvre d’une économie socialiste. En 1988, le groupe Crédit Lyonnais prend part dans le capital de la BNI après la libéralisation et la création de la loi régissant le secteur bancaire à Madagascar. En 1991, l’établissement financier est privatisé, et c’est le groupe Crédit Lyonnais qui détient la majorité des actions et ce, après avoir racheté les 51 % des parts de l’Etat Malagasy. Pour cette raison, sa dénomination sociale est devenue BNI – CLM «Banque Nationale de l’Industrie – Crédit Lyonnais de Madagascar». De même, la Banque de la Réunion et la Société Financière Internationale SFI possèdent aussi des parts d’actions dans la banque. Depuis 2002, après le rachat du crédit Lyonnais par le crédit Agricole, elle est devenue une filiale de celui-ci, et de nouveau renommé BNI – MADAGASCAR.

Identification de la BNI – Madagascar

Siège social
La BNI – MADAGASCAR est tout d’abord une filiale du Groupe Crédit Agricole. Elle est une Société Anonyme (SA) avec un capital est de Ariary 2,7 Milliards, et est régie par les lois en vigueur sur le territoire malgache (voir l’ordonnance n° 88005 du 18 avril 1988 portant sur la réglementation du secteur bancaire à Madagascar). La banque est inscrite sur la liste des Banques et Etablissements Financiers sous le numéro 05/BA/91.

– Numéro du Registre de Commerce : 2003B00864
– Numéro d’Identification Fiscale : 00035533 .

Depuis le 22 Décembre 1999 jusqu’à la date d’aujourd’hui, c’est M. Dominique TISSIER qui assure la Direction Générale de la banque.

Répartition des filiales 

En voulant être plus proche de sa clientèle, la BNI – Madagascar a implanté des agences dans presque toute l’île.
❖ Les agences à Antananarivo : Ampasanisadoda, Andravoahangy Mahavoky, Antsahavola, Espace Zenith Ankorondrano, Imerinafovoany Talatamaty, Galerie SMART Tanjombato, Lotissement Forello Tanjombato.
❖ Les agences dans les provinces : Ambatondrazaka, Ambositra, Antalaha, Antsirabe, Antsiranana, Fianaratsoa, Mahajanga, Manakara, Nosy be, Sambava, Toamasina, Tolgnaro, Toliara.
❖ Des bureaux de change : Ivato Aéroport, Hotel Hilton Madagascar, Amborovy Aéroport, Nosy-Be Aéroport, Taolagnaro Aéroport.

Activités

Afin de favoriser sa rentabilité et d’assurer sa pérennité, la BNI – Madagascar exerce trois types d’activités :
● l’activité d’intermédiation ;
● l’activité de marché ;
● les prestations de services.

L’activité d’intermédiation 

Ce métier consiste à collecter des fonds, puis à les affecter à des opérations de crédit en vue de dégager une marge d’intérêt ou d’intermédiation.

Collecte de fonds

Les ressources de la BNI – Madagascar sont collectées sous plusieurs formes :
➤ Sous forme de « dépôt », comme : les dépôts à vue, les dépôts à terme, les bons de caisse, les épargnes à régime spécial, qui sont confiés à la banque par les particuliers ou toutes formes d’entités, telles que : les particuliers, les professions libérales, les associations, les organismes, les groupements, les entreprises, l’Etat,….
➤ Sous forme d’« emprunt », à savoir : les bons de trésor, qui sont émis par l’Etat pendant une période relativement courte.
➤ Sous forme de « financement », comme les fonds de garantie, qui sont des fonds confiés par les bailleurs à la banque, et qui sont spécialement destinés à satisfaire les besoins de financement d’un ou de plusieurs secteurs d’activités sélectionnés par ces bailleurs.

Cette collecte de ressources impose à la BNI – Madagascar, comme toute autre banque, l’obligation de restitution des fonds à l’échéance.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE DE LA RECHERCHE
Chapitre I : Présentation générale de la BNI – Madagascar
Section 1 : Historique
Section 2 : Identification de la BNI – Madagascar
2.1. Siège social
2.2. Répartition du capital
2.3. Répartition des filiales
Section 3 : Activités
3.1. Activité d’intermédiation
3.2. Activité de marché
3.3. Prestations de services pour le compte des tiers
Section 4 : Organisation structurelle
4.1. Organigramme de la BNI – Madagascar
4.2. Organigramme de la DDE
4.3. Organisation administrative dans la BNI – Madagascar
Chapitre II : Théorie générale sur l’analyse financière
Section 1 : Définition de l’analyse financière
Section 2 : Utilité pour les établissements de crédit
Section 3 : Les documents de synthèse de l’analyse financière
3.1. Bilan
3.2. Compte de résultat
3.3. TGCG
3.4. Tableau de financement
3.5. Annexe
Section 4 : Les agrégats et les ratios financiers fondamentaux
4.1. Les agrégats de performance et de structure
4.2. Les ratios financiers fondamentaux
PARTIE II : ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION EXISTANTE
Chapitre I : Problèmes rencontrés au niveau de l’organisation
Section 1 : Inadéquation du nombre d’analystes par rapport au volume de dossier
1.1. Elargissement de la clientèle
1.2. Accumulation des stocks de dossiers en suspens
Section 2 : Encombrement au niveau des gestionnaires
2.1. Non concordance des tâches effectuées concernant le même dossier
2.2. Insuffisance de la communication entre les gestionnaires et les clients
Section 3 : Non-conformité des documents présentés
3.1. Défaillance de la qualité des informations comptables
3.2. Remise en cause de l’analyse financière sur le dossier
3.3. Méconnaissance des documents spécifiques exigés par type d’activité
3.4. Absence de l’autorisation dans le dossier fourni aux analystes
3.5. Caractère incomplet et vétuste des documents légaux
Section 4 : Incohérence d’informations
4.1. Méconnaissance des antécédents bancaires des non clients
4.2. Manque de données relatives à tous les engagements antérieurs par zone géographique
4.3. Inexistence de données de base prévisionnelle pour chaque zone géographique
Chapitre II : Problèmes relatifs à l’emprunteur et aux caractéristiques de l’activité d’intermédiation
Section 1 : Risque de contrepartie
1.1. Facteurs endogènes à l’entreprise
1.2. Facteurs exogènes à l’entreprise
Section 2 : Risque de non récupération des créances à défaut de remboursement
2.1. Insuffisance du répondant de l’emprunteur
2.2. Couverture par les garanties personnelles
2.3. Existence d’une participation de l’Etat dans le capital de l’entreprise emprunteuse
Section 3 : Risque d’illiquidité de la banque
3.1. Recul du remboursement de l’emprunteur
3.2. Demande répétitive d’autorisation
3.3. Transformation d’échéances
Section 4 : Risque de prix
4.1. Risque de taux d’intérêt
4.2. Risque de change
PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS
Chapitre I : Solutions aux problèmes rencontrés au niveau de l’organisation
Section 1 : Renforcement de l’équipe d’analystes
1.1. Adéquation du nombre d’analystes par rapport au volume du dossier
1.2. Maîtrise du niveau des stocks
Section 2 : Amélioration dans l’organisation du travail au niveau des gestionnaires
2.1. Organisation de séance périodique de mise au point
2.2. Fluidité dans la réalisation des tâches au niveau des gestionnaires et des analystes
Section 3 : Atténuation des défaillances dans les documents présentés
3.1. Mise en œuvre d’un processus de vérification de qualité des informations comptables
3.2. Fiabilité des documents financiers parvenus aux analystes
3.3. Conception d’une liste standard sur la nature des documents à réclamer par type d’activité
3.4. Publication périodique de l’état ds APD
3.5. Vérification périodique des documents juridiques
Section 4 : Extension du champ d’informations
4.1. Collecte périodique des historiques des non clients
4.2. Acquisition de données sur les engagements antérieurs par zone géographique
4.3. Mise à disposition de données prévisionnelle sur le devenir de chaque zone géographique
Chapitre II : Solutions aux problèmes liés à l’emprunteur et aux caractéristiques de l’activité d’intermédiation
Section 1 : Valorisation du système de notation de l’emprunteur
1.1. Définition du niveau de crédit à octroyer suivant la notation
1.2. Avantages
Section 2 : Atténuation du risque de non récupération des créances
2.1. Imposition d’un niveau minimal de garanties
2.2. Limitation des garanties personnelles
2.3. Restriction des engagements en fonction de l’ampleur de la participation de l’Etat
Section 3 : Prévention du risque d’illiquidité
3.1. Ralentissement de l’octroi d’APD
3.2. Anticipation du retard de règlement des débiteurs
3.3. Gestion prudente dans la transformation d’échéance
Section 4 : Mesure afférente à la prévention des risques de prix
4.1. Prévention du risque de taux
4.2. Prévention du risque de change
Chapitre III : Solutions retenues et résultats attendus
Section 1 : Solutions retenues
1.1. Implantation d’une cellule de vérification de dossier
1.2. Mise en œuvre d’une politique de gestion de risques dans des situations extrêmes
Section 2 : Résultats attendus et recommandations générales
2.1. Résultats attendus
2.2. Recommandations générales
CONCLUSION GENERALE

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