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Articulation sterno-costo-claviculaire
Il sโagit du seul point de contact osseux entre la ceinture scapulaire et le thorax.
Cโest une articulation en selle, dite รฉnarthrose[6]. Elle unie lโextrรฉmitรฉ mรฉdiale de la clavicule et lโextrรฉmitรฉ latรฉrale du manubrium sternal. Lโincisure claviculaire du manubrium sternal dรฉborde sur le premier cartilage costal, de ce fait, la face supรฉrieure de ce premier cartilage costal est intรฉgrรฉe ร lโarticulation sterno-claviculaire[3].
Il existe un disque articulaire, situรฉ ร la pรฉriphรฉrie de la capsule, et ร la partie supรฉrieure de la clavicule, qui sรฉpare le compartiment articulaire en deux[3].
Cette articulation ร trois degrรฉs de libertรฉ permet des mouvements dโavancement/recul, dโabaissement/รฉlรฉvation, et de rotations[7].
Articulation acromio-claviculaire
Il sโagit dโune articulation par glissement, plane, unissant lโextrรฉmitรฉ latรฉrale de la clavicule ร lโacromion. Elle assure les petits mouvements dโaccompagnement des mobilitรฉs scapulo-thoraciques[3]. Son rรดle est surtout dโamortir les mouvements de lโarticulation sterno-claviculaire lors des modifications de lโangulation scapulo-claviculaire. Ce contrรดle est sous la dรฉpendance des ligaments trapรฉzoรฏde, conoรฏde et de la capsule glรฉno-humรฉrale[7].
Articulation sous-deltoรฏdienne
Il sโagit en fait dโun pan de glissement constituรฉ dโune bourse sรฉreuse. Elle se situe sous lโacromion, entre la voute acromio-coracoรฏdienne et la tรชte humรฉrale [6].
Capsule articulaire et ligaments glรฉno-humรฉraux
En statique, la stabilitรฉ de lโรฉpaule est assurรฉe par les structures capsulo-ligamentaires.
La capsule articulaire est un vรฉritable manchon fibreux. Elle est tapissรฉe ร sa face profonde de cellules synoviales produisant le liquide synovial.
La capsule sโinsรจre au niveau du col anatomique sur lโextrรฉmitรฉ supรฉrieure de lโhumรฉrus, et en pรฉriphรฉrie de la glรจne de la scapula, au contact du bourrelet glรฉnoรฏdien.
Elle se ยซ dรฉplisse ยป pour permettre la mobilitรฉ de lโรฉpaule. Une rรฉtraction de cette derniรจre entraine un enraidissement de lโรฉpaule.
La capsule est renforcรฉe en avant et en bas par les ligaments glรฉno-humรฉraux (LGH).
Le LGH infรฉrieur est lโรฉlรฉment le plus important. Il assure la stabilitรฉ de lโรฉpaule en formant un hamac infรฉrieur et antรฉrieur tendu entre la partie antรฉrieure et infรฉrieure du col anatomique de lโhumรฉrus et la partie infรฉrieure et antรฉrieure du bourrelet glรฉnoรฏdien.
Le LGH moyen se situe au-dessus du LGH infรฉrieur. Il occupe un rรดle secondaire dans la stabilitรฉ de lโรฉpaule.
Le LGH supรฉrieur est tendu du trochin ร lโapophyse coracoรฏde. Il tapisse la face profonde du tendon de la longue portion du biceps. Aidรฉ du ligament coraco-humรฉral, il constitue un vรฉritable pilier interne de la partie supรฉrieure et interne de la coulisse bicipitale ; sโopposant ร la luxation interne du long biceps[8].
Myologie de lโรฉpaule
En dynamique, ce sont les muscles scapulo-humรฉraux et thoraco-scapulaires (stabilisateurs de la scapula) qui assurent la stabilitรฉ de lโรฉpaule.
La coiffe des rotateurs
La coiffe des rotateurs est un manchon tendineux qui entoure la capsule glรฉno-humรฉrale. Ce manchon coiffe la tรชte de lโhumรฉrus en avant, en haut, et en arriรจre.
Elle assure le recentrage actif et le contrรดle permanent de la position de la tรชte humรฉrale dans la cavitรฉ glรฉnoรฏdale. Elle est coaptatrice, et occupe une fonction stabilisatrice primordiale.
๏ On distingue la coiffe anatomique, avec dโavant en arriรจre :
Le subscapulaire est tendu de la face antรฉrieure (fosse subscapulaire) de la scapula, au trochin, oรน il vient sโaccoler ร la face antรฉrieure de la capsule.
Il permet la stabilisation antรฉrieure et lโabaissement de la tรชte humรฉrale par sa fonction statique, et permet la rotation mรฉdiale et lโadduction (par ses fibres infรฉrieures) de la scapulo-humรฉrale en dynamique. Il renforce le ligament glรฉno-humรฉral moyen, constituant le verrou antรฉrieur de lโรฉpaule qui la protรจge de la luxation antรฉrieure[3].
Le supra-รฉpineux sโinsรจre sur la fosse supra-รฉpineuse (ร la face postรฉrieure de la scapula) et ร la face supรฉrieure de lโรฉpine de la scapula. Il se termine sur la face supรฉrieure du trochiter, et sโaccole ร la face supรฉrieure de la capsule. Lors de son trajet, il passe sous la voute acromiale, cโest-ร -dire sous lโacromion, dont il est sรฉparรฉ par une bourse sรฉreuse, et surplombe la tรชte humรฉrale. Cette localisation favorise les inflammations, usures, dรฉgรฉnรฉrescences et ruptures, malgrรฉ la prรฉsence dโune bourse synoviale. Cโest le muscle le plus touchรฉ lors des lรฉsions de la coiffe des rotateurs. En statique, il assure le centrage et la suspension de la tรชte humรฉrale. En dynamique, il rรฉalise lโabduction de la scapulo-humรฉrale[3].
Lโinfra-รฉpineux prend son origine dans la fosse infra-รฉpineuse (face postรฉrieure de la scapula) et ร la face infรฉrieure de lโรฉpine scapulaire. Il se termine sur le trochiter, accolรฉ au tendon du supra-รฉpineux, pour former une nappe tendineuse. Pendant son trajet, il est en rapport avec la capsule postรฉrieure.
Il stabilise la scapulo-humรฉrale et abaisse la tรชte humรฉrale en statique. Il assure la rotation latรฉrale de la scapulo-humรฉrale par sa fonction dynamique[3].
Le petit rond sโinsรจre ร la face postรฉrieure de la scapula, dans la partie supรฉro-latรฉrale de la fosse infra-รฉpineuse. Il croise la capsule postรฉrieure lors de son trajet, puis se termine sur le trochiter. En statique, il stabilise et abaisse la tรชte humรฉrale. Il permet la rotation latรฉrale et lโadduction de la scapulo-humรฉrale en dynamique[3].
๏ La coiffe fonctionnelle comprend ces quatre muscles, auxquels on ajoute la longue portion du biceps brachial.
Il sโinsรจre sur le tubercule supra-glรฉnoรฏdien de la scapula ainsi que sur la partie supรฉrieure du bourrelet supra-glรฉnoรฏdien quโil renforce. Son tendon perfore la capsule glรฉno-humรฉrale, passe ร l’intรฉrieur puis poursuit dans une gaine synoviale dans la gouttiรจre bicipitale de l’humรฉrus. Son trajet est intracapsulaire et extra-synovial. Il se termine sur la moitiรฉ postรฉrieure de la tubรฉrositรฉ radiale. Lors de sa terminaison il envoie une expansion mรฉdiale qui se jette sur le fascia antรฉbrachial mรฉdial.
Il participe ร la stabilisation de la tรชte humรฉrale grรขce ร son insertion intracapsulaire. Il assure en effet lโabaissement et la rotation mรฉdiale de la tรชte humรฉrale. De plus, il est flรฉchisseur de la scapulo-humรฉrale, flรฉchisseur et supinateur du coude[3].
Les muscles de la coiffe des rotateurs travaillent en synergie avec les muscles stabilisateurs de la scapula afin de guider les mouvements de la ceinture scapulaire.
Muscles stabilisateurs de la scapula
La scapula forme la piรจce maitresse du complexe thoraco-scapulo-humรฉral. Elle assure la liaison entre les muscles thoraco-scapulaires et les muscles scapulo-humรฉraux.
Les muscles thoraco-scapulaires sont dit stabilisateurs de la scapula. Ils permettent lโancrage de la scapula sur le grill costal, et ainsi maintiennent une harmonie des mouvements de lโรฉpaule[3].
Le dentelรฉ antรฉrieur et les petit et grand rhomboรฏdes travaillent en synergie permanente pour plaquer et maintenir le bord spinal de la scapula contre le grill costal lors des mouvements de lโรฉpaule.
Les rhomboรฏdes et lโรฉlรฉvateur de la scapula contrรดlent la scapula lors du mouvement dโabduction.
Les faisceaux supรฉrieur et infรฉrieur du trapรจze maintiennent la scapula lors de sa sonnette latรฉrale.
Le petit pectoral fixe et maintien la scapula lors de sa bascule antรฉrieure[9].
Muscles superficiels
Le deltoรฏde forme le galbe de lโรฉpaule. Cโest un coussin contractile dont le premier rรดle est dโamortir les chutes. Il est composรฉ de trois faisceaux : antรฉrieur, moyen et postรฉrieur. En statique, il assure la suspension de lโhumรฉrus.
En dynamique, le faisceau antรฉrieur permet la flexion, la rotation mรฉdiale, et lโadduction horizontale de scapulo-humรฉrale. Le faisceau moyen rรฉalise une abduction dans le plan de la scapula. Le faisceau postรฉrieur permet lโextension, la rotation latรฉrale et lโabduction horizontale de scapulo-humรฉrale. [3]
Le deltoรฏde et la coiffe des rotateurs sont des antagonistes. Lorsque le deltoรฏde rรฉalise une รฉlรฉvation du membrรฉ supรฉrieur, les muscles de la coiffe sโopposent ร la translation supรฉrieure de la tรชte humรฉrale, permettant ainsi sa stabilitรฉ. [6]
Le grand rond, en statique, participe ร lโabaissement de la tรชte humรฉrale. Il sโagit de son rรดle dominant, qui lui permet de supplรฉer la coiffe des rotateurs en cas de dรฉficience. En dynamique, il assure une rotation mรฉdiale, adduction, et extension de scapulo-humรฉrale. [3]
Le grand dorsal est le seul muscle ร sโinsรฉrer ร la fois sur la ceinture scapulaire et sur la ceinture pelvienne. En statique, il permet dโabaisser la tรชte humรฉrale. En dynamique, il assure lโextension, la rotation mรฉdiale et lโadduction scapulo-humรฉrale. Il rรฉalise รฉgalement lโรฉlรฉvation de lโhรฉmi-bassin homolatรฉral et lโantรฉversion homolatรฉrale[3].
Conflit sous-acromial et Tendinopathie de la coiffe des rotateurs
Contexte anatomique
Lโacromion est une saillie osseuse quadrangulaire qui prolonge la scapula en haut et en dehors de lโรฉpine. Le ligament acromio-claviculaire sโinsรจre sur son bord antรฉrieur, pour former avec lui une voute ostรฉo-fibreuse : la voute acromiale. Les tentons de la coiffe des rotateurs entrent en contact avec elle lors du mouvement dโรฉlรฉvation scapulo-humรฉrale. Ce passage est facilitรฉ par la bourse sรฉreuse sous-acromio-deltoรฏdienne, interposรฉe entre la voute et la face superficielle de la coiffe des rotateurs[13].
Cet espace sous-acromial, situรฉ entre lโacromion et la tรชte humรฉrale, est rempli de tissu synovial. Cโest une bourse de glissement dรฉlimitรฉe :
En haut par lโacromion et le ligament acromio-coracoรฏdien.
En bas par la face superficielle des tendons de la coiffe des rotateurs, En dehors par le muscle deltoรฏde.
En dedans par lโarticulation acromio-claviculaire [8].
Le glissement du supra-รฉpineux au niveau de lโacromion est donc permis par cette bourse sรฉreuse sous-acromio-deltoรฏdienne. Celle-ci est mise ร contribution lors de lโabduction du bras mais รฉgalement lors des diffรฉrentes rotations. Elle permet de prรฉserver le supra-รฉpineux des frottements sur lโacromion. [14]
Lโespace sous-acromial est un espace restreint, et du fait de la grande mobilitรฉ de lโรฉpaule, il faut veiller ร ce quโil soit le plus prรฉservรฉ possible[14].
Physiopathologie du conflit sous-acromial
Le conflit sous-acromial est la cause la plus frรฉquente de douleurs ร lโรฉpaule aprรจs 40 ans [15]. C’est le trouble de l’รฉpaule le plus frรฉquemment diagnostiquรฉ parmi les soins de santรฉ primaires, reprรฉsentant 44 ร 65 % de toutes les plaintes concernant l’รฉpaule. Les symptรดmes peuvent persister pendant des mois ou des annรฉes, cโest pourquoi le syndrome de conflit sous-acromial a un rรฉel impact socio-รฉconomique[16].
Cette pathologie se caractรฉrise par une douleur supรฉrieure et antรฉrieure du moignon de lโรฉpaule, accompagnรฉe dโune sensation dโaccrochage, notamment reproduite entre 60ยฐ et 120ยฐdโabduction [17].
Anatomiquement, elle correspond ร une tendinite de la coiffe des rotateurs, en particulier du tendon du muscle supra-รฉpineux, avec une inflammation de la bourse sous-acromiale (qui peut se transformer en bursite). Le tendon se retrouve comprimรฉ entre l’extrรฉmitรฉ supรฉrieure de l’humรฉrus (trochiter et tรชte humรฉrale) dโune part et l’acromion et le ligament acromio-coracoรฏdien dโautre part[17].
Il peut donc se produire deux types dโanomalies dans lโespace sous-acromial : un conflit sous-acromial primaire ou secondaire causรฉ par un dysfonctionnement de lโรฉpaule ; et/ou une bursite sous-acromiale causรฉe par une hyper sollicitation (sport, travail) de lโรฉpaule ou par une calcification tendineuse de la coiffe des rotateurs. La bursite donne lieu ร un tableau dโhyperalgie, oรน le moindre mouvement devient douloureux[5].
Physiopathologie de la tendinopathie de la coiffe des rotateurs
Le tendon est un tissu conjonctif dense fibreux, mรฉcaniquement responsable de la transmission de la force des muscles vers les os. Cโest une entitรฉ dynamique qui se restructure en permanence en fonction des contraintes, et ce grรขce ร diverses modifications mรฉtaboliques et mรฉcaniques.
Il est trรจs peu vascularisรฉ par ses extrรฉmitรฉs ce qui a des consรฉquences sur les possibilitรฉs de cicatrisation lors des blessures.
Richement innervรฉ il a un rรดle proprioceptif, une grande rรฉactivitรฉ lors des changements de contraintes et de pression exercรฉes sur une articulation[21].
Cโest pour cela que le tendon possรจde lโune des forces de rรฉsistance les plus รฉlevรฉes de tous les tissus mous du corps, car il doit rรฉsister aux forces qui sโexercent selon lโaxe de ses fibres[21].
La tendinopathie est une pathologie dโorigine multifactorielle qui touche une population active, sportive ou non. Elle survient gรฉnรฉralement suite ร une hyper utilisation et รฉvolue rรฉguliรจrement vers la chronicitรฉ. Chaque tendon peut dรฉvelopper une tendinopathie, mais certains comme le supra-รฉpineux sont plus rรฉguliรจrement atteints[21].
La tendinopathie regroupe un ensemble de lรฉsions qui touchent les diffรฉrentes structures du tendon. On peut regrouper les lรฉsions tendineuses par localisation :
Tendinopathie corporรฉale : tendinose, tendinite, calcification, nodule, rupture.
Tendinopathie dโinsertion : enthรฉsopathie, moytendinopathie.
Tendinopathie pรฉriphรฉrique : bursite, tรฉnosynovite, รฉpaississement du pรฉri-tendon.
Certain tendons dรฉveloppent prรฉfรฉrentiellement des lรฉsions ร certaines localisation ; ainsi, le tendon du supra-รฉpineux prรฉsente le plus souvent des enthรฉsopathies[21][22].
Il existe diffรฉrentes classifications, mais la plus connue est la classification de Blazina. Elle distingue cinq stades et prend en compte la douleur et lโimpact fonctionnel. Elle nโest pas corrรฉlรฉe ร lโaspect histologique de la lรฉsion. Dans le cadre dโun traitement mรฉdical, les stades 1 et 2 sont de bons pronostics.
Il existe dโautres classifications comme celles de Leadbetter, Ferretti ou Nirschi[23].
Critรจres dโรฉligibilitรฉ
Schรฉma dโรฉtude
Cette revue de littรฉrature traite une question thรฉrapeutique. Son but est dโรฉvaluer lโefficacitรฉ dโun traitement prรฉventif ou curatif. Lโรฉtude portera sur des variables qualitatives.
Le protocole optimal pour rรฉpondre ร une problรฉmatique thรฉrapeutique est lโessai clinique randomisรฉ, oรน la rรฉpartition des patients dans les groupes a รฉtรฉ rรฉalisรฉe alรฉatoirement.
Ce schรฉma dโรฉtude permet que la population soit rรฉpartie de maniรจre homogรจne dans chaque groupe de traitement, diminuant ainsi le risque de rencontrer un biais de sรฉlection.
Il sโagit dโรฉtudes comparant dโune part un programme dโexercices de stabilisation scapulaire, associรฉs ou non ร dโautres thรฉrapeutiques, et dโautres part, une prise en charge ยซ contrรดle ยป correspondant ร une rรฉรฉducation conventionnelle.
Il nโexiste pas de protocole standardisรฉ quant au travail de stabilisation scapulaire, cโest pourquoi le choix des techniques intรฉgrรฉes dans cette approche est libre. La seule condition est que le groupe dโintervention reรงoive bien des soins visant ร stabiliser la scapula.
Population
La population cible correspond ร des hommes et femmes รขgรฉs au minimum de 18 ans, atteints dโun syndrome de conflit sous-acromial unilatรฉral de stade I ou II selon la classification de Neer. Les sujets nโont pas subi dโacromioplastie.
Intervention
Lโintervention รฉtudiรฉe est stabilisation de la scapula. Cette intervention est en fait lโassociation de plusieurs techniques de rรฉรฉducation. Il nโexiste pas de protocole standardisรฉ, cโest pourquoi lโintervention dans chacune des รฉtudes incluses nโest pas identique.
Lโรฉtude A.Moezy 2014 [35] pour stabiliser la scapula intรจgre : du renforcement musculaire contre rรฉsistance classique (coiffe des rotateurs, rotateurs externes, dentelรฉ antรฉrieur), et du PNF, des exercices de correction posturale, des exercices de stabilisation scapulaires spรฉcifiques (swiss ball, exercice de lโhorloge), et des รฉtirements (pectoraux, capsule postรฉrieure, ยซ sleeper stretch ยป). Lโรฉtude F.Struyf 2013 [19] intรจgre de la mobilisation passive de la scapula, des รฉtirements en sรฉance et ร domicile (รฉlรฉvateur de la scapula, petit pectoral, rhomboรฏdes), des exercices de contrรดle de la position de la scapula, et du renforcement musculaire contre rรฉsistance (trapรจze moyen, trapรจze infรฉrieur, dentelรฉ antรฉrieur).
Lโรฉtude E.Turgut 2017 [42] donne ร rรฉaliser aux patient des exercices de stabilisation scapulaire en chaines ouverte et fermรฉe, des รฉtirements (capsule postรฉrieure, petit pectoral, รฉlรฉvateur de la scapula, grand dorsal), des exercices de glissement contre le mur, push up contre le mur, et du renforcement musculaire contre rรฉsistance de la coiffe des rotateurs.
Lโรฉtude Z.Baskurt 2011[33] utilise pour la stabilisation scapulaire des exercices spรฉcifiques tels que lโexercice de lโhorloge, de dรฉplacement de poids, le push contre le mur, les glissements contre le mur ; et du renforcement musculaire (sous-scapulaire, infra-รฉpineux, supra-รฉpineux, deltoรฏde antรฉrieur et postรฉrieur) associรฉs ร des รฉtirements (capsule antรฉrieure, infรฉrieure et postรฉrieure ; flรฉchisseurs, abducteurs, rotateurs internes) et exercices de Codman (pendulaire).
Comparateur
Il sโagit de tout autre technique thรฉrapeutique de prise en charge du conflit sous-acromial.
Le groupe contrรดle de lโรฉtude A.Moezy 2014 [35] rรฉalise des exercices de pendulaire de lโรฉpaule et de gain dโamplitudes articulaires actif combinรฉs ร de la posture, et de la physiothรฉrapie antalgique (TENS, Infra-rouges, ultra-sons).
Celui de lโรฉtude F.Struyf 2013 [19] fait du renforcement excentrique de la coiffe des rotateurs avec un รฉlastique (en sรฉance et ร domicile), reรงoit de la mobilisation passive de la scapulo-humรฉrale, des massages en frictions, et des ultrasons.
Lโรฉtude E.Turgut 2017 [42] intรจgre dans le groupe contrรดle des รฉtirements (capsule postรฉrieure, petit pectoral, รฉlรฉvateur de la scapula, grand dorsal), et renforcement musculaire contre rรฉsistance (coiffe des rotateurs).
Et le groupe contrรดle de lโรฉtude Z.Baskurt 2011[33] rรฉalise du renforcement musculaire contre-rรฉsistance (sous-scapulaire, infra-รฉpineux, supra-รฉpineux, deltoรฏde antรฉrieur et postรฉrieur), des รฉtirements (capsule antรฉrieure, infรฉrieure et postรฉrieure ; flรฉchisseurs, abducteurs, rotateurs internes) et exercices de Codman (pendulaire).
Outcomes /Critรจres de jugement
Lโobjectif est de juger de lโefficacitรฉ de la stabilisation scapulaire dans la rรฉรฉducation du conflit sous-acromial.
Cette pathologie รฉtant une des causes les plus frรฉquentes de la douleur dโรฉpaule, notre critรจre de jugement principal est la douleur. On รฉtudiera la douleur ร travers deux composantes : au repos et ร lโeffort.
Le critรจre de jugement secondaire est le gain en mobilitรฉ de lโรฉpaule. Cette amรฉlioration sโexprime ร travers diffรฉrents paramรจtres.
Lโรฉvolution des amplitudes articulaires de flexion et dโabduction de la scapulo-humรฉrale sont intรฉgrรฉs en tant que critรจres de jugement car ils sont rapportรฉs comme douloureux dans les signes cliniques du conflit sous-acromial. De plus, ils sont des tรฉmoins de la mobilitรฉ de lโรฉpaule.
Pour illustrer lโamรฉlioration de la mobilitรฉ, nous choisissons รฉgalement la rotation latรฉrale scapulo-humรฉrale. Avec la flexion et lโabduction, elle constitue la mobilitรฉ prioritaire de lโรฉpaule, cโest-ร -dire que ces trois mouvements dรฉterminent lโensemble du captage spatial du membre supรฉrieur[10]. Nous intรฉgrons รฉgalement la longueur du petit pectoral comme critรจre de jugement secondaire car ce muscle, lorsquโil est raccourci, peut รชtre source de perturbation des mouvements de lโรฉpaule, de mรชme quโil peut causer des douleurs. Un raccourcissement du petit pectoral peut รชtre causรฉ par une mauvaise posture en antรฉpulsion du moignon de lโรฉpaule.
Estimer lโaugmentation de la longueur du petit pectoral permet dโapprรฉcier le changement de position de repos de la scapula, et la cinรฉmatique scapulaire lors de lโรฉlรฉvation du bras[43]. En somme, lโallongement du petit pectoral participe ร lโamรฉlioration de la dynamique scapulo-humรฉrale.
๏ Mesure de lโintensitรฉ de la douleur:
Lโintensitรฉ de la douleur ร lโeffort comme au repos est quantifiรฉe grรขce ร lโรฉchelle visuelle analogique (EVA). Il sโagit dโune rรฉglette de 10 cm graduรฉe en millimรจtres. Cโest une auto-รฉvaluation du patient sur le ressenti de sa douleur. Cโest un outil validรฉ, reconnu comme fiable et reproductible.
Sur la face que lโon prรฉsente au patient, se trouve un curseur sur une ligne droite quโil peut dรฉplacer le long de celle-ci. Une extrรฉmitรฉ correspond ร ยซ absence de douleur ยป et lโautre extrรฉmitรฉ correspond ร la ยซ douleur maximale imaginable ยป. Le patient place donc le curseur ร lโendroit qui situe le mieux sa douleur.
Sur la face visible par le thรฉrapeute, il y a des graduations millimรฉtrรฉes. 0 mm correspondant ร ยซ absence de douleur ยป et 10 mm ร ยซ douleur maximale imaginable ยป. La position du curseur placรฉ par le patient permet dโobserver lโintensitรฉ de sa douleur en millimรจtres[44].
๏ Mesure des amplitudes articulaires de la flexion, abduction et rotation latรฉrale scapulo-humรฉrales:
Les amplitudes de mouvement ont รฉtรฉ mesurรฉes ร lโaide de goniomรจtres classique pour lโรฉtude A.Moezy 2014 et dโun รฉlectronique pour Z.Baskurt 2011. Il sโagit dโun instrument qui permet de mesurer des angles et de quantifier les amplitudes articulaires dโune articulation. Les rรฉsultats sโexpriment en degrรฉs, et les mesures peuvent sโeffectuer aussi bien en passif quโen actif. Le goniomรจtre se compose de deux branches, une fixe, et une mobile, par rapport au cadran [45]. Le thรฉrapeute sโaide de repรจres osseux bien dรฉfinis pour prendre des mesures aussi prรฉcises et reproductibles que possible. Les mesures sont considรฉrรฉes comme fiables ร 5ยฐ prรจs.
๏ รvaluation de lโallongement du petit pectoral:
Lโรฉtude A.Moezy a rรฉalisรฉ une mesure anthropomรฉtrique de la longueur du petit pectoral. Ils ont dรฉterminรฉ deux repรจres anatomiques : un au niveau de l’angle infรฉro-mรฉdial de l’apophyse coracoรฏde dโune part, et un autre au niveau de la jonction sterno-costale, ร la face infรฉrieure de la quatriรจme cรดte. Cette distance a รฉtรฉ mesurรฉe trois fois ร lโaide dโun รฉtrier, et la moyenne des trois mesures a รฉtรฉ enregistrรฉe [35].
Lโรฉtude F.Struyf 2013 a mesurรฉ le pectoralis muscle lengh index (PMI) en collant des bandes repรจres sur la peau des sujets, sur le processus coracoรฏde dโune part, et sur la quatriรจme cรดte de lโautre. La distance mesurรฉe en centimรจtres est divisรฉe par la taille du sujet et multipliรฉe par 100. On considรจre que la longueur du petit pectoral est courte lorsque le PMI est infรฉrieur ou รฉgal ร 7,65 cm[19].
Mรฉthodologie de recherche
Base de donnรฉes
Une fois le sujet de cette revue de littรฉrature choisi, il sโagissait de trouver les articles scientifiques adaptรฉs pour rรฉpondre ร notre problรฉmatique.
Le travail dโinvestigation a dรฉmarrรฉ sur Pubmed. Cette base de donnรฉes permet de crรฉer lโรฉquation de recherche et de lโaffiner en fonction des articles proposรฉs lors de la recherche avancรฉe.
Nous avons ensuite explorรฉ PEDro : le nombre dโarticles dรฉtectรฉs fut assez faible, et le seul valable pour notre problรฉmatique รฉtait un doublon.
Il en est de mรชme pour Google Scholar qui nous a proposรฉ soit des doublons, soit des รฉtudes qui ne nous intรฉressaient pas.
Enfin, Cochrane nous a permis de trouver quelques articles supplรฉmentaires.
รquation de recherche
Pour dรฉterminer les mots clรฉs ร inclure dans notre รฉquation de recherche avancรฉe, nous avons utilisรฉ le moteur de recherche He Top. Ce moteur de recherche permet dโobtenir des synonymes que lโon appelle ยซ mesh terms ยป (Medical Subject headings), qui sont les mots clรฉs utilisรฉs sur Pubmed.
Dโaprรจs lโINSERM, ยซ le Mesh est le thรฉsaurus de rรฉfรฉrence dans le domaine biomรฉdical[46] ยป.
รvaluation de la qualitรฉ mรฉthodologique des รฉtudes sรฉlectionnรฉes
La qualitรฉ mรฉthodologique des รฉtudes sera apprรฉciรฉe grรขce ร une รฉchelle spรฉcifique des รฉtudes thรฉrapeutiques : lโรฉchelle Pedro. Cette รฉchelle regroupe 11 items permettant de juger de la validitรฉ externe et interne dโune รฉtude, dโรฉvaluer sa pertinence clinique, et de dรฉtecter certains biais tels que le biais de sรฉlection, le biais dโรฉvaluation, le biais de suivi, et le biais dโattrition. Il en ressort un score sur 10 points, qui permet dโapprรฉcier la qualitรฉ mรฉthodologique dโune รฉtude.
Risques de biais des รฉtudes incluses
Lโรฉchelle PEDro est la grille dโanalyse la plus adaptรฉe pour รฉvaluer la qualitรฉ dโun essai clinique randomisรฉ et dรฉceler dโรฉventuels biais. Elle comporte 11 items, mais le premier item nโest pas pris en compte dans la notation. Le score maximal que lโon puisse obtenir est donc de 10 sur 10. Un point nโest attribuรฉ que si le critรจre est explicitement รฉnoncรฉ dans lโarticle (voir annexe 7).
Nous avons choisi dโinclure une รฉtude ร partir dโun score รฉgal ร 5 sur 10. Plus ce score est รฉlevรฉ, plus la qualitรฉ de lโessai clinique randomisรฉ est importante.
Le critรจre 1 relรจve de la validitรฉ externe. Les critรจres 2 ร 9 รฉvaluent la validitรฉ interne de lโarticle. Les critรจres 10 et 11 permettent de juger de la pertinence clinique de lโarticle, cโest-ร -dire sโil nous donne suffisamment dโinformations statistiques pour pouvoir interprรฉter les rรฉsultats.
Selon lโHAS, la validitรฉ interne reflรจte la qualitรฉ mรฉthodologique de lโรฉtude.
La validitรฉ externe reprรฉsente la ยซ cohรฉrence avec les donnรฉes et connaissances qui ne sont pas celles de lโรฉtude ยป[47].
Effets de lโintervention sur les critรจres de jugement
Dans cette revue de littรฉrature, nous nous intรฉressons ร lโefficacitรฉ du traitement sur la douleur et sur la mobilitรฉ de lโรฉpaule.
La douleur est notre critรจre de jugement principal, nous รฉtudierons la douleur au repos (traitรฉe par trois des รฉtudes), et la douleur ร lโeffort (traitรฉe par toutes les รฉtudes).
Concernant lโรฉvaluation de la mobilitรฉ de lโรฉpaule qui est notre critรจre de jugement secondaire, les รฉtudes nโutilisent pas toutes les mรชmes critรจres de jugement. Nous avons retenu la flexion, lโabduction et la rotation latรฉrale dโรฉpaule ; de mรชme que lโallongement du petit pectoral. Nous regrouperons les rรฉsultats par critรจre de jugement.
Lโefficacitรฉ dโun traitement est reprรฉsentรฉe par la diffรฉrence intergroupe post-traitement du critรจre de jugement choisi pour รฉvaluer lโefficacitรฉ de ce traitement.
Lorsque lโon compare deux moyennes issues des rรฉsultats dโune รฉtude, nous observons une diffรฉrence plus ou moins grande entre elles. Cette diffรฉrence peut รชtre en partie, ou en totalitรฉ due au hasard, cโest ce que lโon appelle les fluctuations dโรฉchantillonnage.
Il existe des tests statistiques qui รฉvaluent la probabilitรฉ que la diffรฉrence observรฉe soit significative, cโest-ร -dire quโelle ne soit pas que le fruit du hasard, mais quโelle soit aussi due au traitement par exemple.
Le seuil de tolรฉrance est fixรฉ ร 5% de cette probabilitรฉ. Si la probabilitรฉ quโune diffรฉrence ne soit pas due quโau hasard est infรฉrieure ร 5%, nous pouvons admettre que cette diffรฉrence est due ร autre chose que le hasard.
On note cette probabilitรฉ ยซ p ยป, et on la voit souvent dรฉcrite comme ยซ p<0,05 ยป ou ยซ p>0,05 ยป.
Lorsque la valeur de p est significative, la valeur est accompagnรฉe dโune ยซ * ยป.
Afin dโestimer si cette diffรฉrence intergroupe est importante, nous avons besoins de calculer la taille dโeffet du traitement. Pour estimer cette taille dโeffet, lโintervalle de confiance ร 95% est lโoutil de rรฉfรฉrence. Pour le calculer, nous prenons les rรฉsultats (et รฉcart-types) post-traitement du groupe contrรดle dโune part, et du groupe dโintervention dโautre part ; et le nombre de sujets dans chacun des deux groupes.
Notons que les รฉtudes A.Moezy 2014 et Z.Baskurt 2011 ont mesurรฉ leurs critรจres de jugement aprรจs 6 semaines de traitement, alors que les รฉtudes F.Struyf 2013 et E.Tugut 2017 aprรจs 12 semaines de traitement.
La douleur dโรฉpaule : critรจre de jugement principal
Douleur au repos
Lโรฉvolution de la douleur au repos nโa pas montrรฉ de diffรฉrence significative entre les groupes dโintervention et les groupes contrรดle.
En effet, trois des auteurs [33][35][42] expliquent que les rรฉsultats de leurs รฉtudes indiquent que les exercices de stabilisation scapulaire diminuent la douleur au repos, mais pas dโavantage que leur traitement comparateur.
Les auteurs de lโรฉtude F.Struyf 2013 [19] ont signalรฉ une amรฉlioration modรฉrรฉe de la douleur au repos dans le groupe ayant bรฉnรฉficiรฉ dโun travail de stabilisation de la scapula, tandis que leur groupe contrรดle nโavait montrรฉ quโune minime รฉvolution de la douleur. Ils ont conclu ร une supรฉrioritรฉ (non significative) des rรฉsultats en faveur du groupe dโintervention.
En outre, il est important de prendre en compte le facteur temps. Sur plusieurs semaines de suivi, le temps peut jouer un rรดle important sur la diminution de la douleur au repos.
Nous concluons ainsi que la stabilisation scapulaire bien quโelle puisse diminuer la douleur au repos, ne la diminue pas plus quโune autre approche.
Douleur ร lโeffort
Les quatre รฉtudes montrent que la stabilisation scapulaire, quโelle soit seule ou associรฉe ร dโautres techniques, permet de diminuer la douleur ร lโeffort.
En revanche, lโinterprรฉtation des rรฉsultats diverge en fonction des auteurs.
En effet, trois des auteurs [29][31][38], au regard des rรฉsultats obtenus, concluent quโune rรฉรฉducation avec stabilisation scapulaire nโamรฉliore pas dโavantage la douleur ร lโeffort quโune rรฉรฉducation sans.
Or, la quatriรจme รฉtude [16] estime que les exercices de stabilisation de la scapula ont eu un impact significatif sur lโรฉvolution de la douleur ร lโeffort, cet impact ayant donnรฉ de meilleurs rรฉsultats que le groupe contrรดle.
Ici encore, nous nโoublions pas lโimpact probable du facteur temps.
Lโanalyse des rรฉsultats et la divergence des auteurs nous suggรจrent que la stabilisation scapulaire diminue la douleur ร lโeffort certes, mais pas plus quโune rรฉรฉducation qui nโen intรจgre pas.
Mobilitรฉ de lโรฉpaule : critรจre de jugement secondaire
Flexion scapulo-humรฉrale
Seule lโรฉtude Z.Baskurt 2011 a analysรฉ lโรฉvolution des amplitudes articulaires de la flexion de scapulo-humรฉrale. Les auteurs [33] ont notรฉ une lรฉgรจre supรฉrioritรฉ des rรฉsultats en faveur de la stabilisation scapulaire, mais sans diffรฉrence statistiquement significative.
Cependant, avec une seule รฉtude ayant intรฉgrรฉ ce critรจre de jugement, nous ne pouvons รฉtablir de certitude.
Abduction scapulo-humรฉrale
Le gain articulaire en abduction est dรฉcrit pas les รฉtudes A.Moezy 2014 et Z.Baskurt 2011. Les auteurs suggรจrent que les exercices de stabilisation scapulaire ont significativement amรฉliorรฉ la mobilitรฉ de lโรฉpaule, les patients ayant gagnรฉ en amplitudes articulaires [33][35].
Ces rรฉsultats suggรจrent que le traitement par stabilisation de la scapula pour gagner en abduction de la scapulo-humรฉral est plus bรฉnรฉfique quโun traitement sans.
Rotation latรฉrale scapulo-humรฉrale
Les รฉtudes Z.Baskurt 2011 et A.Moezy 2014 expliquent que les rรฉsultats obtenus sur le gain dโamplitudes articulaires en rotation latรฉrale montrent que le travail de stabilisation scapulaire serait plus efficace quโun traitement qui nโen intรจgre pas[33][35] .
Nous ne pouvons pas รฉtablir de certitude compte tenu de la faible quantitรฉ de donnรฉes ร exploiter, cependant ces rรฉsultats sont encourageant et nous suggรจrent que les exercices de stabilisation scapulaires amรฉliorent la mobilitรฉ en rotation latรฉrale de la scapulo-humรฉrale.
Longueur du petit pectoral
Aprรจs analyse des rรฉsultats des รฉtudes A.Moezy 2014 et F.Struyf 2013, il semblerait que le travail de stabilisation scapulaire permette dโallonger le petit pectoral, mais que cette approche nโaugmente pas plus sa longueur quโune rรฉรฉducation sans stabilisation de la scapula[35][19].
Nous concluons ainsi que stabiliser la scapula nโa pas dโimpact consรฉquent sur la longueur du petit pectoral. Son rรดle dans le rรฉtablissement dโune bonne dynamique scapulo-humรฉrale reste donc limitรฉ du fait de sa faible progression.
Conclusion gรฉnรฉrale sur la mobilitรฉ de lโรฉpaule
Regroupons les donnรฉes de lโensemble des critรจres de jugement intรฉgrรฉs dans lโanalyse de lโรฉvolution de la mobilitรฉ : lโabduction, la flexion, la rotation latรฉrale dโรฉpaule, et la longueur du petit pectoral.
Tous ces paramรจtres se sont amรฉliorรฉs (augmentรฉs) suite ร la prise en charge par stabilisation scapulaire du conflit sous-acromial.
Cependant, il semblerait que la supรฉrioritรฉ de cette approche fasse plus ses preuves dans le cadre du travail articulaire que dans celui de lโรฉtirement des structures musculo-tendineuses.
En effet, les deux articles [33][35] utilisรฉs pour รฉtudier les rรฉsultats du gain articulaire ont donnรฉ des rรฉsultats encourageants et nous ont permis de conclure que la rรฉรฉducation avec stabilisation scapulaire est plus efficace quโun traitement qui nโen intรจgre pas.
En revanche, les rรฉsultats des รฉtudes [19][42] qui ont mesurรฉ lโรฉvolution de la longueur du petit pectoral montrent que cette approche ne vaut pas mieux quโune rรฉรฉducation sans stabilisation de la scapula pour amรฉliorer ce critรจre de jugement.
Nous gardons en tรชte que le peu dโรฉtudes incluses dans la revue ne nous permet pas de prรฉtendre ร de solides conclusions. Nous estimons que lโimpact du travail de stabilisation scapulaire sur la mobilitรฉ de lโรฉpaule est positif et permet une amรฉlioration. Cependant, des รฉlรฉments nous manquent pour fermement affirmer que lโintรฉgration de cette approche dans la rรฉรฉducation fonctionnera mieux que sa non intรฉgration.
Limites et biais potentiels
Tout dโabord, comme nous lโavons prรฉcรฉdemment รฉnoncรฉ, le nombre dโรฉtudes incluses dans cette revue de littรฉrature est trop faible. Nous ne pouvons rรฉpondre ร notre problรฉmatique convenablement, par manque de donnรฉes ร mettre en balance.
Les รฉtudes nโutilisent pas le mรชme protocole de stabilisation scapulaire. En effet, mรชme si lโon retrouve des exercices et mรฉthodes en commun, les protocoles diffรจrent par certaines techniques, ce qui constitue un biais et altรจre la pertinence de la comparaison des rรฉsultats.
De plus, les tailles dโรฉchantillon (aprรจs exclusion de certains sujets) de certaines รฉtudes ne sont pas assez รฉlevรฉes pour avoir une vraie valeur reprรฉsentative de la population gรฉnรฉrale. On note รฉgalement une hรฉtรฉrogรฉnรฉitรฉ dans ces tailles dโรฉchantillon, comme par exemple lโรฉtude F.Struyf 2013 qui nโinclue que 22 sujets tandis que A.Moezy 2014 inclue 67 sujets [33][35][19][42]. Concernant la moyenne dโรขge de ces รฉchantillons [33][35][19][42], on observe que trois des groupes dโรฉtude ont des moyennes qui ne diffรจrent que de quelques annรฉes, avec 51 ans pour Z.Baskurt 2011, 46 ans pour F.struyf 2013, et 48 ans pour A.Moezy 2014.
Nous savons quโun conflit sous-acromial survient beaucoup plus chez les sujets atteints de plus de 40 ans, avec une incidence qui augmente ร 50 ans. Ces tranches dโรขges sont donc pertinentes. Cependant, lโarticle E.Turgut 2017 prรฉsente une population plus jeune dโenvirons 33 ans pour le groupe dโintervention et 39 ans pour le groupe contrรดle ; ce qui peut fausser lโinterprรฉtation des rรฉsultats. Ces moyennes dโรขges diffรจrent beaucoup avec celles des รฉtudes prรฉcรฉdentes dโune part, mais diffรจrent รฉgalement entre elles puisque quโil y a une diffรฉrence de 7 ans dans les moyennes du groupe contrรดle et du groupe dโintervention.
Par ailleurs, concernant la durรฉe des รฉtudes, notons que le suivi des patients a รฉtรฉ rรฉalisรฉ sur 6 (Z.Baskurt et A.Moezy) ร 12 semaines (E.Turgut et F.Struyf). Or, la mise en place dโune rรฉรฉducation de conflit sous-acromial intรฉgrant de la stabilisation scapulaire devrait se rรฉaliser sur du long terme, afin dโoptimiser lโรฉvolution de la douleur et de la mobilitรฉ dโรฉpaule.
Les auteurs dont le suivi nโa รฉtรฉ effectuรฉ que sur 6 semaines stipulent dans leurs discussions que leurs รฉtudes sont limitรฉes par le fait de nโavoir pu inclure de pรฉriode de suivi sur le long terme, et prรฉconisent dโen intรฉgrer dans les รฉtudes ร venir [33][35]. Les auteurs de A.Moezy 2014 [35] suggรจrent que si leur รฉtude avait inclut une longue pรฉriode de suivi, peut-รชtre auraient-ils pu observer une amรฉlioration plus consรฉquente de la douleur.
Notons รฉgalement que les mesures des critรจres de jugement nโont pas รฉtรฉ rรฉalisรฉes au mรชme moment pour chacune des รฉtudes, puisque certaines ont รฉtรฉ prises ร 6 semaines post-traitement et dโautres ร 12 semaines post-traitement.
Enfin, la durรฉe de la rรฉรฉducation diffรจre en fonction des รฉtudes.
En considรฉrant quโune sรฉance dure trente minutes, dans lโรฉtude F.Struyf 2013, les patients ont bรฉnรฉficiรฉ de 4h30 de rรฉรฉducation (9 sessions sur 12 semaines)[19]. Les patients avaient des exercices ร domicile ร rรฉaliser en plus des sรฉances de rรฉรฉducation, mais cela ne peut compenser quโen partie une sรฉance avec un kinรฉsithรฉrapeute.
Tandis que les รฉtudes A.Moezy 2014 et Z.Baskurt 2011 ont รฉtabli un plan de traitement de 9h (3 sรฉances/semaine pendant 6 semaines) [33][35].
Les auteurs de E.Turgut 2017 nโont pas spรฉcifiรฉ combien de sรฉances les sujets ont rรฉalisรฉ, il est juste indiquรฉ que lโessai clinique sโest dรฉroulรฉ sur 12 semaines[42].
Tous les sujets confondus nโont donc pas rรฉalisรฉ le mรชme nombre dโheures de rรฉรฉducation, ce qui peut biaiser les rรฉsultats.
Concernant lโรฉtude E.Turgut 2017 [42], les auteurs indiquent que les rรฉsultats ne s’appliquent qu’aux jeunes adultes ร qui on a diagnostiquรฉ un conflit sous-acromial de stade I ou II et qui prรฉsentaient une dyskinรฉsie scapulaire de type I ou II.
Ils ne peuvent s’appliquer aux patients prรฉsentant des symptรดmes chroniques ou qui prรฉsentent un acromion de type III ; ou qui ont un conflit secondaire en raison d’une faiblesse de la coiffe des rotateurs.
En outre, la mรฉthode utilisรฉe pour distinguer les diffรฉrents types de dyskinรฉsie scapulaire a une faible fiabilitรฉ. [42]
Les auteurs de lโรฉtude F.Struyf 2013 [19] relรจvent plusieurs limites ร leur travail. Tout dโabord, ils expliquent que les tests diagnostiques utilisรฉs (tests de Neer et de Jobe) pour dรฉpister le syndrome de conflit sous-acromial ont une sensibilitรฉ รฉlevรฉe (par exemple, utile pour exclure les troubles de la coiffe des rotateurs), mais une spรฉcificitรฉ moindre (par exemple, la structure exacte en cause). On pourrait alors penser que d’autres pathologies ont pu รชtre ร l’origine de la reproduction des symptรดmes lors ces tests.
De plus, ils indiquent que, durant le recrutement des patients, la durรฉe de leurs symptรดmes nโa pas รฉtรฉ enregistrรฉe.
Ils indiquent รฉgalement que la prise en charge des deux groupes dโรฉtude รฉtait assurรฉe par le mรชme thรฉrapeute. Il est donc possible que sa propre opinion sur lโefficacitรฉ des traitements ait altรฉrรฉ son travail.
Enfin, ils considรจrent que le fait dโavoir associรฉ les exercices de stabilisation scapulaire ร des รฉtirements et des exercices de contrรดle moteur de la scapula constitue un biais important ; puisquโil est impossible de dรฉterminer quelle part du traitement est responsable de lโamรฉlioration des symptรดmes.
Applicabilitรฉ des rรฉsultats en pratique
La rรฉรฉducation du conflit sous-acromial via des exercices de stabilisation scapulaire comporte donc des exercices de renforcement, dโรฉtirement, de gain articulaireโฆ Autant dโexercices qui ne demandent pas beaucoup de matรฉriel, si ce nโest du matรฉriel de rรฉรฉducation classique tels que des balles, ballons de Klein et bandes รฉlastiques. Lesquels sont trรจs peu couteux, et font traditionnellement partie de la caisse ร outils du masso-kinรฉsithรฉrapeute.
Afin dโรฉvaluer lโรฉvolution du patient dans sa rรฉรฉducation, le thรฉrapeute peut avoir besoin dโoutils de mesure tels quโun goniomรจtre, dynamomรจtre, inclinomรจtre, ou rรฉglette dโรฉvaluation visuelle de la douleur ; qui sont รฉgalement trรจs abordables pรฉcuniairement parlant.
De plus, une sรฉance de kinรฉsithรฉrapie รฉtant prise en charge par la sรฉcuritรฉ sociale, la rรฉรฉducation nโengage aucun frais auprรจs du patient. Si cโest le cas, cโest quโil aura lui-mรชme choisi dโinvestir dans du matรฉriel afin dโapprofondir sa rรฉรฉducation ร domicile.
Comme vu prรฉcรฉdemment, les tailles dโeffets obtenues pour lโamรฉlioration de la douleur suite aux comparaisons des rรฉsultats post-traitement entre les groupes dโintervention et groupes contrรดles de chaque รฉtude sont assez faibles. Cela signifie que le travail de stabilisation scapulaire nโamรฉliore pas dโavantage la douleur quโune rรฉรฉducation qui nโen intรจgre pas.
Nous ne pouvons donc pas utiliser cette approche dans un but de performance de diminution de la douleur, au repos comme ร lโeffort.
Nous avons vu que les tailles dโeffets permettant dโรฉvaluer lโamรฉlioration de la mobilitรฉ de lโรฉpaule, et leur interprรฉtation, divisent les auteurs. Les avis divergent quant ร la supรฉrioritรฉ du travail de stabilisation scapulaire en termes dโefficacitรฉ par rapport ร une autre approche. Il semble tout de mรชme que les amplitudes scapulo-humรฉrales se soient significativement amรฉliorรฉes, ce qui constitue une phase importante de la rรฉรฉducation du conflit sous-acromial.
La prise en charge des dyskinรฉsies scapulaires associรฉe au renforcement et ร lโรฉtirement des muscles de la coiffe des rotateurs et des muscles stabilisateurs de la scapula semble รชtre efficace pour gรฉrer la douleur et le handicap du patient.
Malgrรฉ le fait que cette approche ne soit pas toujours jugรฉe comme apportant de meilleurs rรฉsultats que les groupes contrรดles, il est important de se concentrer sur la cinรฉmatique scapulaire, puisque celle-ci est au centre du bon fonctionnement de lโรฉpaule. [35] La capacitรฉ ร positionner et contrรดler les mouvements de la scapula est donc essentielle au fonctionnement optimal du membre supรฉrieur.
[35] Par ailleurs, les nouvelles connaissances en matiรจre de rรฉรฉducation de l’รฉpaule mettent l’accent sur la stabilisation dynamique de la scapula comme รฉlรฉment essentiel de la prise en charge des pathologies dโรฉpaule. Il faut รฉgalement souligner que, sans traiter les dyskinรฉsies scapulaires, les muscles stabilisateurs de scapula ne peuvent pas assurer correctement leur rรดle. Lโavantage de cette approche est quโelle permet au patient de dรฉvelopper son schรฉma corporal, ainsi quโapprendre ร bien positionner sa scapula, en statique comme en dynamique.
De plus, nous avons vu que les muscles de la coiffe des rotateurs travaillent en synergie avec les muscles stabilisateurs scapulaires pour assurer le maintien de la tรชte humรฉrale dans la cavitรฉ glรฉnoรฏdale de la scapula. Cโest pourquoi rรฉtablir lโรฉquilibre tension-longueur de ces muscles contribue ร rรฉ harmoniser le rythme scapulo-humรฉrale.
En outre, lโacquisition de ce renfort musculaire prรฉvient dโรฉventuelles rรฉcidives.
Ce genre de prise en charge peut รชtre contraignante pour le patient car il se doit dโรชtre assidu dans la rรฉalisation de ses exercices. Cโest une rรฉรฉducation qui repose non seulement sur le thรฉrapeute, mais aussi sur les capacitรฉs dโautonomie et de sรฉrieux du patient. En effet, celui-ci doit se montrer consciencieux et motivรฉ sโil veut observer une progression de son รฉtat. Il doit respecter les consignes du masso-kinรฉsithรฉrapeute et la frรฉquence dโentrainement.
Les exercices de renforcement musculaire, stretching, et les exercices de stabilisation scapulaire pourraient, sโils sont mal exรฉcutรฉs, entrainer des lรฉsions musculaires. Cependant, les thรฉrapeutes prennent soins de surveiller et corriger les patients lors de leur rรฉรฉducation, tout en leur donnant des consignes et conseils lorsque ceux-ci doivent rรฉaliser des exercices ร domicile.
De plus, la mobilisation passive est une technique douce, oรน le patient est pleinement relรขchรฉ et sโen remet aux mains du thรฉrapeute avisรฉ ; ce qui rรฉduit de maniรจre consรฉquente le risque de lรฉser une structure.
Cโest pourquoi nous estimons que le risque quโun ou des effets nรฉfastes ou secondaires surviennent lors de la prise en charge des patients est moindre, en comparaison avec le bรฉnรฉfice quโapporte un travail de stabilisation de la scapula dans la dynamique scapulo-humรฉrale.
Qualitรฉ des preuves
Afin dโรฉvaluer la qualitรฉ des preuves de cette revue, nous utilisons le systรจme de gradation des recommandations de bonne pratique.
Les ยซ recommandations de bonne pratique ยป (RBP) sont dรฉfinies dans le champ de la santรฉ comme ยซ des propositions dรฉveloppรฉes mรฉthodiquement pour aider le praticien et le patient ร rechercher les soins les plus appropriรฉs dans des circonstances cliniques donnรฉes ยป [47].
LโHAS explique que [47] [โฆ] le niveau de preuve des rรฉsultats dโune รฉtude inclut ร la fois lโobjectif et la nature de lโรฉtude. Lโobjectif dโune รฉtude est associรฉ ร la formulation dโune hypothรจse [โฆ]. LโHAS indique que [47] le niveau de preuve dโune รฉtude caractรฉrise la capacitรฉ de lโรฉtude ร rรฉpondre ร la question posรฉe. La capacitรฉฬ dโune รฉtude ร rรฉpondre ร la question posรฉe est jugรฉe sur la correspondance de lโรฉtude au cadre du travail (question, population, critรจres de jugement) et sur les caractรฉristiques suivantes :
Lโadรฉquation du protocole dโรฉtude ร la question posรฉe.
Lโexistence ou non de biais importants dans la rรฉalisation.
Lโadaptation de lโanalyse statistique aux objectifs de lโรฉtude.
La puissance de lโรฉtude et en particulier la taille de lโรฉchantillon.
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Table des matiรจres
1 INTRODUCTION
1.1 ANATOMIE DE LโรPAULE
1.1.1 Lโรฉpaule osseuse
1.1.1.1 La clavicule
1.1.1.2 Lโhumรฉrus
1.1.1.3 La scapula
1.1.2 Lโรฉpaule articulaire
1.1.2.1 Articulation scapulo-humรฉrale
1.1.2.2 Articulation scapulo-thoracique
1.1.2.3 Articulation sterno-costo-claviculaire
1.1.2.4 Articulation acromio-claviculaire
1.1.2.5 Articulation sous-deltoรฏdienne
1.1.3 Capsule articulaire et ligaments glรฉno-humรฉraux
1.1.4 Myologie de lโรฉpaule
1.1.4.1 La coiffe des rotateurs
1.1.4.2 Muscles stabilisateurs de la scapula
1.1.4.3 Muscles superficiels
1.1.5 Cinรฉsiologie scapulo-humรฉrale
1.1.6 Rythme scapulo-humรฉral
1.2 CONFLIT SOUS-ACROMIAL ET TENDINOPATHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS
1.2.1 Contexte anatomique
1.2.2 Physiopathologie du conflit sous-acromial
1.2.3 Physiopathologie de la tendinopathie de la coiffe des rotateurs
1.2.4 Clinique
1.2.5 รtiologies du conflit sous-acromial
1.2.5.1 Mรฉcanismes extrinsรจques
1.2.5.2 Mรฉcanismes intrinsรจques
1.2.5.3 Autres รฉtiologies
1.2.6 Diagnostic
1.2.7 Traitements du conflit sous-acromial
1.2.7.1 Traitement conservateur et rรฉรฉducation
1.2.7.2 Traitement chirurgical
1.3 STABILISATION SCAPULAIRE
1.4 HYPOTHรSE
2 METHODE
2.1 CRITรRES DโรLIGIBILITร
2.1.1 Schรฉma dโรฉtude
2.1.2 Population
2.1.3 Intervention
2.1.4 Comparateur
2.1.5 Outcomes /Critรจres de jugement
2.2 MรTHODOLOGIE DE RECHERCHE
2.2.1 Base de donnรฉes
2.2.2 รquation de recherche
2.3 EXTRACTION DES DONNรES
2.3.1 Sรฉlection des รฉtudes
2.3.2 Extraction des donnรฉes
2.3.3 รvaluation de la qualitรฉ mรฉthodologique des รฉtudes sรฉlectionnรฉes
2.3.4 Synthรจse des rรฉsultats
3 RESULTATS
3.1. DESCRIPTION DES รTUDES
3.1 รTUDES EXCLUES
3.2 SYNTHรSE DES รTUDES INCLUSES
3.3 RISQUES DE BIAIS DES รTUDES INCLUSES
3.4 EFFETS DE LโINTERVENTION SUR LES CRITรRES DE JUGEMENT
3.4.1 รvaluation du critรจre de jugement principal : la douleur
3.4.1.1 Intensitรฉ de la douleur au repos (score EVA)
3.4.1.2 Intensitรฉ de la douleur ร lโeffort (score EVA)
3.4.2 รvaluation du critรจre de jugement secondaire : la mobilitรฉ dโรฉpaule
3.4.2.1 Amplitudes articulaires de la flexion scapulo-humรฉrale
3.4.2.2 Amplitude articulaire de lโabduction scapulo-humรฉrale
3.4.2.3 Amplitude articulaire de la rotation latรฉrale (R2) scapulo-humรฉrale
3.4.2.4 Longueur du petit pectoral (en cm)
4 DISCUSSION
4.1 ANALYSE DES PRINCIPAUX RรSULTATS
4.1.1 La douleur dโรฉpaule : critรจre de jugement principal
4.1.1.1 Douleur au repos
4.1.1.2 Douleur ร lโeffort
4.1.2 Mobilitรฉ de lโรฉpaule : critรจre de jugement secondaire
4.1.2.1 Flexion scapulo-humรฉrale
4.1.2.2 Abduction sc apulo-humรฉrale
4.1.2.3 Rotation latรฉrale scapulo-humรฉrale
4.1.2.4 Longueur du petit pectoral
4.1.2.5 Conclusion gรฉnรฉrale sur la mobilitรฉ de lโรฉpaule
4.1.3 Limites et biais potentiels
4.2 APPLICABILITร DES RรSULTATS EN PRATIQUE
4.3 QUALITร DES PREUVES
4.4 BIAIS POTENTIELS DE LA REVUE
5 CONCLUSION
5.1 IMPLICATION POUR LA PRATIQUE CLINIQUE
5.2 IMPLICATION POUR LA RECHERCHE
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