CONDUITE ET PRATIQUES POLITIQUES DES DIRIGEANTS

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PERCEPTION SUR LES DIRIGEANTS

La classe dirigeante doit avoir le sens et le respect des principes รฉthiques, qui devraient รฉgalement rรฉguler le fonctionnement de la sociรฉtรฉ. Tout politicien doit avoir la volontรฉ de se soumettre et respecter le sens de lโ€™expression โ€œPouvoir pour Servirโ€, car sans cette conviction, il est impossible de sโ€™attaquer et lutter contre la pauvretรฉ.
CONCEPT DE VISION
Pour le redressement de Madagascar, le dirigeant est condamnรฉ ร  avoir une vision, il est de son devoir de tracer les dรฉfis ร  relever, comme dit le proverbe malgache ยซ Si lโ€™arbre est bon pour en faire une pirogue, cโ€™est quโ€™รฉtait bonne la terre oรน il a poussรฉ ยป16. En concertation avec les parties prenantes y compris la sociรฉtรฉ civile, le gouvernement procรจde petit ร  petit aux rรฉformes identifiรฉes dans le cadre du PND. Et le chef de gouvernement joue ร  son tour le rรดle de coordination et dโ€™arbitrage.
Vision
Dans un pays dรฉmocratique surgissent des groupes qui ont lโ€™ambition de diriger les affaires de lโ€™Etat. Chacun de ces groupes ou partis cherche ร  conquรฉrir le pouvoir sโ€™il ne gouverne pas, et ร  le conserver sโ€™il gouverne. Cโ€™est la politique des partis. Pour รชtre ou en tant que dirigeants, ils sont sensรฉs avoir une vision. Cette vision est toujours positive et si elle est absente, il nโ€™est pas รฉtonnant que lโ€™ensemble de la sociรฉtรฉ vive dans un marasme permanent. Comme le dit si bien Karl Von Clausewitz en 1987, ยซ Celui qui ne prรฉvoit pas les choses lointaines sโ€™expose ร  des malheurs prochains. ยป. La vision amรจne ร  rรฉpondre ร  la question ยซ Quโ€™est ce que je veux rรฉellement ? ยป. La vision rรฉclame la dรฉcision ร  suivre. Quand un dirigeant a une vision, il sait. Tout en รฉtant rรฉaliste, connaissant le possible et le rรฉalisable, quโ€™il ose rรชver car rรชver peut aboutir ร  une grande rรฉvolution, puisque le dรฉpart de tout accomplissement est dโ€™abord un rรชve, et une vision du futur. Mรชme chaque citoyen doit avoir une vision personnelle, car elle suscite un engagement. Elle influencera la plupart des dรฉcisions ร  prendre. Grรขce ร  la vision, chacun est capable de dรฉcider de qui il est. Il sait et est ce quโ€™il croit รชtre. Il croit en lui-mรชme.
Mais le communiquรฉ du SeFaFi du 07 Fรฉvrier 2015 parle ยซ du manque de vision globale de lโ€™action de lโ€™ร‰tat ยป. Alors que le peuple attend le vrai commencement de la relance quโ€™on doit entreprendre. Cela nรฉcessite la mise en place dโ€™une politique de dรฉveloppement acceptรฉe et suivie par tous. Alors, les questions qui se posent sont les suivantes : Nos dirigeants, osent-ils, ont-ils lโ€™humilitรฉ et lโ€™ambition de rรฉaliser leur vision ? Sans prioritรฉ, sans vision, le gouvernement ne gouverne pas. Sont-ils capables de faire ce qui doit รชtre fait, pour รฉviter lโ€™anarchie, lโ€™incohรฉrence et lโ€™absence de solidaritรฉ, car personne ne saura ce quโ€™ils valent tant quโ€™ils nโ€™auront pas fait leurs preuves. Sont-ils dotรฉs du sens de lโ€™initiative, face ร  un problรจme ร  rรฉsoudre ou ร  un dรฉfi ร  relever, car ยซ โ€ฆ la stratรฉgie nโ€™est jamais appliquรฉe, mais quโ€™il faut toujours prรฉvoir. ยป, disait le prรฉsident Eisenhower17. Savent-ils anticiper, car lโ€™anticipation permet de prendre le dessus. Comme lโ€™a dit Warren Buffet (2001), un cรฉlรจbre investisseur amรฉricain : ยซ Noรฉ nโ€™a pas attendu la pluie pour commencer ร  construire son arche. ยป. La prรฉvoyance est autant synonyme de rรฉussite que son absence est synonyme dโ€™รฉchec.
Concrรฉtisation de la vision
Le leader, sachant ce quโ€™il veut faire, sโ€™assure de se munir des bons outils, aiguise les compรฉtences et se donne lโ€™expรฉrience nรฉcessaire ร  la rรฉalisation de son projet. Il sort de la routine, garde lโ€™esprit ouvert et doit avoir une vue dโ€™ensemble de la situation. Ce qui requiert de prendre du recul. Ce quโ€™il lui faut, cโ€™est rรชver โ€ฆ et rรฉaliser. Afin dโ€™asseoir sa lรฉgitimitรฉ, lโ€™estime de soi, la maturitรฉ, une attitude sereine et ferme (pas autoritaire) seront nรฉcessaires (Rafitoson, 2012). Il suit le parcours du combattant. Face ร  un obstacle, il sโ€™assure dโ€™avoir le courage de poursuivre et de tout risquer. Il comprend que le risque fait partie des conditions de dรฉpart, et que pour rรฉussir, il doit surmonter sa peur. Il ne se laisse pas retenir par la peur, il se laisse guider par la volontรฉ de rรฉussir et de changer. Il se dรฉplace et effectue des voyages afin de renouer les liens et relations, sโ€™il le faut. Aprรจs une erreur de sa part, un coup tordu quโ€™on lui a jouรฉ ou simplement une tuile qui lui est tombรฉe dessus, il ne joue pas les victimes, ni rend coup pour coup, mais accueille lโ€™adversitรฉ pour ce quโ€™elle est vรฉritablement : un bienfait. Dโ€™ailleurs, il nโ€™y a pas de mal ร  admettre ses erreurs, si le but est dโ€™aider, de modifier, de rectifier et de renforcer les performances et les rรฉsultats obtenus. Il sait que reconnaรฎtre lโ€™รฉchec et en tirer les leรงons est un signe dโ€™honnรชtetรฉ et de force. Il a de lโ€™abnรฉgation, il persรฉvรจre et nโ€™abandonne pas trop vite. Il fait confiance ร  la raison dโ€™รชtre de la valeur humaine, ร  la coexistence des membres dโ€™une mรชme communautรฉ, dโ€™une mรชme sociรฉtรฉ, dโ€™un mรชme pays, et dโ€™une mรชme planรจte. Ce nโ€™est peut-รชtre pas รฉvident au dรฉbut. Mais il nโ€™oublie pas que ce contexte relationnel suscite le concept de valeur chez lโ€™homme. Par consรฉquent, mรชme si de nombreuses personnes aspirent ร  devenir Prรฉsident, ou y rester et laisser un bon souvenir, les compรฉtences et les qualitรฉs nรฉcessaires pour relever ces dรฉfis, ne sont pas forcement en adรฉquation avec la personnalitรฉ et le parcours de chacun. Lโ€™exercice du pouvoir ne sโ€™improvise pas18. Il est le fruit dโ€™une expรฉrience pratique et doit respecter une รฉthique, ainsi que les procรฉdures et les rรจgles qui existent. En suivant les explications du Mintzberg, un dirigeant doit assumer les rรดles dรฉcisionnels, les rรดles interpersonnels. Il est le symbole, lโ€™agent de liaison. Cโ€™est un observateur actif et le porte-parole. Il assume les rรดles informationnels, prend et approuve les dรฉcisions importantes19.
CONCEPT DE GOUVERNANCE
La mauvaise gouvernance constitue lโ€™obstacle fondamental au dรฉveloppement, car elle pรฉrennise la pauvretรฉ et engendre les crises cycliques. Ces crises proviennent en partie des dรฉfaillances structurelles de la gouvernance20. Alors, pour comprendre, puis guรฉrir, une crise notamment politique, il faut en cerner les causes. Cโ€™est lโ€™Etat qui รฉpaule la lourde tรขche, celle dโ€™utiliser ร  bon escient lโ€™argent public, dโ€™instaurer lโ€™Etat de droit, de garantir la sรฉparation des pouvoirs.
Ethique et sens de la morale
Les Malgaches cherchent des dirigeants responsables, qui osent sโ€™engager pour une vision, sans chercher une contrepartie. Ils sont en quรชte des dirigeants ayant รฉthique et morale21. Dโ€™aprรจs Rahariniaina Marie Frรฉdeline, lors de son intervention dans le programme YLTP 2012, lโ€™รฉthique est reliรฉe ร  trois notions, ร  savoir lโ€™homme dans son authenticitรฉ (diffรฉrent de lโ€™animal), la vie en communautรฉ et le sens de la valeur. Cโ€™est un terme relatif ร  tout ce que lโ€™homme considรจre comme valeur (justice, courage, vertu, vรฉritรฉ, etc.) et qui, de ce fait, va dans la direction de ce qui est bien pour la vie, contrairement ร  tout ce qui est nรฉgation de la Vie. Le concept dโ€™รฉthique est insรฉparable des notions dโ€™identitรฉ et de valeur humaines. Lโ€™homme ne peut se passer de lโ€™รฉthique, c’est-ร -dire de ce qui est bien conformรฉment ร  ce quโ€™il est. Lโ€™รฉthique est une sorte de cadre dโ€™action et dโ€™esprit menant vers lโ€™accomplissement de la personne. En tant que telle, elle sโ€™impose ร  lโ€™humanitรฉ de faรงon universelle. Lโ€™รฉthique sโ€™impose de faรงon universelle ร  toute forme de sociรฉtรฉ humaine : de la premiรจre cellule sociale quโ€™est la famille jusquโ€™ร  la forme de sociรฉtรฉ plus vaste quโ€™est le pays ou le cadre des relations internationales (Oyvind, 1999). Nous parlons de morale lorsquโ€™il sโ€™agit de juger une action ponctuelle si elle conduit ou non, ร  ce que la sociรฉtรฉ admet comme bien, en fonction des normes et prรฉceptes moraux (Oyvind, 1999). Les notions dโ€™รฉthique et de morale sont relatives ร  nos conduites ainsi quโ€™ร  nos comportements vis-ร -vis des membres de la communautรฉ ร  laquelle nous appartenons22. Elles se rapportent ร  la dimension relationnelle de lโ€™homme. La notion dโ€™รฉthique et de morale sert de balise, nous pousse vers lโ€™accomplissement convenable ร  la digne finalitรฉ de lโ€™homme. Lโ€™รฉthique et morale sont insรฉparables, car lโ€™รฉthique ne prend corps que dans les pratiques morales. Si lโ€™รฉthique se rapporte particuliรจrement ร  la vertu comme mode dโ€™รชtre qui rรฉalise en elle-mรชme son ล“uvre, cโ€™est-ร -dire homme qui sait accomplir lโ€™ล“uvre qui lui est propre ; la morale est ce qui nous rend bon, ce qui nous rend homme de bien. En parlant dโ€™รฉthique politique, cโ€™est bien de voir deux concurrents dans une รฉlection se rencontrer ou avoir un tรชte-ร -tรชte. Mais, peut-on parler dโ€™รฉthique politique ou de pratiques politiques exemplaires si, juste aprรจs les รฉlections de 2013, Ravalomanana Marc et les pro-Ravalomanana, membres de la PMP, soutiennent le rรฉgime Hery Rajaonarimampianina, et Rajoelina Andry ainsi que le MAPAR dans lโ€™opposition.
Gouvernance
Initialement, le concept de ยซย gouvernanceย ยป est utilisรฉ pour dรฉsigner la maniรจre dont un gouvernement exerce son autoritรฉ รฉconomique, politique et administrative et gรจre les ressources d’un pays en vue de son dรฉveloppement23. Dรฉsormais, la ยซ gouvernance ยป fixe les rรจgles et les principes du ยซ gouvernement ยป, elle dรฉfinit la maniรจre de ยซ gouverner ยป. Et Jean-Christophe Mathias dรฉnonce l’abandon du terme ยซ gouvernement ยป au profit de celui de ยซ gouvernance ยป en expliquant qu’il s’agit lร  d’une rupture du pouvoir dรฉcisionnaire de l’ร‰tat garant de la souverainetรฉ populaire, remplacรฉ par une dรฉmocratie participative n’ayant – selon lui – aucun attribut rรฉellement politique (Mathias, 2009). Le concept de gouvernance cherche ร  rรฉpondre ร  lโ€™รฉternelle question de la prise de dรฉcision efficace au sein dโ€™organisation toujours plus complexe, oรน lโ€™on ne cerne plus trรจs bien la rรฉpartition des pouvoirs, ni les motivations de ceux qui le dรฉtiennent, oรน le processus dรฉcisionnel est surtout caractรฉrisรฉ par la confusion due au foisonnement dโ€™intรฉrรชts divergents (Gaudin, 2002). La gouvernance en quelques mots n’est autre que la mise en ล“uvre d’un ensemble de dispositifs (rรจgles, normes, protocoles, conventions, contrats…) pour assurer une meilleure coordination des parties prenantes d’une organisation, chacune dรฉtenant une parcelle de pouvoir, afin de prendre des dรฉcisions consensuelles et de lancer des actions concertรฉes (Leach, 2001).
Le rapport du PNUD sur la pauvretรฉ (PNUD, 2000a) concentre son attention sur les rรฉformes en matiรจre de ยซ gouvernance ยป (soit les structures politiques et institutionnelles des pays). Pour le PNUD, la gouvernance est la clef de voรปte des politiques nationales de lutte contre la pauvretรฉ. Elle relรจve de trois principes : la maรฎtrise (ou la participation des pauvres aux processus de dรฉcision politique), lโ€™รฉquitรฉ (lโ€™รฉgalitรฉ des chances) et la responsabilitรฉ (le degrรฉ de ยซ transparence ยป des structures politiques, leur mode de fonctionnement, leur caractรจre ยซ comptable ยป ou ยซ responsable ยป face aux citoyens) (Benicourt, 2001). La Banque mondiale, en 1990, utilise ce vocable pour dรฉfinir des politiques de libรฉralisme et de dรฉsengagement de lโ€™Etat24. Cette Institution considรจre รฉgalement la ยซ gouvernance ยป comme un รฉlรฉment central de la nouvelle politique de dรฉveloppement25. Pour elle, la gouvernance recouvre les normes, traditions et institutions ร  travers lesquelles un pays exerce son autoritรฉ sur le bien commun, dans une optique de dรฉveloppement. Le systรจme onusien porte le concept de gouvernance mondiale de plusieurs maniรจres26 :
๏ƒผ une conception de la paix ร  toujours construire et non comme simple trรชve ;
๏ƒผ une conception multilatรฉrale d’une dรฉmocratie participative, associant ร  รฉgalitรฉ trois pรดles : le monde dans sa totalitรฉ reprรฉsentรฉ par l’ONU, les ร‰tats, et des individus ou groupes d’individus, ยซ chacun des trois se trouvant sous le contrรดle des deux autres ยป (Defarges, 2003) ;
๏ƒผ une situation entre dรฉmocratie et puissance, entre idรฉal รฉgalitaire et universaliste s’inscrivant dans un monde ยซ dโ€™ร‰tats souverains et inรฉgaux, dont la lรฉgitimitรฉ repose sur un territoire et une population bien dรฉlimitรฉs ยป (Defarges, 2003) ;
๏ƒผ en faisant de la survie de lโ€™humanitรฉ et de la protection de l’environnement qui en est une condition, une question politique transversale et universelle.
La gouvernance est รฉgalement une thรฉorie de la rรฉgulation sociale, qui pour fonctionner doit รชtre dรฉclinรฉe ร  toutes les รฉchelles de gouvernement. Ainsi on parle de gouvernance locale, de gouvernance urbaine, de gouvernanceย  ย territoriale,ย  ย de gouvernanceย  ย europรฉenne, et de gouvernance mondiale :ย  ilย  n’yย  aย  pasย  unย  modรจleย  unique deย  gouvernanceย  mais bien des systรจmesย  de gouvernance27.ย  Lโ€™expression gouvernance europรฉenne dรฉsigne,ย  ย ร  titre dโ€™exemple, les rรจgles, les processus et les comportements qui influent sur lโ€™exercice des pouvoirs au niveau europรฉen, particuliรจrement du point de vue de lโ€™ouverture, de la participation, de la responsabilitรฉ, de lโ€™efficacitรฉ et de la cohรฉrence (Delcourt, 2004). Ces cinq ยซ principes de la bonne gouvernance ยป renforcent ceux de subsidiaritรฉ et de proportionnalitรฉ (Commission europรฉenne, 2001).
La gouvernance a ยซย pour but de fournir l’orientation stratรฉgique, de s’assurer que les objectifs sont atteints, que les risques sont gรฉrรฉs comme il faut et que les ressources sont utilisรฉes dans un esprit responsableย ยป. Elle veille en prioritรฉ au respect des intรฉrรชts des ยซย ayants droitsย ยป (citoyens, pouvoirs publics, partenaires, actionnaires…) et ร  faire en sorte que leurs voix soient entendues dans la conduite des affaires28. En quelques mots, la gouvernance est une forme de pilotage multi parties prenantes (stakeholders). Les dรฉcisions ne sont plus le fait dโ€™un unique dรฉcideur (ou groupe de dรฉcideurs) omnipotent, mais bien le fruit de la concertation aprรจs avoir soigneusement pesรฉ le pour et le contre selon les diffรฉrents intรฉrรชts des parties prenantes. Lโ€™รฉchange entre les diffรฉrentes parties prenantes est plus le fruit de la nรฉgociation que dโ€™un rapport de force29. En effet, on distingue deux principaux types de gouvernance : la gouvernance d’entreprise pour le secteur privรฉ et la gouvernance politique pour la pensรฉe politique et administrative. La notion de gouvernance est un รฉlรฉment central de la stratรฉgie de lutte contre la pauvretรฉ (PNUD, 2000a).

Bonne gouvernance

La transparence, l’accรจs ร  l’information, l’ร‰tat de droit, la responsabilisation, et la gestion (taille) du secteur public sont toutes des caractรฉristiques liรฉes ร  une bonne gouvernance (World bank, 1992). La bonne gouvernance recouvre aussi bien la capacitรฉ du gouvernement ร  gรฉrer efficacement ses ressources, ร  mettre en ล“uvre des politiques pertinentes, que le respect des citoyens et de lโ€™ร‰tat pour les institutions, ainsi que lโ€™existence dโ€™un contrรดle dรฉmocratique sur les agents chargรฉs de lโ€™autoritรฉ (Banque mondiale, 1999). La Banque mondiale comme le PNUD admettent que la cause essentielle de la pauvretรฉ est dโ€™ordre politique (Benicourt, 2001). La structure et le fonctionnement des institutions publiques seraient un frein fondamental ร  son รฉradication ou, du moins, ร  sa rรฉduction30. Certes, Madagascar, pour son dรฉveloppement, et les Malgaches, pour leur รฉpanouissement, mรฉritent un dirigeant ayant la volontรฉ de persรฉvรฉrer dans ses efforts pour restaurer les principes de la bonne gouvernance et lโ€™รฉtat de Droit. Le peuple a besoin dโ€™un dirigeant qui aime et sait รฉcouter, dโ€™un homme conscient de lโ€™importance de la redevabilitรฉ et vecteur du devoir de rendre compte. Ecouter ne veut pas dire accepter ร  tort et ร  travers les opinions de ceux qui montent le ton. La capacitรฉ de gรฉrer ce genre de situation fait la grandeur du dirigeant ainsi que la singularitรฉ de sa gouvernance. La redevabilitรฉ est un moyen efficace pour รฉviter que les dirigeants dรฉcident et procรจdent unilatรฉralement. Lโ€™obligation de rendre compte dรฉcoule de la confiance octroyรฉe au dรฉtenteur du pouvoir politique par la population, sโ€™il a รฉtรฉ รฉlu, ou par ses supรฉrieurs, sโ€™il a รฉtรฉ dรฉsignรฉ. Quelquefois, cโ€™est le manque de volontรฉ politique qui empรชche la mise en pratique de la bonne gouvernance. Les carences dans la gouvernance proviennent รฉgalement de lโ€™incapacitรฉ technique, dโ€™un manque dโ€™honnรชtetรฉ intellectuelle et de courage dโ€™agir, de mentalitรฉs et comportements pleins dโ€™arrogance. Le SeFaFi dans son communiquรฉ du 20 Aoรปt 2016 ยซ dรฉnonce les dysfonctionnements et les aberrations de la gouvernance du pays ยป. Lโ€™inertie et la docilitรฉ des Malgaches facilitent le travail de certains responsables qui ne veulent rien devoir ร  la population. Certes, pour un dรฉveloppement harmonieux et durable, la dรฉcision prise doit รชtre adaptรฉe aux rรฉalitรฉs. La rรฉalitรฉ est pourtant que Madagascar est encore loin du dรฉveloppement partant de la base. Cโ€™est encore le pouvoir central qui gรจre la majeure partie du budget de lโ€™Etat soit 95%. Seulement 1,5% pour les 22 rรฉgions et 3,5% pour les 1 549 communes31. Le budget gรฉrรฉ par les CTD est de ce fait extrรชmement rรฉduit. Or ceux qui dรฉtiennent lโ€™argent dรฉtiennent le pouvoir. Et ce nโ€™est pas รฉtonnant si lโ€™Etat central dicte et pense seul la gouvernance du pays. Pour terminer, les dirigeants successifs ignorent les conseils et les mises en garde de la sociรฉtรฉ civile.
PRATIQUES POLITIQUES
Les mauvaises pratiques ont un impact sur le climat politique et les espoirs de dรฉveloppement รฉconomique. Madagascar nโ€™a cessรฉ de changer de constitution et dโ€™institutions depuis plus dโ€™un demi-siรจcle, sans aucun effet positif. Les problรจmes tiennent au mauvais usage du pouvoir, plus soucieux de leurs intรฉrรชts personnels que du bien commun32. Le communiquรฉ du 20 Aoรปt 2016 avance que victime impuissante, la population nโ€™a dโ€™autres solutions que de se rรฉvolter pรฉriodiquement contre une classe politique qui la paupรฉrise et qui la mรฉprise. Et depuis l’indรฉpendance, quatre mouvements populaires ont marquรฉ l’histoire de Madagascar et ont fait l’objet de rรฉpressions sanglantes par les forces armรฉes33. Certes, tant que ces mล“urs politiques ne changeront pas, la situation ne sโ€™amรฉliorera pas.
Trafics et intรฉrรชt personnel
La vraie politique vise les biens et intรฉrรชts communs. Mais cโ€™est peut รชtre le contraire que tout le monde voit et constate. Au niveau du monde politique, la quรชte des intรฉrรชts communs reste jusquโ€™ici floue. Il est du devoir des dirigeants de faire comprendre que dans la vie, tout ce qui est matรฉriel est utile mais รฉphรฉmรจre et que seules les valeurs morales durent. Mais les dirigeants sโ€™efforcent dโ€™รชtre รฉcoutรฉs, mais ne veulent pas entendre les opinions des autres, les revendications du peuple34. Or, pour avancer, ils ont besoin dโ€™entendre les critiques constructives et de prรชter lโ€™oreille aux opinions de la majoritรฉ. Aux yeux des citoyens, certains responsables veulent sโ€™enrichir rapidement, et optent pour les mauvaises pratiques ร  lโ€™instar des trafics en tous genres (bois de rose35, pierres prรฉcieuses, or, etc.), abus de biens sociaux et dรฉtournements dโ€™argent public. Les hauts responsables รฉtatiques, รฉtant complices ou ayant participรฉ, lโ€™institutionnalisent. Travailler dans la transparence devient difficile. Or la transparence รฉvite la propagation des faux bruits qui dรฉsinforment, manipulent ou dรฉnigrent. Malgrรฉ le succรจs des efforts accomplis, force est de constater et de dรฉplorer que, jusquโ€™ร  prรฉsent, la recrudescence des trafics est manifeste. Lโ€™exportation illicite de bois de rose se poursuit36. Pourtant, le dรฉcret 2010-141, adoptรฉ en mars 2010, interdit la coupe, le transport, lโ€™exploitation et lโ€™exportation illicite de bois de rose. La collecte et l’exportation de bois de rose a crรฉรฉ dans la rรฉgion SAVA une nouvelle race d’opรฉrateurs, corrupteurs avรฉrรฉs, prรชts ร  tout pour arriver ร  livrer leurs รฉnormes stocks de rondins ร  des nรฉgociants รฉgalement sansย  scrupules37. Ce genre de corruption, une fois institutionnalisรฉe, contamine lโ€™รฉconomie entiรจre, car les exportations illicites nโ€™ont bรฉnรฉficiรฉ quโ€™ร  quelques individus.
Corruption et impunitรฉ
Selon les institutions comme la Banque mondiale la corruption est le cancer des pays en dรฉveloppement (Banque mondiale, 2000), et Madagascar nโ€™รฉchappe pas ร  la rรจgle. Dans la conjoncture รฉconomique actuelle, les corrupteurs ne sโ€™en tiennent plus aux actes isolรฉs comme ceux pratiquรฉs au niveau des services publics mais tendent de plus en plus ร  devenir une organisation bien huilรฉe, presque assimilable ร  une petite mafia38. Les rรฉseaux mafieux ont pour objectif de voler et spolier des biens publics39. Ils ont toujours rรฉgentรฉ les secteurs juteux de lโ€™รฉconomie dont les secteurs souterrains comme les trafics illicites, les trucages de gros marchรฉs publics, les dรฉtournements de deniers publics, etc. Les bandits qui tournent souvent autour du pouvoir en place ont sรฉvi sous tous les rรฉgimes qui se sont succรฉdรฉ dans le pays. Il sera difficile de les รฉliminer. Certes, la corruption constitue un vrai flรฉau รฉconomique ร  รฉradiquer (Banque mondiale, 2000). La lutte est volumineuse car ce sont le secteur judiciaire, la Police et la Fonction Publique (autoritรฉs publiques et fonctionnaires) qui sont citรฉs comme les secteurs les plus corrompus. Les premiers responsables des trafics, des appels dโ€™offres truquรฉs, des dรฉtournements de fonds publics, de lโ€™insรฉcuritรฉ et des exรฉcutions sommaires sous prรฉtexte de maintien de lโ€™ordre, sont apparemment bien protรฉgรฉs dโ€™en haut, au dรฉtriment de lโ€™ร‰tat de droit40. Pour sโ€™en sortir, il faut une volontรฉ politique ferme, car le vrai problรจme est lโ€™absence de sanction. Les Malgaches, pour pouvoir vivre paisiblement, et Madagascar, pour son redressement, ne veulent plus que certains crimes prรฉsumรฉs restent impunis. Il faut punir les coupables. Il faut oser tourner la page et que personne ne puisse รฉchapper ร  la justice. Il faut avouer quโ€™il est difficile de traiter des dossiers concernant une haute personnalitรฉ. Les facteurs de blocage sont nombreux et mรฉritent dโ€™รชtre รฉtudiรฉs.

PERCEPTION SUR LA SITUATION DE MADAGASCAR ET DES MALGACHES

A Madagascar, la misรจre sโ€™รฉtend. Le pays sโ€™enfonce dans la pauvretรฉ absolue et les autoritรฉs restent incompรฉtentes devant la situation. Il fait partie des 3 derniers pays les plus pauvres dans le monde. Madagascar est parmi les pays les plus pauvres avec un taux de 82.4%, devant seulement deux pays que sont le Congo et le Libรฉria41. Les pรจres et mรจres de famille ne trouvent plus le moyen de subvenir ร  leurs besoins et ร  ceux de leurs familles, alors quโ€™un terrain, un toit et un travail constituent le minimum vital pour un individu. Le Pape Franรงois ร  Santa Cruz de la Sierra (Bolivie), le 9 juillet 2015 revendique. ยซ Les fameux trois โ€˜โ€˜Tโ€™โ€™, terre, toit et travail pour tous nos frรจres et sล“urs (…) : ce sont des droits sacrรฉs ยป.
RESSOURCES HUMAINES
Les enfants reprรฉsentent lโ€™avenir. Ils faรงonneront la sociรฉtรฉ de demain. La jeunesse de Madagascar pourrait devenir un pilier du dรฉveloppement durable et de changement positif (Vintsy, 2013). Il importe alors dโ€™apprendre aux jeunes ร  rendre service ร  ses concitoyens et ร  vivre pleinement.
Monde รฉducatif
Nos enfants reprรฉsentent lโ€™avenir (Altesman, 1994). Sโ€™occuper des enfants est la meilleure garantie dโ€™un dรฉveloppement durable de la sociรฉtรฉ42. Laeticia Hallyday, Marraine de lโ€™Unicef France, en visite ร  Madagascar en 2007 avance que nous pouvons redonner le sourire aux enfants et faire avancer lโ€™humanitรฉ. Le proverbe malgache dit ยซ Les enfants sont comme lโ€™eau dans un lit de sable, ils suivent les chemins tracรฉs ยป43. Donner ร  nos enfants un bon dรฉpart dans la vie est une promesse pour lโ€™avenir, une contribution pour le futur du pays44. Il nโ€™est pas besoin de rappeler que lโ€™รฉducation est la base du dรฉveloppement de toute sociรฉtรฉ, tant sur le plan humain quโ€™รฉconomique. Selon M. Nelson Mandela, ยซ lโ€™รฉducation est lโ€™arme la plus puissante pour lutter contre la pauvretรฉ, โ€ฆ pour changer le monde ยป. Cette rรฉflexion est particuliรจrement pertinente pour le cas de Madagascar, dans la mesure oรน il est avรฉrรฉ que les lacunes de lโ€™รฉducation est un des dรฉterminants de la pauvretรฉ. On constate ces derniรจres annรฉes que la pรฉriode durant laquelle la pauvretรฉ recule coรฏncide avec celle oรน lโ€™รฉducation progresse. Madagascar assiste ร  une baisse du taux de scolarisation, expliquรฉe principalement par la perte dโ€™emplois de bon nombre de parents et la diminution du pouvoir dโ€™achat. Pourtant, le taux de scolarisation reste un dรฉfi toujours titanesque pour Madagascar. Envoyer tous les enfants ร  lโ€™รฉcole est lโ€™un des principaux dรฉfis de Madagascar. Mais ceci ne signifie pas seulement envoyer le plus grand nombre dโ€™enfants ร  lโ€™รฉcole. Il sโ€™agit รฉgalement de donner aux enfants un enseignement de qualitรฉ, rรฉpondant aux besoins de leur pays. Ce sont deux choses qui ne sont pas irrรฉalisables. Le taux prรฉvu par lโ€™OMD nโ€™est pas acquis ๏ผˆPNUD๏ผŒ1999). Prรฉvu ร  100% ร  la fin de la rรฉalisation des OMD, seuls 60% des enfants bรฉnรฉficient actuellement dโ€™une รฉducation de base ร  travers le pays. La corrรฉlation รฉducation-pauvretรฉ constitue en quelque sorte un cercle vicieux : un meilleur accรจs ร  lโ€™รฉducation permet dโ€™avoir plus de chances de sortir de la pauvretรฉ, et la situation de pauvretรฉ rรฉduit lโ€™accรจs ร  une รฉducation de qualitรฉ. Faute de moyens et de volontรฉ politique, si lโ€™รฉducation demeure un secteur clรฉ pour le dรฉveloppement, les pays en voie de dรฉveloppement, tel que Madagascar, ne lui accordent pas la place quโ€™elle devrait occuper dans les politiques de dรฉveloppement45. Au-delร  des aspects financiers, les chantiers relatifs ร  lโ€™รฉducation sont colossaux si lโ€™on veut mettre en place un systรจme en mesure de catalyser de maniรจre pรฉrenne et performante le dรฉveloppement. Lโ€™รฉducation doit rester un thรจme urgent ร  tout moment car elle contribue au dรฉveloppement du pays. Mais ceci nรฉcessite le dรฉveloppement dโ€™un systรจme รฉducatif performant: marquรฉ particuliรจrement par la qualification du personnel enseignant et le contenu pรฉdagogique, accessible et rรฉpondant aux besoins du marchรฉ du travail et ร  lโ€™รฉvolution du contexte international. Malheureusement, ce systรจme est fortement handicapรฉ par lโ€™insuffisance et la faible qualification du personnel enseignant, maillon essentiel dans la chaรฎne du dรฉveloppement, ainsi que leurs conditions de travail dรฉplorables. Dans le pays, un enfant sur quatre nโ€™a pas accรจs aux รฉcoles primaires. Deux tiers des enseignants nโ€™ont reรงu aucune formation officielle46. Un enseignement de qualitรฉ restera une utopie tant que la profession dโ€™enseignant reste dรฉconsidรฉrรฉe et sous-estimรฉe47. Le contenu pรฉdagogique doit รชtre adaptรฉ aux besoins รฉconomiques du pays. Le programme scolaire est un domaine que Madagascar a toujours eu du mal ร  maรฎtriser. Le programme scolaire de 1997 que les enseignants utilisent actuellement doit รชtre remis ร  jour. Il importe de changer le contenu pรฉdagogique pour quโ€™il rime avec la rรฉalitรฉ actuelle. Le contenu pรฉdagogique doit รชtre adaptรฉ aux besoins รฉconomiques du pays. Ainsi, pour rรฉpondre aux exigences et dรฉfis ร  relever, le ministรจre de tutelle doit crรฉer de nouvelles matiรจres oรน la crรฉativitรฉ et le sens de la prise de risque seront mis en avant, produire des manuels scolaires plus adaptรฉs aux rรฉalitรฉs locales, mettre en place un systรจme dโ€™enseignement technique et professionnel rรฉpondant aux besoins des entreprises, mais aussi conformes ร  la vision รฉconomique de lโ€™Etat. Pour dรฉvelopper la Grande รฎle et promouvoir une nation prospรจre, lโ€™รฉducation doit รชtre lโ€™une des prioritรฉs de lโ€™Etat. En investissant dans une รฉducation de qualitรฉ, lโ€™Etat ne peut que rรฉcolter la croissance48.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION GENERALE
CONTEXTE GENERAL
CONTEXTE DE MADAGASCAR
REALITES CONTRADICTOIRES
PROBLEMATIQUE ET QUESTIONS DE RECHERCHE
OBJECTIFS GLOBAL ET SPECIFIQUES
HYPOTHESES ET RESULTATS ATTENDUS
I – ETAT DE Lโ€™ART ET METHODOLOGIE
INTRODUCTION
I.1 CONCEPT ET ETAT DE Lโ€™ART
I.1.1 PERCEPTION SUR LES DIRIGEANTS
I.1.1.1 Concept de Vision
a – Vision
b – Concrรฉtisation de la vision
I.1.1.2 Concept de Gouvernance
a – Ethique et sens de la morale
b – Gouvernance
c- Bonne gouvernance
I.1.1.3 Pratiques politiques
a – Trafics et intรฉrรชt personnel
b – Corruption et impunitรฉ
I.1.2 PERCEPTION SUR LA SITUATION DE MADAGASCAR ET DES MALGACHES
I.1.2.1 Ressources humaines
a – Monde รฉducatif
b – Population jeune
I.1.2.2 Environnements sociaux
a – Insรฉcuritรฉ
b – Sรฉcuritรฉ sociale
I.1.2.3 Opportunitรฉs รฉconomiques
a – Potentiels agricoles
b – Culture entrepreneuriale
I.2 METHODOLOGIE
I.2.1 CHOIX DU SUJET
I.2.1.1 Interรชt de lโ€™รฉtude
I.2.1.2 Choix des dirigeants et les concitoyens dans la promotion du dรฉveloppement
I.2.2 METHODOLOGIE GENERALE
I.2.2.1 Recherche bibliographique
I.2.2.2 Dรฉmarche mรฉthodologique globale
a – Collecte des donnรฉes
b – Analyse des donnรฉes
I.2.2.3 Limites de lโ€™รฉtude
a. Lors de lโ€™enquรชte
b. Lors du traitement des donnรฉes
CONCLUSION PARTIELLE
II – CONDUITE ET PRATIQUES POLITIQUES DES DIRIGEANTS
INTRODUCTION
II.1 MATERIELS ET METHODES
II.1.1 Dรฉmarche spรฉcifique de vรฉrification de lโ€™hypothรจse 1
II.1.1.1 Dรฉmarche adoptรฉe
II.1.1.2 Variables
II.1.1.3 Finalitรฉs
II.1.2 Dรฉmarche spรฉcifique de vรฉrification de lโ€™hypothรจse 2
II.1.2.1 Dรฉmarche adoptรฉe
II.1.2.2 Variables
II.1.2.3 Finalitรฉs
II.1.3 Dรฉmarche spรฉcifique de vรฉrification de lโ€™hypothรจse 3
II.1.3.1 Dรฉmarche adoptรฉe
II.1.3.2 Variables
II.1.3.3 Finalitรฉs
II.1.4 Dรฉmarche spรฉcifique de vรฉrification de lโ€™hypothรจse 4
II.1.4.1 Dรฉmarche adoptรฉe
II.1.4.2 Variables
II.1.4.3 Finalitรฉs
II.2 RESULTATS
II.2.1 DIRIGEANTS SUCCESSIFS ET VISION DU DEVELOPPEMENT
II.2.1.1 Dirigeants pendant les rรฉgimes successifs
II.2.1.2 Visions, objectifs, plans dโ€™actions et stratรฉgies de dรฉveloppement des dirigeants successifs
II.2.1.3 Grands projets ou particularitรฉs des dirigeants successifs
II.2.2 DIRIGEANTS ET ERREURS DE LEURS PREDECESSEURS
II.2.2.1 Rรฉpรฉtition des erreurs
II.2.2.2 Apprentissage sur les erreurs des prรฉdecesseurs
II.2.3 IMAGE DES DIRIGEANTS
II.2.3.1 Images envers les citoyens
II.2.3.2 Possibilitรฉ de corriger les dirigeants
II.2.4 DIRIGEANTS ET PRATIQUES
II.2.4.1 Non respect de la parole donnรฉe
a – Raison du non-respect de la parole donnรฉe de la part des dirigeants
b – Paroles non tenues par les dirigeants successifs
c – Paroles donnรฉes non respectรฉes par les dirigeants actuels
II.2.4.2 Des pratiques douteuses et inconvenables
a – Pratiques douteuses des dirigeants
b – Raisons et consรฉquences des mauvaises pratiques
II.3 DISCUSSIONS
II.3.1 DIRIGEANTS SANS REELS PROJETS DE DEVELOPPEMENT
II.3.1.1 Vision et stratรฉgies de dรฉveloppement des dirigeants successifs
II.3.1.2 Grands projets ou particularitรฉs des dirigeants successifs
II.3.2 QUALITES Dโ€™UN BON DIRIGEANT
II.3.2.1 Rรฉpรฉtition des erreurs
II.3.2.2 Apprentissage sur les erreurs
II.3.3 LA POLITIQUE : UNE PRATIQUE NEGATIVE
II.3.3.1 Mauvais images envers les citoyens
II.3.3.2 Possibilitรฉ de corriger les dirigeants
II.3.4 PRATIQUESPOLITIQUES INDESIRABLES
II.3.4.1 Non respect de la parole donnรฉe et lโ€™Etat de droit
II.3.4.2 Des pratiques douteuses et inconvenables
CONCLUSION PARTIELLE
III – GOUVERNANCE DES AFFAIRES NATIONALES
INTRODUCTION
III.1 MATERIELS ET METHODES
III.1.1 Dรฉmarche spรฉcifique de vรฉrification de lโ€™hypothรจse 1
III.1.1.1 Dรฉmarche adoptรฉe
III.1.1.2 Variables
III.1.1.3 Finalitรฉs
III.1.2 Dรฉmarche spรฉcifique de vรฉrification de lโ€™hypothรจse 2
III.1.2.1 Dรฉmarche adoptรฉe
III.1.2.2 Variables
III.1.2.3 Finalitรฉs
III.1.3 Dรฉmarche spรฉcifique de vรฉrification de lโ€™hypothรจse 3
III.1.3.1 Dรฉmarche adoptรฉe
III.1.3.2 Variables
III.1.3.3 Finalitรฉs
III.2 RESULTATS
III.2.1 PAUVRETE ET DROITS BAFOUES
III.2.1.1 Pauvretรฉ ร  Madagascar
III.2.1.2 Droits de lโ€™homme bafouรฉs ร  cause de la pauvretรฉ
III.2.2 PREMIERE PREOCCUPATION, SOUHAITS, ASPIRATIONS, REVES DES MALGACHE ET DES DIRIGEANTS
III.2.2.1 Souhaits, aspirations, rรชves des Malgaches et des dirigeants
III.2.2.2 Premiรจre prรฉoccupation des Malgaches et des dirigeants
a – Prรฉoccupations du peuple
b – Problรจmes des dirigeants
III.2.3 GOUVERNANCE A MADAGASCAR
III.2.3.1 Indรฉpendance et devoir de rendre-compte
a – Indรฉpendance des dirigeants
b – Devoir de rendre compte
III.2.3.2 Respect de la bonne gouvernance et de lโ€™Etat de droit
a – Respect de la bonne gouvernance
b – Respect de lโ€™Etat de droit
III.3 DISCUSSIONS
III.3.1 PAUVRETE ET RESPECT DU DROIT AU DEVELOPPEMENT
III.3.1.1 Pauvretรฉ ร  Madagascar
III.3.1.2 Droits de lโ€™homme bafouรฉs ร  cause de la pauvretรฉ
III.3.2 CONFIANCE RECIPROQUE DIRIGEANTS-DIRIGES
III.3.2.1 Premiรจre prรฉoccupation
III.3.2.2 Souhaits, aspirations et rรชves
III.3.3 PROMOTION DE DEVELOPPEMENT ET DE CHANGEMENT
III.3.3.1 Indรฉpendance et devoir de rendre-compte
III.3.3.2 Changement
III.3.3.3 Implication de tous
CONCLUSION PARTIELLE
IV โ€“RELATIONS ENTRE DIRIGEANTS ET DIRIGES
INTRODUCTION
IV.1 MATERIELS ET METHODES
IV.1.1 Dรฉmarche spรฉcifique de vรฉrification de lโ€™hypothรจse 1
IV.1.1.1 Dรฉmarche adoptรฉe
IV.1.1.2 Variables
IV.1.1.3 Finalitรฉs
IV.1.2 Dรฉmarche spรฉcifique de vรฉrification de lโ€™hypothรจse 2
IV.1.2.1 Dรฉmarche adoptรฉe
IV.1.2.2 Variables
IV.1.2.3 Finalitรฉs
IV.1.3 Dรฉmarche spรฉcifique de vรฉrification de lโ€™hypothรจse 3
IV.1.3.1 Dรฉmarche adoptรฉe
IV.1.3.2 Variables
IV.1.3.3 Finalitรฉs
IV.1.4 Dรฉmarche spรฉcifique de vรฉrification de lโ€™hypothรจse 4
IV.1.4.1 Dรฉmarche adoptรฉe
IV.1.4.2 Variables
IV.1.4.3 Finalitรฉs
IV.2 RESULTATS
IV.2.1 PARTICULARITE ET PREPARATION A LA GOUVERNANCE
IV.2.1.1 Diffรฉrence entre dirigeants et simples citoyens
IV.2.1.2 Prรฉparation ร  la gouvernance
a- Se prรฉparer avant de gouverner
b – Temps, genre de prรฉparation et expรฉriences requises avant de gouverner
c – Formation, renforcement de capacitรฉ des dirigeants
IV.2.2 ECART ENTRE CITOYENS ET DIRIGEANTS
IV.2.2.1 Pauvretรฉ et responsabilitรฉ des dirigeants
IV.2.2.2 Ecart entre peuple et dirigeants
IV.2.3 MUTUALITE ENTRE CITOYENS ET DIRIGEANTS
IV.2.3.1 Existence ou non de la mutualitรฉ
IV.2.3.2 Comparaison des deux mutualitรฉs
IV.2.4 DIRIGEANTS ET CITOYENS : DEVOIRS, OBLIGATIONS ET ATTENTES 129
IV.2.4.1 Devoirs et obligations
IV.2.4.2 Attentes
IV.3 DISCUSSIONS
IV.3.1 STATUT Dโ€™UN DIRIGEANT
IV.3.1.1 Particularitรฉ des dirigeants
IV.3.1.2 Prรฉparation ร  la gouvernance
IV.3.2 REUSSITE COLLECTIVE
IV.3.2.1 Rรดle de lโ€™Etat
IV.3.2.2 Volontรฉ politique
IV.3.3 RESPONSABILITE PARTAGEE
IV.3.3.1 Citoyens
IV.3.3.2 Dirigeants
IV.3.4 DEVELOPPEMENTTIRES DES DEVOIRS, OBLIGATIONS ET ATTENTES DES DIRIGEANTS ET DIRIGES
IV.3.4.1 Attentes
IV.3.4.2 Devoirs et obligations
CONCLUSION PARTIELLE
V – DISCUSSIONS GENERALES
INTRODUCTION
V.1 ENGAGEMENT DES DIRIGEANTS
V.1.1 VOULOIR SORTIR DE LA PAUVRETE
V.1.1.1 Concept de pauvretรฉ :
V.1.1.2 Attitude politique
V.1.2 SOUTENIR LA BONNE GOUVERNANCE
V.1.2.1 Respecter la bonne gouvernance
V.1.2.2 Rรฉaliser la vision de dรฉveloppement
V.1.3 ADOPTER DE NOUVELLES PRATIQUES
V.1.3.1 Apprendre des erreurs des prรฉdecesseurs
V.1.3.2 ร‰viter les pratiques douteuses et inconvenables
V.2 MOBILISATION DES POTENTIELS HUMAINS ET SOCIAUX
V.2.1 ENGAGER LES CONCITOYENS
V.2.1.1 Raffermir certaines valeurs
V.2.1.2 Eduquer les enfants
V.2.1.3 Former les jeunes
V.2.1.4 Renforcer le civisme
V.2.2 LAISSER CHAQUE ENTITE JOUER SON ROLE
V.2.2.1 Renforcer la responsabilitรฉ de la sociรฉtรฉ civile
V.2.2.2 Amรฉliorer lโ€™image des politiques
V.2.2.3 Valoriser la sociรฉtรฉ et la famille
V.3 REORIENTATION DE LA RELANCE ECONOMIQUE
V.3.1 RENFORCER Lโ€™INTERACTION GOUVERNANT-GOUVERNE
V.3.1.1 Lutter pour la mรชme raison
V.3.1.2 Agir dans lโ€™intรฉrรชt de la nation
V.3.2 PROMOUVOIR LA CONTRIBUTION DE TOUS AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT
V.3.2.1 Sโ€™unir dans la diversitรฉ
V.3.2.2 Converger souhaits, aspirations et rรชves des Malgaches et des dirigeants
V.3.3 OPTER POUR UNE NOUVELLE ORIENTATION ECONOMIQUE
V.3.3.1 Chercher une nouvelle relance
V.3.3.2 Renforcer lโ€™indรฉpendance
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
1 OUVRAGES
2 ARTICLES, REVUES, RAPPORTS ET MEMOIRES
WEBOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES
ANNEXES
ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE
ANNEXE 2 : LISTE DES INTERVIEWES
ANNEXE 3 : REPONSES DES INTERVIEWES
ANNEXE 4 : SEFAFI
ANNEXE 5 : ELECTION PRESIDENTIELLE 2013 SELON LA HCC

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