CONDUITE ET PRATIQUES POLITIQUES DES DIRIGEANTS

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PERCEPTION SUR LES DIRIGEANTS

La classe dirigeante doit avoir le sens et le respect des principes éthiques, qui devraient également réguler le fonctionnement de la société. Tout politicien doit avoir la volonté de se soumettre et respecter le sens de l’expression “Pouvoir pour Servir”, car sans cette conviction, il est impossible de s’attaquer et lutter contre la pauvreté.
CONCEPT DE VISION
Pour le redressement de Madagascar, le dirigeant est condamné à avoir une vision, il est de son devoir de tracer les défis à relever, comme dit le proverbe malgache « Si l’arbre est bon pour en faire une pirogue, c’est qu’était bonne la terre où il a poussé »16. En concertation avec les parties prenantes y compris la société civile, le gouvernement procède petit à petit aux réformes identifiées dans le cadre du PND. Et le chef de gouvernement joue à son tour le rôle de coordination et d’arbitrage.
Vision
Dans un pays démocratique surgissent des groupes qui ont l’ambition de diriger les affaires de l’Etat. Chacun de ces groupes ou partis cherche à conquérir le pouvoir s’il ne gouverne pas, et à le conserver s’il gouverne. C’est la politique des partis. Pour être ou en tant que dirigeants, ils sont sensés avoir une vision. Cette vision est toujours positive et si elle est absente, il n’est pas étonnant que l’ensemble de la société vive dans un marasme permanent. Comme le dit si bien Karl Von Clausewitz en 1987, « Celui qui ne prévoit pas les choses lointaines s’expose à des malheurs prochains. ». La vision amène à répondre à la question « Qu’est ce que je veux réellement ? ». La vision réclame la décision à suivre. Quand un dirigeant a une vision, il sait. Tout en étant réaliste, connaissant le possible et le réalisable, qu’il ose rêver car rêver peut aboutir à une grande révolution, puisque le départ de tout accomplissement est d’abord un rêve, et une vision du futur. Même chaque citoyen doit avoir une vision personnelle, car elle suscite un engagement. Elle influencera la plupart des décisions à prendre. Grâce à la vision, chacun est capable de décider de qui il est. Il sait et est ce qu’il croit être. Il croit en lui-même.
Mais le communiqué du SeFaFi du 07 Février 2015 parle « du manque de vision globale de l’action de l’État ». Alors que le peuple attend le vrai commencement de la relance qu’on doit entreprendre. Cela nécessite la mise en place d’une politique de développement acceptée et suivie par tous. Alors, les questions qui se posent sont les suivantes : Nos dirigeants, osent-ils, ont-ils l’humilité et l’ambition de réaliser leur vision ? Sans priorité, sans vision, le gouvernement ne gouverne pas. Sont-ils capables de faire ce qui doit être fait, pour éviter l’anarchie, l’incohérence et l’absence de solidarité, car personne ne saura ce qu’ils valent tant qu’ils n’auront pas fait leurs preuves. Sont-ils dotés du sens de l’initiative, face à un problème à résoudre ou à un défi à relever, car « … la stratégie n’est jamais appliquée, mais qu’il faut toujours prévoir. », disait le président Eisenhower17. Savent-ils anticiper, car l’anticipation permet de prendre le dessus. Comme l’a dit Warren Buffet (2001), un célèbre investisseur américain : « Noé n’a pas attendu la pluie pour commencer à construire son arche. ». La prévoyance est autant synonyme de réussite que son absence est synonyme d’échec.
Concrétisation de la vision
Le leader, sachant ce qu’il veut faire, s’assure de se munir des bons outils, aiguise les compétences et se donne l’expérience nécessaire à la réalisation de son projet. Il sort de la routine, garde l’esprit ouvert et doit avoir une vue d’ensemble de la situation. Ce qui requiert de prendre du recul. Ce qu’il lui faut, c’est rêver … et réaliser. Afin d’asseoir sa légitimité, l’estime de soi, la maturité, une attitude sereine et ferme (pas autoritaire) seront nécessaires (Rafitoson, 2012). Il suit le parcours du combattant. Face à un obstacle, il s’assure d’avoir le courage de poursuivre et de tout risquer. Il comprend que le risque fait partie des conditions de départ, et que pour réussir, il doit surmonter sa peur. Il ne se laisse pas retenir par la peur, il se laisse guider par la volonté de réussir et de changer. Il se déplace et effectue des voyages afin de renouer les liens et relations, s’il le faut. Après une erreur de sa part, un coup tordu qu’on lui a joué ou simplement une tuile qui lui est tombée dessus, il ne joue pas les victimes, ni rend coup pour coup, mais accueille l’adversité pour ce qu’elle est véritablement : un bienfait. D’ailleurs, il n’y a pas de mal à admettre ses erreurs, si le but est d’aider, de modifier, de rectifier et de renforcer les performances et les résultats obtenus. Il sait que reconnaître l’échec et en tirer les leçons est un signe d’honnêteté et de force. Il a de l’abnégation, il persévère et n’abandonne pas trop vite. Il fait confiance à la raison d’être de la valeur humaine, à la coexistence des membres d’une même communauté, d’une même société, d’un même pays, et d’une même planète. Ce n’est peut-être pas évident au début. Mais il n’oublie pas que ce contexte relationnel suscite le concept de valeur chez l’homme. Par conséquent, même si de nombreuses personnes aspirent à devenir Président, ou y rester et laisser un bon souvenir, les compétences et les qualités nécessaires pour relever ces défis, ne sont pas forcement en adéquation avec la personnalité et le parcours de chacun. L’exercice du pouvoir ne s’improvise pas18. Il est le fruit d’une expérience pratique et doit respecter une éthique, ainsi que les procédures et les règles qui existent. En suivant les explications du Mintzberg, un dirigeant doit assumer les rôles décisionnels, les rôles interpersonnels. Il est le symbole, l’agent de liaison. C’est un observateur actif et le porte-parole. Il assume les rôles informationnels, prend et approuve les décisions importantes19.
CONCEPT DE GOUVERNANCE
La mauvaise gouvernance constitue l’obstacle fondamental au développement, car elle pérennise la pauvreté et engendre les crises cycliques. Ces crises proviennent en partie des défaillances structurelles de la gouvernance20. Alors, pour comprendre, puis guérir, une crise notamment politique, il faut en cerner les causes. C’est l’Etat qui épaule la lourde tâche, celle d’utiliser à bon escient l’argent public, d’instaurer l’Etat de droit, de garantir la séparation des pouvoirs.
Ethique et sens de la morale
Les Malgaches cherchent des dirigeants responsables, qui osent s’engager pour une vision, sans chercher une contrepartie. Ils sont en quête des dirigeants ayant éthique et morale21. D’après Rahariniaina Marie Frédeline, lors de son intervention dans le programme YLTP 2012, l’éthique est reliée à trois notions, à savoir l’homme dans son authenticité (différent de l’animal), la vie en communauté et le sens de la valeur. C’est un terme relatif à tout ce que l’homme considère comme valeur (justice, courage, vertu, vérité, etc.) et qui, de ce fait, va dans la direction de ce qui est bien pour la vie, contrairement à tout ce qui est négation de la Vie. Le concept d’éthique est inséparable des notions d’identité et de valeur humaines. L’homme ne peut se passer de l’éthique, c’est-à-dire de ce qui est bien conformément à ce qu’il est. L’éthique est une sorte de cadre d’action et d’esprit menant vers l’accomplissement de la personne. En tant que telle, elle s’impose à l’humanité de façon universelle. L’éthique s’impose de façon universelle à toute forme de société humaine : de la première cellule sociale qu’est la famille jusqu’à la forme de société plus vaste qu’est le pays ou le cadre des relations internationales (Oyvind, 1999). Nous parlons de morale lorsqu’il s’agit de juger une action ponctuelle si elle conduit ou non, à ce que la société admet comme bien, en fonction des normes et préceptes moraux (Oyvind, 1999). Les notions d’éthique et de morale sont relatives à nos conduites ainsi qu’à nos comportements vis-à-vis des membres de la communauté à laquelle nous appartenons22. Elles se rapportent à la dimension relationnelle de l’homme. La notion d’éthique et de morale sert de balise, nous pousse vers l’accomplissement convenable à la digne finalité de l’homme. L’éthique et morale sont inséparables, car l’éthique ne prend corps que dans les pratiques morales. Si l’éthique se rapporte particulièrement à la vertu comme mode d’être qui réalise en elle-même son œuvre, c’est-à-dire homme qui sait accomplir l’œuvre qui lui est propre ; la morale est ce qui nous rend bon, ce qui nous rend homme de bien. En parlant d’éthique politique, c’est bien de voir deux concurrents dans une élection se rencontrer ou avoir un tête-à-tête. Mais, peut-on parler d’éthique politique ou de pratiques politiques exemplaires si, juste après les élections de 2013, Ravalomanana Marc et les pro-Ravalomanana, membres de la PMP, soutiennent le régime Hery Rajaonarimampianina, et Rajoelina Andry ainsi que le MAPAR dans l’opposition.
Gouvernance
Initialement, le concept de « gouvernance » est utilisé pour désigner la manière dont un gouvernement exerce son autorité économique, politique et administrative et gère les ressources d’un pays en vue de son développement23. Désormais, la « gouvernance » fixe les règles et les principes du « gouvernement », elle définit la manière de « gouverner ». Et Jean-Christophe Mathias dénonce l’abandon du terme « gouvernement » au profit de celui de « gouvernance » en expliquant qu’il s’agit là d’une rupture du pouvoir décisionnaire de l’État garant de la souveraineté populaire, remplacé par une démocratie participative n’ayant – selon lui – aucun attribut réellement politique (Mathias, 2009). Le concept de gouvernance cherche à répondre à l’éternelle question de la prise de décision efficace au sein d’organisation toujours plus complexe, où l’on ne cerne plus très bien la répartition des pouvoirs, ni les motivations de ceux qui le détiennent, où le processus décisionnel est surtout caractérisé par la confusion due au foisonnement d’intérêts divergents (Gaudin, 2002). La gouvernance en quelques mots n’est autre que la mise en œuvre d’un ensemble de dispositifs (règles, normes, protocoles, conventions, contrats…) pour assurer une meilleure coordination des parties prenantes d’une organisation, chacune détenant une parcelle de pouvoir, afin de prendre des décisions consensuelles et de lancer des actions concertées (Leach, 2001).
Le rapport du PNUD sur la pauvreté (PNUD, 2000a) concentre son attention sur les réformes en matière de « gouvernance » (soit les structures politiques et institutionnelles des pays). Pour le PNUD, la gouvernance est la clef de voûte des politiques nationales de lutte contre la pauvreté. Elle relève de trois principes : la maîtrise (ou la participation des pauvres aux processus de décision politique), l’équité (l’égalité des chances) et la responsabilité (le degré de « transparence » des structures politiques, leur mode de fonctionnement, leur caractère « comptable » ou « responsable » face aux citoyens) (Benicourt, 2001). La Banque mondiale, en 1990, utilise ce vocable pour définir des politiques de libéralisme et de désengagement de l’Etat24. Cette Institution considère également la « gouvernance » comme un élément central de la nouvelle politique de développement25. Pour elle, la gouvernance recouvre les normes, traditions et institutions à travers lesquelles un pays exerce son autorité sur le bien commun, dans une optique de développement. Le système onusien porte le concept de gouvernance mondiale de plusieurs manières26 :
 une conception de la paix à toujours construire et non comme simple trêve ;
 une conception multilatérale d’une démocratie participative, associant à égalité trois pôles : le monde dans sa totalité représenté par l’ONU, les États, et des individus ou groupes d’individus, « chacun des trois se trouvant sous le contrôle des deux autres » (Defarges, 2003) ;
 une situation entre démocratie et puissance, entre idéal égalitaire et universaliste s’inscrivant dans un monde « d’États souverains et inégaux, dont la légitimité repose sur un territoire et une population bien délimités » (Defarges, 2003) ;
 en faisant de la survie de l’humanité et de la protection de l’environnement qui en est une condition, une question politique transversale et universelle.
La gouvernance est également une théorie de la régulation sociale, qui pour fonctionner doit être déclinée à toutes les échelles de gouvernement. Ainsi on parle de gouvernance locale, de gouvernance urbaine, de gouvernance   territoriale,   de gouvernance   européenne, et de gouvernance mondiale :  il  n’y  a  pas  un  modèle  unique de  gouvernance  mais bien des systèmes  de gouvernance27.  L’expression gouvernance européenne désigne,   à titre d’exemple, les règles, les processus et les comportements qui influent sur l’exercice des pouvoirs au niveau européen, particulièrement du point de vue de l’ouverture, de la participation, de la responsabilité, de l’efficacité et de la cohérence (Delcourt, 2004). Ces cinq « principes de la bonne gouvernance » renforcent ceux de subsidiarité et de proportionnalité (Commission européenne, 2001).
La gouvernance a « pour but de fournir l’orientation stratégique, de s’assurer que les objectifs sont atteints, que les risques sont gérés comme il faut et que les ressources sont utilisées dans un esprit responsable ». Elle veille en priorité au respect des intérêts des « ayants droits » (citoyens, pouvoirs publics, partenaires, actionnaires…) et à faire en sorte que leurs voix soient entendues dans la conduite des affaires28. En quelques mots, la gouvernance est une forme de pilotage multi parties prenantes (stakeholders). Les décisions ne sont plus le fait d’un unique décideur (ou groupe de décideurs) omnipotent, mais bien le fruit de la concertation après avoir soigneusement pesé le pour et le contre selon les différents intérêts des parties prenantes. L’échange entre les différentes parties prenantes est plus le fruit de la négociation que d’un rapport de force29. En effet, on distingue deux principaux types de gouvernance : la gouvernance d’entreprise pour le secteur privé et la gouvernance politique pour la pensée politique et administrative. La notion de gouvernance est un élément central de la stratégie de lutte contre la pauvreté (PNUD, 2000a).

Bonne gouvernance

La transparence, l’accès à l’information, l’État de droit, la responsabilisation, et la gestion (taille) du secteur public sont toutes des caractéristiques liées à une bonne gouvernance (World bank, 1992). La bonne gouvernance recouvre aussi bien la capacité du gouvernement à gérer efficacement ses ressources, à mettre en œuvre des politiques pertinentes, que le respect des citoyens et de l’État pour les institutions, ainsi que l’existence d’un contrôle démocratique sur les agents chargés de l’autorité (Banque mondiale, 1999). La Banque mondiale comme le PNUD admettent que la cause essentielle de la pauvreté est d’ordre politique (Benicourt, 2001). La structure et le fonctionnement des institutions publiques seraient un frein fondamental à son éradication ou, du moins, à sa réduction30. Certes, Madagascar, pour son développement, et les Malgaches, pour leur épanouissement, méritent un dirigeant ayant la volonté de persévérer dans ses efforts pour restaurer les principes de la bonne gouvernance et l’état de Droit. Le peuple a besoin d’un dirigeant qui aime et sait écouter, d’un homme conscient de l’importance de la redevabilité et vecteur du devoir de rendre compte. Ecouter ne veut pas dire accepter à tort et à travers les opinions de ceux qui montent le ton. La capacité de gérer ce genre de situation fait la grandeur du dirigeant ainsi que la singularité de sa gouvernance. La redevabilité est un moyen efficace pour éviter que les dirigeants décident et procèdent unilatéralement. L’obligation de rendre compte découle de la confiance octroyée au détenteur du pouvoir politique par la population, s’il a été élu, ou par ses supérieurs, s’il a été désigné. Quelquefois, c’est le manque de volonté politique qui empêche la mise en pratique de la bonne gouvernance. Les carences dans la gouvernance proviennent également de l’incapacité technique, d’un manque d’honnêteté intellectuelle et de courage d’agir, de mentalités et comportements pleins d’arrogance. Le SeFaFi dans son communiqué du 20 Août 2016 « dénonce les dysfonctionnements et les aberrations de la gouvernance du pays ». L’inertie et la docilité des Malgaches facilitent le travail de certains responsables qui ne veulent rien devoir à la population. Certes, pour un développement harmonieux et durable, la décision prise doit être adaptée aux réalités. La réalité est pourtant que Madagascar est encore loin du développement partant de la base. C’est encore le pouvoir central qui gère la majeure partie du budget de l’Etat soit 95%. Seulement 1,5% pour les 22 régions et 3,5% pour les 1 549 communes31. Le budget géré par les CTD est de ce fait extrêmement réduit. Or ceux qui détiennent l’argent détiennent le pouvoir. Et ce n’est pas étonnant si l’Etat central dicte et pense seul la gouvernance du pays. Pour terminer, les dirigeants successifs ignorent les conseils et les mises en garde de la société civile.
PRATIQUES POLITIQUES
Les mauvaises pratiques ont un impact sur le climat politique et les espoirs de développement économique. Madagascar n’a cessé de changer de constitution et d’institutions depuis plus d’un demi-siècle, sans aucun effet positif. Les problèmes tiennent au mauvais usage du pouvoir, plus soucieux de leurs intérêts personnels que du bien commun32. Le communiqué du 20 Août 2016 avance que victime impuissante, la population n’a d’autres solutions que de se révolter périodiquement contre une classe politique qui la paupérise et qui la méprise. Et depuis l’indépendance, quatre mouvements populaires ont marqué l’histoire de Madagascar et ont fait l’objet de répressions sanglantes par les forces armées33. Certes, tant que ces mœurs politiques ne changeront pas, la situation ne s’améliorera pas.
Trafics et intérêt personnel
La vraie politique vise les biens et intérêts communs. Mais c’est peut être le contraire que tout le monde voit et constate. Au niveau du monde politique, la quête des intérêts communs reste jusqu’ici floue. Il est du devoir des dirigeants de faire comprendre que dans la vie, tout ce qui est matériel est utile mais éphémère et que seules les valeurs morales durent. Mais les dirigeants s’efforcent d’être écoutés, mais ne veulent pas entendre les opinions des autres, les revendications du peuple34. Or, pour avancer, ils ont besoin d’entendre les critiques constructives et de prêter l’oreille aux opinions de la majorité. Aux yeux des citoyens, certains responsables veulent s’enrichir rapidement, et optent pour les mauvaises pratiques à l’instar des trafics en tous genres (bois de rose35, pierres précieuses, or, etc.), abus de biens sociaux et détournements d’argent public. Les hauts responsables étatiques, étant complices ou ayant participé, l’institutionnalisent. Travailler dans la transparence devient difficile. Or la transparence évite la propagation des faux bruits qui désinforment, manipulent ou dénigrent. Malgré le succès des efforts accomplis, force est de constater et de déplorer que, jusqu’à présent, la recrudescence des trafics est manifeste. L’exportation illicite de bois de rose se poursuit36. Pourtant, le décret 2010-141, adopté en mars 2010, interdit la coupe, le transport, l’exploitation et l’exportation illicite de bois de rose. La collecte et l’exportation de bois de rose a créé dans la région SAVA une nouvelle race d’opérateurs, corrupteurs avérés, prêts à tout pour arriver à livrer leurs énormes stocks de rondins à des négociants également sans  scrupules37. Ce genre de corruption, une fois institutionnalisée, contamine l’économie entière, car les exportations illicites n’ont bénéficié qu’à quelques individus.
Corruption et impunité
Selon les institutions comme la Banque mondiale la corruption est le cancer des pays en développement (Banque mondiale, 2000), et Madagascar n’échappe pas à la règle. Dans la conjoncture économique actuelle, les corrupteurs ne s’en tiennent plus aux actes isolés comme ceux pratiqués au niveau des services publics mais tendent de plus en plus à devenir une organisation bien huilée, presque assimilable à une petite mafia38. Les réseaux mafieux ont pour objectif de voler et spolier des biens publics39. Ils ont toujours régenté les secteurs juteux de l’économie dont les secteurs souterrains comme les trafics illicites, les trucages de gros marchés publics, les détournements de deniers publics, etc. Les bandits qui tournent souvent autour du pouvoir en place ont sévi sous tous les régimes qui se sont succédé dans le pays. Il sera difficile de les éliminer. Certes, la corruption constitue un vrai fléau économique à éradiquer (Banque mondiale, 2000). La lutte est volumineuse car ce sont le secteur judiciaire, la Police et la Fonction Publique (autorités publiques et fonctionnaires) qui sont cités comme les secteurs les plus corrompus. Les premiers responsables des trafics, des appels d’offres truqués, des détournements de fonds publics, de l’insécurité et des exécutions sommaires sous prétexte de maintien de l’ordre, sont apparemment bien protégés d’en haut, au détriment de l’État de droit40. Pour s’en sortir, il faut une volonté politique ferme, car le vrai problème est l’absence de sanction. Les Malgaches, pour pouvoir vivre paisiblement, et Madagascar, pour son redressement, ne veulent plus que certains crimes présumés restent impunis. Il faut punir les coupables. Il faut oser tourner la page et que personne ne puisse échapper à la justice. Il faut avouer qu’il est difficile de traiter des dossiers concernant une haute personnalité. Les facteurs de blocage sont nombreux et méritent d’être étudiés.

PERCEPTION SUR LA SITUATION DE MADAGASCAR ET DES MALGACHES

A Madagascar, la misère s’étend. Le pays s’enfonce dans la pauvreté absolue et les autorités restent incompétentes devant la situation. Il fait partie des 3 derniers pays les plus pauvres dans le monde. Madagascar est parmi les pays les plus pauvres avec un taux de 82.4%, devant seulement deux pays que sont le Congo et le Libéria41. Les pères et mères de famille ne trouvent plus le moyen de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles, alors qu’un terrain, un toit et un travail constituent le minimum vital pour un individu. Le Pape François à Santa Cruz de la Sierra (Bolivie), le 9 juillet 2015 revendique. « Les fameux trois ‘‘T’’, terre, toit et travail pour tous nos frères et sœurs (…) : ce sont des droits sacrés ».
RESSOURCES HUMAINES
Les enfants représentent l’avenir. Ils façonneront la société de demain. La jeunesse de Madagascar pourrait devenir un pilier du développement durable et de changement positif (Vintsy, 2013). Il importe alors d’apprendre aux jeunes à rendre service à ses concitoyens et à vivre pleinement.
Monde éducatif
Nos enfants représentent l’avenir (Altesman, 1994). S’occuper des enfants est la meilleure garantie d’un développement durable de la société42. Laeticia Hallyday, Marraine de l’Unicef France, en visite à Madagascar en 2007 avance que nous pouvons redonner le sourire aux enfants et faire avancer l’humanité. Le proverbe malgache dit « Les enfants sont comme l’eau dans un lit de sable, ils suivent les chemins tracés »43. Donner à nos enfants un bon départ dans la vie est une promesse pour l’avenir, une contribution pour le futur du pays44. Il n’est pas besoin de rappeler que l’éducation est la base du développement de toute société, tant sur le plan humain qu’économique. Selon M. Nelson Mandela, « l’éducation est l’arme la plus puissante pour lutter contre la pauvreté, … pour changer le monde ». Cette réflexion est particulièrement pertinente pour le cas de Madagascar, dans la mesure où il est avéré que les lacunes de l’éducation est un des déterminants de la pauvreté. On constate ces dernières années que la période durant laquelle la pauvreté recule coïncide avec celle où l’éducation progresse. Madagascar assiste à une baisse du taux de scolarisation, expliquée principalement par la perte d’emplois de bon nombre de parents et la diminution du pouvoir d’achat. Pourtant, le taux de scolarisation reste un défi toujours titanesque pour Madagascar. Envoyer tous les enfants à l’école est l’un des principaux défis de Madagascar. Mais ceci ne signifie pas seulement envoyer le plus grand nombre d’enfants à l’école. Il s’agit également de donner aux enfants un enseignement de qualité, répondant aux besoins de leur pays. Ce sont deux choses qui ne sont pas irréalisables. Le taux prévu par l’OMD n’est pas acquis (PNUD,1999). Prévu à 100% à la fin de la réalisation des OMD, seuls 60% des enfants bénéficient actuellement d’une éducation de base à travers le pays. La corrélation éducation-pauvreté constitue en quelque sorte un cercle vicieux : un meilleur accès à l’éducation permet d’avoir plus de chances de sortir de la pauvreté, et la situation de pauvreté réduit l’accès à une éducation de qualité. Faute de moyens et de volonté politique, si l’éducation demeure un secteur clé pour le développement, les pays en voie de développement, tel que Madagascar, ne lui accordent pas la place qu’elle devrait occuper dans les politiques de développement45. Au-delà des aspects financiers, les chantiers relatifs à l’éducation sont colossaux si l’on veut mettre en place un système en mesure de catalyser de manière pérenne et performante le développement. L’éducation doit rester un thème urgent à tout moment car elle contribue au développement du pays. Mais ceci nécessite le développement d’un système éducatif performant: marqué particulièrement par la qualification du personnel enseignant et le contenu pédagogique, accessible et répondant aux besoins du marché du travail et à l’évolution du contexte international. Malheureusement, ce système est fortement handicapé par l’insuffisance et la faible qualification du personnel enseignant, maillon essentiel dans la chaîne du développement, ainsi que leurs conditions de travail déplorables. Dans le pays, un enfant sur quatre n’a pas accès aux écoles primaires. Deux tiers des enseignants n’ont reçu aucune formation officielle46. Un enseignement de qualité restera une utopie tant que la profession d’enseignant reste déconsidérée et sous-estimée47. Le contenu pédagogique doit être adapté aux besoins économiques du pays. Le programme scolaire est un domaine que Madagascar a toujours eu du mal à maîtriser. Le programme scolaire de 1997 que les enseignants utilisent actuellement doit être remis à jour. Il importe de changer le contenu pédagogique pour qu’il rime avec la réalité actuelle. Le contenu pédagogique doit être adapté aux besoins économiques du pays. Ainsi, pour répondre aux exigences et défis à relever, le ministère de tutelle doit créer de nouvelles matières où la créativité et le sens de la prise de risque seront mis en avant, produire des manuels scolaires plus adaptés aux réalités locales, mettre en place un système d’enseignement technique et professionnel répondant aux besoins des entreprises, mais aussi conformes à la vision économique de l’Etat. Pour développer la Grande île et promouvoir une nation prospère, l’éducation doit être l’une des priorités de l’Etat. En investissant dans une éducation de qualité, l’Etat ne peut que récolter la croissance48.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CONTEXTE GENERAL
CONTEXTE DE MADAGASCAR
REALITES CONTRADICTOIRES
PROBLEMATIQUE ET QUESTIONS DE RECHERCHE
OBJECTIFS GLOBAL ET SPECIFIQUES
HYPOTHESES ET RESULTATS ATTENDUS
I – ETAT DE L’ART ET METHODOLOGIE
INTRODUCTION
I.1 CONCEPT ET ETAT DE L’ART
I.1.1 PERCEPTION SUR LES DIRIGEANTS
I.1.1.1 Concept de Vision
a – Vision
b – Concrétisation de la vision
I.1.1.2 Concept de Gouvernance
a – Ethique et sens de la morale
b – Gouvernance
c- Bonne gouvernance
I.1.1.3 Pratiques politiques
a – Trafics et intérêt personnel
b – Corruption et impunité
I.1.2 PERCEPTION SUR LA SITUATION DE MADAGASCAR ET DES MALGACHES
I.1.2.1 Ressources humaines
a – Monde éducatif
b – Population jeune
I.1.2.2 Environnements sociaux
a – Insécurité
b – Sécurité sociale
I.1.2.3 Opportunités économiques
a – Potentiels agricoles
b – Culture entrepreneuriale
I.2 METHODOLOGIE
I.2.1 CHOIX DU SUJET
I.2.1.1 Interêt de l’étude
I.2.1.2 Choix des dirigeants et les concitoyens dans la promotion du développement
I.2.2 METHODOLOGIE GENERALE
I.2.2.1 Recherche bibliographique
I.2.2.2 Démarche méthodologique globale
a – Collecte des données
b – Analyse des données
I.2.2.3 Limites de l’étude
a. Lors de l’enquête
b. Lors du traitement des données
CONCLUSION PARTIELLE
II – CONDUITE ET PRATIQUES POLITIQUES DES DIRIGEANTS
INTRODUCTION
II.1 MATERIELS ET METHODES
II.1.1 Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse 1
II.1.1.1 Démarche adoptée
II.1.1.2 Variables
II.1.1.3 Finalités
II.1.2 Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse 2
II.1.2.1 Démarche adoptée
II.1.2.2 Variables
II.1.2.3 Finalités
II.1.3 Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse 3
II.1.3.1 Démarche adoptée
II.1.3.2 Variables
II.1.3.3 Finalités
II.1.4 Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse 4
II.1.4.1 Démarche adoptée
II.1.4.2 Variables
II.1.4.3 Finalités
II.2 RESULTATS
II.2.1 DIRIGEANTS SUCCESSIFS ET VISION DU DEVELOPPEMENT
II.2.1.1 Dirigeants pendant les régimes successifs
II.2.1.2 Visions, objectifs, plans d’actions et stratégies de développement des dirigeants successifs
II.2.1.3 Grands projets ou particularités des dirigeants successifs
II.2.2 DIRIGEANTS ET ERREURS DE LEURS PREDECESSEURS
II.2.2.1 Répétition des erreurs
II.2.2.2 Apprentissage sur les erreurs des prédecesseurs
II.2.3 IMAGE DES DIRIGEANTS
II.2.3.1 Images envers les citoyens
II.2.3.2 Possibilité de corriger les dirigeants
II.2.4 DIRIGEANTS ET PRATIQUES
II.2.4.1 Non respect de la parole donnée
a – Raison du non-respect de la parole donnée de la part des dirigeants
b – Paroles non tenues par les dirigeants successifs
c – Paroles données non respectées par les dirigeants actuels
II.2.4.2 Des pratiques douteuses et inconvenables
a – Pratiques douteuses des dirigeants
b – Raisons et conséquences des mauvaises pratiques
II.3 DISCUSSIONS
II.3.1 DIRIGEANTS SANS REELS PROJETS DE DEVELOPPEMENT
II.3.1.1 Vision et stratégies de développement des dirigeants successifs
II.3.1.2 Grands projets ou particularités des dirigeants successifs
II.3.2 QUALITES D’UN BON DIRIGEANT
II.3.2.1 Répétition des erreurs
II.3.2.2 Apprentissage sur les erreurs
II.3.3 LA POLITIQUE : UNE PRATIQUE NEGATIVE
II.3.3.1 Mauvais images envers les citoyens
II.3.3.2 Possibilité de corriger les dirigeants
II.3.4 PRATIQUESPOLITIQUES INDESIRABLES
II.3.4.1 Non respect de la parole donnée et l’Etat de droit
II.3.4.2 Des pratiques douteuses et inconvenables
CONCLUSION PARTIELLE
III – GOUVERNANCE DES AFFAIRES NATIONALES
INTRODUCTION
III.1 MATERIELS ET METHODES
III.1.1 Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse 1
III.1.1.1 Démarche adoptée
III.1.1.2 Variables
III.1.1.3 Finalités
III.1.2 Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse 2
III.1.2.1 Démarche adoptée
III.1.2.2 Variables
III.1.2.3 Finalités
III.1.3 Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse 3
III.1.3.1 Démarche adoptée
III.1.3.2 Variables
III.1.3.3 Finalités
III.2 RESULTATS
III.2.1 PAUVRETE ET DROITS BAFOUES
III.2.1.1 Pauvreté à Madagascar
III.2.1.2 Droits de l’homme bafoués à cause de la pauvreté
III.2.2 PREMIERE PREOCCUPATION, SOUHAITS, ASPIRATIONS, REVES DES MALGACHE ET DES DIRIGEANTS
III.2.2.1 Souhaits, aspirations, rêves des Malgaches et des dirigeants
III.2.2.2 Première préoccupation des Malgaches et des dirigeants
a – Préoccupations du peuple
b – Problèmes des dirigeants
III.2.3 GOUVERNANCE A MADAGASCAR
III.2.3.1 Indépendance et devoir de rendre-compte
a – Indépendance des dirigeants
b – Devoir de rendre compte
III.2.3.2 Respect de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit
a – Respect de la bonne gouvernance
b – Respect de l’Etat de droit
III.3 DISCUSSIONS
III.3.1 PAUVRETE ET RESPECT DU DROIT AU DEVELOPPEMENT
III.3.1.1 Pauvreté à Madagascar
III.3.1.2 Droits de l’homme bafoués à cause de la pauvreté
III.3.2 CONFIANCE RECIPROQUE DIRIGEANTS-DIRIGES
III.3.2.1 Première préoccupation
III.3.2.2 Souhaits, aspirations et rêves
III.3.3 PROMOTION DE DEVELOPPEMENT ET DE CHANGEMENT
III.3.3.1 Indépendance et devoir de rendre-compte
III.3.3.2 Changement
III.3.3.3 Implication de tous
CONCLUSION PARTIELLE
IV –RELATIONS ENTRE DIRIGEANTS ET DIRIGES
INTRODUCTION
IV.1 MATERIELS ET METHODES
IV.1.1 Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse 1
IV.1.1.1 Démarche adoptée
IV.1.1.2 Variables
IV.1.1.3 Finalités
IV.1.2 Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse 2
IV.1.2.1 Démarche adoptée
IV.1.2.2 Variables
IV.1.2.3 Finalités
IV.1.3 Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse 3
IV.1.3.1 Démarche adoptée
IV.1.3.2 Variables
IV.1.3.3 Finalités
IV.1.4 Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse 4
IV.1.4.1 Démarche adoptée
IV.1.4.2 Variables
IV.1.4.3 Finalités
IV.2 RESULTATS
IV.2.1 PARTICULARITE ET PREPARATION A LA GOUVERNANCE
IV.2.1.1 Différence entre dirigeants et simples citoyens
IV.2.1.2 Préparation à la gouvernance
a- Se préparer avant de gouverner
b – Temps, genre de préparation et expériences requises avant de gouverner
c – Formation, renforcement de capacité des dirigeants
IV.2.2 ECART ENTRE CITOYENS ET DIRIGEANTS
IV.2.2.1 Pauvreté et responsabilité des dirigeants
IV.2.2.2 Ecart entre peuple et dirigeants
IV.2.3 MUTUALITE ENTRE CITOYENS ET DIRIGEANTS
IV.2.3.1 Existence ou non de la mutualité
IV.2.3.2 Comparaison des deux mutualités
IV.2.4 DIRIGEANTS ET CITOYENS : DEVOIRS, OBLIGATIONS ET ATTENTES 129
IV.2.4.1 Devoirs et obligations
IV.2.4.2 Attentes
IV.3 DISCUSSIONS
IV.3.1 STATUT D’UN DIRIGEANT
IV.3.1.1 Particularité des dirigeants
IV.3.1.2 Préparation à la gouvernance
IV.3.2 REUSSITE COLLECTIVE
IV.3.2.1 Rôle de l’Etat
IV.3.2.2 Volonté politique
IV.3.3 RESPONSABILITE PARTAGEE
IV.3.3.1 Citoyens
IV.3.3.2 Dirigeants
IV.3.4 DEVELOPPEMENTTIRES DES DEVOIRS, OBLIGATIONS ET ATTENTES DES DIRIGEANTS ET DIRIGES
IV.3.4.1 Attentes
IV.3.4.2 Devoirs et obligations
CONCLUSION PARTIELLE
V – DISCUSSIONS GENERALES
INTRODUCTION
V.1 ENGAGEMENT DES DIRIGEANTS
V.1.1 VOULOIR SORTIR DE LA PAUVRETE
V.1.1.1 Concept de pauvreté :
V.1.1.2 Attitude politique
V.1.2 SOUTENIR LA BONNE GOUVERNANCE
V.1.2.1 Respecter la bonne gouvernance
V.1.2.2 Réaliser la vision de développement
V.1.3 ADOPTER DE NOUVELLES PRATIQUES
V.1.3.1 Apprendre des erreurs des prédecesseurs
V.1.3.2 Éviter les pratiques douteuses et inconvenables
V.2 MOBILISATION DES POTENTIELS HUMAINS ET SOCIAUX
V.2.1 ENGAGER LES CONCITOYENS
V.2.1.1 Raffermir certaines valeurs
V.2.1.2 Eduquer les enfants
V.2.1.3 Former les jeunes
V.2.1.4 Renforcer le civisme
V.2.2 LAISSER CHAQUE ENTITE JOUER SON ROLE
V.2.2.1 Renforcer la responsabilité de la société civile
V.2.2.2 Améliorer l’image des politiques
V.2.2.3 Valoriser la société et la famille
V.3 REORIENTATION DE LA RELANCE ECONOMIQUE
V.3.1 RENFORCER L’INTERACTION GOUVERNANT-GOUVERNE
V.3.1.1 Lutter pour la même raison
V.3.1.2 Agir dans l’intérêt de la nation
V.3.2 PROMOUVOIR LA CONTRIBUTION DE TOUS AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT
V.3.2.1 S’unir dans la diversité
V.3.2.2 Converger souhaits, aspirations et rêves des Malgaches et des dirigeants
V.3.3 OPTER POUR UNE NOUVELLE ORIENTATION ECONOMIQUE
V.3.3.1 Chercher une nouvelle relance
V.3.3.2 Renforcer l’indépendance
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
1 OUVRAGES
2 ARTICLES, REVUES, RAPPORTS ET MEMOIRES
WEBOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES
ANNEXES
ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE
ANNEXE 2 : LISTE DES INTERVIEWES
ANNEXE 3 : REPONSES DES INTERVIEWES
ANNEXE 4 : SEFAFI
ANNEXE 5 : ELECTION PRESIDENTIELLE 2013 SELON LA HCC

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