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Différent types de roches réservoirs dans lacôte Est de Madagascar
Les porosités de la roche sont très importantes pour caractériser les réservoirs d’eau souterraine. En général,les roches rencontrées dans la partie de la zone d’étude sont basées sur le socle cristallin qui est constitué par des roches magmatiques, métamorphiques précambriennes. Il y a aussi des formations superficielles comme alluvions, sables, argiles) qui s’y forment. Les porosités de socle cristallin sont différentes de celle des formations superficielles. Alors on en distingue deux types de roches réservoirs (Rakotondrainibe, 1974) :
– les roches alluvionnaires, roche meuble ou non consolidée présentant des pores ; Ce sont les graviers, les graviers sableux, les alluvions, les sables, les sables argileux, les argiles et les silts. Ces roches se rencontrent dans toutes les plaines alluviales.
– le socle cristallin fracturéet ses altérations.
Le socle cristallin est considéré comme des rochesréservoirs à cause de la présence de fracturation ou de fissuration qui stocke l’eau souterraine. Ce sont des roches cristallines et cristallophylliennes dont les basaltes, les granites, les gneiss et les schistes, etc. La présence d’eau dans les vides favorise la formation d’altération.
Nappes
Selon leur localisation, trois types des nappes peuvent être rencontrés dans le bassin sédimentaire de la côte Est de Madagascar. On y distingue des nappes d’alluvions, des nappes des sables de plage et des nappes du crétacé(tableau 4).
Les sols hydromorphes des bas-fonds
En arrière des cordons littoraux se rencontrent des marais à sols tourbeux. Sur des matériaux sableux, se forment des podzols. Dénomméslocalement « Horaka », ces sols sont saturés d’eau en permanence et dégagent une odeur ed soufre. De couleur noirâtre, ils présentent des dépôts ferrugineux de couleur rouille à la surface de l’eau. Les matières organiques y sont mal décomposées.
Les sols d’apport fluvial
Ce sont des sols plus riches sur alluvions argileuses ou sableuses, surtout dans les vallées. Le long de la côte, se rencontrent des sols alluvia ux évolués. Appelés « Baiboho », ces sols sont surtout en bordure des cours d’eau.
Les sols ferralitiques
De couleur jaune sur rouge, parfois riches en concrétion et en résidu d’altération, ces sols constituent le 2/3 de la région. Ils sont plus ou moins dégradés suivant l’état d’évolution des formations végétales. Leur horizon organique est defaible épaisseur. On les trouve parfois sur les pentes de colline où le sol n’est jamais très profond mais compact à texture fine souvent fort argileuse.
Formations hydrogéologiques
La caractéristique essentielle d’une formation hydrogéologie est son degré de perméabilité. La perméabilité, aptitude d’un réservoir à conduire l’eau, dans des conditions hydrodynamiques imposées, permet un classement en trois grandes catégories des différentes formations : formations perméables, formations imperméables et formations semi-perméables .(Castany G., 1982)
Formations perméables
Ce sont les formations ayant la propriété de se laisser traverser par l’eau à des vitesses appréciables (de l’ordre de quelques dizaines de mètres par an) sous l’effet de gradient (impulsions de différence d’altitude ou pente de la nappe). Il s’agit du gravier, du sable, du grès, du calcaire fissuré ou karstifié, de la rochecristalline fissurée.
Formations imperméables
Certains matériaux dans lesquels les vitesses d’écoulement sont très faibles, pratiquement mesurables sont qualifiés d’imperméables. Les quantités d’eau qu’elles renferment ne peuvent être exploitées (les temps de transit sontde l’ordre de décimètre par an). Les formations imperméables sont constituées par les argiles, les marnes, les silts et les roches massives ou cristallines non fissurées, ainsi que,selon les cas, par les évaporites.
Formations semi-perméables
Les formations semi-perméables, ou aquitards, sont constituées par des sables argileux ou des argiles sableuses principalement. Elles jouent un rôle important en hydrogéologie car elles permettent sous certaines conditions (importants gradients, grandes surfaces de contact) des échanges généralement verticaux entreaquifères superposés; on appelle ce phénomène la drainance.
Aquifère et système aquifère
L’aquifère est le massif de roche perméable pouvantemmagasiner et laisser passer l’eau. Le système aquifère est formé par un toit qui peutêtre perméable ou imperméable ou semi-perméable ; une couche aquifère perméable ; et un ubstratum imperméable ou semi-perméable.
Distinction de la zone saturée et de la zone non saturée
En fonction de son degré de remplissage d’eau, un système aquifère peut former par deux zones :
– une zone non saturée comprenant le sol et la partie supérieure de la roche aquifère. Dans cette zone l’eau ne remplit pas l’intégralité des pores de la roche.
– une zone saturée dans laquelle les interstices de la roche sont complètement saturés d’eau. Cette eau contenue dans la roche prend le nom de « nappe ». Ce sont principalement les précipitations qui alimentent les eaux souterraines.
Nappe souterraine
On appelle nappe l’eau souterraine contenue dans l’ aquifère. Suivant la perméabilité du toit et les types de la nappe souterraine qu’il contient, le système aquifère peut être distingué en trois sortes : Pour ce système, le toit est perméable. L’aquifère se repose sur un substratum imperméable, l’eau qu’il contient est en équilibre avec la pression atmosphérique et atteint naturellement son niveau piézométrique.
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Table des matières
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ANNEXES
INTRODUCTION
PREMIER CHAPITRE : CONTEXTE GENERAL DE LA ZONE D’ETUDE
I.1. LOCALISATION GEOGRAPHIQUE
I.2. CONTEXTE CLIMATIQUE
I.3. CONTEXTE GEOLOGIQUE
I.4. CONTEXTE HYDROGRAPHIQUE ET RESSOURCES EN EAU
I.5. CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE
I.6. GEOMORPHOLOGIE GENERALE
I.7. SOLS ET VEGETATION
DEUXIEME CHAPITRE : METHODOLOGIE ET ACQUISITION DES DONNES
II.1. NOTION D’HYDROGEOLOGIE
II.2.METHODE PAR APPROCHE HYDROGEOLOGIQUE
II.3. LA PROSPECTION GEOPHYSIQUE
TROISIEME CHAPITRE: RESULTATS, INTERPRETATIONS et SUGGESTIONS
III.1. RESULTATS HYDROGEOLOGIQUES
III.2. RESULTATS GEOPHYSIQUES
III.3. SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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