Contraintes de la voie coelio‐vaginale

Contraintes de la voie coelio‐vaginale

L’hystérectomie

   L’hystérectomie est une procédure chirurgicale qui consiste en l’ablation de l’utérus.L’hystérectomie est, après l’appendicectomie et la césarienne, l’intervention chirurgicale la plus fréquemment pratiquée en cas de chirurgie abdomino-pelvienne. Le but de l’hystérectomie est de traiter ou de guérir certaines pathologies gynécologiques à l’origine de diverses souffrances. Elle est indiquée lorsqu’il n’existe pas d’autres alternatives thérapeutiques. Une hystérectomie peut être pratiquée par 3 voies d’abord. Le choix dépend de l’expérience du chirurgien, de la taille de l’utérus, du nombre d’accouchements par les voies naturelles, de l’âge de la patiente, des pathologies associées, des indications de l’hystérectomie, et du choix de la patiente.Les 3 voies d’abord sont représentées par :
• Hystérectomie par laparotomie (voie haute) : l’intervention est réalisée par l’ouverture de l’abdomen, la cicatrice peut être verticale, horizontale ou médiane. Elle est indiquée en cas d’utérus très volumineux, de pathologies malignes, ou lorsque la voie vaginale est impossible.
• Hystérectomie vaginale (voie basse) : l’intervention est réalisée par les voies naturelles, à travers une incision située au fond du vagin. Elle est indiquée en cas d’utérus de taille petite ou moyenne, de prolapsus génital , et de pathologies plutôt bénigne.
• Hystérectomie coelio-vaginale (voie coelioscopique et vaginale associées) ou LAVH :
l’intervention débute par la coelioscopie. L’utérus est libéré de ses attaches, le deuxième temps opératoire rejoint l’hystérectomie vaginale. L’utérus est retiré par voie vaginale. Cette technique est indiquée en cas d’utérus de taille moyenne, lorsque la voie vaginale exclusive risque d’être difficile. L’abord coelioscopique permet dans ces cas de faciliter l’intervention.

INDICATIONS :

  Depuis plusieurs années, la voie vaginale a pris une place prépondérante dans la pratique des hystérectomies (77,9 % des hystérectomies). Les antécédents de chirurgie pelvienne, ou de césariennes, sont pour beaucoup une contre-indication, en raison des risques opératoires engendrés par de possibles adhérences. La cœlioscopie trouve ici tout son intérêt, comme ont pu le décrire Fernandez et al. En 1992 , qui sur 18 hystérectomies par voie cœlioscopique , présentaient 14 pour antécédents chirurgicaux, permettant dans 11 cas une voie basse après adhésiolyse. Chez les femmes présentant une contre-indication à une hystérectomie par voie vaginale,l’hystérectomie par voie coelio-vaginale entraîne moins de saignement, moins de douleur postopératoire et une durée d’hospitalisation plus courte que l’hystérectomie par voie abdominale. La plupart des séries rapportées dans la littérature montre que l’utérus fibromateux symptomatique est la principale indication de la LAVH ,on retrouve aussi les endométrioses ,les troubles du cycle après échec des traitements médicaux , etc.

Le poids utérin :

  La moyenne du poids des utérus lors d’hystérectomies vaginales est toujours très significativement inférieure, le comparant au poids des utérus extraits dans les hystérectomies par laparotomie ( à la limite de 280 grammes aux USA dans les années 90 selon KOVAC). Ainsi, avant l’apparition de la LAVH , la constatation d’une augmentation du volume utérin constituait dans la majorité des cas une indication à l’hystérectomie laparotomique comme voie d’abord. A présent, les patientes porteuses d’un utérus considéré comme ‘gros’ ne constituent pas une population pour laquelle la LAVH serait risquée. Dans notre série, le poids utérin était compris entre 48g et 900g avec une moyenne de 260g , ce qui confirme l’intérêt de cette voie.

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Table des matières

INTRODUCTION
MATERIELS ET METHODES D’ETUDES
RESULTATS
I.EPIDEMIOLOGIE
1.Fréquence
   2.Age
   3.Parité
   4.Antécédents
   5.Statut génital
   6.Motif de consultation
II.DONNEES DE L’EXAMEN CLINIQUE ET PARACLINIQUE
  1.L’examen gynécologique
   2.L’examen paraclinique
2.1.Biologie
2.2.Radiologie
2.3.Hystéroscopie
III.INDICATIONS
IV.BILAN PRE‐OPERATOIRE
V.TECHNIQUE OPERATOIRE
  1.Type d’anesthésie
  2.Preparation à l’intervention
  3.Intervention
  4.Gestes associés
VI.COMPLICATIONS
  1.Mortalité
  2.Morbidité
  3.Laparoconversion
VII.RESULTATS HISTOLOGIQUES
VIII.SUIVI POST‐OPERATOIRE ET SEJOUR HOSPITALIER
DISCUSSION
I.EPIDEMIOLOGIE
1.Fréquence
  2.Age
  3.Statut génital
  4.Antécédents
  5.Parité
II.INDICATIONS
III.TECHNIQUE OPERATOIRE
1.Bilan pré‐opératoire et préparation à l’intervention
2.intervention Hystérectomie vaginale coelio‐assistée
2.1.Materiel coelio‐chirurgical
2.2.Les temps opératoires
2.3.Dévascularisation de l’utérus
2.4.Hytérectomie
2.5.Annexectomie
3.Durée opératoire
4.Contraintes et complications de l’hystérectomie coelio‐vaginale
a.Contraintes de la voie coelioscopique
a.1.contraintes de pression
a.2.contraintes de vision
a.3.contrainte de manipulation
a.4.Contraintes dues à l’application des énergies
b.Contraintes de la voie coelio‐vaginale
b.1plaies de vessie
b.2plaies urétérales
b.3plaies digestives
b.4complications hémorragiques
c.Importance de l’expérience du chirurgien
d.Risque de laparoconversion
CONCLUSION
RESUME
BIBLIOGRAPHIE

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