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Dominantes pathologiques en aviculture autres que la maladie de marek
Maladies virales
Maladie de Newcastle
C’est une maladie infectieuse virulente, très contagieuse commune à de nombreuses espèces d’oiseaux domestiques et sauvages, transmissible à l’homme dans certaines conditions. Elle est la première cause de mortalité en aviculture rurale. Elle est due à un Paramyxovirus et se caractérise par une pneumonie, une encéphalite et des troubles digestifs. Les lésions les plus caractéristiques sont représentées par des pétéchies sur le ventricule succenturié, le gésier et l’intestin.
La forme foudroyante tue les poussins dans les proportions impressionnantes, jusqu’à 100% et quand elle est déclarée tout traitement s’avère inutile (HABYARIMANA, 1994). Les mesures de prévention sont appliquées au niveau de l’élevage lorsqu’un foyer est déclaré, les moyens de lutte sont l’abattage et la destruction des cadavres, la désinfection des bâtiments et du matériel, destruction de la litière et interdiction de la zone contaminée (WIKIPEDIA, 2017; OIE 2002).
Les mesures prophylactiques médicales utilisent des vaccins à virus vivants et des vaccins à virus inactivés (Tableau I).
Maladie de Gumboro
La maladie de Gumboro, décrite pour la première fois en 1962 près du village de Gumboro, dans l’Etat de Delaware aux Etats Unis, est une maladie infectieuse, contagieuse, due à un virus de genre Birnavirus, spécifique de l’espèce poule. En raison de l’atteinte de la bourse de Fabricius, cette maladie est également appelée bursite infectieuse.
Cette maladie est de répartition mondiale. Aujourd’hui, elle pose de sérieux problèmes au secteur avicole surtout dans les pays en développement. Environ 20% des cas diagnostiqués au laboratoire de LNERV/ISRA à Dakar sont des cas de maladie de Gumboro avec des mortalités variant entre 6 et 22% et pouvant atteindre 70% dans les cas les plus graves observés (BA, 1994 cité par NDIAYE, 2010).
La prévention de la maladie repose sur des mesures sanitaires et médicales.
La prophylaxie sanitaire, en élevage atteint, vise à isoler et éliminer la bande atteinte puis à maitriser l’hygiène des bâtiments par l’application d’un nettoyage et d’une désinfection.
La prophylaxie médicale comporte, chez les parents, la vaccination avec un vaccin vivant à la 2éme semaine et 6éme semaine puis un rappel, avec un vaccin inactivé, entre 10éme et 18éme semaine avant l’entrée en ponte. Chez les poussins, la vaccination se fait avec un vaccin à virus atténué à J1 et/ou entre J14 et J21 dans l’eau de boisson selon le statut immunitaire des parents. Si les poussins sont issus de parents vaccinés, la vaccination se fait à J21. D’autres programmes sont appliqués chez les poussins issus de parents non vaccinés (J1 : vaccin vivant et vaccin inactivé, puis à J20 vaccin vivant ou J1 : vaccin vivant et inactivé puis à J12 vaccin vivant et à J28 vaccin vivant.
Variole aviaire
C’est une maladie virale causée par un Poxvirus et caractérisée par la formation de croûtes principalement sur la tête (autour du bec, des yeux et sur les barbillons). Parfois, des membranes diphtériques peuvent se développer dans la bouche et l’œsophage. La variole existe partout dans le monde et presque tous les oiseaux, quel que soit leur âge, sexe ou race, sont sensibles au virus. Elle est très fréquente au Sénégal sur les volailles villageoises, plutôt rare en élevages industriels. Le virus est détruit par les désinfectants courants.
La transmission du virus se fait par contact entre les volailles à la faveur des blessures de la peau. Les moustiques peuvent également transmettre la maladie (MAPAQ, 2014). Les lésions cutanées typiques permettent de porter le diagnostic.
Pour la prophylaxie, toutes les volailles, de plus de six semaines, sont vaccinées contre la variole avec un vaccin vivant atténué. La primo-vaccination est effectuée à l’âge d’un jour, administrée par nébulisation. Des rappels de vaccination sont effectués à l’âge de trois et dix semaines avec les mêmes vaccins, administrés soit par nébulisation, soit dans l’eau de boisson.
Bronchite infectieuse
C’est une maladie virale due à un Coronavirus. Elle est très contagieuse et représente une menace pour les troupeaux non vaccinés. Elle est caractérisée par des symptômes respiratoires et des chutes de ponte avec des œufs de mauvaise qualité. Chez les jeunes, il peut y avoir de la mortalité, des retards de croissance et une baisse de l’efficacité alimentaire. (GUERIN et BOISSIEU 2008). Au Sénégal, une enquête effectuée, dans la zone de Dakar, en 1995/1996, a prouvé l’existence du virus de la bronchite infectieuse dans 54 à 63% des élevages (MBAO, 1994 cité par NDIAYE, 2010). La vaccination peut prévenir cette maladie en utilisant un vaccin vivant (administration par voie oculaire, eau de boisson) ou un virus inactivé en sous-cutané ou IM à J16 – J20. Une fois la maladie déclarée, on ajoute dans l’eau de boisson ou dans l’aliment des antibiotiques pour combattre l’infection bactérienne secondaire.
Encéphalomyélite aviaire
C’est une maladie infectieuse et contagieuse provoquée par un Entérovirus de la famille des Picornaviridae. Au plan clinique, elle se manifeste par des signes nerveux d’ataxie progressive, voire de paralysie et par des tremblements de la tête et du cou La maladie affecte les jeunes poulets de 1 à 3 semaines d’âge. Le virus se transmet, le plus souvent, par l’œuf. Les œufs contaminés ont une baisse de l’éclosabilité (poussins meurent dans l’œuf). Les poussins infectés, qui éclosent, extériorisent la maladie et disséminent le virus dans le couvoir.
Il n’existe pas de traitement spécifique. Le seul moyen de lutte consiste à prendre des mesures sanitaires et la vaccination. Il s’agit de vacciner les reproducteurs, au moins, quatre semaines avant l’entrée en ponte avec un vaccin vivant par voie orale (GUERIN et al., 2013)
Anémie infectieuse virale
C’est une maladie infectieuse, contagieuse, immunodéficiente due à un Circovirus appartenant à la famille des Circoviridae. Elle se manifeste par une anémie aplasique et une atrophie lymphoïde généralisée. La maladie est spécifique du poulet. Seuls les poussins d’âge inférieur ou égal à 4 jours développent la maladie. Les oiseaux, de plus de 2 semaines d’âge, constituent un réservoir du virus.
Il n’y a pas de traitement spécifique contre le virus. L’emploi d’un antibiotique à large spectre afin de prévenir les surinfections bactériennes chez les poulets infectés. La prévention associe les mesures sanitaires et la vaccination des reproducteurs vers l’âge de 14 à 18 semaines avec un vaccin vivant (une seule injection avant la ponte suffit).
Hépatite à inclusion
L’hépatite à corps d’inclusion est causée par un adénovirus de type 1 qui affecte les poulets de chair de 4 à 8 semaines. La manifestation de la maladie est complexe, mais dans la majorité des cas, elle fait suite à une atteinte du système immunitaire (surtout lors de maladie de Gumboro ou d’anémie virale du poulet). Elle est transmise verticalement ou horizontalement et se traduit par une mort soudaine qui peut atteindre 40%. Les poulets présentent une dépression, des selles liquides jaunâtres et mucoïdes et parfois des boiteries. Le contrôle repose sur le respect des mesures sanitaires et hygiéniques, la vaccination autogène, la vaccination contre l’anémie virale du poulet et la maladie de Gumboro (AVIA, 2013)
Syndrome chute de ponte
Affection virale des poules pondeuses et des reproducteurs, elle est due à un Adénovirus type III hémagglutinant. Décrite pour la première fois en 1976 en Hollande, elle se manifeste par des troubles de la production d’œufs après une diarrhée transitoire. L’altération de la production d’œuf est : décoloration des œufs pigmentés, œufs à coquille mince ou fragile, œuf de petite taille ou œuf avec un albumen aqueux
La maladie évolue sur 4 à 10 semaines avec une perte de production de 40%. L’examen nécrosique met en évidence un ovaire inactif et une atrophie de l’oviducte. L’identification de l’affection se base sur la sérologie, la clinique et l’identification du virus.
Il n’y a pas de traitement spécifique, seules les mesures sanitaires (hygiène) et l’immunisation des reproducteurs sont possibles. La vaccination utilise un vaccin inactivé entre le 14ème et le 16ème jour.
Maladies bactériennes
Elles sont, le plus souvent, liées à l’accumulation des défaillances dans l’environnement du poulailler. C’est le cas par exemple, lors de la présence d’humidité dans le poulailler, une mauvaise désinfection, ou une mauvaise ventilation.
Salmonelloses
Ce sont des maladies infectieuses, contagieuses dues à la multiplication dans l’organisme de bactéries du genre Salmonella. Ces germes sont également responsables de pathologies plus ou moins graves chez l’homme (contamination par les œufs).
Les différents types de salmonelles déterminent différentes pathologies chez les volailles. Ainsi, Salmonella pullorum est responsable de la Pullorose chez les jeunes, Salmonella gallinarum de la typhose chez les adultes, Les sources de germes sont multiples, car les salmonelles sont des hôtes normaux du tube digestif. Elles sont présentes partout dans l’environnement, dans les fientes, l’aliment (contamination par les rongeurs et les oiseaux), sur le matériel contaminé, sur l’homme (chaussures), dans l’eau souillée, chez des animaux porteurs (sains, malades, guéris, porteurs chroniques, rongeurs), dans les viandes ou dans les œufs. Les volailles se contaminent par voie digestive, puis le germe s’étend à tout l’organisme. Le traitement est basé sur l’utilisation des antibiotiques (quinolones, tétracyclines) pendant trois semaines. Il n’y a pas de vaccination. La prophylaxie est sanitaire tout au long de la filière (NDIAYE, 2010).
Coryza infectieux
C’est une maladie infectieuse, contagieuse, virulente, d’évolution aiguë à chronique due à la multiplication dans les voies respiratoires de Haemophilus paragallinarum.
Elle est caractérisée cliniquement par une rhinite (inflammation aiguë des voies respirations supérieures) et une conjonctivite (inflammation de la muqueuse oculaire) (GUERIN et al., 2013). En phase d’état, on observe sur les sujets malades un jetage abondant, séreux, muqueux devenant muco-purulent. L’animal respire difficilement, présente une anorexie, une diarrhée et un œdème facial. Une baisse 10 à 40% de ponte est observée chez les pondeuses et une détérioration de la qualité des œufs.
Le traitement doit se faire le plus tôt possible en utilisant un antibiotique à large spectre dans l’eau de boisson ou dans l’aliment. La prévention repose sur les mesures sanitaires.
Cholera aviaire ou Pasteurellose
C’est une maladie infectieuse, virulente, inoculable, très contagieuse qui frappe pratiquement toutes les volailles. Elle est due à Pasteurella multocida et se manifeste cliniquement par de brusques mortalités (2 à 3 jours), des œdèmes de la crête et des barbillons et de la diarrhée verdâtre. Il est difficile à traiter et souvent le traitement est inefficace. Les mortalités peuvent atteindre 90p 100.
La première précaution pour prévenir la maladie repose sur les mesures sanitaires (une bonne hygiène dans l’élevage et isolement des oiseaux de l’avifaune). Il existe des vaccins inactivés (absence d’immunité croisée) ou vivant atténué (avec immunité croisée).
Mycoplasmoses
Les mycoplasmoses aviaires sont des infections respiratoires, génitales ou articulaires dues à un mycoplasme. C’est une petite bactérie sans paroi. Il existe de nombreuses espèces, dont 3 présentent un intérêt en pathologie aviaire : Mycoplasma gallisepticum (MG), M. meleagridis (MM) et M. synoviae (MS). Sur le plan clinique Mycoplasma gallisepticum entraine chez la dinde une sinusite et chez le poulet une diminution de la consommation alimentaire, une chute de ponte.
M. meleagridis provoque une baisse de l’éclosabilité des œufs, des déformations des pattes, et de l’ostéomyélite déformante des vertèbres cervicales (dindonneaux au cou tordu).
Enfin, une infection due a M. synoviae se traduit par : boiteries, oiseaux à terre, pattes enflées, retards de croissance, fientes vertes.
En présence de certains de ces signes, la confirmation du diagnostic se fait par sérologie ou tout simplement avec les kits PCR commercialisés.
Le traitement des mycoplasmoses fait appel aux antibiotiques (macrolides, tétracyclines, quinolones 3ème génération)
L’éradication et la prévention reposent sur plusieurs actions :
– améliorer les conditions d’ambiance, faire principalement attention aux facteurs de stress, aux teneurs en ammoniac et à la présence de poussière ;
– éviter l’introduction d’oiseaux contaminés dans un élevage indemne ; L’introduction de nouveaux animaux doit se faire à partir de troupeaux reproducteurs Mycoplasma spp-free ; les reproducteurs sont suivis sérologiquement, leurs œufs sont désinfectés et peuvent être traités, les poussins sont élevés dans un milieu assaini et surveillé (GUERIN ET BOISSIEU, 2008 )
Colibacilloses
Les infections à E. coli sont dues à différents types de la bactérie Escherichia coli (E. coli). Il s’agit soit de maladies à part entière comme la septicémie à E. coli ou la colibacillose vénérienne de la dinde, soit d’infections concomitantes. Une petite minorité des nombreux types présents dans le monde est responsable des maladies de E. coli de la volaille.
L’infection peut se faire dans l’œuf ou lors de l’éclosion, mais aussi par l’intermédiaire d’objets contaminés (vêtements, chaussures, appareils, emballages, nids souillés) ou de poussière contaminée. Les manifestations cliniques et les lésions et peuvent être variables suivant l’âge de l’animal et le sérotype (STORDEUR et MAINIL, 2002).
Les infections pendant la couvaison provoquent la mort de l’embryon ou du poussin dans ses premiers jours de vie. Les animaux infectés présentent des besoins en chaleur élevés, une apathie et une inflammation du sac vitellin et de l’ombilic. Si les animaux tombent malades pendant leur croissance, on observe alors une inflammation du péricarde, de la capsule du foie, des sacs aériens ainsi que, chez les femelles, des oviductes
Chez les animaux qui pondent déjà se développent des inflammations de l’appareil génital, souvent fatales. Une diminution de l’appétit, une somnolence, une distension de l’abdomen (position de pingouin) et, finalement, un arrêt de la ponte sont caractéristiques.la prophylaxie est sanitaire et repose sur le respect des règles d’hygiènes. Le traitement utilise des antibiotiques efficaces contres les E. coli tels que: les quinolones de deuxième et troisième génération par voie orale (fluméquine, enrofloxacine, norfloxacine), les bétalactamines de synthèse par voie orale, les tétracyclines pures et les aminocyclitols (néomycine).
Tuberculose
La tuberculose aviaire est une maladie infectieuse, contagieuse et inoculable, provoqué par Mycobacerium avium qui touche pratiquement toutes les espèces aviaires sauvages ou domestiques de façon chronique.
Elle caractérisée cliniquement par une évolution chronique et un polymorphisme clinique (locomoteurs, digestifs, respiratoires), et par des lésions comme la présence de nodules blanchâtres et de taille variables au niveau de l’intestin, foie, et de la rate.
La tuberculose est pratiquement absente des élevages industriels, mais elle peut causer des problèmes d’épidémiologie et de santé publique en raison de la possibilité de transmission de nombreux animaux (ruminants et surtout le porc) et a l’l’homme qui peut être contaminé par les oiseaux volières.
Vu que Mycobacerium avium est très résistants aux antibiotiques il est déconseillé de traiter une tuberculose aviaire déclarée, il est préférable d’abattre les oiseaux malades et ceux susceptibles de l’être. La prophylaxie est sanitaire et hygiénique.
Maladies parasitaires
Nous allons développer, dans cette partie, les parasitoses externes et les parasitoses internes.
Parasitoses externes
Ce sont de maladies dues aux parasites externes comme les tiques, les puces, les poux, et les acariens. Ils vivent sur ou dans la peau et sucent également le sang. Par la suite, ils provoquent des démangeaisons et un amaigrissement. Le déparasitage externe consiste à lutter contre ces parasites par la pulvérisation des insecticides adaptés à l’intérieur de l’abri, sur les pondoirs et les perchoirs. Il faut veiller à atteindre les trous des murs ; et on peut également appliquer ces produits sur les volailles elles-mêmes. Il est conseillé de nettoyer tous les deux mois le poulailler et effectuer un vide sanitaire (NDIAYE, 2010)
Parasitoses internes
Elles sont nombreuses et ne sont abordées que les principales.
La coccidiose : c’est une maladie très courante des poulets due à différentes espèces d’Eimeria, parasites de la paroi intestinale des poulets. Elle est caractérisée par des diarrhées, des chutes de production ,une immunosuppression et des mortalités. Le traitement de la coccidiose est basé sur l’utilisation de l’amprolium, le triméthoprime, le sulfadimidine ;
Infestations par Ascaris et Heterakis : ces infestations sont dues à des vers parasites du tube digestif des volailles. Elles sont fréquentes au Sénégal surtout dans les élevages de pondeuses. En 1994, 40% des élevages de poules pondeuses étaient infestés par des ascaris (HABYARIMANA, 1994). Ces parasites sont responsables de chute de ponte. Les signes cliniques se manifestent par un amaigrissement des volailles et même la présence des vers dans les fèces. La prévention consiste à lutter contre les hôtes paraténiques qui sont des vers de terre. Le traitement utilise les molécules suivantes : niclosamide, praziquantel, lévamisole, pipérazine, mébendazole ;
Infestation par les Taenia : les ténias sont des vers annelés parasites du tube digestif et visibles ou non à l’œil nu. Ils sont assez fréquents dans les élevages sénégalais, 22% des élevages étaient infestés en 1994 (HABYARIMANA, 1994). Les signes cliniques se manifestent par un
amaigrissement des volailles et même la présence des vers dans les fèces. Le traitement utilise les molécules suivantes : niclosamide, praziquantel, lévamisole, pipérazine, mébendazole.
Autres affections
Les plus importantes sont le picage et le syndrome d’ascite du poulet de chair
Syndrome d’ascite du poulet de chair
Le syndrome de l’ascite chez le poulet de chair est caractérisé par l’accumulation d’un transsudat non inflammatoire dans la cavité abdominale. Des facteurs anatomiques, génétiques et autres liés aux conditions d’élevage sont à l’origine de ce syndrome. Ils entrainent un état d’hypo-oxygénation des tissus causant ainsi un surplus de travail du cœur et des poumons chez les oiseaux en croissance très rapide.
Les mesures palliatives consistent à contrôler l’environnement pour atténuer le risque d’ascite causée par une hypertension primaire (équilibrer la densité animale et la ventilation du bâtiment avec mise en place de programme lumineux adapté aux conditions climatiques, l’alimentation). On peut aussi ralentir la croissance dès l’âge de 30 à 35 jours pour abaisser le besoin en oxygène par la réduction des quantités d’aliment distribuées.
Les plus importantes sont le picage et le syndrome ascite du poulet de chair
Picage
Chez les volailles, le picage consiste à donner des coups de bec aux congénères, principalement au niveau du cou, du dos, du cloaque et de la queue. Le picage génère des blessures qui peuvent entrainer le déclassement des carcasses à l’abattoir, voire leur saisie partielle ou totale. Le picage est une composante normale du comportement alimentaire et exploratoire des volailles ; mais il pose des problèmes en élevage lorsqu’il est exacerbé et engendre des pertes économiques (NDIAYE, 2010).
La prévention consiste à:
– respecter la densité d’élevage
– maitriser l’ambiance dans les bâtiments
– maintenir une luminosité relativement faible
– distribuer une bonne alimentation
– pratiquer le débécquage.
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Table des matières
Introduction
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I : Généralités Sur l’aviculture Au Sénégal
I.1. Aviculture traditionnelle
I.1.1. Effectif
I.1.2. Systèmes de productions
I.1.3. Contraintes
I.1.3.1-Contraintes zootechniques
I.1.3.2-Contraintes alimentaires
I.1.3.3- Contraintes sanitaires
I.1.3.4- Contraintes économiques et de commercialisation
I.2. Aviculture moderne
I.2.1. Effectifs
I.2.2. Systèmes de production
I.2.3. Contraintes
I.2.3.1. Contraintes zoo technico-économiques
I.2.3.2. Contraintes alimentaires
I.2.3.3. Contraintes sanitaires
Chapitre II : Dominantes pathologiques en aviculture autres que la maladie de marek
II.1. Maladies virales
II.1.1. Maladie de Newcastle
II.1.2. Maladie de Gumboro
II.1.3. Variole aviaire
II.1.4. Bronchite infectieuse
II.1.5. Encéphalomyélite aviaire
II.1.6. Anémie infectieuse virale
II.1.7. Hépatite à inclusion
II.1.8. Syndrome chute de ponte
II.2. Maladies bactériennes
II.2.1. Salmonelloses
II.2.2. Coryza infectieux
II.2.3. Cholera aviaire ou Pasteurellose
II.2.4. Mycoplasmoses
II.2.5. Colibacilloses
II.2.5. Tuberculose
II.3. Maladies parasitaires
II.3.1. Parasitoses externes
II.3.2. Parasitoses internes
II.4. Autres affections
II.4.1. Syndrome d’ascite du poulet de chair
ll.4.2 Picage
II.4.3 Leucose aviaire
Chapitre III : Généralités sur la maladie de Marek
III.1. Définition
III.2. Etiologie
III.3. Epidémiologie
III.4. Formes cliniques et lésionnelles
III.4.1. Formes Cliniques
III.4.1.1. Forme Classique
III.4.1.2. Autres formes
III.4.2. Les Lésions
III.4.2.1. Lésions macroscopiques
III.4.2.2. Lesions microscopiques
III.5. Diagnostic
III.5.1. Diagnostic sur le terrain
III.5.2. Diagnostic de laboratoire
III.5.2.1. L’histologie
III.5.2.2. La PCR
III.5.3. Diagnostic Différentiel
III.6. Contrôle
III.6.1. Prophylaxie sanitaire et hygiénique
III.6.2. Prophylaxie médicale
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPTRE I : MATERIEL ET METHODES
I.1. Matériel
I.1.1. Matériel sur le terrain
I.1.1.1. Matériel animal
I.1.1.2. Fiche de collecte de données
I.1.1.3. Matériel de prélèvement
I.1.1.4. Matériel de laboratoire
I.2. Méthodes
I.2.1. Sur le terrain
I.2.1.1 Recueil des données anatomo-cliniques
I.2.1.1 Autopsie et prélèvement
I.2.1.2 Analyses de laboratoire
CHAPITRE II: RESULTATS ET DISCUSSION
II.1. Résultats
II.1.1. Données épidémio-cliniques
II.1.2. Lésions macroscopiques
II.1.3. Lésions microscopiques et diagnostic différentiel :
II.2. Discussion
II.2.1. Données épidémio-cliniques
II.2.2. Lésions macroscopiques
II.2.3. Lésions microscopiques et diagnostic différentiel
CHAPITRE III : RECOMMANDATIONS :
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIQUE :
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