Contraintes sanitaires et pathologiques de l’aviculture moderne

Importance de l’aviculture moderne

Importance nutritionnelle

Les protéines d’origine animale, de par leur richesse et leur teneur en acides aminés essentiels augmentent considérablement la valeur nutritionnelle du régime même lorsqu’elles sont apportées en faible quantité. Ces protéines sont de ce fait un élément capital de l’équilibre alimentaire surtout chez les groupes les plus vulnérables (les jeunes enfants et les femmes enceintes) qui devraient en consommer quotidiennement au moins une dizaine de grammes (FEDIDA, 1996).Parmi les sources de protéines animales, les produits avicoles occupent une place de choix.

Viande de volaille

La viande blanche (tout comme l’œuf de poule) comparée aux autresproductions animales, offre les meilleurs rendements de conversion des calories végétales en calories animales et de transformation des protéines. En plus de ce rendement, la viande de volaille possède des qualités nutritionnelles et diététiques remarquables entre autres, une faible teneur en graisse et une concentration assez élevée en acides animés essentiels.

Œuf et ses dérivés

Sur le plan nutritionnel, la principale caractéristique de l’œuf est sa richesse en protéines d’excellentes valeurs biologiques. Celles-ci renferment en effet tous les acides aminés essentiels et en quantité équilibrée (SAUVEUR, 1987). Ces protéines sont pour l’essentiel contenues dans l’albumen. Tous les acides aminés contenus dans l’œufprofitent à l’organisme du consommateur. L’œufest également riche en cholestérol et constitue une bonne source de vitamines et de minéraux.
Comparé aux autres denrées alimentaires d’origine animale, deux œufs sont équivalents à 100 g de viande (partie comestible) ou 100 g de poisson pour l’apport protéique (THAPON et BOURGEOIS., 1994).

Importance socio-économique

Au niveau national, l’aviculture contribue au PIB à hauteur de 30 milliards defrancs CFA (y compris les revenus des services liées à l’activité comme lesabattages, la commercialisation) avec un taux de croissance moyen de son chiffre d’affaire qui est de 8% de 1994 à 1996 (GAYE, 2004).
Sur le plan socio-économique, l’aviculture sénégalaise générait plus de 10000 emplois directs et indirects avant l’instauration du tarif extérieur commun (TEC) (FAFA, 2002). La mise en place du TEC a entraîné une suppression de près de la moitié des emplois, avec la fermeture de plusieurs fermes. Cette situation semble se rétablir avec la relance de l’activité avicole suite aux mesures d’arrêt des importations. On assiste à une réouverture d’anciennes fermes, d’une part, et d’autre part à une prolifération de nouvelles fermes notamment dans la zone périurbaine de Thiès. Au niveau de la sous-région, l’aviculture sénégalaise a un poids économique important dans l’agriculture : 9% pour le poulet et 3,1% pour les œufs de consommation (SENEGAL, 2008).

Autres types d’importance

Les produits de l’aviculture connaissent d’autres applications. A titre d’exemple, on citerait:
 l’utilisation des effluents des élevages avicoles pour nourrir les poissons élevés en étang;
 l’incorporation de la farine de plumes dans l’aliment destiné aux animaux d’élevage ;
 l’utilisation des fientes comme fumier, ce qui permet de fertiliser le sol.
En plus de ces applications, s’ajoute la valorisation des déchets avicoles dans l’agriculture, et d’après SMITH (1992), cela constitue une synergie entre l’agriculture et l’élevage. Une exploition rationnelle de cette synergie, permet de promouvoir ces deux activités sources principales de revenus pour un grand nombre de ménages.
Par ailleurs, certains constituants de l’œuf de poule sont utilisés dans les industries pharmaceutiques et laitières qui mettent à profit leurs propriétés antibactériennes et antitrypsiques (THAPON et BOURGEOIS 1994).

Conduite d’élevage

Bâtiment et matériel d’élevage

Une bonne conduite de l’élevage moderne nécessite un bâtiment approprié et certains matériels indispensables.

Bâtiment

La conception d’un bâtiment de poulets en climat chaud doit prendre en compte les contraintes liées à un tel contexte. Ainsi convient-il de prendre en compte un certain nombre d’aspects :

L’implantation

Il faut s’assurer des facilités d’approvisionnement du bâtiment en eau, en énergie et d’une bonne accessibilité des livraisons et enlèvements. Il doit être protégé des vents forts, mais bien aéré, sec et bien drainé (AMAND et VALANCONY, 1999).Il est nécessaire d’installer un dispositif permettant l’évacuation des eaux de pluies, pour éviter des excès d’humidité.

L’orientation

L’orientation du bâtiment devra tenir compte de la bonne marche de la ventilation naturelle. Il est donc conseillé d’orienter le bâtiment selon l’axe perpendiculaire aux vents dominants.

La protection du bâtiment

Pour lutter contre les coups de soleil, l’implantation du bâtiment devra être en sorte que le soleil pénètre le moins possible à l’intérieur de l’élevage. Il est donc souhaitable de l’orienter parallèlement à l’axe Est-Ouest.
Pour lutter contre les vents, on met en place des brise-vents végétaux qui ont, en plus de freiner la vitesse du vent, l’avantage de créer de l’ombre et de maintenir un microclimat.
Pour cela, il faut veiller à ce que le brise-vent permette une perméabilité de l’air de 50% et qu’il offre une protection homogène (AMAND et VALANCONY 1999).

Matériel d’élevage

Le matériel d’élevage utilisé en aviculture comporte les mangeoires, les abreuvoirs, les matériels de chauffage, les thermomètres, les alvéoles et la litière. Les mangeoires et les abreuvoirs sont de type linéaire, siphoïde ou automatique. Les matériels de chauffage sont les radiants électriques, à gaz ou à pétrole. La litière est faite de copeaux de bois, de paille ou de papiers hachés. (HABYARIMANA, 1998).

Alimentation et abreuvement

La consommation d’aliment conditionne la production avicole et par conséquent son rendement économique. Le niveau d’ingestion varie en fonction de plusieurs facteurs, comme l’âge de l’animal, la souche, la présentation physique de l’aliment, l’environnement (température, ventilation, etc.) et la digestibilité de l’aliment (RUDEAU, 1999). La présentation de l’aliment joue un rôle primordial dans le temps passé à la mangeoire et par conséquent sur les dépenses énergétiques.
Concernant la distribution, l’aliment est distribué à volonté chez les poulets de chair, mais dans les premières semaines, un rationnement peut-être nécessaire surtout chez les souches à croissance rapide. Ceci permet de réduire les problèmes des pattes (DAYON et ARBELOT, 1997). De même, pendant les périodes de forte chaleur, l’aliment sera distribué très tôt le matin et en fin de journée pour permettre aux volailles de mieux supporter la chaleur.
Chez les poulettes, le rationnement est aussi nécessaire surtout chez les races à œufs roux qui ne se rationnent pas d’elles-mêmes (FEDIDA, 1996). Selon la même source, un léger rationnement chez les pondeuses permet d’améliorer l’indice de consommation.
L’eau est un élément vital pour les oiseaux. Elle est le principal constituant du corps et représente environ 70% du poids vif total (RUDEAU, 1999). La présence d’eau dans l’organisme est essentielle pour l’absorption des nutriments et l’élimination des toxines (SMITH, 1992). L’eau est normalement disponible à volonté. Certains facteurs comme la température et le régime alimentaire ont une incidence sur les besoins en eau.

Suivi sanitaire

Lesuivi sanitaire des élevages avicoles est assuré par des docteurs vétérinaires, des Ingénieurs des travaux d’élevage ou Agents Techniques d’élevage. Ces derniers sont propriétaires de cabinets, cliniques et pharmacies vétérinaires et assurent la distribution des intrants vétérinaires (médicaments et autres produits biologiques d’usage vétérinaire).
Les vétérinaires ne se limitent pas à l’approvisionnement des vaccins et desdéparasitants aux producteurs, ils assurent un suivi de l’élevage en prodiguant à ces derniers des conseils en matière d’hygiène et l’utilisation efficiente de ces produits. Ceci est fréquent chez les éleveurs de pondeuses qui bénéficient d’un suivi rapproché de la part des vétérinaires du fait de leur effectif élevé de pondeuses mises en élevage. Certains vétérinaires jouent un rôle de fournisseur de poussins d’un jour aux éleveurs et leur procurent un programme prophylactique au moment de la livraison des commandes de poussins d’un jour (DIAGNE, 2008).

Contraintes pathologiques

Maladie de Newcastle ou pseudo peste aviaire

La maladie de Newcastle, ou pseudo-peste aviaire, est une maladie virale hautement contagieuse qui peut affecter un grand nombre d’espèces aviaires et causer des pertes économiques importantes dans de nombreux pays. L’agent responsable est appelévirus de la maladie de Newcastle ou paramyxovirus aviaire de type-I (Avian paramyxovirus type 1, APMV-I). Elle se traduit par une septicémie hémorragique et provoque 90 à 100 % de mortalités parmi les oiseaux atteints, et touche la volaille en toute saison (BULDGEN et al., 1996). Une étude menée par M’BAU (1994) a montre une prévalence de 61% dans les élevages avicoles de la région de Dakar. L’impact économique de la maladie de Newcastle est énorme et ne doit pas uniquement être mesuré en termes de pertes commerciales directes (mortalités). En termes de santé publique, parallèlement à sa contribution à la malnutrition, la maladie est considérée comme une anthropozoonose mineure. La transmission à l’homme est anecdotique et se traduit par une infection oculaire, telle qu’une conjonctivite, des paupières oedémateuses et des larmoiements. Des maux de tête et de la fièvre sont parfois observés, accompagnés ou non de conjonctivite (CAPUA et al., 2004). La transmission du virus se fait par l’œuf ou par contact direct. Comme prophylaxie, on utilise des vaccins tués qui sont injectés par voie intramusculaire, et des vaccins vivants dans l’eau de boisson, trempage du bec, en spray ou aérosol.

Maladie de Gumboro

C’est une maladie infectieuse, virulente, inoculable et contagieuse due à un virus lymphotrope de la famille des Birnaviridae dénommé IBDV (Infectious Bursal Disease Virus). Le virus attaque principalement les cellules lymphoïdes produites par la bourse de Fabricius et l’infection est suivie d’une immunodépression (VINDEVOGEL, 1992).
Elle infecte tous les gallinacés et se caractérise cliniquement par des troubles digestifs (diarrhée aqueuse), des plumes ébouriffées, une mobilité réduite, de l’apathie, de l’anorexie, des tremblements et une prostration.
Sur le plan anatomopathologique, elle se manifeste par une inflammation nécrosante de la bourse de Fabricius, une déshydratation très apparente au niveau des muscles, qui présentent également de nombreuses hémorragies et ecchymoses, une hypertrophie et une décoloration des reins, avec une accumulation de cristaux d’urates dans les tubules (PICOUX M., 1983).
C’est la bourse de Fabricius qui présente les lésions essentielles pour le diagnostic : chez les sujets qui meurent en phase aiguë de l’infection, la bourse de Fabricius est hypertrophiée, turgescente, avec une décoloration jaune pâle. Des hémorragies intra folliculaires peuvent être présentes et dans certains cas la bourse de Fabricius peut être totalement hémorragique et prendre l’aspect d’un caillot de sang (« cerise noire »).

Variole ou diphtérie aviaire

La variole aviaire est une maladie due à un virus à ADN appartenant au genre Avipoxvirus de la famille des Poxviridae (SINGH et TRIPATHY, 2000 ; TRIPATHY et al., 1970).Selon les zones géographiques, son importance est variable en fonction des conditions climatiques, des méthodes d’élevage, des pratiques d’hygiène ainsi que des pratiquesvaccinales. Elle est à l’origine de chutes de ponte ou de retards de croissance chez les oiseaux.
La variole est une maladie faiblement contagieuse affectant les poulets et les dindes. La forme cutanée (variole sèche) est caractérisée par des lésions prolifératives qui vont de nodules de petite taille à des verrues situées sur la peau de la crête, des barbillons ainsi que des autres zones non emplumées. Dans la forme diphtérique (variole humide), des nodules blancs opaques légèrement proéminents se développent sur les muqueuses. Leur taille augmente rapidement jusqu’à confluer en une membrane diphtérique jaunâtre. Les lésions siègent sur les muqueuses de la cavité buccale, de l’œsophage, du larynx et de la trachée. Le taux de mortalité est plus élevé dans le cas de la forme diphtérique que dans la forme cutanée, approchant dans certains cas 50 % (TRIPATHY et REED, 1997), en particulier chez les jeunes animaux.

Maladie de Marek

La maladie de Marek est une maladie infectieuse contagieuse, touchant la poule et le poulet, extrêmement importante par ses conséquences économiques. D’origine virale (virus Herpès, groupe B), elle se déclare vers la troisième semaine et les troubles se manifestent vers la sixième semaine. Globalement, elle se caractérise par une altération de l’état général, se traduisant par des formes nerveuses (paralysie), respiratoires (dyspnée), digestives (diarrhée), cutanées, et en fin des formes oculaires (oeil de verre). L’incidence sur la ponte est désastreuse et le pronostic sur la survie des sujets est sombre. La prévention sanitaire reste tributaire d’une hygiène stricte. La protection des jeunes sujets reste l’élément fondamental de la réussite de l’élevage. Pour ce qui est la prévention médicale, de loin la plus efficace et surtout obligatoire pour les poules pondeuses, passe par l’application du protocole de vaccination dans les meilleurs délais (Age : 1 jour) et dans les meilleures conditions (A l’ abri de tout stress). Il est nécessaire de savoir qu’il n’existe pas de traitement de cette maladie. La prévention reste la meilleure protection et le vaccin obligatoire au premier jour de la naissance (FONTAINE et al,1995).

Bronchite infectieuse

La bronchite infectieuse est une maladie virale affectant la poule, plus particulièrement les poules pondeuses et les poussins. Elle est due à un Coronavirus. Elle est caractérisée sur le plan clinique par des signes généraux de fièvre, d’apathie et d’anorexie associés aux signes respiratoires. Les principales pertes économiques sont surtout liées à une faible conversion alimentaire, aux condamnations à l’abattoir, à une mortalité due aux agents pathogènes secondaires tels que E. Coli, M. gallisepticumet enfin aux pertes chez les pondeuses suite à la chute de ponte ou aux déclassements des œufs (VENNE et SILIM, 1992).
L’infection naturelle de cette maladie est décrite chez les poulets et les faisans qui sont les seuls hôtes du virus. La Bronchite infectieuse est une infection virale aiguë, hautement contagieuse des poulets de tous âges ayant des effets néfastes sur la qualité et la production des œufs, et se caractérise par une dépression élevée pendant la période de croissance en particulier dans les poules pondeuses (CAVANAGH et al., 1997). Dans un élevage, la maladie évolue sous une forme clinique aiguë en 48 heures chez les sujets de moins de six semaines. La morbidité est proche de 100%. La mortalité est souvent faible (sauf pour la souche à tropisme rénal). L’incubation est courte (18-36h).

Coccidiose

La coccidiose est une maladie parasitaire infectieuse, transmissible, contagieuse. Cette protozoose digestive est due à la multiplication, dans les cellules de la muqueuse de l’intestin grêles ou des cæcums, de coccidies pathogènes spécifiques de la famille des Eimeriidés (BOUHELIER, 2005).
Les coccidioses sont caractérisées cliniquement par des formes variées : les formes graves se traduisent par des troubles digestifs (diarrhée hémorragique le plus souvent mortelle), mais il existe également des formes sub-cliniques qui se traduisent par des baisses de production et ont une incidence plus économique que médicale (CHERMETTE et BUISSERAS, 1992).
La coccidiose est une infection ayant d’importantes répercussions économiques : elle provoque soit de la mortalité soit une forme sub-clinique avec une baisse du rendement et de la qualité On estime que la coccidiose représente 17% des pertes en élevage industriel (CHERMETTE et BUISSERAS, 1992).Le coût annuel dans le monde de cette maladie est de 800 millions de dollars (WILLIAMS, 1998). Selon la classification de l’Office International des Epizooties (O.I.E.), cette protozoose occupe le 1er rang des maladies parasitaires des volailles (LANCASTER, 1983).

Salmonelloses

Sous cette dénomination, on désigne deux maladies toxi-infectieuses, contagieuses, virulentes, inoculables, enzootiques, communes à la plupart des oiseaux de la basse-cour, mais en particulier fréquentes chez la poule. Ce terme salmonellose regroupe la pullorose et la typhose.

Pullorose

Affection périnatale (2 à 8 jours) due à Salmonella pullorum. Elle se transmet par l’ingestion d’eau et d’aliments souillés et se manifeste sous différentes formes cliniques dont la forme aigüe, la plus classique, est caractérisée par une diarrhée blanchâtre et crayeuse qui souille et parfois obstrue le cloaque. L’autopsie révèle des lésions d’entérite et de dégénérescence du foie. Elle occasionne des pertes par mortalité en coquille dès le 15 ème jour d’incubation et une mortalité foudroyante chez les poussins pouvant atteindre 80 à 90 % (BELL, 1990).

MEDICAMENTS VETERINAIRES EN AVICULTURE ET REGLEMENTATION

Ce chapitre est consacré à la classification des médicaments vétérinaires, à leurs utilisations de manière générale et en aviculture en particulier et aux différentes lois qui règlementent leurs commercialisations et utilisations.

MEDICAMENTS VETERINAIRES EN AVICULTURE

Définition du médicament vétérinaire

Un médicament vétérinaire est toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies animales, ainsi que tout produit pouvant être administré à l’animal en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger voire modifier ses fonctions organiques (DMV, 2007).
Le médicament vétérinaire est composé d’un ou de plusieurs substances actives et d’un ou de plusieurs excipients. Le principe actif est la molécule qui possède les propriétés pharmacologiques responsables de l’effet thérapeutique du médicament, alors que l’ex cipient désigne l’ensemble des éléments qui accueillent la substance active, permettent la mise en forme du médicament, la protection de la substance active et sa libération dans l’organisme.
Ainsi, des médicaments peuvent avoir un principe actif identique mais c’est l’excipientqui fait la différence dans leurs activités.
Les médicaments vétérinaires se présentent sous plusieurs formes. C’est ainsi qu’on distingue les formes solides (les poudres, les bolus, les comprimés, les granulés, etc.), liquides (les collyres, les solutions injectables, etc.), pâteuses (les pommades, les pâtes dermiques, etc.) et gazeuses (les sprays, etc.).

Classification et utilisation des médicaments vétérinaires

Classification des médicaments vétérinaires

Plusieurs critères de classification ont été définis en matière de médicaments vétérinaires. Nous allons nous intéresser à la classification selon la classe thérapeutique : antibiotiques, anti-inflammatoires, antiparasitaires, anticoccidiens, oligo-éléments et vitamines.

Anti-infectieux

Un anti-infectieux est une substance antibactérienne d’origine biologique (produite par des micro-organismes : champignons microscopiques et bactéries) ou de synthèse chimique et qui est capable d’inhiber la multiplication ou de détruire d’autres micro-organismes(YALA et al., 2001).Les anti-infectieux actuels peuvent être regroupés en plusieurs familles possédant un certain nombre de caractères communs : composition chimique, ou origine apparentée,spectre d’action identique, comportement pharmacologique souvent similaire, résistances croisées entre elles(NEUMAN, 1979).Les principales familles d’antibiotiques sont regroupées dans le tableau II.

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Table des matières
INTRODUCTION 
PREMIERE PARTIE
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’AVICULTURE AU SENEGAL 
I.1. Systèmes de productions
I.2. Aviculture moderne
I.2.1. Définition
I.2.2. Caractéristique de l’aviculture moderne
I.2.2.1. Types de spéculations
I.2.2.2. Organisation de la production
I.2.2.3. Races et souches exploitées
I.2.2.4. Effectifs
I.2.3. Importance de l’aviculture moderne
I.2.3.1. Importance nutritionnelle
I.2.3.1.1. Viande de volaille
I.2.3.1.2. Œuf et ses dérivés
I.2.3.2. Importance socio-économique
I.2.3.3. Autres types d’importance
I.2.4. Conduite d’élevage
I.2.4. 1. Bâtiment et matériel d’élevage
I.2.4. 1.1. Bâtiment
I.2.4.1.1.1. L’implantation
I.2.4.1.1.2. L’orientation
I.2.4.1.1.3. la protection du bâtiment
I.2.4.1.2. Matériel d’élevage
I.2.4.2. Alimentation et abreuvement
I.2.4.3. Suivi sanitaire
I.2.5. Contraintes sanitaires et pathologiques de l’aviculture moderne
I.2.5.1. Contraintes sanitaires
I.2.5.1.1. Facteurs physiques
I.2.5.1.2. Facteurs chimiques
I.2.5.2. Contraintes pathologiques
I.2.5.2.1.Maladie de Newcastle ou pseudo peste aviaire
I.2.5.2.2 Maladie de Gumboro
I.2.5.2.3. Variole ou diphtérie aviaire
I.2.5.2.4. Maladie de Marek
I.2.5.2.5. Bronchite infectieuse
I.2.5.2.6. Coccidiose
I.2.5.2.7.Salmonelloses
I.2.5.2.8.Choléra ou Pasteurellose aviaire
I.3. Moyens de luttes contre les pathologies aviaires
I.3.1. Prophylaxie
I.3.1.1. Prophylaxie sanitaire
I.3.1.1.1. Nettoyage
I.3.1.1.2. Désinfection
I.3.1.1.3. Vide sanitaire
I.3.1.2. Prophylaxie médicale
CHAPITRE II : MEDICAMENTS VETERINAIRES EN AVICULTURE ET REGLEMENTATION
II.1. MEDICAMENTS VETERINAIRES EN AVICULTURE
II.1.1. Définition du médicament vétérinaire
II.1.2. Classification et utilisation des médicaments vétérinaires
II.1.2.1 Classification des médicaments vétérinaires
II.1.2.1.1. Anti-infectieux
II.1.2.1.2. Anti-inflammatoires
II.1.2.1.3. Antiparasitaires
II.1.2.1.4. Anticoccidiens
II.1.2.1.5. Oligo-éléments et vitamines
II.1.2.1.6. Minéraux
II.1.3. Marché des médicaments vétérinaires au Sénégal
II.1.4. Principe et utilisation des médicaments vétérinaires
II.1.4.1. Principes généraux de l’utilisation des médicaments vétérinaires
II.1.4.1.1. Principaux usages des médicaments vétérinaires
II.1.4.1.2. Utilisation non prévue par l’étiquette d’un produit
II.1.4.2. Utilisation des médicaments vétérinaire en aviculture
II.1.4.2. 1. Anti-infectieux
II.1.4.2.2. Anti-inflammatoires
II.1.4.2.3. Antiparasitaires
II.1.4.2.4. Anticoccidiens
II.1.4.2.5. Vitamines
II.1.5. Risques liés à l’utilisation des médicaments vétérinaires
II.2. Réglementation des médicaments vétérinaires
II.2.1. Textes relatifs à la gestion des médicaments vétérinaires
DEUXIEME PARTIE 
CHAPITRE I. MATERIEL ET METHODES
I.1. Site et période d’étude
I.2. Méthodologie
I.2.1. Matériel
I.2. Méthodes
I.2.1. Echantillonnage
I.2.2.Enquête
I.2.2.1. Enquête exploratoire
I.2.2.1.1. Recherche bibliographique
I.2.2.1.2. Entretien avec les vétérinaires
I.2.3.2. Enquête de terrain ou transversale
I.2.3.2.1. Organisation du questionnaire
I.2.3.2.2. Collecte des données
I.2.3.2.3. Saisie, traitement et analyse des données
CHAPITRE II : RESULTATS, DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
II.1. RESULTATS
II.1.1. Caractéristiques des élevages visités
II.1.2. Programme de prophylaxie dans les élevages et les pathologies rencontrées
II.1.3. Principaux groupes thérapeutiques de médicaments vétérinaires utilisés dans les élevages avicoles de la zone périurbaine de Dakar
II.1.3.1. Anti-infectieux
II.1.3.2. Anthelmintiques
II.1.3.3. Anticoccidiens
II.1.3.4. Vitamines
II.1.4. Respect des délais d’attente des médicaments
II.2. Discussion
II.2.1. Caractéristiques des élevages visités
II.2.2. Programme de prophylaxie et les pathologies rencontrées
II.2.2. Principaux groupes thérapeutiques de médicaments vétérinaires utilisés dans élevages
II.2.2.1. Anti-infectieux
II.2.3.2. Anthelmintiques
II.2.3.3. Anticoccidiens
II.2.3.4. Vitamines
II.2.4. Respect des délais d’attente
II.3. Recommandations
II.3.1 Pouvoirs publics
II.3.3. Vétérinaires
II.3.2. Eleveurs
Conclusion générale
Bibliographie
Webographie 
ANNEXES 

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