Conservation et stabilité des bandelettes
GENERALITES
RAPPEL:
MESURE DE LA PRESSION ARTERIELLE :
La pression artérielle est le paramètre chiffré mesuré le plus fréquemment au cours d’un examen clinique habituel. Cependant, cette banalité cache des faits complexes.
Si la prise de la pression artérielle est un geste courant ; encore faut il qu’elle soit correctement prise pour que la mesure ait une valeur. On doit préférer les appareils à colonne de mercure. La partie gonflable doit avoir une dimension d’au moins 12cm sur 23. Le brassard est placé à la partie haute du bras entièrement dénudé. Le pavillon du stéthoscope est placé sur l’artère humorale dont on a repéré le pouls au coude. L’appareil est gonflé à une pression supérieure à la pression systolique puis progressivement et très régulièrement dégonflé. L’apparition des bruits et la réapparition du pouls radial correspondent à la pression artérielle systolique. Leur assourdissement brutal ou surtout leur disparition correspond à la pression diastolique. Si la pression est à la limite supérieure de la normale, il peut être intéressant de réaliser un profil tensionnel d’effort. Cela consiste à mesurer la pression artérielle au cours d’un effort contrôlé de type épreuve d’effort. Physiologiquement, la pression artérielle diastolique augmente très peu au cours de l’effort. Une augmentation rapide au-dessus de 100 ou 110mmhg signifie que le patient a de risques d’avoir un retentissement de son hypertension artérielle.
CAUSES DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE :
L’ HTA ESSENTIELLE:
Les causes de l’hypertension artérielle sont, dans la grande majorité des cas (95%), inconnues : On parle d’hypertension artérielle essentielle. Deux faits méritent d’être soulignés :
- L’H.T.A est une maladie familiale, c’est-à-dire qu’il existe une corrélation entre la pression artérielle des parents et celle de leurs enfants.
- La fréquence de l’HTA dans une population est corrélée avec la consommation du sel par les habitants de ce pays .
DANS 5% DES CAS, UNE CAUSE PEUT ETRE RETROUVEE:
Rappelons que l’ H.T.A est une pathologie de la résistance périphérique. Quel que soit le débit cardiaque d’ un sujet hypertendu , sa résistance artérielle périphérique est plus élevée que celle d’un sujet normal.
Une coarctation aortique (rétrécissement congénital de l’aorte après le départ de la sous- Clavière gauche) peut entraîner une hypertension artérielle, caractéristique par le fait qu’elle est limitée aux membres supérieurs.
Une sténose unilatérale de l’artère rénale provoque une hypertension de rénine par le rein ischémié et une HTA.
Une tumeur surrénale sécrétante peut en être la cause. La tumeur peut sécréter de l’aldostérone (syndrome de Conn), du cortisol (syndrome de cushing) ou des catécholamines (tumeur de la médullosurrénale : phéochromocytome).
LES CONSEQUENCES DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE:
Au niveau du cœur, l’augmentation chronique de la post charge peut se compliquer en insuffisance ventriculaire gauche.
Au niveau des vaisseaux cérébraux les dilatations des artérioles, connues sous le nom d’anévrysmes de Charcot et Bouchard ; sont responsables d’hémorragies cérébrales.
Au niveau des vaisseaux coronaires, le dépôt des cristaux de cholestérol favorise l’athérosclérose coronaire.
Au niveau des vaisseaux rétiniens, des modifications peuvent être observées par le fond d’œil : depuis le simple aspect brillant des artères jusqu’à l’existence de flaques hémorragiques. Au niveau des vaisseaux rénaux, l’ H.T.A provoque une vasoconstriction des artérioles préglomerulaires qui est responsable d’une détérioration progressive de la fonction de filtration glomérulaire.
PHYSIOPATHOLOGIE
LIEU ET PERIODE D’ETUDE :
Notre étude s’est déroulée au centre national de transfusion sanguine de Bamako ; centre de référence pour les produits sanguins ; de février à novembre 2005.
TYPE D’ETUDE :
Il s’est agit d’une étude préliminaire transversale effectuée sur un échantillon de petite taille en vue d’obtenir une estimation permettant de préparer le terrain pour une enquête représentative de la population d’étude.
Centre national de transfusion sanguine :
situation géographique :
Le CNTS est situé en commune 2 du district de Bamako dans le quartier de Quinzambougou sur la rue ACHKABAD. Il est contigu au CFTQ (Centre de Formation Technique de Quinzambougou) sur la voie qui mène au commissariat du 3ème arrondissement de Bamako. 3..2.. La création et la mission du CNTS :
Le CNTS a été crée par ordonnance N°90-38/P-RM du 5 juin 1990. L’ordonnance 041/P-RM du 20 septembre 2000 lui confère le statut d’Etablissement Publique à Caractère Scientifique, Technologique et Culturel (EPSTC) avec une autonomie de gestion et le décret N°587/P-RM du 23 novembre 2000 réglemente son fonctionnement. Ainsi le centre demeure la référence pour la collecte, la sécurisation et la dispensation du sang total et de ses dérivés.
Le fonctionnement du CNTS :
Les prestations assurées par Le CNTS sont :
-La collecte du sang des donneurs, en cabine close ou en équipe mobile.
-la sensibilisation de la population au don de sang volontaire.
-Les analyses de sécurités transfusionnelles afin de valider les produits sanguins selon les normes de L’OMS.
-Le fractionnement des produits sanguins ;
-Les analyses dites, diverses ; concernant les prélèvements des non donneurs ;
-La formation continue en transfusion sanguine ;
-Le centre fonctionne 24h/24 par un système de garde, assurée tous les jours de 15heures à 7heures 30min de façon rotative entre les techniciens du laboratoire et les internes.
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Table des matières
I INTRODUCTION
II OBJECTIFS
1 objectif general
2 objectifs specifiques
III GENERALITES
1Rappel
2 Causes de l’HTA
2-1 HTA essentielle
2-2 HTA secondaire
2-2-1 TABLEAU.1
2-2-2 TABLEAU 2
3 PHYSIOPATHOLOGIE
3-1 part des atteintes rénales
3-1-1Néphroangiosclérose
3-1-1-1 Endartérite proliferante
3-1-1-2 Endartérite fibroblastique
3-1-1-3 Nécrose fibronoide
3-1-2 Glomérulosclérose
3-1-3 Athérome des artères renales
3-2 Facteurs hormonaux
3-3 Facteurs génétiques
4- Conséquences de l’HTA
5- Détermination de la glycémie
5-1 Principales méthodes de dosage de la glycémie
5-1-1 Système du glucose oxydase + eau oxygéné
5-1-2 Methode au coenzyme nicotinique comme indicateur
5-2 Variations physiologiques de la glycémie
5-3 Ecarts pathologiques de la glycémie
6 Détermination de la créatinémie
6-1 Genèse et métabolisme de la créatinine
6-2 Comportement de la créatinine au niveau du néphron
6-3 Méthodes de dosage de créatinine
6-3-1 Réaction de JAFFE
6-3-2 Méthode enzymatique
6-4 Variations physiologiques de la créatinemie
7- Détermination du cholestérol
7-1 Méthode de dosage du cholesterol
7-2 Variations physiologiques
7-3 Diagnostique d’une hypocholesterolemie
7-4 Diagnostique d’une hypercholestérolemie
7-4-1 Hypercholesterolemie secondaire
7-4-2 Hypercholesterolemie primaire
8 Détermination d’une protéinurie
8-1 Physiopathologie
8-2 Dépistage des proteines urinaires
8-2-1 Diagnostic d’une albuminurie
8-2-2 classification des proteinurie
8-2-2 –1 Proteinuries physiologiques
8-2-2-2 Proteinuries intermitentes
8-2-2-3 Protéinuries permanentes
9- Contrôle de qualité dans un laboratoire de biochimie
IV MATERIELS & METHODES
1 Lieu et période d’étude
2- Type d’étude
3 CNTS
3-1 Situation géographique CNTS
3-2 Création et missions du CNTS
3-3 Les locaux
3-4 Fonctionement du CNTS
3-5 Equipement technique du laboratoire
3-6 Personnels du CNTS
4- Méthode d’ étude
4-1 Echantillonnage
4-1-1 Population d’étude
4-2 Critères d’inclusion
4-3 Critères de non inclusion
5 Methodes d’analyse
5-1 Prélèvement
5-1-1 Materiels de prélevement
5-1-2 Ponction sanguine
5-2 Dosage de la glycémie
5-2-1 Principe du dosage
5-2-2 Composition des réactifs
5-2-3 Préparation de la solution de travail
5-2-4 Matériels utilisés
5-2-5 Mode operatoire
5-2-6 Schéma du dosage de la glycémie
5-3 Dosage de la créatinémie
5-3-1 Principe du dosage
5-3-2 Composition des réactifs
5-3-3 Matériels utilisés
5-3-4 Mode operatoire
5-3-5 Schéma du dosage de la cratinémie
5-4-Dosage du cholesterol total
5-4-1 Principe du dosage
5-4-2 Composition des réactifs
5-4-3 Matériels utilisés
5-4-4 Mode operatoire
5-5-5 Schema du dosage de la cholesterolemie
5-6 Détermination de l’albuminurie
5-6-1 Principe
5-6-2 Procédé d’analyse
5-6-3 Interprétation des resultats
5-6-4 Limites de la méthode
5-6-5 Conservation et stabilité des bandelettes
6 Procédé de mise en route de l’automate de la biochimie
7 Considérations éthique
8 Outils statistique
V RESULTATS
VI COMMENTAIRES ET DISCUTIONS
VII CONCLUSION ET RECOMMENDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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