Contextes spatiaux et recours aux soins en cas de fièvre chez l’enfant

Commune d’arrondissement (CA)

        Face à l’explosion démographique urbaine, notamment à Dakar, la gestion de la commune par un seul maire devenait difficile. La création d’une nouvelle entité à l’échelle infra- communale s’était donc avérée nécessaire. C’est pourquoi, la commune d’arrondissement a été créée en 1996 par Décret N° 96-745 du 30/04/1996. Une commune d’arrondissement est un ensemble de quartiers situés à l’échelon infracommunal et auquel la loi a donné un nom, fixé des limites administratives et transféré certaines compétences. Ces compétences sont la promotion du cadre de vie des populations, la gestion des marchés de quartier, la surveillance et l’entretien courant du réseau d’éclairage public, l’entretien des équipements scolaires, sanitaires, socioculturels et sportifs, la participation à l’élaboration du plan de développement de la ville et l’entretien des équipements touchant directement à la vie quotidienne des populations situées dans le périmètre communal (Loi n° 96-09 du 22 mars 1996). Elle est dotée d’une personne morale et juridique, d’une autonomie financière dans les limites de ses compétences. Ses organes de fonctionnement sont le conseil de commune et le maire. Pour comprendre la morphologie des mailles de communes d’arrondissement, il faut remonter au contexte de leur création.

Le quartier dans le contexte institutionnel et politique sénégalais

        Le quartier est un territoire qui ne laisse pas les pouvoirs publics indifférents. Ainsi, la législation sénégalaise le définit comme une unité administrative élémentaire de la ville (Décret N° 86-761 du 30 juin 1986 fixant le statut des délégués de quartier dans les communes du Sénégal, modifié par le décret N°92-1615 du 20 Novembre 1992), sans préciser ses attributs. Officiellement, le nombre de quartiers dans une commune est fixé par arrêté du ministre délégué chargé des collectivités locales. Selon l’arrêté N° 008377 du 05 novembre 1998, le nombre de quartiers, pour chacune des principales communes de la région de Dakar, est fixé comme il suit:
ƒDakar: 215 ;
ƒPikine: 142 ;
ƒGuédiawaye: 64 ;
ƒRufisque: 72 ;
ƒBargny: 40.
Le nombre total de quartiers, dans l’agglomération constituée des villes de Dkar-PikineGuédiawaye et Rufisque, est de 493. Ainsi, on note à travers ce décret, une tentative de limitation du nombre de quartiers par l’Etat. Cependant, on note d’une part, une absence totale de précision sur la  répartition du nombre de quartiers par CA et un dépassement du nombre de quartiers officiellement autorisé, d’autre part. En effet, en 2002, le nombre de quartiers dans cette agglomération est de 897; ce nombre représente presque le double de celui officiellement autorisé (493)11. Si la loi reste muette sur la taille et les équipements du quartier à Dakar et son agglomération, le plan directeur d’urbanisme de Dakar « horizon 2025 »12, en donne des précisions. Ainsi, selon ce plan, un quartier à Dakar, doit avoir 10 à 12.000 habitants, pour atteindre un niveau optimal de fréquentation des équipements de base, à cette échelle. En termes d’équipements, un quartier doit avoir une école primaire, un poste de santé, un lieu de culte, un terrain de sport, un espace d’activités, un espace public. Mais, le plan directeur d’urbanisme de Dakar a une vision très normative ou fonctionnelle du quartier, car, loin d’en donner une définition, il s’est juste contenté d’en déterminer l’effectif de population, les équipements, la superficie. En réalité, il revient aux communes ou aux CA de définir la taille et les limites du quartier et d’en donner le nom. Mais les autorités locales sont souvent concurrencées par les notables locaux, dans la création des quartiers. Ainsi, le quartier est souvent, le résultat de jeux d’acteurs sociaux ou de clientélisme politique. Le quartier constitue le premier échelon spatial d’identité plus ou moins forte (Tall S. M., 2006, opcit p 23), une unité territoriale élémentaire de la ville, dirigé par un chef de quartier, reconnu officiellement ou non par le maire de la ville ou de la commune d’arrondissement. Relais de l’action des pouvoirs publics locaux, le délégué/chef de quartier bénéficie de la reconnaissance symbolique des pouvoirs central et local. Souvent responsable politique, médiateur social, courtier immobilier ou foncier, le délégué de quartier contribue à la conciliation des intérêts et des logiques concurrents dans un même quartier (Tall S. M., 2006, opcit p 23). En jouant sur plusieurs registres, social, politique, relationnel, le délégué de quartier arrive parfois à concurrencer l’autorité administrative locale. En donnant un semblant de légitimité aux quartiers irréguliers, par la délivrance de documents officiels pour la sécurisation foncière, le délégué de quartier participe à la production de l’espace urbain, avec comme conséquence, l’émiettement de l’espace urbain en quartiers de très petite taille (graphique 1 et carte 11). Il faut également noter que le délégué de quartier exerce des actions de fait qui n’exigent aucune légalité. Ainsi, en cas de conflits entre ce dernier et le maire, une double légitimité s’exerce sur le quartier, avec comme conséquence, l’imprécision et l’instabilité de leurs limites. Ainsi, les quartiers jouent principalement le rôle d’encadrement politicoadministratif (Maack S. C., 1975; Salem G., 1998, opcit p 6). En somme, on peut dire que le quartier constitue, une unité fonctionnelle élémentaire de la ville pour les urbanistes, un repère spatial, un symbole, un espace résidentiel, pour les populations, un territoire de mobilisation sociopolitique, pour les pouvoirs politiques et notables locaux.

Construction d’un indice de pauvreté

       La pauvreté peut être mesurée de manière directe (possession ou non d’un bien) ou indirecte (statut ou position social (e)), à l’aide d’indicateurs qui permettent d’en saisir toutes ses dimensions. Compte tenu des données disponibles, nous allons combiner la méthode directe et la méthode indirecte. Le très grand nombre de variables ne permet pas d’avoir une lecture simple de la situation de la pauvreté. Il était donc nécessaire de synthétiser l’information statistique. Pour ce faire, nous avons utilisé la méthode de l’analyse en composantes principales (ACP). Cette méthode a été utilisée par plusieurs auteurs et ses qualités reconnues (Sandders L., 1989; Muffels, R. et Vriens M., 1991; Kamanou G., 2000; Duby C. et Robin S., 2006; Oliveau S., 2004). Elle nous permettra de créer une échelle de pauvreté dans laquelle, chaque DR aura une valeur unique. Ainsi, dans un premier temps, nous avons introduit dans l’ACP toutes les variables candidates (52 variables des données censitaires de 2002). Les variables fortement corrélées à d’autres ou ayant une corrélation de Pearson avec la première composante, inférieure à 0,3 (en valeur absolue) ou un kmo inférieur à 0,6 ne sont pas retenues pour l’ACP suivante. Dans un deuxième temps, nous avons fait une ACP sur les variables retenues à la première étape. Nous avons répété les étapes jusqu’à obtenir uniquement les variables respectant les critères définis ci-dessus. A cette étape, la variance expliquée par le premier axe factoriel est de 60,17 % (graphique 5). Ce pourcentage de variance expliquée est assez élevé pour autoriser les analyses. Ainsi, seule la première composante a été utilisée pour calculer l’indice de pauvreté. Le choix de la première composante s’explique également par notre souci de sélectionner uniquement les variables les plus discriminantes.

La distance, facteur de l’accessibilité

       La distance est une dimension importante de l’accessibilité (Nemet G. F., Bailey A. J., 2000). Mesure de l’écart spatial entre deux lieux, la distance physique interagit avec tous les déplacements et toutes les localisations des activités et services. Propriété fondamentale de l’espace géographique, permettant de déterminer les positions relatives des objets, la distance est mesurée par rapport à un repère ou caractérise un couple de lieux (Pumain D. et Saint-Julien T., 1997). Caractéristique et moyen de notre placement dans l’espace, elle intègre toutes les théories géographiques (modèles de localisation, modèle d’interaction gravitaire, modèle de diffusion spatiale, théorie des lieux centraux,…), en tant que facteur explicatif. Il existe plusieurs types de mesures de distance. La distance à vol d’oiseau est définie comme la mesure effectuée à partir de deux points situés aux bouts d’un segment. La distance de Manhattan mesure la somme des valeurs absolues des différences des coordonnées en latitude et en longitude. Elle est adaptée dans des villes au plan en damier. Combinant un segment de droite à un arc de cercle, la distance circumradiale est une mesure d’éloignement adaptée à certaines configurations spatiales en milieu urbain. La distance topologique est utilisée dans le cadre d’un réseau. Mesurée suivant le tracé d’un graphe, elle est utilisée soit, pour trouver le plus court chemin dans des réseaux, soit pour chercher la localisation optimale des équipements ou services. La distance ne prend sens que rapportée à la vitesse à laquelle, elle est franchie; elle est dès lors un usage de l’espace tributaire du temps. La distance décrit l’accessibilité physique, qui joue un rôle important dans les déplacements des populations. En effet, la proximité géographique est un déterminant important de l’utilisation des services de soins de santé (Ricketts T.C., Savitz L.A. et al, 1994; Meade M. S. et Earickson R. J., 2000,…). Attribut de la relation entre au moins deux réalités, la distance n’existe que par rapport à l’espace. La distance est donc une dimension importante de l’espace. Nous précisons qu’il s’agit ici de la distance empirique objective, telle qu’elle est pratiquée sur un itinéraire ou un réseau. La distance se trouve donc au centre de toute conception de l’espace; constitue également un facteur de différenciation économique de l’espace, car elle influe sur les déplacements et la localisation des services. Or, les déplacements impliquent des efforts physiques et des charges financières, supportés différemment par les populations. Par ailleurs, la localisation des activités et services, souvent sélective, génère un phénomène de concentration spatiale qui introduit des différences dans l’espace. Ainsi, la distance, par sa capacité différenciatrice de l’espace, distille des systèmes territoriaux locaux (lieux de vie, lieux d’emploi,…), source de l’hétérogénéité spatiale et d’inégalités dans l’accessibilité géographique.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE: CONTEXTES SPATIAUX
Introduction
Chapitre 1: Maillages politico-administratifs
Introduction
1.Concept de maillage
2.région
3.commune
4.commune d’arrondissement (CA)
4.1.Contexte historique
4.2.Communes d’arrondissement de l’agglomération de Dakar: un maillage influencé influé par les facteurs politiques
4.2.1.Analyse morphologique
4.2.1.1.Répartition spatiale des effectifs de population
4.2.1.2.La forme
5.Le quartier
5.1.Concept de quartier
5.1.1.Unité administrative élémentaire de la ville
5.1.2.Espace morpho-social homogène
5.1.3.Unité de voisinage et de pratiques socio spatiales habituelles
5.1.4.Espace-identité
5.2.Le quartier dans le contexte institutionnel et politique sénégalais
5.3.Les quartiers de Dakar
Chapitre 2: Mailles d’action sanitaire: exemple des postes de santé du district sanitaire de pikine
Introduction
1.présentation du cadre organisationnel de l’aire de responsabilité du poste de santé
1.1.Organisation pyramidale du système de soins public du Sénégal
1.2.Présentation des postes de santé
1.3.Présentation des aires de responsabilité administrative des postes de santé publics
2.données et méthodologie
2.1.Données
2.2.Méthodologie
2.2.1.Délimitation des aires de responsabilité administrative
2.2.2.Délimitation des aires d’attraction réelle
2.2.3.Mesures des indices morphologiques des mailles
2.2.4.Mesure des indices de discordance
2.2.5.Calcul des effectifs de population et de la desserte en structures de santé
3.Présentation des aires de responsabilité administrative et des aires d’attraction théoriques
4.Une desserte en structures de santé très inégale
5.Analyse descriptive des indicateurs morphologiques
5.1.Un pavage dominé par des formes irrégulières
5.2.Un indice de décentrement inégalement réparti dans l’espace
5.3.Des indices de voisinage plus élevés au centre qu’à l’est du district sanitaire de Pikine
6.Des aires d’attraction réelles très différenciées
7.Niveaux de discordance et de chevauchement élevés entre différents types d’aires des postes de santé
8.Une faible prise en compte des critères de fonctionnalité dans le maillage et d’accessi-bilité géographique
Chapitre 3: Contextes spatiaux selon une relation spatiale horizontale
Introduction
1.Contextes socio résidentiels
1.1.Méthodologie
1.2.Grands ensembles sociorésidentiels
1.2.1.Type socio-résidentiel de profil « favorisé » et types socio résidentiels de profil « moyen » situés essentiellement à l’ouest de l’agglomération de Dakar
1.2.2.Type socio-résidentiel de profil « défavorisé » et type socio résidentiel de profil très « défavorisé », situés essentiellement à l’est de l’agglomération de Dakar
1.3.Association spatiale locale entre les différents types socio-résidentiels
2.Contextes socio-économiques: distribution spatiale de la pauvreté
2.1.Définition
2.2.Données et méthode de mesure de la pauvre
2.2.1.Données disponibles
2.2.2.Variables candidates
2.2.3.Choix de l’échelle spatiale
2.2.4.Construction d’un indice de pauvreté
2.2.5.Un niveau de pauvreté qui oppose l’est et l’ouest de l’agglomération de Dakar
3.Accessibilité géographique aux réseaux de transport public et aux structures de santé
3.1.Concept d’accessibilité géographique
3.1.1.La distance, facteur de l’accessibilité
3.1.2.Accessibilité dans les théories de la localisation des services et des populations
3.2.Accessibilité au réseau de transport en commun
3.2.1.Données et méthodes
3.2.1.1.Présentation des principaux axes structurants
3.2.1.2.Présentation des réseaux de transport routier collectifs
3.2.1.3.Méthode de calcul de l’accessibilité
3.2.1.4.Méthode de caractérisation des espaces d’accessibilité géographique globale aux réseaux de transport en commun
3.2.2.Typologie des espaces d’accessibilité géographique aux principaux réseaux de transport routier public
3.3.Accessibilité géographique aux formations sanitaires
3.3.1.Données et méthodologie
3.3.1.1.Données
3.3.1.2.Méthodologie
3.3.2.Répartition spatiale des différents types de formations de formations sanitaires
3.3.3.Distribution spatiale des indicateurs d’accessibilité aux formations sanitaires
3.3.3.1.Une desserte en structures de santé publiques ou confessionnelles très inégale dans l’espace
3.3.3.2.Une desserte en formations sanitaires privées (structures de soins et pharmacies) opposant l’est et l’ouest de l’agglomération de Dakar
3.3.4.Association spatiale entre le niveau de vie et les indicateurs d’accessibilité géographique aux formations sanitaires
3.3.4.1.Une association spatiale locale assez forte entre accessibilité aux structures de santé publiques ou confessionnelles/ONG et niveau de vie et opposant l’est et l’ouest de l’agglomération de Dakar
3.3.4.2.Une association spatiale locale forte entre accessibilité aux formations sanitaires privées et niveau de vie forte, et opposant l’est et à l’ouest de l’agglomération
Conclusion
DEUXIEME PARTIE: RECOURS AUX SOINS
Introduction
Chapitre 1: concept de recours aux soins
Introduction
1.Quelques définitions commentées du concept de recours aux soins
2.Un concept théorique au carrefour de plusieurs disciplines scientifiques
2.1.Le modèle sociodémographique et de besoins sanitaires
2.2.Les modèles de demande induite et d’utilité
2.3.Les théories des incitations et de l’allocation optimale des ressources
2.4.Le modèle organisationnel
2.5.Le modèle systémique
2.6.Les modèles géographiques
3.Recours aux soins dans les théories des ressources du voisinage, de la privation relative et de la contagion socio-spatiale
3.1.Théories de la propagation socio-spatiale
3.2.Théorie des ressources du voisinage et de la privation relative
4.Accessibilité, services et populations
4.1.Notion de service
4.1.1.Une définition selon le résultat obtenu
4.1.2.Une définition selon le niveau d’accessibilité et de leur rareté
4.1.3.Une définition selon la nature des services
4.1.4.Les services de santé
5.Recours aux soins dans le contexte sénégalais
5.1.Organisation et financement des services de santé
5.2.Offre et utilisation des services de soins
5.3.Stratégie des soins de santé primaires et utilisation des structures de soins de santé périphériques
5.4.Décentralisation et gestion des structures de santé de base: système de santé communautaire
6.Problèmes de mesure du recours aux soins et de ses déterminants
6.1.Indicateurs de recours aux soins
6.1.1.Appel externe à un type d’offre de soins
6.1.2.Automédication
6.1.3.Modes de déplacements utilisés pour effectuer un recours externe
6.1.4.Distance parcourue pour effectuer un recours externe
6.1.5.Flux de patients
6.2.Présence et utilisation des ressources
6.3.Comment prendre en compte l’effet du contexte spatial (selon la relation spatiale horizontale) ?
Chapitre 2: indicateurs de recours aux soins en cas de fièvre (paludisme présomptif) chez les enfants de 2 à 10 ans dans l’agglomération de dakar
Introduction
1.Méthodologie de recueil des données de l’enquête ménage
1.1.Travaux préliminaires
1.1.1.Elaboration du plan de sondage
1.1.1.1.Contraintes
1.1.1.2.Choix méthodologiques des zones d’enquête
1.1.1.3.Méthodes de tirage et de sélection des concessions, ménages et individus
1.1.1.4.Sensibilisation des populations à enquêter
1.1.1.5.Recrutement et formation des agents enquêteurs
1.1.1.6.Déroulement des opérations de collecte des données quantitatives
1.1.1.7.Dispositif de terrain
1.1.1.8.Travaux de collecte
1.1.1.9.Contrôle et supervision de la collecte
1.1.1.10.Bilan des opérations de collecte
1.1.1.11.Organisation de la correction, de la codification et du contrôle final
2.Méthodologie de redressement de l’échantillon
2.1.Le redressement des unités primaires de sondage (DR)
2.2.Redressement de l’échantillon aux 2è et 3è degrés
3.Analyse descriptive de la distribution des indicateurs de recours
3.1.Les différents types de recours aux soins
3.1.1.Recours à l’automédication: deux espaces aux comportements opposés
3.1.2.Recours aux services de santé ou aux médecins: deux espaces aux comportements également opposés
3.2.Les différents types de recours externes
3.2.1.Recours aux dispensaires publics ou confessionnels: une distribution spatiale uniforme et localement discontinue
3.2.2.Recours aux hôpitaux ou centres de santé publics: une de distribution dispersée, mais opposant légèrement l’est et l’ouest de l’agglomération de Dakar
3.2.3.Recours aux dispensaires privés
3.3.Distance parcourue pour effectuer un recours externe
3.3.1.Distance parcourue en transport en commun pour effectuer un recours externe
3.3.2.Distance parcourue à pieds pour effectuer un recours externe
3.4. Recours externe selon le mode de déplacement utilisé
3.4.1.Taux de recours externe effectué au moyen du transport en commun
3.4.2.Taux de recours externes effectués à pieds
Conclusion
TROISIEME PARTIE: DETERMINANTS CONTEXTUELS DU RECOURS AUX SOINS
Introduction
Chapitre 1: Espaces de recours aux soins et mailles d’action publique
Introduction
1.Données et méthode
2.Relation entre distance et flux de patients
2.1.Distribution spatiale des flux de patients: une expression de la géographie des catégories socioéconomique
2.2.Une influence de la distance sur le flux de patients plus forte à l’est qu’à l’ouest de l’agglomération de Dakar
3.Espaces de recours aux soins et aires de responsabilité administrative des postes de santé: une relation plutôt faible et très variable dans l’espace
4.Espace de recours et aire d’attraction théorique des postes de santé: un niveau de concordance faible et variable dans l’espace
5.Espace de recours et aire d’attraction réelle des postes de santé: une relation due à la diversité des contextes historiques, sociopolitiques et spatiaux
6.Espace de recours et aire administrative des commune d’arrondissement: un niveau de concordance moyen et très variable en fonction des quartiers
7.Espace de recours et aire théorique des communes d’arrondissement(ca): un niveau de concordance faible et très variable dans l’espace
8.Relation complexe entre indicateurs de forme des mailles d’action sanitaire et indicateurs de concordance entre espaces de recours aux soins et aires de responsabilité de ces dites mailles
9.Relation complexe entre indicateurs de forme des ca et indices de concordance entre espaces de recours aux soins et aires de ces dites ca
CHAPITRE 1: MODÉLISATION DES VARIATIONS SPATIALES DES COMPORTEMENTS DE RECOURS AUX SOINS
Introduction
1.Apport de la régression géographiquement pondérée
1.1.Présentation du modèle régression géographiquement pondérée
1.2.Matrice des poids spatiaux
1.2.1.Définition
1.2.2.Construction de la matrice des poids spatiaux (voisinage)
1.3.Modèle de régression linéaire général
1.3.1.Présentation
1.3.2.Méthode de diagnostic
1.3.2.1.Test d’hétéroscédasticité des erreurs ou résidus de White
1.3.2.2.Test de spécification du modèle de Ramsey
1.3.2.3.Test du facteur d’inflation de la variance (VIF)
1.3.2.4.Test de stabilité des paramètres de Chow
1.3.2.5.Test de corrélation des erreurs de Breusch-Gogfrey
2.Analyse de la distribution spatiale des effets des déterminants du recours aux services de santé
2.1.Définition et construction des indicateurs de variables explicatives candidates du recours aux soins
2.1.1.Vérification et redressement des données
2.1.2.Réduction de l’information statistique issue de l’enquête (Enquête « Actu palu ») et calcul des scores
2.1.2.1.Variables de l’indicateur niveau de vie
2.1.2.2.Variables présélectionnées pour la construction de l’indicateur de liens sociaux dans le quartier
2.1.2.3.Variables présélectionnées pour la construction de l’indicateur de capital social général
2.1.2.4.Variables présélectionnées pour la construction de l’indicateur de soutien dans le voisinage
2.1.2.5.Variables présélectionnées pour la construction de l’indicateur de niveau d’instruction
2.1.2.6.Variables présélectionnées et retenues pour la construction de l’indicateur de niveau de connaissance des traitements antipaludiques
2.1.2.7.Indicateurs d’accessibilité géographique aux formations sanitaires et réseaux de transport
2.2.Construction du modèle
2.3.Résultats du modèle linéaire général
2.3.1.Principaux paramètres du modèle général de recours aux services de santé
2.3.2.Vérification de la qualité du modèle
2.4.Résultats: modèle de régression géographiquement pondérée versus modèle général
2.4.1.Comparaison des performances du modèle de régression linéaire géographique pondérée avec celles du modèle linéaire général
2.4.2.Une structure spatiale de la relation globale entre les variables explicatives et la variable recours aux services de santé très hétérogène
2.4.3.Hétérogénéité de la distribution spatiale de la relation entre variables explicatives et recours aux services de santé
2.4.3.1.Le paradoxe dakarois: quand les populations des quartiers les plus équipés en structures de santé ou les plus aisés les sollicitent moins
2.4.3.2.Niveau de vie et captal social général, facteurs qui différencient peu les comportements de recours aux services de santé des populations des quartiers aisés et celles des quartiers pauvres
2.4.3.3.Effet du soutien du voisinage plus fort dans la partie nord-est de l’agglomération de Dakar
2.4.3.4.Effet du niveau de connaissance de traitement antipaludique moderne faible, mais opposant l’est et l’ouest de l’agglomération de Dakar
3.Analyse de la distribution spatiale des effets des déterminants du recours à l’automédication
3.1.Construction du modèle
3.2.Vérification de la qualité du modèle
3.3.Résultats: modèle de régression géographiquement pondérée versus modèle général
3.3.1. Comparaison des performances du modèle de régression linéaire géographique pondérée avec celles du modèle linéaire général
3.3.2.Une structure spatiale de la relation globale entre les variables explicatives et la variable recours à l’automédication, très hétérogène
3.3.3.Effet de l’accessibilité géographique aux pharmacies plus important à l’ouest qu’à l’est de l’agglomération dakaroise
3.3.4.Effet du niveau d’instruction plus important à l’est qu’à l’ouest de l’agglomération dakaroise
4.Interprétation de l’effet du contexte spatial
DISCUSSION
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *