L’INLAY-CORE METALLIQUE
Description L’inlay-core également appelé faux moignon, est une pièce de précision le plus souvent métalliques (non visibles) destiné à remplacer la partie coronaire de la dent lorsque celle-ci est trop fragile pour supporter un élément prothétique. Plus précisément, un inlay-core est une pièce en métal réalisée par le prothésiste à partir d’une empreinte prise par le dentiste. Cette pièce prothétique est composée de deux parties :
– un tenon qui va s’ancrer dans la racine. Il assure une meilleure stabilité de la prothèse.
– un moignon qui va reconstruire une partie de la couronne sur laquelle est scellée la couronne prothétique.
Nous pouvons aussi élaborer un inlay-core avec un ou plusieurs tenons en fonction du nombre de la racine de la dent. Lorsque les axes des canaux radiculaires ne sont pas parallèles, nous utilisons un technique de scellement d’un tenon à part de l’inlay-core sans clavette, il s’agit alors d’un inlay-core à clavette [4].
Rôle de l’inlay-core
Reconstituer un moignon permettant d’assurer la rétention de la future prothèse et assurer l’étanchéité canalaire par le scellement des entrées canalaires.
a. Indications : L’inlay-core est indiqué chaque fois que toute autre restauration classique s’avère insuffisante, tant en résistance mécanique qu’en surface d’appui au niveau des dents antérieures et postérieures délabrées par carie ou fracture. La reconstitution par faux moignon coulée s’adresse aux dents dépulpées très délabrées sur laquelle la pose d’une prothèse fixée est indispensable. Ses indications sont nombreuses :
Restauration de dents dont le délabrement est important ayant une limite juxta- ou légèrement sous-gingivale et /ou des parois résiduels insuffisant pour envisager une restauration foulée.
Restauration d’une dent dont l’anatomie canalaire est incompatible avec un tenon préfabriqué.
Restauration de dent dont le volume est réduit (incisives mandibulaires par exemple) ou ayant subi un traitement pré-prothétique particulier (séparation de racines, amputation radiculaire dans le cas d’atteintes parodontales profondes de pluriradiculées).
Dents situées dans un contexte occlusal ne permettant pas d’assurer la pérennité d’une association tenon-matériau plastique (dents maxillaires postérieures).
Correction de malposition légère (version, rotation).
Correction du parallélisme des piliers dans le cas de grandes reconstitutions prothétiques scellées.
Restauration de dents support d’ancrage sur une prothèse mixte (mise en place d’attachements, fraisages, dents support de crochet).
b. Contre-indications : A l’inverse, la contre-indication est posée si :
La réalisation aggrave largement le délabrement de la dent par rapport à l’état initial et va à l’encontre du principe d’économie tissulaire.
La hauteur coronaire disponible est insuffisante pour assurer la rétention d’une restauration à deux étages.
La hauteur de l’os alvéolaire est insuffisante.
Le schéma occlusal est défavorable.
Le patient présente un para fonction non contrôlé (usure, bruxisme).
Si un ancrage radiculaire est inutile ou impossible.
Propriétés thermiques
Intervalle de fusion Les alliages cobalt-chrome ont un intervalle de fusion relativement élevé et d’autant plus que la teneur en cobalt est important. La fusion débute aux environs de 1250°C et se termine aux environs de 1500°C pour la coulée, les températures de fusion sont élevées, il est alors nécessaire d’utiliser un revêtement compensateur à liant réfractaire, le plus souvent à liant phosphate.
Coefficient de dilatation thermique Le coefficient moyen de dilatation linéaire est de 13 ×10-6 à 20°C, et il n’est pas très éloigné de celui de la dent qui est de 15×10-6/°C au niveau de la couronne.
Conductibilité thermique Le coefficient de conductibilité thermique entre 0°C et 100°C est de l’ordre de 7,95W/m.K.
Retrait Le retrait théorique total du liquidus au solidus, et du solidus à l’ambiante, est compris entre 2,13 et 2,25% pour la plupart de ces alliages. En pratique, le retrait est limité par les frottements liés à la complexité géométrique du châssis, et par l’augmentation de la valeur du rapport surface-volume.
Traitement thermique Il consiste en un vieillissement de 870°C-900°C, afin de permettre la précipitation des carbures.
LA DEUXIEME PREMOLAIRE INFERIEUR
Généralités Nous les appelons prémolaires car elles se situent juste avant les molaires, elles sont au nombre de huit, deux par hémi-arcade, elles viennent se placer derrière les canines, les prémolaires sont les dents qui remplacent les molaires de la dent de lait après leur chute, la forme de ces dents est plus compliquée que pour les incisives et les canines aussi bien pour la couronne qu’au niveau radiculaire. En générale, les prémolaires supérieures sont en série descendante alors que les prémolaires inférieures sont en série ascendante.
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Table des matières
INTRODUCTION
REVUE DE LA LITTERATUR
I. L’inlay-core métallique
1. Description
2. Différents types d’inlay-core
a. Inlay-core mono radiculaires
b. Inlay-corebiradiculaires
c. Inlay-core pluri radiculaires
3. Rôle de l’inlay-core
a. Indications
b. Contre-indications
4. Avantages et Inconvénients
5. Critères de réussite
II. L’alliage cobalt-chrome
1. Historique
2. Composition
3. Indications
4. Propriétés des alliages cobalt-chrome
a. Les propriétés physiques
b. Les propriétés thermiques
c. Les propriétés mécaniques
5. Avantages et inconvénients
III. La deuxième prémolaire inférieure
1. Généralités
2. Description anatomique
3. Anatomie radiculaire et tenon anatomique coulée
4. Fonctions
METHODOLOGIE
1. Cadre d’étude
2. Durée d’étude
3. Type d’étude
4. Matériels et matériaux utilisés
a. Modèle d’étude
b. Matériaux utilisés
c. Matériels utilisés
5. Méthode
RESULTATS
DISCUSSION
1. Suggestions
2. Conclusion
BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIES
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