CONSIDERATIONS GENERALES SUR LE DEVELOPPEMENT DU COMMERCE ET SA RELATION AVEC LES PORTS

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LES ECHANGES INTERNATIONAUX DANS LES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT

Le trafic maritime et la dominance des marchandises exportées ou importées telles que les matières premières, les hydrocarbures, les produits semi-finis et les produits finis reflètent la nature du commerce international d’une nation.
Les échanges des pays développés (PD): Les PD dominent le commerce international du fait de leur production qui se consacre. l’activité industrielle et qui repose sur la DIT.
L’industrialisation des PD: L’industrialisation des PD a connu une grande évolution, ils sont passés de la manufacture à la grande industrie. La révolution industrielle en 1985 et l’existence des progrès techniques déterminent cette période de transformation. Les progrès techniques résultent de l’application des découvertes scientifiques dans l’industrie et permettent d’accroître la production d’un bien alors que les facteurs de productions restent inchangés.
Cette industrialisation a été suivie par le démarrage des pays nouvellement industrialisés tels que l’Allemagne, les Etats-Unis et le Japon.
La globalisation des années 80 a influencé l’industrialisation des PD. Cette globalisation a été marquée par l’apparition des nouvelles technologies à savoir :
L’informatique qui s’est accompagnée par le développement des ordinateurs .
La télématique qui est l’intégration croissante de l’informatique et la télécommunication .
La robotique avec l’apparition des mécatroniques et de l’automatisme .
L’industrie aérospatiale dans laquelle l’Europe occupe une place prépondérante dans la production mondiale de l’aéronautique civile.
Les échanges des PED: Les PED sont à l’écart des échanges internationaux à cause de leur production qui repose sur les matières premières . Celles-ci comprennent par exemple le pétrole, le minerais, le sable, le riz, le maïs, le coton, le caoutchouc, etc.
Les problèmes rencontrés par l es PED: Les PED sont qualifiés de pays à faible développement parce qu’ils ont rencontré certains problèmes qui rendaient difficiles la mise en place de leur industrialisation : La pratique de l’économie de traite qui n’a pas contribué au développement industriel .
La majorité des PED sont des anciens pays colonisés ou dominés . En conséquence, les anciens Etats colonisateurs continuent de maintenir leur présence dans les économies des anciennes colonies, particulièrement pour ce qui concerne les matières premières. De nombreuses entreprises étrangères exploitent les gisement s des minerais de fer et de pétrole en Afrique ainsi que les plantations .
Les différentes crises économiques mondiales ont touchés les structures industrielles des pays encore vulnérables dans les PED .
La mise en place du Programme d’Ajustement Structurel (PAS) : les institutions financières internationales telles que le FMI et la BM, qui financent les dettes des pays du tiers monde, ne pourraient pas être remboursé es automatiquement. Afin de se qualifier pour ces prêts (aussi bien que d’autres formes d’aide économique), les nations plus faibles sont forcées de prendre des mesures favorables aux intérêts financiers de ces institutions comme les ajustements structuraux mais qui sont nuisibles à leurs propres économies et souvent à leur sécurité , augmentant leur pauvreté plutôt que de l’alléger. Ainsi, le PAS ne répond pas aux politiques de développement des PED car c’est un programme imposé par les bailleurs de fond.
La solution pour les PED : l’industrialisation: L’objectif de l’industrialisation est de promouvoir la croissance économique en se basant sur le développement de l’industrie. DAHMANI Mohamed13, un économiste algérien, défini l’industrialisation comme un processus à trois phases : La phase primaire : relative à l’extraction, à la production et à l’exportation. Elle est pauvre en valeur ajoutée (VA) .
La phase secondaire : relative au raffinage, à la première transformation industrielle, à l’élaboration des produits semi-finis et prête à la production finale des produits finis et naturelles », Université de Lille III, Atelier national de Reproduction des Thèses. manufacturiers. Elle nécessite des capitaux, des technologies, de la main d’œuvre qualifiée et spécialisée .
La phase tertiaire : relative à l’élaboration des produits finis pour la consommation directe. Elle nécessite des capitaux financiers autonomes, des technologies de pointe (informatique, robotique, biotechnologique) et de la main d’œuvre hautement qualifiée et spécialisée .

UNE CROISSANCE FONDEE SUR DES ACTIVITES LIEES AU PORT : LE CAS DU JAPON

Les Ports asiatiques dominent largement les classements des grands Ports mondiaux (en tonnage, 22 des 50 premiers Ports mondiaux sont situés sur la façade maritime de l’Asie orientale dont 9 en Chine, 6 au Japon et 4 au Corée du Sud. Pour les conteneurs, ils sont aussi 22 dont 9 en Chine, 4 au Japon et 2 à Taiwan)14. Le choix délibéré d’une ouverture économique sur le monde est un des clés de l’essor rapide de ces Ports asiatiques. Les Ports japonais (Tokyo principalement) étaient les plus importants des Ports asiatiques dans les années 1970. L’activité maritime joue un rôle essentiel pour l’économie du Japon, c’est pourquoi sa croissance est fondée sur des activités liées au P ort.

L’IMPACT DE TOKYO, LE PLUS GRAND PORT DU JAPON, SUR SON ECONOMIE LES OPERATIONS COMMERCIALES AU NIVEAU DU PORT DE TOKYO

Les dernières décennies ont vu la croissance des échanges maritimes dans le contexte de la mondialisation. La place éminente des pays asiatiques dans le commerce international se marque par une véritable explosion de leurs trafics portuaires. Le Japon, lors de la période de sa forte croissance économique dans les années 1960, avait édifié tout au long de ses côtes, mais principalement en baie de Tokyo, des infrastructures portuaires permettant de recevoir les matières premières dont il manque grandement (charbon, minerai de fer, pétrole,…).
Description du Port de Tokyo: Le manque de place est la principale contrainte du Japon. Le Japon est coincé entre les montagnes et la mer, d’où l’importance du transport maritime. On y trouve de nombreux Ports qui sont ouverts sur la mer et une grande partie de ces Ports servent au trafic intérieur. Le Japon dispose des plus grands Ports mondiaux avec un 1er ensemble portuaire majeur : la baie de Tokyo, la baie d’Osaka et la baie de Nagoya.
Le Port de Tokyo est un Port de commerce. Il est situé à Tokyo, cœur de la région industrielle du pays et capitale du Japon, et possède un trafic annuel de 3,7 millions d’EVP en 200715. Premier Port japonais, Tokyo exporte des produits industriels et importe des matières premières. Les Ports étaient ainsi l’accueil des matières premières.
Les importations et les exportations: Le Japon dépend du commerce extérieur. Il a construit son développement sur le commerce extérieur et ensuite par le rayonnement mondial. Le Japon est de plus en plus ouvert, occupant une place importante dans les échanges commerciaux internationaux, faisant traditionnellement reposer sa puissance économique sur la force de ses exportations. Il est le 4ème pays pour ses exportations (après l’Allemagne et les EU) et le 5ème pour ses importations (derrière les EU et la France)16. Le Japon exporte des produits manufacturés à forte VA et importe des matières à faibles VA (matières premières, produits agricoles). La balance commerciale du Japon est excédentaire. Ce commerce passe par les grands Ports de Tokyo. L’industrie manufacturière est l’une des forces du Japon, mais le pays a peu de ressources naturelles. Par conséquent, les entreprises japonaises doivent importer des matières premières, qu’elles utilisent pour fabriquer des produits finis destinés au marché intérieur ou à l’exportation. L’un des secteurs les plus prometteurs pour la croissance économique dans les années à venir est la robotique, secteur dominé par la technologie japonaise.

LES AVANTAGES LIES AU COMMERCE INTERNATIONAL

Le commerce international signifie une ouverture vers l’extérieur et une libéralisation économique entrainant une croissance économique. Cette dernière se définit comme une augmentation des grandeurs macroéconomiques telles que le produit national brut, le produit intérieur brut, le revenu national brut et la production industrielle. Melchior20 conclue à des liens étroits entre libre-échange et croissance économique, il trouve qu’une hausse de 1% de l’ouverture d’un pays débouche sur une hausse de 2% du revenu par habitant, et cela vaut pour toutes les catégories sociales. La croissance économique se traduit généralement du fait de la spécialisation optimale des facteurs, des transferts technologiques et aux efforts de productivité rendus obligatoires du fait de la pression concurrentielle.

Le commerce international et l’environnement

Les pays se spécialisent dans les productions où ils disposent d’avantages comparatifs, ce qui provoque selon la théorie du commerce international une meilleure utilisation des ressources humaines (travail et capital) mais aussi naturelles. L’effet de cette composition induite par la libéralisation des échanges est donc favorable à l’environnement. En effet, un effet dit « d’échelle » permet un accroissement absolu de la production induite par la spécialisation de chacun dans la production où il est le plus performant, ceci se révèle négatif pour la nature. Toutefois, cet effet d’échelle est contrebalancé par un effet « technique » : la libéralisation permet la généralisation à l’échelle planétaire des techniques les plus avancées et généralement les moins polluantes. De plus, la hausse des revenus, induite par la hausse de la production, a pour effet de sensibiliser les habitants à l’environnement.
L’augmentation de la production permet aussi d’enrichir les citoyens et les entreprises qui deviennent alors davantage soucieux de l’environnement, considéré comme un bien supérieur ; de dégager des suppléments de revenus susceptibles d’être alloués à la protection de l’environnement ; de découvrir de nouvelles technologies susceptibles de permettre une meilleure utilisation des ressources naturelles, ce qui tend à limiter l’augmentation de la pollution, voire à la faire diminuer. La croissance est ainsi nuisible à l’environnement jusqu’à ce que soit atteint un certain niveau de revenu par habitant, et qu’au-delà, les effets favorables à l’environnement deviennent dominants.

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Table des matières

PARTIE I : CONSIDERATIONS GENERALES SUR LE DEVELOPPEMENT DU COMMERCE ET SA RELATION AVEC LES PORTS
CHAPITRE I : LE DEVELOPPEMENT DU COMMERCE FAVORISE LA CROISSANCE ECONOMIQUE
SECTION I : LES DEBATS SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL
SECTION II : LA RELATION ENTRE LA CROISANCE DE LA PRODUCTION ET LE DEVELOPPEMENT DU COMMERCE MARITIME
CHAPITRE II : UNE CROISSANCE FONDEE SUR DES ACTIVITES LIEES AU PORT : LE CAS DE JAPON
SECTION I : L’IMPACT DE TOKYO, LE PLUS GRAND PORT DU JAPON, SUR SON ECONOMIE
SECTION II : LES ENSEIGNEMENTS TIRES DE L’INTERET A L’ECHANGE
PARTIE II : LES CONTRIBUTIONS DU PORT DE TOAMASINA A L’ECONOMIE MALGACHE
CHAPITRE I : LES ENJEUX STRATEGIQUES DU PORT DE TOAMASINA
SECTION I : LES RESSOURCES DU PORT DE TOAMASINA
SECTION II : LES CONTRIBUTIONS DU PORT DE TOAMASINA AU DEVELOPPEMENT
CHAPITRE II : CONSTAT DES PROBLEMES AU NIVEAU DU PORT DE TOAMASINA
SECTION I : LES INSUFFISACES DES QUAIS CAPABLES DE RECEVOIR LES NAVIRES INTERNATIONAUX
SECTION II : L’INSUFFISANCE DES MATERIELS ET DES EQUIPEMENTS DE COMMUNICATION
PARTIE III : LES PERSPECTIVES DE RELANCE DU PORT DE TOAMASINA
CHAPITRE I : LES RECOMMANDATIONS EN VUE DE L’AMELIORATION DU PORT DE TOAMASINA
SECTION I : LE CODE INTERNATIONAL POUR LA SURETE DES NAVIRES ET DES INSTALLATIONS PORTUAIRES (CODE ISPS OU INTERNATIONAL SHIP AND PORT SECURITY)
SECTION II : LES MODERNISATIONS DES INFRASTRUCTURES AU NIVEAU DU PORT DE TOAMASINA
CHAPITRE II : COMMENT PROMOUVOIR LE DEVELOPPEMENT DU COMMERCE INTERNATIONAL
SECTION I : RENFORCEMENT DE L’EXPORTATION
SECTION II : L’INTERGRATION REGIONALE
CONCLUSION

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