Notions de bien รฉconomique et de ressource
ย ย ย ย ย ยซ Est considรฉrรฉ comme bien รฉconomique toute richesse disponible existant en quantitรฉ limitรฉe et permettant de satisfaire un besoin ยป est un mรฉcanisme dโajustement. Le lexique รฉconomique du site web de lโuniversitรฉ de Moncton au Canada, dรฉfinit les ยซ besoins รฉconomiques ยป comme รฉtant les ยซ Exigences et dรฉsirs que les gens peuvent satisfaire en consommant des biens ou des services qu’ils achรจtent au prix du marchรฉ ยป. Et lโoffre comme la ยซ Quantitรฉ offerte d’une ressource, d’un bien ou d’un service, ร une date donnรฉe, en fonction de son prix, des prix des facteurs de production, de la technologieยป. Le circuit de lโactivitรฉ รฉconomique rรฉsume le processus par lequel la production gรฉnรจre la distribution de revenus, les revenus donnent naissance ร la demande, la demande sโadresse ร lโoffre. Parallรจlement, ยซ Une ressource peut รชtre dรฉfinie de la faรงon la plus simple, comme une forme dโรฉnergie et (ou) de la matiรจre qui est indispensab le au fonctionnement des organismes, des populations et des รฉcosystรจmes. Dans le cas particu lier de lโhumanitรฉ, une ressource correspondra ร une forme dโรฉnergie ou de matiรจre in dispensable pour assurer les besoins physiologiques, socio-รฉconomiques et culturels aussi bien au niveau individuel que collectif ยป. Malgrรฉ leur apparente abondance, les ressources naturelles se rarรฉfient : ยซ En regard des besoins humains de la planรจte, leur disp onibilitรฉ est limitรฉe et liรฉe ร leur productivitรฉ ยป. Et avec cette rarรฉfaction, sa valeur augmente, ยซ une valeur non plus seulement esthรฉtique ou symbolique, mais exprimable en terme de coรปts et avantages ยป ; ce qui relรจve principalement de la dimension รฉconomique4 et ramรจne mรชme ร la notion de bien รฉconomique, caractรฉrisรฉ ici, par une forte demande mais une offre trรจs limitรฉe.
Connexitรฉs dans les zones dโoccupation contrรดlรฉes
ย ย ย ย ย ย ย La prรฉsence de plusieurs chaรฎnes et cycles dans le Graphique 7 indique une large variation des systรจmes dโactivitรฉs dโune exploitation ร une autre. Avec la riziculture de dรฉcrue, les mรฉnages ont le choix entre les autres spรฉculations mais ils sont limitรฉs et dans ce choix et dans la taille de chaque activitรฉ de lโexploitation. Lโobjectif est de rechercher le maximum de profit dans un espace limitรฉ, et pousse ร recourir ร dโautres alternatives ; ce qui explique une tendance ร la vente de citron et ร lโengagement dans dโautres activitรฉs. La production de citron est dรฉterminante car il est reliรฉ directement ร tous les autres points hormis lโรฉlevage de zรฉbu, le riz irriguรฉ et le manioc. Dโailleurs, par lโintermรฉdiaire de la production de citron, les bouts de chaรฎnes que sont les autres cultures et la vente des produits forestiers entrent dans les cycles. Ces deux activitรฉs prennent part au financement des autres activitรฉs mais le temps et/ou lโespace nรฉcessaire ร leur rรฉalisation dรฉpend de maniรจre inversement proportionnelle au temps et/ou lโespace nรฉcessaire aux autres รฉlรฉments de la chaรฎne. Le zรฉbu est le seul รฉlรฉment indรฉpendant. Il est courant que les bลufs et ses progรฉnitures soient vendus pour acheter dโautres plus performants. Dans le Tableau 2, le nombre 1 indique lโexistence des connexitรฉs. Il est รฉgalement notรฉ que seule la connexitรฉ liant riz pluvial et manioc existe ร la fois dans les ZP et les ZOC. Il y a une grande divergence de comportement stratรฉgique dans les deux zones.
Au niveau international
ย ย ย ย ย ย ย Le rapport sur le dรฉveloppement humain 2007-2008 du PNUD sur la lutte contre le rรฉchauffement climatique rappelle que ยซ Ceux qui ont le plus gรฉnรฉreusement contribuรฉs au problรจme, les pays riches, ne sont pas ceux qui souffriront le plus ร court terme. Ce sont les plus pauvres, qui nโont pas contribuรฉ et ne contrib uent pas de maniรจre significative aux รฉmissions de gaz ร effet de serre qui sont les plus vulnรฉrables ยป. Cette rรฉflexion explique les raisons de lโimplication des pays riches dans la conservation de la diversitรฉ biologique vu quโils rechignent ร rรฉduire leurs รฉmissions. Or il se trouve que dans les zones riches en Diversitรฉ Biologique, la majoritรฉ de la population est le plus souvent pauvre. Aussi, cโest ร travers les Institutions Internationales telles que le Fond Monรฉtaire International (FMI) et la Banque Mondiale (BM) que ces pays riches influencent de maniรจre dรฉcisive les politiques de conservation et de dรฉveloppement. Les apports financiers sont considรฉrables ร lโexemple du fond de lancement du Plan Action Environnementale en 1988 qui se chiffrait ร plus de 300 millions de dollars20 et dans le cadre duquel ont รฉtรฉ mis en place les Aires protรฉgรฉes gรฉrรฉes ร Madagascar par lโANGAP. Il sโagit dโune maniรจre dโatteindre indirectement leur objectif en se focalisant sur les questions environnementales mais aussi รฉconomiques et sociales reliรฉes au dรฉveloppement local. Cela, au risque, comme le dit Pfund J. en 2003, dโen faire bรฉnรฉficier plutรดt les agences dโexรฉcution que les bรฉnรฉficiaires.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
Partie I : METHODOLOGIE
1. Cadre thรฉorique et conceptuel
1.1. Notions de bien รฉconomique et de ressource
1.2. Notion de pauvretรฉ
1.3. Chaรฎne de Markov et thรฉorie de graphe
1.4. Notions de perception et de comportement รฉconomique
1.5. Notion de valeur de lโรฉcosystรจme
1.6. Notion de dรฉveloppement durable
1.7. Gouvernance et institution
2. Dรฉmarche mรฉthodologique
2.1. Phase exploratoire
2.1.1. Revue bibliographique
2.1.2. Choix du thรจme
2.1.3. Choix du Site
2.2. Collecte dโinformations
2.2.1. Enquรชtes formelles
2.2.2. Entretien avec les personnes ressources
2.2.3. Observations
2.2.4. Recueil de donnรฉes
2.3. Traitement des donnรฉes
2.4. Analyse des donnรฉes
2.4.1. Caractรฉrisation des zones
2.4.2. Dรฉmarche markovienne
2.4.3. Rentabilitรฉ รฉconomique de lโexploitation
2.4.4. Analyse de la perception des valeurs de lโรฉcosystรจme
2.4.5. Analyse de la politique de conservation dans le cadre de la gouvernance
3. Outils mรฉthodologiques
3.1. SPSS for Windows
3.2. XLSTAT de Microsoft Excel
3.3. Markov
3.4. TSIM
Partie II : RESULTATS
1. Caractรฉrisation des zones dโoccupation
1.1. Activitรฉs des mรฉnages ruraux
1.1.1. Cultures vivriรจres
1.1.2. Culture de rentes
1.1.3. Autres cultures
1.1.4. รlevage
1.1.5. Autres activitรฉs
1.1.6. Produits forestiers
1.2. Caractรฉristiques des ZOC et des ZP
2. Systรจme dโactivitรฉs des exploitations
2.1. Connexitรฉs dans les zones pรฉriphรฉriques
2.2. Connexitรฉs dans les zones dโoccupation contrรดlรฉes
2.3. Produits forestiers en tรชte de chaรฎne
3. Revenus gรฉnรฉrรฉs par les activitรฉs agricoles
3.1. Typologie des mรฉnages
3.2. Simulation de la trรฉsorerie des mรฉnages
4. Perception des valeurs de lโรฉcosystรจme
4.1. Valeurs dโusage
4.2. Valeurs de non usage
5. Analyse de la politique de conservation dans le cadre de la gouvernance
5.1. Au niveau international
5.2. Au niveau national
5.3. Gouvernance ร Ankarafantsika
Partie III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
1. Perspectives dโactivitรฉs pour les zones dโoccupation
2. Rรฉduction du recours aux produits forestiers
3. Amรฉlioration des revenus des mรฉnages
4. Conduite responsable et respectueuse de lโenvironnement
5. Mesures de conservation et comportements de la population locale
CONCLUSION
Bibliographie
Webiographie
Annexes
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