Echec scolaire
Les problèmes existent toujours mais par contre pas de problèmes sans solutions. On constate partout et on parle de ce qu’on appelle échec scolaire. Ici, nous allons centrer notresimple analyse sur les points cruciaux de l’enseignement suivants : l’abandon, le redoublement et l’absence. – L’abandon : quelques élèves quittent les murs de l’école pendant, au cours et à la fin d’une année solaire ou d’un ou des cycles d’études pour beaucoup de raisons en quelques sortes la pauvreté et la mentalité de leurs parents. Les enseignants inconscients de leur tâche peuvent créer aussi un facteur de l’abandon, c’est le cas de redoublement. – Le redoublement : ce fléau est un grand point qui entraîne l’échec scolaire. Devant cette situation, élèves et parents se sont découragés et décident de ne pas reprendre l’année d’études précédente à cause des mauvais résultats scolaires qui sont dus souvent à une des raisons remarquables. C’est le cas des absences fréquentes et répétitives des élèves. -L’absence : c’est un indicateur très remarquable de l’échec scolaire. On note que des élèves s’absentent pour des raisons bien signalées : la première est due à la période de soudure lui durait pendant les mois de février et mars où beaucoup d’élèves sont sous alimentés. Dans la ZAP d’Imerintsiatosika I, le taux de fréquentation scolaire baisse jusqu’à 65 °/° pendant ces deux mois cités ci-dessus. C’est un chiffre donné par cette dite ZAP. En résumé, nous pouvons dire que ces trois fléaux engendrent ensemble l’échec scolaire dont l’un entraîne l’autre. Par exemple, l’absence fréquente et notoire de l’élève conduit a redoublement qui provoque l’abandon.
Les outils de travail
Sur cela nous avons opté à la fois les outils de recueil d’informations suivants que nous jugeons plus efficaces : l’enquête, l’entretien et les observations de classe tenues par des ENF. Nous allons gravir ces routes pour pouvoir accéder à des contacts directs sans l’intervention des autres personnes ressources avec les enseignants concernés. Pour approfondir notre recherche et pour aller plus loin, il serait mieux donner les sens et les définitions respectives de chaque technique de recueil d’informations suscitées.
Enquête :
-« L’enquête au sens large du terme, désigne une toute opération tendant délibérément à recueillir des informations essentiellement descriptives ».
-Au sens précis du terme, « l’enquête se définit comme toute opération tendant délibérément à recueillir des informations du fait qu’ ‘un chercheur entre en communication avec des individus qui deviennent en conséquence sujet d’enquête » -«Méthode de recherche employée chaque fois qu’il s’agit d’étudier des variables nombreuses, éventuellement en relation, dans contexte non modifiable par le chercheur (par exemple : organisation des différences individuelles au cours du développement des enfants observés dans leur condition de vie ».
Entretien : -« C’est une conversation, une entrevue » -« Conversation suivie, utilisée comme méthode d’observation, pour juger de lapersonnalité d’un sujet, ce procédé, qui fait partie de tous les examens psychologiques, facilite la synthèse des divers résultats obtenus. Il existe différentes techniques d’entretien (on questionne ou on laisse parler sans intervention, par exemple) mais la conversation se déroule toujours dans un climat bienveillant dans lequel le sujet peut s’exprimer librement ».
Observation : «Méthode ayant pour but de relever un certain nombre de faits naturels, à partir desquels il sera possible de former une hypothèse que l’on soumettra à la vérification expérimentale » «L’observation, comme mode de connaissance et de recueil d’informations, est un processus complexe d’investigation qui mobilise l’attention, se focalise sur un objet précis, le sélectionne en fonction d’un objectif et permet la structuration, la reconstitution des données d’une situation » Remarques sur : – l’observation : l’auteur procède ici à assister à l’animation d’une leçon selon le choix de chaque ENF.
-l’enquête : l’auteur établit et fait remplir par chaque ENF une fiche de questionnaire. Ce dernier appose sa signature à la fin de la page.
-l’entretien : tout de suite après l’observation de classe, l’auteur engage un petit dialogue sur la connaissance et la compétence professionnelle de chaque ENF. Nous avons établi au préalable des outils de travail pour bien approfondir notre recherche c’est-à-dire utiliser des grilles d’observation de classe à remplir par nmêmes durant les animations des leçons faites par chaque enseignant et à faire signer à la fin de la séance après une petite explication. Ensuite, des questions pour guider l’enquête étaient préparées à l’avance et serons répondues et remplies par chaque enseignant en l’absence de l’investigateur. A la fin de chaque activité, enseignant et investigateur vont signer ensemble ces diverses fiches de travail. A la fin de chaque séance nous procédons à s’entretenir avec eux pour compléter les informations obtenues. Ces modes de travail de l’investigateur doivent être expliqués et acceptés par les intéressés pour leur rassurer et pour avoir des informations fiables et concrètes Pour que cette analyse du problème arrive à son terme, il faut mettre en œuvre une organisation rigoureuse et pertinente.
La réalisation de l’investigation
Pour mener à bien et arriver au bout de notre recherche, nous avons procédé à mettre en place et en œuvre une planification rigoureuse et pertinente. Notre objectif principal c’est de détecter chez les ENF le fond de leurs problèmes dans l’enseignement-Apprentissage plus précisément dans le domaine de la technique. Le tableau suivant montre comment nous avons réalisé les types de recueil d’information comme l’enquête, l’observation de classe et l’entretien auprès des ENF cibles.
Réalisation de l’observation de classe Pour mener à bien l’observation de classe, voici les stratégies adoptées par l’auteur :
– L’auteur doit aviser une semaine avant au moins tous les ENF concernés par cette recherche en leur donnant des informations complètes sur son projet d’activités.
– Une animation ou une classe pratique par ENF qui ne dépassera pas 30 min au maximum suffit pour identifier des problèmes qui peuvent se produire ou qu’il a eu à propos de ce type de collecte d’informations.
– Il n’y a pas d’entretien régulation comme d’habitude après chaque séance d’observation de classe.
– Chaque enseignant est libre de choisir la matière ou la discipline et le titre de la leçon qu’il va mener avec ses élèves.
– L’encadreur complète progressivement la grille d’observation préétablie (voir annexe)par lui- même en fonction de ce qui va se produire durant l’animation faite par l’enseignant.
– Il fait un résumé tout en mettant en relief les points forts et surtout les points à améliorer en ce qui concerne les constatations observées.
– Il synthétise tous les résultats obtenus durant toutes les observations de classe qu’il a effectuées en donnant ses points de vue en relation avec les thèmes et les contenus déjà choisis et déterminés à l’avance.
– Les 36 enseignants seront observés un à un selon la répartition établie dans le tableau préparé ci-dessous.
Réalisation de l’enquête
– Ce type de recueil doit se dérouler dans une ambiance de travail et se fait en langue malagasy pour que chaque enseignant évoque avec aisance ses acquis pratiques qui lui posent des problèmes.
– L’intéressé est invité à signer la fiche d’enquête après avoir bien rempli ou répond aux renseignements et informations demandées.
– L’encadreur suit rigoureusement le chronogramme établi ci-dessous puisque les ENF sont déjà informés à l’avance et que leur préparation ne soit pas ratée pour des raisons inutiles.
– Quant à fiche d’enquête à remplir par chaque ENF, il serait mieux qu’il ait une semaine à l’avance pour que les réponses collectées soient fiables et appropriées à la situation concrète des enseignants concernés. Questions et réponses doivent libellées en langue malagasy. Dix questions ou consignes au maximum peuvent suffire. Celles-là sont le reflet des grands points importants des thèmes bien choisis dans le cadre des contenus voulus.
Réalisation de l’entretien
– L’encadreur ou l’auteur doit avoir en main un guide pour diriger avec aisance le déroulement de l’entretien. Chaque enseignant doit être sécurisé par l’auteur dans un climat de sérenité
– Pour éviter la perte de temps inutile, l’auteur coche ou note des sigles très simples en fonction des réponses ou informations produites par l’ENF.
– L’entretien avec chaque enseignant ne doit pas dépasser 10 minutes et les questions doivent axés toujours sur les thèmes prédéfinis.
– Comme les deux premiers types de recueil, l’entretien doit se dérouler en langue malagasy pour que chaque enseignant s’exprime couramment et nettement à sa façon.
– Des termes techniques peuvent se produire si l’auteur ou l’enseignant trouve des difficultés pour exprimer leur propos autour d’un thème quelconque.
– L’auteur évite autant que possible les expressions, les questions ou consignes qui nuisent à la bonne communication entre l’Emetteur (lui) et le Récepteur (l’enseignant) Son objectif primordial est de bien recueillir les vécus des enseignants concernant l’Enseignement-Apprentissage.
– L’auteur essaie de faire un petit résumé tout en mentionnant les grandes lignes qui posent des problèmes pour ces ENF. Il récapitule les informations, les données et les desiderata de chaque ENF pour qu’il puisse continuer son travail de recherche et réaliser la suite de son projet.
– L’entretien se fera tout de suite après l’observation de classe.
D’après ce tableau,
– tous les 36 ENF sont touchés par ces 3 types de recueil d’informations puisque c’est a population cible de la recherche.
– Chaque type de recueil recouvre à la fois les cours existants dans chaque établissement scolaire (CP-CE-CM).
-L’entretien avec les enseignants se fait pendant leur disponibilité pour éviter la perturbation le déroulement des leçons.
-Seul le premier type de recueil (enquête) peut toucher les 36 ENF, s’adresse à tous les enseignants car son remplissage peut se faire hors des heures de classe c’est-à-dire à la maison.
-Un équilibre de choix pour l’encadreur entre les 3 cours de classe doit s’établir dans un même établissement pour bien analyser et trouver les difficultés rencontrées par ces enseignants.
Synthèse finale de l’enquête – de l’observation de classe – de l’entretien
Le travail de synthèse exige un certain moment, pour bien mettre en relief les grandeslignes contenants les points saillants en fonction des divers problèmes de ces ENF. Après avoir évalué les situations vécues, nous pouvons tirer des conclusions susceptibles d’entraîner des solutions vraiment pertinentes. Nous disons que le chronogramme établi était suivi et réalisé sans discordance dans sa totalité. Seuls, les travaux de synthèse générale ont trouvé un petit glissement puisqu’on doit résumer et mettre en relief les grandes lignes sur les thèmes dans chaque type de recueil : Nous allons montrer ici à l’aide d’un tableau synoptique la réalisation effective de ce recueil en fonction des enseignants enquêtes, observés et entretenus.
Remarques : – Nous avons obtenu ces chiffres par le calcul effectués après la récapitulation des résultats de ces 3 types de recueil d’informations que nous avons adopté. Ces donnée nous servirons de points de départ pour confirmer les hypothèses déjà stipulées auparavant. Pour conclure cette partie concernant l’utilisation de ces 3 techniques de recueil, nous avons pu mener à fond les détails de notre recherche. Notre but primordial est de recueillir auprès des ENF concernés les contenus ou les réalités qu’ils vivaient chaque jour dans le domaine technique de l’Enseignement-Apprentissage. Alors la communication directe avec ces enseignants nous a permis de saisir d’une manière apparente et concrète les vrais problèmes et les difficultés qu’ils ont rencontrés en accomplissant leur fonction enseignante Apparemment, ils ne sont pas arrivés à maîtriser les principaux éléments pour exercer normalement toutes les activités qu’exigé l’Enseignement-Apprentissage. D’après ce que nous nous avons enquêté, observé et surtout à travers l’entretien engagé avec eux, nous pouvons affirmer leurs difficultés résidant surtout sur la pédagogie, la psychologie de l’enfant, les matériels didactiques et enfin sur l’administration scolaire. Ces différents thèmes sont bien sûr exploités aux détails quand nous étions en contact avec ces enseignants. Puisque cette situation est inévitable et incontournable, c’est-à-dire travailler avec les Maîtres FRAM dans un certain moment, il est mieux de les aider, de les soutenir, de les encourager, de les motiver et plus particulièrement de renforcer leur minime compétence professionnelle autant que possible.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
Chapitre I : Cadre de recherche et situation concrète
1.1-Quelques définitions
1.2-Choix de la localité
1.3-Présentation générale de la Z.A.P
1.4-Situation commune de la Z.A.P
Chapitre 2 : Le recueil d’informations
2.1-Les outils de travail
2.2-Organisation de l’investigation
2.3-Synthèse finale sur les informations recueillies
2.4-Conclusion de la première partie
DEUXIEME PARTIE
Chapitre 3 : Proposition des solutions générales
3.1-Objectifs généraux
3.2-La contribution de l’Etat
3.3-Réorganisation et continuité des principes classiques
3.4-introduction et application des solutions innovantes
3.5-Problèmes éventuels
Chapitre 4 : Proposition des solutions
4.1-Présentation des objectifs
4.2-Paramètres généraux pour les adultes en formation
4.3-Les techniques de formation à mettre en œuvre
4.4-Les approches pour cette formation
4.5-Contenus et déroulement de la formation proprement dite
4.6-Agenda de formation
CONCLUSION GENERALE
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