Conséquences du surpoids et de l’obésité sur l’estime de soi

Conséquences du surpoids et de l’obésité sur l’estime de soi

Dans les écrits consultés, la relation entre l’obésité et l’estime de soi ne fait pas l’unanimité (Ozmen et al., 2007). Cette divergence entre les résultats pourrait être associée au choix de la population étudiée (Mendelson, Mendelson et Andrews, 2000). Cependant, dans la majorité des études, l’estime de soi chez les jeunes en surpoids tend à être plus faible en comparaison à des jeunes de poids normal (Ketata, Aloulou, Charfi, Abid, et Amami,2010; Lefèvre, 2015; Sudres et al., 2013). En effet, une méta-analyse a démontré que six études sur neuf ont révélé une diminution de l’estime de soi globale chez les jeunes obèses en comparaison avec des jeunes de poids santé (Griffiths, Parsons et Hill, 2010). Selon Sudres et al. (2013), près d’un adolescent sur deux atteint de surpoids ou d’obésité présente un score d’estime de soi faible, sans différence à l’égard du genre. Dans une autre étude, on dénote que trois adolescents sur quatre atteints d’obésité ont une estime de soi altérée, sans corrélation avec l’IMC, l’âge ou le sexe (Lefèvre et al. 2011). Abondant dans le même sens, une autre étude évaluant des adolescents obèses au début d’une prise en charge tend vers les mêmes résultats en démontrant un score «faible» ou «très faible» sur l’échelle de Rosenberg (1965), correspondant à une très forte dévalorisation chez trois adolescents obèses sur quatre, sans différence avec l’âge, le sexe ou l’IMC (Lefevre et al., 2011).

Conséquences du surpoids et de l’obésité sur l’image corporelle

L’obésité est souvent associée à une plus grande insatisfaction de l’image corporelle (Schwartz et Brownell, 2004). Selon Sudres et ses collaborateurs (2013), l’image corporelle est perturbée chez les enfants et les adolescents souffrant de surpoids ou d’obésité. Cependant, ce ne sont pas tous les adolescents souffrant de surpoids ou d’obésité qui sont insatisfaits de leur image corporelle (Schwartz et Brownell, 2004). Différents chercheurs ont largement démontré que les jeunes souffrant d’obésité ont une plus grande propension à l’insatisfaction de l’image corporelle en comparaison avec les jeunes ayant un poids santé (Harriger et Thompson, 2012; Heinberg et Thompson, 2009; Smolak et Thompson, 2009).

En effet, selon Lefèvre (2015), chez une population d’adolescents souffrant d’obésité, une adolescente sur deux et un adolescent sur cinq présenteraient une insatisfaction de leur image corporelle. Pendant l’enfance, la prévalence de l’insatisfaction de l’image corporelle s’avère relativement comparable chez les garçons et chez les filles. Toutefois à l’adolescence, il y a l’émergence d’une différenciation entre les garçons et les filles quant à l’insatisfaction corporelle (Bearman, Presnell, Cantin, et Stan, 2010; O’dea, 2006). Par exemple, plusieurs études ont démontré que les adolescentes ont davantage tendance à se déprécier que les jeunes hommes du même groupe d’âge (Mendelson, White, et Mendelson, 1995; O’dea,2008). De telles différences concernant le concept de soi se sont révélées être particulièrement saillantes chez les adolescentes chez qui le poids est particulièrement élevé (Furnham, Badmin, et Sneade, 2002; Mendelson, Mendelson, et Andrews, 2000).

Dans l’étude de Lefèvre et ses collaborateurs (2011), portant sur 200 adolescents pris en charge dans un service visant à prévenir et à traiter l’obésité, il a été remarqué que la demande de prise en charge était principalement effectuée par les filles, soit deux filles pour un garçon, malgré une quasi-parité entre les deux sexes au moment de la prise en charge. Cette même étude a aussi permis de constater que le principal motif de consultation demeurait un mal-être physique et psychologique. En effet, les principales raisons évoquées étaient «se sentir trop gros», «difficultés à se vêtir», «être avec les autres et pour faire comme les autres» (Lefèvre et al., 2011; Lefèvre, 2015). Par contre, les conséquences potentielles de l’obésité en ce qui a trait à son état de santé physique affectent peu les jeunes, puisque seulement un adolescent sur cinq avait consulté pour une crainte de complications médicales futures (Lefèvre et al., 2011).

Conséquences d’une faible estime de soi et d’une insatisfaction de son image corporelle

Une faible estime de soi et une insatisfaction de l’image corporelle ont des conséquences potentiellement néfastes sur la santé psychologique (détresse psychologique, anxiété, symptômes dépressifs), physique (troubles alimentaires), sociale (retrait social) et académique (déscolarisation) (Martyn-Nemeth et al., 2009; Paxton et al., 2006). Ces conséquences sont davantage observables chez les adolescents obèses (O’dea, 2006). Pendant l’adolescence, ces conséquences se maintiennent et peuvent même s’aggraver (Martyn‐Nemeth et al., 2009; O’dea, 2006). En effet, l’estime de soi est négativement corrélée avec des symptômes d’anxiété et de dépression, chez une population d’adolescents en surpoids ou obèses (Rofey et al., 2009; Sudres et al., 2013). Par ailleurs, des préoccupations associées à l’image corporelle sont intimement reliées à une plus faible estime de soi et à des sentiments de détresse psychologique (Sudres et al., 2013). Les perceptions négatives quant à l’image corporelle et à l’estime de soi sont fortement liées à une faible satisfaction de la vie chez les adolescentes obèses (Forste et Moore, 2012). Friedman et al. (2002) montrent également que l’insatisfaction corporelle module la relation entre le degré d’obésité et la détresse psychologique, mais qu’il n’y a pas de relation linéaire. Ainsi, les personnes obèses ayant une évaluation très négative de leur apparence physique présentent un niveau élevé de dépression et un faible niveau d’estime de soi. Ceci peut donner lieu à un réel engrenage, enlisant les adolescents en surpoids ou obèses dans un cercle vicieux conjuguant une mauvaise estime de soi, une insatisfaction de l’image corporelle, la présence de manifestations d’anxiété et de symptômes dépressifs ainsi que des comportements alimentaires malsains (Martyn‐Nemeth et al., 2009).

On peut alors supposer que l’ensemble de ces manifestations amène une altération de la qualité de vie des adolescents en surpoids (Lefèvre, 2015). L’estime de soi ayant aussi une influence sur la détresse psychologique, laisse croire qu’elle joue un rôle médiateur entre l’image corporelle et la détresse psychologique. Ainsi, une bonne estime de soi diminuerait la relation entre l’insatisfaction de l’image corporelle et les symptômes d’anxiété et de dépression (Duchesne, 2014).

Conséquences sociales du surpoids et de l’obésité

L’obésité est un problème social par la manière dont les personnes obèses sont considérées dans les sociétés (Lefèvre, 2015). En ce sens, Wing et Jeffery, (1999) ont démontré que les personnes obèses sont perçues plus négativement que certains groupes dans la société, soit les minorités ethniques, les femmes et les personnes à mobilité réduite. Par ailleurs, il a été rapporté qu’au moment d’une prise en charge, si le professionnel de la santé a des comportements stigmatisants à l’égard de la personne obèse, cette prise en charge sera moins efficace (Jackson et al., 2014).

Que ce soit au sein de sa famille ou au moment de son entrée en collectivité, l’adolescent en surpoids est constamment confronté au regard des autres, à des moqueries et à des dévalorisations, non seulement de la part des pairs, mais aussi de la part de certains membres de la famille et même du personnel médical (Smolak, 2004). Le poids et l’apparence sont les premières causes d’intimidation chez les adolescents (Sénécal, 2016).

Les enfants jouent un rôle important dans le phénomène de stigmatisation. Dès l’âge de trois ans, ceux-ci montrent des comportements de stigmatisation à l’égard des personnes en surpoids (Berdah, 2010). L’école demeure donc l’un des principaux lieux où s’installent les phénomènes de stigmatisation et de discrimination (Tibere et al., 2007). Les jeunes en surpoids sont ainsi plus souvent la cible de stigmatisation, de discrimination et de violence verbale pouvant même aller jusqu’à la violence physique de la part des pairs (Erickson, Robinson, Haydel, et Killen, 2000). D’ailleurs, la fréquence de l’intimidation et de la discrimination est plus élevée chez les adolescents obèses par rapport aux adolescents de poids normal (Forste et Moore, 2012). De plus, dans une étude évaluant la satisfaction de vie des adolescents, il a été démontré que plus les adolescents sont obèses, plus ils sont victimes d’intimidation et moins ils sont acceptés par leurs pairs (Forste et Moore, 2012).

La stigmatisation et le rejet des adolescents obèses entrainent une intégration sociale future plus difficile, et ce, dès le plus jeune âge (Heude et Charles, 2001). Autrement dit, la stigmatisation tend à rendre plus difficiles la socialisation et l’intégration dans un groupe de pairs (Lobstein, Baur et Uauy, 2004; Tibere et al., 2007). Les adolescents obèses ont aussi un plus faible soutien social et un réseau social plus limité que les adolescents ayant un poids corporel normal (Martyn‐Nemeth et al., 2009). Plusieurs adolescents obèses sont donc marginalisés au niveau social (Strauss et Pollack, 2003).

Conséquences affectives du surpoids et de l’obésité

Les difficultés associées aux rapports de séduction et amoureux sont des aspects déjà relativement complexes et préoccupants chez les adolescents (Tibere et al., 2007). À l’adolescence, ces difficultés prennent des proportions encore plus importantes en cas de surpoids ou d’obésité (Tibere et al., 2007). Autrement dit, le devenir social d’un adolescent en surpoids s’accompagne souvent de difficultés reliées à la sphère affective (Lefèvre et al.,2011). En effet, il peut y avoir une plus grande difficulté à accéder à une vie de couple, à une sexualité épanouie, etc. (Bajos, Wellings, Laborde, et al., 2010). Par ailleurs, plusieurs adolescents en surpoids ont une perception d’eux-mêmes comme étant moins attrayants physiquement, pouvant avoir des conséquences sur le développement de relations affectives (Forste et Moore, 2012). Ainsi, plusieurs adolescents considèrent que le poids constitue un handicap majeur au développement d’une relation amoureuse (Tibere et al., 2007). En effet, certains adolescents peuvent se restreindre dans leurs premiers rapprochements, du fait d’une image de leur corps perçue comme étant «anormale» (Oderda et Tounian, 2013).

Pour certains adolescents, les relations amoureuses et les rapports de séduction sont souvent le moteur principal du désir de perdre du poids (Oderda et Tounian, 2013). Cependant, selon l’analyse d’échanges entre adolescents à partir d’un forum de discussion, certains adolescents parviennent à rationaliser la situation et d’autres mettent l’accent sur d’autres critères de séduction, telles que d’autres qualités, la beauté intérieure, etc. (Tibere et al., 2007).

Conséquences scolaires et professionnelles du surpoids et de l’obésité

Plusieurs adolescents obèses présentent des difficultés scolaires (Basdevant, Laville et Ziegler, 1998; Lefèvre et al., 2011). En effet, l’association entre le surpoids ou l’obésité et une plus faible performance scolaire a été démontrée (Forste et Moore, 2012; Taras et Potts-Datema, 2005). L’obésité a non seulement une influence sur la performance scolaire et sur les capacités d’apprentissage, mais également sur l’acceptation aux institutions postsecondaires (Gortmaker, Must, Perrin, Sobol, et Dietz, 1993).

À ce sujet, Krukowski et ses collaborateurs (2009) ont démontré que les enfants et les adolescents en surpoids ont 1,5 fois plus de risque d’avoir une plus faible performance académique que les jeunes ayant un poids santé. Une autre étude a mis en relief l’existence d’un lien significatif entre les résultats scolaires et l’IMC (Sigfúsdóttir, Kristjánsson et Allegrante, 2007). En effet, plus de 24 % des différences dans les résultats scolaires s’expliqueraient par l’IMC, les habitudes alimentaires et la pratique d’activités physiques, sans égard aux variables associées au sexe, au niveau d’éducation des parents, à la structure de la famille et au taux d’absentéisme (Sigfúsdóttir, Kristjánsson et Allegrante, 2007). La stigmatisation, relative à l’obésité, peut aussi expliquer que les adolescents obèses ont une probabilité de près de 50 % d’avoir une plus faible performance scolaire (Krukowski et al., 2009).

Les difficultés au niveau scolaire en lien avec l’apprentissage sont importantes et fréquentes et peuvent ainsi être responsables d’orientations personnelles ou professionnelles spécifiques (Lefèvre, 2015). D’une part, ces difficultés scolaires peuvent résulter du fait que les adolescents souffrant d’obésité sont plus à risque d’avoir des troubles neurocognitifs, tels que des difficultés d’attention et des troubles de comportements (Lobstein, Baur et Uauy, 2004; Noal et al., 2011). Ces difficultés peuvent également être associées au harcèlement verbal et physique, aux moqueries et aux discriminations de la part des pairs et également de la part du corps professoral (Noal et al., 2011). Ces comportements de harcèlement peuvent être, dès lors, responsables de troubles de concentration, d’absences scolaires, d’isolement ainsi que de conduites d’évitement intenses, allant parfois jusqu’à la déscolarisation accompagnée de perturbations de l’humeur et parfois même d’idéations suicidaires (Lefèvre, 2015; Oderda et Tounian, 2013).

Conséquences du surpoids et de l’obésité sur la pratique du sport

Les adolescents en surpoids ou obèses peuvent avoir une dégradation de leur condition physique (Gortmaker et al., 1993). Buttitta et ses collaborateurs (2014) ont d’ailleurs démontré que les adolescents obèses ont une plus grande insatisfaction à l’égard de leurs besoins de compétence et d’autonomie dans les loisirs, en comparaison avec les adolescents sans problème de poids. Cette insatisfaction pourrait résulter des difficultés qui sont vécues par les adolescents obèses dans les loisirs sportifs (Buttitta et al., 2014). En effet, considérant que l’obésité a des conséquences physiques parfois incommodantes lors de la pratique d’activités physiques (douleurs articulaires, essoufflement, l’adipomastie pendulaire, etc.), celles-ci pourraient avoir un impact sur la perception qu’ont les jeunes quant à leurs capacités physiques à exercer un sport (Buttitta et al., 2014; Lefèvre, 2015; Lefèvre et al., 2011). Aussi, ces diverses conséquences physiques liées à l’obésité pourraient accroître un sentiment de dévalorisation ayant comme impact une gêne à bouger devant les autres, parfois sous prétexte somatique, respiratoire, etc. (Lefèvre et al., 2011).

Dans une société valorisant la performance dans les sports, certaines pratiques pédagogiques d’éducation physique et de méthodes d’évaluation peuvent conduire à augmenter la discrimination envers les jeunes en surpoids (Tibere et al., 2007). Ainsi, le choix des activités peut être soumis à ces contraintes d’ordre physique (Lefèvre et al., 2011) et peut même amener l’adolescent à se désinvestir complètement des activités sportives (Tibere et al., 2007). Cette insatisfaction est d’autant plus élevée chez les filles que chez les garçons (Gillet et Rosnet, 2008). Ces retentissements fonctionnels pourraient mener l’adolescent obèse à un repli social (Lefèvre et al., 2011; Tibere et al., 2007).

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Table des matières

1. Introduction 
2. Problématique
2.1. Prévalence du surpoids et de l’obésité
2.2. Déterminants du surpoids et de l’obésité
2.3. Impacts à court terme du surpoids et de l’obésité
2.4. Impacts à long terme du surpoids et de l’obésité
3. Recension des écrits
3.1. Norme sociale
3.2. Estime de soi et image corporelle
3.2.1. Estime de soi
3.2.1.1.Conséquences du surpoids et de l’obésité sur l’estime de soi
3.2.2. Image corporelle
3.2.2.1. Conséquences du surpoids et de l’obésité sur l’image corporelle
3.2.2.2. Conséquences d’une faible estime de soi et d’une insatisfaction de son image corporelle
3.3. Conséquences du surpoids et de l’obésité sur la qualité de vie chez les adolescents
3.4. Conséquences sociales du surpoids et de l’obésité
3.5. Conséquences affectives du surpoids et de l’obésité
3.6. Conséquences scolaires et professionnelles du surpoids et de l’obésité
3.7. Conséquences du surpoids et de l’obésité sur la pratique du sport
3.8. Pertinence de la recherche
4. Cadre théorique
4.1. Approche bioécologique
5. Méthodologie
5.1. Type de recherche
5.2. But et objectifs
5.3. Population à l’étude
5.4. Méthode de collectes des données et instruments de mesure
5.4.1.Collecte des données
5.5. Analyse secondaire des données
5.6. Considérations éthiques.
6. Résultats
6.1. Caractéristiques sociodémographiques et familiales des participantes
6.1.1.Caractéristiques sociodémographiques des participantes
6.1.2.Caractéristiques sociodémographiques des parents
6.2. Parcours scolaire
6.3. État de santé et habitudes de vie des participantes
6.3.1.Surpoids et obésité
6.3.2.État de santé physique
6.3.2.1. Antécédents familiaux de problèmes de santé physique
6.3.3.État de santé psychologique
6.3.3.1. Difficultés et les troubles du comportement
6.3.3.2. Antécédents familiaux de problèmes de santé psychologique ou de troubles du comportement
6.4. Habitudes de vie
6.4.1. Activités sportives
6.4.2. Activités sédentaires
6.4.3. Habitudes alimentaires
6.4.4. Habitudes de sommeil
6.4.5. Explication de la prise de poids
6.5. Motifs et attentes de la participation au projet AVIPA
6.5.1. Motifs et attentes des participantes envers le projet AVIPA
6.5.2. Motifs et attentes des parents envers le projet AVIPA
6.5.3. Soutien des parents dans le projet AVIPA
6.6. Image de soi et vie sociale
6.6.1. Qualités et défauts
6.6.2. Estime de soi
6.6.3.Image corporelle
6.6.4.Gestion des émotions
6.6.5.Vie sociale des participantes
6.7. Conséquences du surpoids et de l’obésité sur la vie des participantes
6.7.1.Conséquences sociales du surpoids et de l’obésité
6.7.2.Conséquences scolaires du surpoids et de l’obésité
6.7.3.Conséquences sur les loisirs et les activités sportives du surpoids et de l’obésité
7. Discussion
7.1. Estime de soi
7.2. Image corporelle
7.3. Conséquences du surpoids et de l’obésité
7.3.1.Conséquences sociales du surpoids et de l’obésité
7.3.2.Conséquences affectives du surpoids ou de l’obésité
7.3.3.Conséquences scolaires du surpoids et de l’obésité
7.3.4.Conséquences du surpoids ou de l’obésité sur les activités sportives et les loisirs
7.4. Forces et limites de la recherche
7.5. Avenues et perspectives de recherche
7.6. Retombées pour le travail social
8. Conclusion
9. Références

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