Soutenance mémoire
La terre, planète bleue est constituée d’eau aux 3/4 de sa surface dont plus de 99 % sont des eaux. Ainsi l’eau douce des lacs, des ruisseaux, des rivières et des fleuves représentent moins de 0.01 % des réserves en eau du globe. C’est pour cela que depuis plusieurs années, de nombreux pays sont confrontés à de graves problèmes d’eau car soit par le manque des ressources en eau, soit par la pollution des eaux essentiellement due au mode de vie des populations, par leur ignorance ou à leur négligence et par le changement climatique. Dans les pays en voie de développement, l’eau des rivières, des lacs et des mers, est contaminée par les déchets organiques traditionnels que sont les excréments humains et animaux, les cadavres d’animaux morts qui se décomposent, etc. Mais comme l’eau c’est la vie et elle est vitale au bien-être de tous les organismes vivants. C’est pour cela qu’il faut prendre soin de cette ressource si précieuse de notre vie quotidienne. En sachant que si on ouvre un robinet, l’eau coule à volonté chaude ou froide. Cette disponibilité nous fait oublier quelle chance nous avons de pouvoir consommer sans effort et sans restriction une eau de bonne qualité. Toutefois, il faut reconnaitre qu’avant d’en arriver a ce stade, l’environnement doit être protégé afin de conserver le bassin versant source de cette eau et aussi contre les diverses pollutions. C’est la raison pour laquelle la Conservation Internationale intègre la gestion stratégique des ressources naturelles dans les pratiques de développement. De ce fait, l’objectif principal de la présente étude est de faire des diagnostics et inventaires des différents types des ressources en eau (rivière, fleuve, lac, cours d’eau et sources disponibles) du bassin versant dans la zone d’étude, d`évaluer les besoins en eau de chaque secteur (l`utilisations domestiques, élevages, agricultures), et enfin d` apprécier la qualité de l’eau. Pour illustrer cet objectif, la connaissance des informations relatives à la localisation de la zone, à la mobilisation des eaux de surface du bassin versant susceptible d’être stockées, d’être conservées et d’être gérées, nous impose d`analyser l’évaluation des différentes sources et d`interpréter les facteurs de dégradations du bassin versant existant.
HISTORIQUE
Le programme de CI Madagascar fait partie de la Division CI Afrique et Madagascar, une des trois subdivisions régionales avec l’Asie, Pacifique et Amérique du Sud de la Division « Programme de terrain ». Les activités du programme Madagascar sont axées sur les pays au sein du Hots pot pour la Biodiversité des Iles de l’Océan Indien : Madagascar, les Comores, les Seychelles et Maurice. En 2010, CI a célébré sa 20eme année d’activités à Madagascar. Durant ces deux décennies, il a remarquablement contribué au programme de l’environnement du pays à travers son soutien à la collecte et l’analyse des données fondamentales sur la biodiversité et la formation de plusieurs personnes ayant travaillés actuellement dans la conservation. La création et la gestion des Aires Protégées, le renforcement des capacités des organisations partenaires et assistance dans presque tous les domaines de la politique environnementale du pays. En 2002, le changement le plus remarquable dans l’ampleur de l’impact de CI a été dû par l’adoption de l’approche « Center for Biodiversité Conservation » (CBC) d’une situation où il a travaillé dans quelques sites, le modèle de CBC a permis à lui d’influencer l’élaboration des politiques environnementales au niveau National et des stratégies, ainsi que d’améliorer la capacité dans le cadre de la conservation de la biodiversité et de gestion. CI imagine un monde sain et prospère dans lequel l’Homme apprécie la nature à sa juste valeur et l’entretient de façon pérenne dans l’intérêt de l’humanité et toute forme de vie sur Terre et leur mission c’est de fondée sur la base solide de la science, des partenariats et des démonstrations sur terrain, et renforce la capacité des sociétés humaines à prendre soin de la nature, le biodiversité globale, de façon responsable et pérenne, pour le bien-être de l’humanité. Sa mission est fondée sur la base solide de la science, des partenariats et des démonstrations sur le terrain, CI renforce la capacité des sociétés humaines à prendre soin de la nature, la biodiversité globale de façon responsable et pérenne, pour le bien être de l’humanité.
STRATEGIES GLOBALES
Les services environnementaux sont les bénéfices, en biens et en services, que les hommes peuvent recevoir de la nature. Tout Homme a le droit de vivre dans un environnement sain et prospère, au sein d’une société soucieuse de conserver la nature, et dans un monde engagé dans un développement global durable préservant toute forme de vie sur la planète. Telle est la vision de Conservation International et c’est pourquoi, les services environnementaux essentiels tels que le climat, l’eau, le sol et forêt nécessaires pour maintenir la vie doivent être préservés. Trop souvent, les modèles économiques de développement préconisés sont ceux qui pourraient sortir les populations de la pauvreté mais qui ne prennent pas en compte les valeurs intrinsèques des écosystèmes et, de ce fait, détruisent la biodiversité et les écosystèmes naturels. CI a persuadé que la gestion rationnelle et durable des ressources naturelles peut amener à créer des modèles de développement susceptibles de garantir un futur prospère pour le bien-être humain et les écosystèmes naturels. A Madagascar, Conservation International travaille avec un large éventail de partenaires dans des programmes d’action sur terrain qui montrent que la conservation et la valorisation de la nature ont des impacts positifs sur la population. Le but est de diminuer la vulnérabilité des communautés face au changement climatique, d’assurer la sécurité alimentaire et la sécurité en eau, tout en maintenant les valeurs culturelles et sociales et en conservant la biodiversité. Par le biais des résultats de nos actions sur le terrain, nous nous efforçons de communiquer les leçons acquises et les idées qui peuvent être reproduites et amplifiées par le biais des politiques, des opportunités économiques, du renforcement des capacités et de la communication et ce, afin d’obtenir un impact à grande échelle.
STRUCTURES DU SYSTEME DE GESTION
Mode de fonctionnement
Toutes les activités du CI sont en fonction du Plan de Travail établit annuellement. La réalisation de ces activités est pour la plupart avec des partenaires selon les volets concernés dans chaque département. Ces activités doivent être conformes à la stratégie de CI et ses sites prioritaires d’intervention.
ACTIVITES DURANT LE STAGE
Pendant notre stage, nous assurons l’étude de la qualité et la quantité de l’eau dans le bassin versant ou CI protège, dans ce site d’intervention du CI,les eaux héberge la biodiversité avec des éspèces menacées. De ce fait, nous faisons aussi l’analyse physico-chimique et l’étude de la quantité en déterminant le débit par l’échantillonnage de mesure des éléments comme qui de source et cours d’eau en identifie si la source ou la cours d’eau est permanent ou non.
Pourtant, on détermine la dégradation du bassin versant et son effet sur l’écosystème et l’eau en proposant une solution pour résoudre le problème.
DESCRIPTION D’UN BASSIN VERSANT
La connaissance d’un bassin versant est fondamentale dans toute l’étude hydrologique et/ou de risque naturel ou de vulnérabilité de la ressource en eau. Le bassin versant est l’élément essentiel des études hydrauliques, d’analyse de la qualité des eaux, de prospections de captages, de plans de prévention des risques d’inondation , de réalisation des zones inondables ou des zones humides.
DEFINITION
Un bassin versant est une aire délimitée par des lignes de crête, dans laquelle toutes les eaux tombées alimentent un même exutoire : cours d’eau, lac, mer, océan, etc. c`est aussi un système de surface élémentaire hydrologique clause c`est à dire qu’ aucun écoulement n`y pénètre de l`extérieur et que tous les excédents de précipitation s`évapore ou s`écoule par une seule section a l`exutoire. Il représente en principe l`unité géographique sur laquelle se base l`analyse du cycle hydrologique et de ses effets. Chaque bassin versant se subdivise en un certain nombre de bassins élémentaires parfois appelés « sous-bassin versant » correspondant à la surface d’alimentation des affluents se jetant dans le cours d’eau principal.
CYCLE DE L’EAU
Le cycle de l’eau est une eau en perpétuel mouvement a la surface du globe Toute l’eau douce disponible vient, au départ, des précipitations qui varient selon l’emplacement géographique et le climat :
− une partie de cette eau ruisselle en surface et se rassemble en ruisseau puis en rivière, puis en fleuve jusqu’à la mer ou l’océan ;
− une autre partie s’infiltre dans le sol et vient grossir les nappes d’eau souterraine (nappes phréatiques) prisonnières des couches de terre imperméable. Quand il pleut beaucoup et longtemps, le niveau de la nappe d’eau souterraine augmente; elle peut même dépasser la surface du sol en certains endroits. Ce sont les marais et certains lacs qui se forment ainsi. Sous l’action du soleil, avec la chaleur et le vent, une partie de l’eau s’évapore du sol et des nappes d’eau de surface.
Les plantes aussi pompent l’eau du sol: elles absorbent et transpirent de l’eau pour la rejeter dans l’air sous forme de vapeur d’eau : c’est l’évapotranspiration. Les vapeurs d’eau qui proviennent de l’évaporation de l’eau et de l’évapotranspiration des plantes se concentrent dans l’atmosphère en nuages et le cycle recommence : c’est le cycle de l’eau.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE – I. : PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA CONSERVATION INTERNATIONAL
1.1. – Historique
1.2. – Stratégies GLOBALES
1.3. – structures du système de gestion
1.4. – activites durant le stage
PARTIE – II. : GENERALITE SUR LE BASSIN VERSANT
CHAPITRE 1. – CONTEXTE BIOPHYSIQUE
1.1. – DESCRIPTION D’UN BASSIN VERSANT
1.1.1. – Définition
1.1.2. – Cycle de l’eau
1.1.3. – caractéristiques physiques d’un bassin versant
1.2. – processus et facteurs de dégradation d’uN bassin versant
1.2.1. – Dégradation par la pession anthropique
1.2.2. – Dégradation par le changement climatique
CHAPITRE 2. – LES SERVICES EN EAU FOURNIS PAR LE BASSIN VERSANT
2.1. – Différents types des services en eau
2.1.1. – Secteur d`alimentation en potable
2.1.2. – Secteur élevage et pisciculture
2.1.3. – Secteur agricole
2.1.4. – Secteur hydroélectrique
2.1.5. – Secteur industriel
2.2. – Impacts des utilisations des ressources en eau
2.2.1. – Effet des activités agricoles sur l’eau
2.2.2. – Effet des activités d’ élevages sur l’eau
2.2.3. – Effet des activités urbaines sur l’eau
2.2.4. – Effet de l’aménagement de territoire sur l’eau
2.2.5. – Effet des activités hydroélectriques sur l’eau
2.2.6. – Effet des activités industrielles sur l’eau
PARTIE – III. : ANALYSE DU BASSIN VERSANT SUR LE SITE D’ANKARATRA
CHAPITRE 1. – CONTEXTE HYDROLOGIQUE DU BASSIN VERSANT D’ANKARATRA
1.1.1. – Situation géographique
1.1.2. – Milieu physique
1.1.3. – Contexte pédologique
1.1.4. – Contexte hydrographique-hydrogéologique
1.1.5. – Aspects environnementales
1.2. – Situation hydrologique d’Ankaratra
CHAPITRE 2. – METHODOLOGIE ET RESULTAT D’ETUDE
2.1. – Méthodologie
2.1.1. – Collète des données quantitatives
2.1.2. – Collecte des données qualitative
2.1.3. – Collecte des données socio-économique et culturel
2.2. – RESULTAT D’ETUDE
2.2.1. – Aspect quantitative de l’eau dans le bassin versant
2.2.2. – Aspect qualitative de l’eau dans le bassin versant
2.3. – activites humaines sur le bassin versant
2.3.1. – Secteur d’alimentation en eau potable(aep)
2.3.2. – Secteur en élevage
2.3.3. – Secteur en agriculture
CONCLUSION
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