CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES FONCTIONS DU SYSTEME NERVEUX
La sensibilité et sa séméiologie
Aptitude à réagir à des stimuli externes ou internes, la sensibilité comprend :
– la sensibilité superficielle ou extéroceptive :
• qui comporte elle même :
+ la sensibilité douloureuse ou nociceptive
+ la sensibilité thermique
+ la sensibilité tactile, et
• dont les troubles peuvent être :
+ subjectifs, sous forme de
✔ douleur ou
✔ paresthésie ou
+ objectifs :
✔ anesthésie ( analgésie pour l’abolition de la douleur)
✔ hypoesthésie
✔ hyperesthésie ou hyperalgésie ( hyperpathie si l’hyperalgesie est accompagnée d’un retentissement affectif important disproportionné avec l’intensité de l’excitation)
✔ Dysesthésie
✔ Phénomène d’extinction sensitive
– la sensibilité profonde ou proprioceptive :
• comprenant les sensibilités :
+ musculaire
+ articulaire et
+ osseuse
• dont l’atteinte peut engendrer des troubles :
+ subjectifs, sous l’aspect de douleur dite cordonale, ou
+ objectif :
✔ portant sur :
< la perception des attitudes segmentaires
< la sensibilité à la pression aux différences de poids
< la sensibilité osseuse au diapason
< les perceptions stéréognosiques
< la coordination des mouvements (ataxie), et
✔ réalisant :
< le signe de Romberg
< la main instable ataxique
< des troubles du tonus (hypotonie globale et aréflexie tendineuse)
– la sensibilité viscérale ou intéroceptive :
• provenant des structures anatomiques internes du pelvis, de l’abdomen, du thorax, du crâne, mais aussi des muscles, des tendons et des os.
• qui, normalement
+ se manifeste par une pression, une brûlure, une douleur
+ donne des sensation de faim, de soif, ainsi que des réflexes de miction ou de défécation, et
• dont les troubles réalisent :
+ soit la douleur liée, généralement, à l’excitation diffuse des terminaisons libres nocicéptives dans un viscère
+ soit l’anesthésie viscérale :
✔ Analgésie oculaire profonde
✔ abolition de la sensibilité trachéale
✔ perte de la sensibilité des reins
✔ analgésie épigastrique
✔ diminution de la sensibilité viscérale à la distension
✔ analgésie testiculaire à la pression .
La motricité et les syndromes moteurs
Fonction liée à la contraction des muscles striés ou des muscles lisses, la motricité englobe :
– la motilité (terme employé lorsque l’activité motrice réalisée est à l’origine d’un déplacement dans l’espace de tout ou partie du corps) :
• motilité spontanée,
• force musculaire segmentaire;
– les réflexes :
• tendineux,
• cutanés ;
– le tonus musculaire :
• tonus de repos,
• tonus de posture,
• tonus d’action ;
– les syncinésies et les syntonies:
• syncinésie globale,
• syncinésie de coordination,
• syncinésie d’imitation ;
– la coordination des mouvements ;
– les mouvements anormaux:
• tremblement:
+ de repos,
+ d’attitude,
+ d’action ou intentionnel;
• myoclonies;
• hyperkinésie volitionnelle;
• mouvement choréique;
• mouvement ballique;
• mouvement athétosique;
• dyskinésie;
• tic.
Ses troubles permettent d’observer divers syndromes :
– syndrome musculaire ;
– syndrome neurogène périphérique;
– syndrome pyramidal;
– syndrome cérébelleux;
– syndrome parkinsonien;
– myoclonies;
– syndrome choréique;
– syndrome ballique ;
– syndrome athétosique;
– dystonies;
– main neurologique;
– pied neurologique;
– démarche neurologique.
Les fonctions végétatives et leur séméiologie
Les fonctions végétatives assurent
– le fonctionnement viscéral
– le maintien du milieu intérieur et
– la survie de l’espèce .
Leur atteinte peut entraîner :
– des troubles de la respiration :
• trouble du rythme respiratoire :
+ bradypnée régulière,
+ polypnée superficielle,
+ irrégularités sous forme de :
✔ respiration de Cheynes- Stokes,
✔ respiration apneustique,
✔ gasp,
✔ apnée pouvant engendrer une syncope et un arrêt cardiaque,
+ bâillement,
+ hoquet.
• déficit des muscles inspiratoires :
+ paralysie du diaphragme,
+ paralysie des muscles intercostaux,
+ paralysie des muscles de la paroi abdominale,
+ paralysie des muscles laryngés dont :
✔ paralysie des constricteurs,
✔ paralysie des dilatateurs.
• encombrement bronchopulmonaire secondaire à un atteinte de la déglutition liée, en particulier, à une paralysie du carrefour pharyngolaryngé.
• syndrome d’hypo et d’hyperventilation;
– des troubles de la déglutition :
• dysphagies,
• fausses routes;
– des troubles ano-rectaux (perturbation de la défécation);
– des troubles de la miction :
• difficulté du déclenchement mictionnel ou de l’évacuation vésicale :
+ dysuries,
+ rétention d’urine,
• incontinences urinaires :
+ fuites,
+ mictions impérieuses,
+ incontinences par regorgement,
+ énurésie,
+ pollakiurie,
• urination;
– des troubles de la sexualité
• perte de la libido,
• absence d’érection du pénis (impuissance),
• frigidité (impossibilité à obtenir l’orgasme),
• priapisme (érection permanente et douloureuse),
• éjaculation précoce,
• stérilité (impossibilité à procréer).
– des troubles sudoraux;
– des troubles tensionnels;
– des algodystrophies (syndromes douloureux, vasomoteurs et trophiques d’origine sympathique) ; ou
– des escarres .
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Table des matières
INTRODUCTION
Première partie : CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES FONCTIONS DU SYSTEME NERVEUX
1.1. La sensibilité et sa sémiologie
1.2. La motricité et les syndromes moteurs
1.3. Les fonctions végétatives et leur sémiologie
1.4. Les fonctions sensorielles
1.5. Les fonctions supérieures
Deuxième partie : ETUDE PROPREMENT DITE
2.1. Méthodologie
2.1.1. Population source
2.1.2. Mode de recrutement et critères d’inclusion
2.1.3. Critères d’exclusion
2.2. Résultats
2.3. Notre matériels d’étude
2.4. Discussion
Troisième partie : PROPOSITIONS ET SUGGESTIONS
3.1. Le plan d’observation neurologique
a. de l’enfant
b. de l’adulte
3.2. Les particularités de l’examen neurologique
3.2.1. Particularités de l’examen neurologique de l’enfant
3.2.2. Particularités de l’examen neurologique normal du sujet âgé
3.3. Les manœuvres classiques
a. Chez l’enfant
b. Chez l’adulte
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE