Contexte economique de l’or

CONTEXTE ECONOMIQUE DE L’OR

Importance de l’Or

Historiquement, l’Or a été le plus cher des métaux, son domaine d’utilité est très large, d’ou son importante valeur, à savoir:
– Valeur monétaire : Durant la période du 19ème siècle, l’Or est utilisé comme monnaie. L’Or est donc utilisé dans le domaine de l’échange et des monnaies. Il sert à la production de pièces et de lingots qui sont achetés par les banques en compensation des émissions de monnaie et par les particuliers.
– Art et décoration : pour la fabrication des objets de luxe, en bijouterie ainsi que pour la décoration.
– Usage industriel : grâce à sa propriété inaltérable et de sa bonne conductivité électrique et thermique, l’Or est utilisé en connectique et en électronique (pour des contacts électriques inoxydables), dans les circuits imprimés informatiques, dans les applications spatiales et l’anti-détection des avions ainsi que dans des nombreuses manipulations scientifiques.
– Médecine : en stomatologie et dentisterie, certains dérivés organiques de l’or, dits «sels de l’Or » ont été parfois utilisés dans le traitement de certaines infections en rhumatologie.

Potentiel aurifère à Madagascar

Les gites aurifères de Madagascar se distinguent en deux types :
– Primaires filoniens hydrothermaux dans une gangue de quartz où l’Or est isolé ou associé avec des sulfures (pyrite, arsénopyrite, chalcopyrites, galène et blende), des sulfosels, des tellurures et des séléniures.
– Secondaires alluvionnaires qui sont l’accumulation, par suite de transport, des produits de démantèlement d’un gisement primaire, ou secondaires de cémentation (altération pédologique).

La première découverte de l’Or à Madagascar a été faite en 1945 par Laborde dans le Manerinerina. Les premières exploitations gouvernementales ne débutaient qu’en 1883 [13]. Depuis l’exploitation s’est proliférée. Par contre, le non déclaration officielle de la production aurifère empêche d’avoir des statistiques sur la production aurifère de Madagascar. Cependant la carte de potentialité en Or de Madagascar, réalisé en mai 2007 par le BPGRM, nous donne des indices sur la potentialité de l’Or à Madagascar avec ses teneurs.

Evolution du prix de l’Or à Madagascar

Plusieurs facteurs conditionnent le comportement du marché qui est régit par la loi de l’offre et de la demande. Parmi ces facteurs, nous pouvons citer: la stabilité et l’instabilité du marché financier, la demande industrielle ou privée, le manque de liquidité, le facteur de hausse internationale. Le prix de l’Or pratiqué à Madagascar ne suit aucune logique de production. Faute d’investissements et des coûts de production réalisés sur les sites d’exploitation, les cours sur le marché national sont très élevés.

Généralement, ce sont surtout les collecteurs qui fixent ce prix et ils alignent au cours mondial de l’Or le prix du marché national. La nature des gisements exploités peut également influencer en contrepartie la qualité et la quantité d’Or disponible au moment de la transaction. Ainsi, l’offre et la demande se trouvent dans une situation d’équilibre instable sans qu’il ait pour autant des torsions ou des spirales sur les qualités de prix. En général, l’Or est compté en onces, adopté par U.S. Mint depuis 1828, une once pèse approximativement 31 grammes.Ces dernières années, le prix de l’once d’Or à Madagascar en Ariary atteint Ar 3 240 298,00. Un gramme d’Or de 24 carats s’échange contre Ar 104 178.

LA ZONE D’ETUDE ET SES CARACTERISTIQUES

Choix de la zone d’étude

Ce travail de recherchesa été mené sur un siteminierlocalisé à l’intérieur de la concession de la compagnie minière MB Gold Cie Sarlu. Le gisement d’Or est situé dans la Commune Rurale d’Ambohimiarina intégrée dans la Feuille Q53 Kianjavato, District de Mananjary, Région de Vatovavy-Fitovinany, Sud-Est de Madagascar. Le choix de la zone d’étude est important dans cette étude car la principale région productrice d’Or est la région de Mananjary suivie par Maevatanàna, Diégo (Andavakoera) et Tamatave [3].La zone d’étude est constituée de quatre carreaux contigus de 25 km² traversé d’Est en Ouest par la rivière Mananjary.

Contexte géographique

Délimitations géographiques

L’accès au site :
Le site d’exploitation est accessible via la RN12. Arrivant à Irondro au PK101, laisser la RN12 puis prendre la RN25. Pour y accéder, il faut prendre la bifurcation, menant vers la Commune Rurale d’Ambohimiarina II, puis, prendre la piste en terre battue aménagée par MB Gold Cie.

Le relief :
D’Ouest en Est, nous observons trois sous-ensembles de reliefs, à savoir:
– la falaise, constituée par des éléments accidentés de l’escarpement de falaise de l’Est malgache. L’altitude varie entre 500m et plus de 1000m;
– la zone des collines (ou Tanety) moyennes et basses.L’altitude varie entre 50met 500m;
– la zone littorale s’étend sur une bande de 50km, mais ne comporte ni delta, ni grande plaine alluviale.

La population :
La densité moyenne de la population s’élève à 51.20 habitants au km² dont le taux moyen d’accroissement pour l’ensemble de la Région est de 1.6 %, soit largement supérieur à la moyenne nationale. Elle a un fort trait rural, plus de 80% et de taux d’urbanisation faible, 11%seulement dans le district de Mananjary. [14] Concernant, l’agriculture, l’élevage et l’orpaillage constituent les principales sources de revenus de la population.

Contexte géologique

Géologie régionale

Toute la région aurifère de Mananjary est constituée par les formations du système de Vohibory encadrant le gros massif granitisée du Befody. Le Vohibory accuse une nette variation zonéographique composé de séricitoschistes et chloritoscistes affectés par une tectoniques de plis courts et confus avec zones de cisaillement et de mylonites (groupe de Maha), micaschistes et gneiss avec plis déversés (groupe de vohilava) ainsi les migmatites à plis isoclinaux serrés (groupe d’Ifanadiana).

Géologie de lazone d’étude

Suivant la carte géologique de Kianjavato, Antsenavolo et Mananjary (Feuille QRS 53 au 1/100.000) établie par Rantoanina en 1958, les formations encaissante les gisement d’or d’Ambohimiarina II sont des micaschistes à deux micas, ainsi que des gneiss et migmatites à hornblede et biotite (Roig J.Y. et al., 2012). La direction générale des formations autour du périmètre est NO-SE avec un pendage vers le SO variant de 25 à 60°. Les formations récentes comprennent tout au-dessus une couche généralement mince de sables fins quartzeux éoliens de recouvrement superficiel, puis d’alluvions récentes au niveau des plaines et vallons. Ensuite en- dessous, les dépôts alluviaux anciens constitués à leurs bases par des couches à galets surmontés par des couches sableuses, ou directement par une ou des formations argileuses de différentes natures lithologiques, distinguables par leurs couleurs et les quantités en sable quartzeux ou en d’autres minéraux.

Etudes lithologiques 

Les puits d’exploitation ont fait l’objet de description (fig.9). Force est de constater que la densité de prélèvement des échantillons alluvionnaires est aléatoire. Des échantillonnages permettent alors d’avoir des coupes verticales qui traduisent les affleurements des anciennes basses terrasses alluvionnaires. Des groupements de consultants géologues, géochimistes et géophysiciens miniers ont effectué des campagnes de prospections en décembre 2008 et mars 2012[8] et [17]. Selon l’étude, on qualifie approximativement la taille des galets comme suit :
♦ De grande taille : > 5cm
♦ De taille moyenne : 3cm < taille des galets ≤ 5cm
♦ De petite taille : ≤ 3cm

Ces formations de différentes natures et épaisseurs recouvrent :
-soit un dépôt essentiellement sableux d’épaisseur inférieures au mètre, puis une ou plusieurs couches à galets de tailles variables essentiellement quartzeux, emballés dans de l’argile plus ou moins sableuse, d’épaisseur qui ne dépasse pas le mètre dans l’ensemble. Ces dernières étant en générale aurifères, mais avec une répartition très irrégulière du métal précieux (Rasolomanana. et al., 2008) ;
-Soit directement une ou plusieurs couches à galets identiques aux précédentes ;
-Soit les formations en place, plus ou moins éluvionnaires, du Suite de NosyBoraha.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : MATERIEL
Chapitre 1 : contexte economique de l’or
chapitre 2 : la zone d’etude et ses caracteristiques
PARTIE II : METHODE
Chapitre 3: etude engineering
Chapitre 4 : analyse financiere du projet
Chapitre 5 : outil d’aide a la decision
PARTIE III : RESULTATS
Chapitre 6: application de la méthode promethee au gisement aurifère d’ambohimiarina II
chapitre 7: recapitulatif des resultats
chapitre 8:etude du projet d’exploitation aurifere d’ambohimiarina
chapitre 9: discussions et recommandations
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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