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LE PALUDISME DANS LE MONDE [34]
Le paludisme sévit actuellement dans la ceinture de pauvreté du monde. Il est surtout redoutable en zone tropicale où existe P. falciparum agent du paludisme grave.
En Europe, le paludisme a été éradiqué ; par contre en France le paludisme d’importation est en pleine augmentation, du fait de l’essor des déplacements vers les pays tropicaux et d’une trop fréquente négligence dans la chimioprophylaxie.
En Afrique du Nord où le paludisme est rare, l’on rencontre P. vivax et P.
malariae responsable d’un paludisme non endémique.
Le paludisme est largement répandu dans toute l’Afrique inter-tropicale où co-existent P. falciparum, P. malaria et à une moindre mesure P. ovale.
En Asie comme en Afrique, le paludisme sévit intensément : en Chine, Thaïlande, Viet Nam où P. falciparum et P. vivax dominent.
En Amérique, l’Amérique du Nord est indemne de paludisme, par contre celui-ci existe en Amérique Centrale et en Amérique du Sud.
En Océanie, certaines îles sont atteintes : Nouvelle Guinée, îles Salomon, d’autres au contraire sont totalement épargnés Tahiti, nouvelle Calédonie…
LE PALUDISME AU SENEGAL
Le faciès épidémiologique du paludisme au Sénégal
Le faciès épidémiologique du paludisme au Sénégal peut globalement être défini comme endémique stable à recrudescence saisonnière [17].
La saison des pluies dure de 3 à 4 mois et le pic d’incidence du paludisme qui en est la conséquence de septembre à décembre.
Deux grands faciès primaires ont été identifiés au Sénégal. Le faciès tropical au Sud couvre moins du tiers du territoire : la transmission y est stable et dure 5 à 6 mois. La prémunition est acquise vers l’âge de 5 ans. Le faciès sahélien au Centre et au Nord couvre la majeure partie du pays. La transmission y est intermédiaire, voire instable dans certaines zones. L’immunité de prémunition est quasi inexistante et les formes graves du paludisme surviennent à tous les âges. Dans ce faciès, des épidémies de paludisme peuvent survenir, liées essentiellement aux variations pluviométriques.
A l’intérieur de ces deux grandes zones, des faciès secondaires ont été décrits. Le faciès fluvial à l’extrême Nord dans la région de Saint-Louis où la transmission est prolongée du fait des phénomènes de crue et de décrue comme cela a été décrit aux abords des autres fleuves sahélo-sahariens comme le Niger [11]. Ce phénomène est en plus accentué par la construction de barrages sur le fleuve Sénégal. De ce fait, il apparaît deux pics de paludisme dans l’année : un premier existant en hivernage et un second plus important en saison sèche lors de la décrue [22, 24].
Le faciès urbain à Dakar et sa banlieue caractérisé par la faiblesse de la prémunition même chez les adultes et la dégradation des systèmes d’évacuation des eaux de pluies qui font que le paludisme grave ressurgit à tous les âges [51].
L’existence de ces différents faciès montre qu’au sein de la population sénégalaise, le statut immunitaire vis à vis du paludisme est très variable chez les adultes en fonction du lieu de résidence.
Evolution de la morbidité et de la mortalité palustre au SENEGAL
Le paludisme constitue la première cause de morbidité et de mortalité au Sénégal. Selon le PNLP, il représente 35 % des motifs de consultation avec une légère tendance à la hausse en 1999 et 2000 [38].
Le nombre de cas confirmés reste très faible autour de 5 % montrant de ce fait les insuffisances de notre réseau de laboratoire au niveau périphérique.
Les données relatives à la létalité hospitalière montrent que les taux de létalité présentent peu de différence entre les malades toutes causes confondues et ceux atteints de paludisme. Le paludisme est responsable d’environ 8000 décès par an. Les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes payent le plus lourd tribut.
Il faut relever que les cas de neuro-paludisme et d’anémie liée au paludisme seraient à l’origine de plus de 65 % des décès attribués au paludisme [38].
Le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP)[39]
Au Sénégal, le paludisme qui a toujours été considéré comme une préoccupation majeure a occupé une place privilégiée dans l’élaboration et la mise en œuvre des plans de développement sanitaire. Ces derniers ont abouti à l’adoption d’un programme national de développement sanitaire (PNDS) qui s’exécute annuellement par des plans d’opérations dans le cadre du Programme de Développement Intégré du secteur de la santé (PDIS).
Avec l’élaboration du Programme National de lutte contre le paludisme en 1995 et en particulier depuis 1997, correspondant à la date de mise en œuvre accélérée de la lutte contre le paludisme, d’intenses activités ont été développées dans notre pays.
L’initiative africaine pour la lutte contre le paludisme introduite en 1997 par l’OMS et la stratégie mondiale appelée « faire reculer le paludisme » ou « Roll Back Malaria » (RBM) lancée en 1998 par le Directeur Général de l’OMS ont pour finalité de réduire la mortalité et la morbidité attribuables à cette pandémie en vue de soulager les populations, de lutter contre la pauvreté et de favoriser un développement humanitaire durable. Au cours de l’année 2000, suite à la participation du Sénégal à la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement le 25 avril 2000 à Abuja, les autorités ont réaffirmé leur détermination à lutter contre le paludisme.
Objectifs
a) – Objectif général : il s’agit de réduire la morbidité et la mortalité dues au paludisme, notamment chez les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes.
b) – Objectifs spécifiques d’impact :
– Réduire de 30 % la mortalité attribuée au paludisme dans la population générale, particulièrement chez les enfants de moins de 5 ans.
– Réduire de 20 % la morbidité attribuée au paludisme dans la population générale.
– Réduire de 50 % les formes graves de paludisme chez les femmes enceintes.
c) – Objectifs spécifiques de résultats
Pour ces objectifs, le souhait était qu’au moins :
– 60 % des cas probables ou confirmés de paludisme aient accès à un traitement rapide adéquat et abordable dans un délai de 24 heures après l’apparition des symptômes conformément à la politique nationale ;
– 60 % des personnes à risques surtout les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans, puissent bénéficier de la combinaison la plus appropriée de mesures de protection personnelle et communautaire telles que les moustiquaires traitées aux insecticides et d’autres interventions accessibles et abordables pour prévenir l’infection et la souffrance ;
– 60 % de toutes les femmes enceintes aient accès à la chimioprophylaxie conformément aux recommandations du PNLP ;
– porter à 95 % la proportion du personnel de santé qui assure une prise en charge des cas de paludisme probables ou confirmés conformément au Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) ;
– au moins 90% des malades atteints de paludisme se rendant dans les formations sanitaires soient pris en charge conformément au PNLP ;
– au moins 70 % des enfants atteints de paludisme soient correctement pris en charge conformément au PNLP ;
– au moins 60% des mères prennent en charge à domicile leurs enfants fébriles conformément au PNLP.
d) – Orientations stratégiques
Il s’agit :
■ d’une prise en charge précoce et correcte des cas
● au niveau des formations sanitaires
Il faut un diagnostic précoce, un traitement correct, une orientation / recours, et des conseils aux malades.
● au niveau de la communauté
Il faut un traitement présomptif, une orientation / recours.
■ D’une prévention par :
– une chimioprophylaxie chez la femme enceinte,
– l’utilisation de matériaux imprégnés,
– d’une destruction des gîtes larvaires péri-domiciliaires.
■ d’une intervention à base communautaire
Il faudra plaidoyer, informer, éduquer, communiquer ; une mobilisation sociale, des partenariats, un marketing social.
■ d’une surveillance épidémiologique
– surveillance et gestion des épidémies,
– surveillance communautaire.
NB : Mettre l’accent sur les zones à risque épidémique.
■ d’une recherche opérationnelle
Il faut :
– préciser les axes et thèmes de recherche compte tenu des problèmes déjà identifiés,
– évoquer les mécanismes de financement, de publication et de validation.
■ d’actions de soutien par :
– l’approvisionnement en médicaments et produits essentiels,
– la formation,
– la supervision,
– la mobilisation des ressources
Nouveaux schémas thérapeutiques
Au Sénégal, la chloroquine était recommandée depuis plusieurs années pour le traitement des accès palustres simples et la prévention du paludisme chez la femme enceinte.
Cependant des enquêtes de surveillance de l’efficacité des antipaludiques montrent que les niveaux d’échec thérapeutique à la chloroquine dépassent le seuil toléré par l’OMS (25%) dans plus de la moitié des sites sentinelles épidémiologiques avec comme conséquence une augmentation inquiétante de la mortalité due au paludisme chez les populations étudiées.
Cette molécule n’assure plus la guérison rapide et définitive attendue. Le PNLP propose aujourd’hui d’autres schémas, il s’agit :
– du traitement préventif intermittent (TPI) pour la prévention du paludisme chez la femme enceinte
– de la bithérapie pour le traitement des cas simples ;
– du traitement du paludisme grave.
Directives relatives au traitement préventif intermittent chez la femme enceinte (TPI)
Principe
Le TPI consiste à administrer une dose thérapeutique d’un antipaludique efficace au cours des visites systématiques de la femme enceinte en commençant dès l’apparition des mouvements actifs du fœtus.
– La sulfadoxine-pyriméthamine [17], est le médicament le plus efficace dans la plus grande partie de l’Afrique.
– La SP comprimé dosé à 500 mg et 25mg est administrée en une seule dose pour adulte (3 comprimés) pendant les 2e et 3e trimestres de la grossesse.
Tout cas de paludisme survenant chez une femme enceinte est considéré comme un paludisme grave. Par conséquent, la patiente doit recevoir un traitement rapide à base de quinine et en perfusion dans du sérum glucosé hypertonique.
Directives relatives au traitement du paludisme simple [38, 20]
Principe
Tout patient vu en consultation et présentant un paludisme simple doit recevoir un traitement associant la sulfadoxine-pyriméthamine et l’amodiaquine.
En cas d’intolérance, d’allergie ou d’échec thérapeutique à ces produits, l’alternative consiste à utiliser des associations à base de dérivés d’artémisinine. Cependant, ces dérivés d’artémisinine ne sont pas encore intégrés dans la liste des médicaments essentiels et seront utilisés en association avec d’autres antipaludiques.
Modalités d’administration :
L’administration se fait comme suit : Amodiaquine + SP :
– 1er jour : 1 dose d’amodiaquine base + 1 dose de SP
– 2e jour : 1 dose d’amodiaquine
– 3e jour : 1 dose d’amodiaquine
Les doses seront déterminées en fonction du poids du patient ou si la pesée n’est possible, en fonction de l’age.
* pour la SP : 25 mg/kg de sulfadoxine et 1,25mg/kg de pyriméthamine ;
* pour l’amodiaquine : 10 mg/kg/j et pendant 3 jours.
Alternative : Les associations à base d’artémisinine
L’artémisinine et ses dérivés présentent un intérêt particulier surtout du fait de l’absence de résistance plasmodiale attestée, mais également du peu d’effets cliniques indésirables signalés. Des études ont montré que l’administration de l’une de ces molécules avec un autre antipaludique de plus longue demi vie permet de réduire la durée du traitement, tout en augmentant son efficacité et en réduisant la probabilité d’apparition d’une résistance à l’autre constituant de l’association.
Il existe des combinaisons libres qui sont une co-administration de deux médicaments distincts et des combinaisons fixes qui sont une co-formulation des deux principes actifs sous une seule forme galénique.
L’association artésunate-amodiaquine a montré son efficacité et sa bonne tolérance au cours d’études randomisées au Sénégal, au Gabon et au Kenya [1].
L’association artésunate-SP a été également évaluée dans trois essais cliniques randomisés au Kenya, en Gambie et en Ouganda. Son efficacité thérapeutique dépendait du niveau de résistance à la SP avant l’essai [52]. Elle peut présenter un intérêt en Afrique de l’ouest où la résistance à la SP est encore modérée.
L’association artésunate-méfloquine a démontré son efficacité en Thailande [56] où elle est devenue le traitement de première intention. Mais il existe de nombreuses réactions indésirables dues à la méfloquine et un risque de sélection de parasites résistants dans les régions où la transmission est intense du fait de la longue durée d’action de la méfloquine.
L’association arthéméther-luméfantrine a également démontré son efficacité dans les zones de polychimiorésistance. Les études réalisées en zone tropicale depuis 1997 dans le traitement curatif des accès simples à P. falciparum chez l’adulte, ont montré des taux de guérison de 87 a 97% pour un traitement de 4 doses et 97 % pour un traitement de 6 doses [50].
Directives relatives au traitement du paludisme grave
La quinine est le médicament de choix pour le traitement du paludisme grave. Elle peut être administrée en perfusion IV ou en IM selon la disponibilité du matériel d’injection. La quinine est sans risque pendant la grossesse.
■ Quinine administrée par voie intra-veineuse (IV)
25 mg/kg/j de quinine base répartie en deux ou trois perfusions par jour dans du sérum glucosé à 10%, ou à défaut à 5%. La durée de la perfusion est de 4 heures et les deux perfusions sont espacées de 10 à 12 heures si on fait deux perfusions et une perfusion de 4 heures toutes les 8 heures si on fait trois perfusions par jour. La durée du traitement par la quinine va de 5 à 7 jours.
■ Quinine administrée par voie intra-musculaire (IM)
Quand l’administration en I.V. est impossible, on utilise la forme injectable en I.M. la posologie étant de 8mg/kg de quinine base toutes les 8 heures jusqu’à ce que le malade puisse prendre l’AQ et la SP par voie orale.
LE MEDICAMENT
DEFINITIONS [18]
La définition juridique du médicament constitue la base de l’édifice du droit pharmaceutique au moins dans deux concepts fondamentaux : celui du monopole pharmaceutique et celui de la spécialité pharmaceutique.
L’interprétation par les juges de ces deux concepts a entraîné, dans un pays comme la France, de nombreuses décisions judiciaires à propos de litiges mettant en cause des personnes ayant transgressé le monopole du pharmacien et ayant vendu une spécialité pharmaceutique sans avoir obtenu au préalable l’autorisation requise que constitue le visa au Sénégal.
C’est dire l’importance au plan juridique d’une définition aussi précise que possible du médicament.
Chaque pays a sa propre législation portant sa propre définition du médicament.
Il n’en demeure pas moins souhaitable qu’il y ait une harmonisation de la définition du médicament au plan international notamment sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme c’est le cas pour la pharmacopée européenne.
Définition selon l’O.M.S. (1992)
Le médicament est « toute substance entrant dans la composition d’un produit pharmaceutique et destinée à modifier ou explorer un système physiologique. La dispense ou la vente des médicaments est réservée aux pharmaciens.
Définition selon le CSP : décret no 55-512 du 11 mai 1955
Le médicament est défini par l’article 511 du code de la santé publique : « On entend par médicament toute drogue, substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines et conditionnée en vue de la vente au poids médicinal.
Sont considérés comme médicaments les produits diététiques qui renferment dans leur composition des substances chimiques ou biologiques ne constituant pas elles-même des aliments, mais dont la présence confère à ces produits soit des propriétés spéciales recherchées en thérapeutique diététique, soit des propriétés de repas d’épreuve.
QUALITE DES MEDICAMENTS [29, 33]
Le médicament est destiné à protéger la santé d’un individu et d’une collectivité et ce n’est donc pas un produit banal.
De ce fait le médicament doit faire l’objet d’un contrôle tant sur le plan scientifique que médico-social.
Il y a de nombreuses façons de tester la qualité des médicaments. Des normes de qualité reconnues sont publiées périodiquement sous forme de pharmacopées qui fournissent des descriptions détaillées des caractéristiques du médicament et des techniques analytiques.
Parmi les pharmacopées connues figurent la pharmacopée internationale publiée par l’O.M.S, la pharmacopée européenne, la pharmacopée britannique (BP), la pharmacopée des Etats unis d’Amérique (U.S.P.) dont on se réfère pour notre étude ; la pharmacopée française, la pharmacopée chinoise, japonaise etc.
Première définition
L’association des fabricants de produits pharmaceutiques américains, définit la qualité en tant que concept applicable aux produits pharmaceutiques comme étant : « la somme de tous les facteurs qui contribuent directement ou indirectement à la sécurité, à l’activité et à l’acceptabilité du produit ».
Deuxième définition
Elle a été publiée par l’APHA (« l’American Pharmaceutical Association ») et elle a le mérite de préciser ce qui est la bonne qualité pour l’usager.
La désignation « qualité » appliquée à un médicament exige :
– qu’il contienne la quantité de chaque principe actif inscrite sur l’étiquette, dans les limites applicables de ses spécifications;
– qu’il contienne cette quantité dans chaque dose unitaire;
– qu’il soit exempt de substances étrangères;
– qu’il maintienne son dosage, sa disponibilité thérapeutique, son apparence jusqu’à utilisation ;
– après administration, il libère le principe actif avec une entière bio disponibilité.
La caractéristique commune de ces deux définitions de la qualité du médicament est qu’elles mettent l’accent sur la satisfaction et la sécurité de l’utilisateur.
Les critères de qualité
Les caractéristiques les plus importantes d’un médicament sont l’identité, la pureté, l’activité, l’uniformité, la bio disponibilité, l’innocuité, et la conservation.
L’identité
Le principe actif doit être présent dans le produit. Cette caractéristique est généralement la plus facile à garantir.
Dans la plupart des cas, quand des analyses révèlent la présence d’un autre adjuvant, il s’agit d’une erreur de conditionnement ou d’étiquetage.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES
I. | HISTORIQUE |
II. | LE PALUDISME DANS LE MONDE |
III. LE PALUDISME AU SENEGAL
III.1 Faciès épidémiologiques
III.2 Evolution de la morbidité et de la mortalité
III.3 Programme national de lutte contre le paludisme
III.3.1 Objectifs
III.3.2 Nouveaux schémas thérapeutiques
IV. LE MEDICAMENT
A. DEFINITION
1. Définition selon le codex
2. Définition selon le code de la santé
B. QUALITE DES MEDICAMENTS
1. Première définition
2. Deuxième définition
3. Les Critères de la qualité
4. La dégradation
5. la conservation ou conditionnement
C. Evaluation – qualité
IV.1 Généralités
IV.2 Objectifs
IV.2. 1 Les spécifications de la qualité d’un médicament
IV.2.2 Les standards de qualité
IV.2.3 Les limites de pharmacopées
V. MEDICAMENTS ANTIPALUDIQUES
V.1 Les Schizonticides
5.1.1 : Les Schizonticides à action rapide ou lysosomotropes.
a- La Quinine
b- L’Artémisinine
c- La Chloroquine
d- L’Amodiaquine
e- La Méfloquine
f- L’ Halofantrine
5.1.2 Les Schizonticides à action lente ou antimétabolites.
a- L’ Association Sulfadoxine – Pyriméthamine
b- Le Proguanil
V.2 Les Antibiotiques
V.3 Les Gamétocytocides
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
I .OBJECTIFS
II .CADRE D’ETUDE (Carte sanitaire des 05 sites sentinelles)
2.1.1 Guédiawaye
2.1.2 Touba
2.1.3 Richard Toll
2.1.4 Kaolack
2.1.5 Vélingara
III . MATERIEL ET METHODE
III.1 Matériel
3.1.1 Molécules ciblées
3.1.2.Moyens humains
3.1.3 Moyens matériels
3.1.4 Fiche de collecte
III.2 Méthodes
3.2.1 Echantillonnage
3.2.2 Inspection visuelle
3.2.3 Méthodes d’analyse
1-Test de désintégration
2-Chromatographie sur couche mince
3.2.4 Exploitation des résultats
IV. RESULTATS
4.1 Répartition des échantillons par secteur de collecte
4.2 Répartition des échantillons par molécule
4.3 Caractères organoleptiques des échantillons prélevés
4.4 Répartition des échantillons selon leurs pays de fabrication
4.5 Répartition des échantillons non conformes en fonction du pays de fabrication
4.6 Conformité de l’aspect visuel des échantillons d’antipaludiques en fonction du site de prélèvement
4.6.1 Inspection physique et visuelle de la chloroquine
4.6.2 Inspection physique et visuelle de l’amodiaquine
4.6.3 Inspection physique et visuelle de l’artésunate
4.6.4 Inspection physique et visuelle de la quinine
4.6.5 Inspection physique et visuelle de la quinine
4.6.6 Inspection physique et visuelle de la sulfadoxine pyriméthamine
4.7Conformité des tests de désintégration des échantillons en fonction du site de prélèvement
4.7.1 Test de désintégration Chloroquine
4.7.2 Test de désintégration de l’amodiaquine
4.7.3 Test de désintégration de l’artésunate
4.7.4 Test de désintégration de la quinine
4.7.5Test de désintégration de la sulfadoxine pyriméthamine
4.8 Conformité de la teneur en principe actif des échantillons en fonction du site de prélèvement
4.8.1 Identification et dosage semi quantitatif de la chloroquine
4.8.2 Identification et dosage semi quantitatif de l’artésunate
4.8.3 Identification et dosage semi quantitatif de la quinine
4.8.4 Identification et dosage semi quantitatif de la sulfadoxine pyriméthamine
4.9 Répartition des non conformes des tests en fonction des secteurs prélèvement
4.10 Répartition des non conformités pour chaque molécule
TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
– ANALYSE DES DONNEES
– RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
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