CONDUITE D’ELEVAGE DE POULES PONDEUSES

Les races pures de ponte

– Leghorn blanche : C’est une race d’origine Italienne sélectionnée aux USA. Son plumage est blanc avec des barbillons et crête rouge bien développée, et ayant des pattes jaunes. Le mâle pèse entre 2 et 2.5kg et la femelle 1.5 à 2kg. Elle est la meilleure pondeuse à œufs blancs, origine de tous les hybrides à œufs commercialisés. Elle est exigeante pour l’alimentation et les soins. Elle est sensible au stress ; elle est très fragile au parasitisme surtout aux poux de volailles et aux ascaridiens. Elle donne jusqu’à 250 œufs par an et ne couve pas.
– Rhode Island Red : C’est une race d’origine Américaine. Son plumage est rouge foncé avec une tâche brune sur le camail. Les plumes des ailes et de la queue sont très foncées, voir même noires verdâtres. Le mâle pèse 4kg et la femelle entre 2.5 à 3kg. La ponte commence à 6 mois et elle donne 180 à 200 œufs par an.

Les races pures de production mixte

– Race locale : c’est une race d’origine indienne, elle offre une large évantaille de la poule à plumage très varié. Elle fait 60 à 80 œufs par ans .Le mâle pèse entre 2kg et 3.5kg et la femelle pèse entre 1.5kg et 2.5kg .C’est une race de bonne couveuse, dont elle arrive à couver 12 à 14 œufs. Elle est généralement moins chère, mieux adaptée aux circonstances locales et moins sensible aux maladies habituelles de la région. Par contre sa production est très basse.
– Light Sussex ou Sussex herminée : C’est une race sélectionnée par les Anglais à partir de la race Française bourbonnaise. C’est une poule blanche avec du camail strié de noir, d’une queue noire et des pattes grises. Le mâle pèse 4kg et la femelle de 2.5 à 3kg. Elle résiste à la grande chaleur .C’est une poule calme .Elle fait 140 œufs par an et elle est également une bonne couveuse.
– Plymouth Rock Barré : Elle est d’origine Anglaise, son plumage est gris barré de blanc. Ses pattes sont jaunes et la crête est triple. Le mâle pèse 3kg et la femelle 2.5kg. Le nombre d’œufs obtenu est de 120 à 150 par an.

L’appareil digestif d’une poule

   Anatomiquement, l’appareil digestif des oiseaux est constitué par : un bec, une cavité buccale dépourvue de dents, un œsophage, un jabot, un gésier, des estomacs sécrétoires et musculaire, l’intestin débouchant dans le cloaque. Il comprend bien sûr toutes les glandes annexes : le foie et le pancréas.  Le bec est utilisé pour la préhension des aliments. Il est composé de deux parties : sur la partie dorsale, la mandibule supérieure et ventrale, la mandibule inférieure. La cavité buccale est recouverte d’un épithélium muqueux, sauf dans sa portion rostrale où le revêtement est corné. Elle ne possède ni lèvre, ni dents. La langue : Organe mobile situé sur le plancher de la cavité buccale. Elle présente une grande variabilité de taille, de forme et de mobilité dans la classe des oiseaux, triangulaire chez la poule , elle est limitée en arrière par de soies tactiles . La salive de la poule possède une amylase. Son rôle essentiel est de lubrifier et de ramollir des aliments. Le pharynx est le carrefour du tube digestif et des voies respiratoires. Du point de vue anatomique, on le limite rostrale, à la dernière rangée de papilles filiformes du palais et de la langue, et caudalement, à l’entrée de l’œsophage, il est marqué également d’une petite rangée de papilles. L’œsophage est un organe tubuliforme musculomucqueux qui assure le transport des aliments de la cavité buccale à l’estomac. Le jabot est un élargissement de l’œsophage en forme de réservoir situé à la base du cou et au ras de l’entrée de la poitrine. Il se présente chez la poule sous forme d’un sac ventral très extensible qui adhère dans la partie ventrale à la peau et aux muscles pectoraux droits. L’estomac est divisé en deux compartiments .Celui qui fait suite à l’œsophage s’appelle le proventricule, et sa muqueuse est tapissée de glandes qui sécrètent le suc gastrique. Après le proventricule se trouve le gésier, appelé aussi estomac musculeux car ses parois sont très épaisses et très musclées. Intérieurement, le gésier est revêtu d’une couche cornée dure et résistante, car il est l’organe de trituration des aliments, et remplace l’action des dents qui sont absentes chez les oiseaux. L’intestin débute après le gésier par l’anse duodénale dont les deux branches contiennent le pancréas, puis il continue par les circonvolutions intestinales, qui se terminent au niveau de leur union avec le rectum et deux appendices particulaires appelés caecums. Les caecums se présentent comme un sac qui débouche dans le tube intestinal à la fonction de l’iléon et du rectum au niveau d’une valvule iléocæcale. Le rectum fait suite à l’iléon et débouche dans le cloaque. Le cloaque est la partie terminale de l’intestin dans laquelle débouchent les conduits urinaires et génitaux. Les glandes annexes sont constituées par le foie et le pancréas.
– Le foie est placé en arrière du diaphragme du côté abdominal. C’est un organe de couleur marron légèrement violet et qui est divisé en lobe. Il sécrète la bile, la sécrétion nécessaire à la digestion de lipide, et qui est stocké dans les vésicules biliaires.
– Le pancréas est situé dans la cavité abdominale au même niveau que le foie. Il sécrète le suc pancréatique qui se déverse également dans le duodénum pendant la digestion.

Le mécanisme de la ponte

   Seul l’ovaire gauche des pondeuses est fonctionnel. L’ovaire immature contient des centaines de jaunes minuscules dont certains commencent à se développer à la maturité sexuelle. L’ovaire de pondeuse contient des jaunes à des stades divers de développement. Chacun de ces jaunes est enveloppé dans une fine membrane appelée « membrane vitelline », qui est elle-même entourée d’un sac ou follicule, fournit la nourriture au jaune par l’intermédiaire d’un réseau de vaisseaux capillaires. Les jaunes arrivent à maturité sept à dix jours après le début de leur croissance et, à ce stade, glissent hors du follicule pour pénétrer dans l’ouverture en forme d’entonnoir de l’oviducte. Le jaune y séjourne approximativement dix-huit minutes et, en cas d’accouplement préalable, l’ovule y est fécondé. L’œuf descend ensuite de l’infundibulum dans le tube albuminipare où les couches d’albumen sont secrétées autour du jaune .Il y séjourne durant environ trois heurs .Il passe ensuite dans l’isthme de l’oviducte où sont secrétées les deux membranes coquillières qui viennent protéger l’albumen. Après une heure et quart, l’œuf descend dans l’utérus ovoïde où il séjourne durant vingt-et-une heures. C’est dans l’utérus que s’ajouteront encore de l’albumen et de l’eau afin que l’œuf acquière la forme rebondie que nous lui connaissons. C’est également dans l’utérus que se forme la coquille. (Anthony J. SMITH, 2ème volume).

Choix d’une race

  Pour que l’élevage soit efficace et rentable, le choix d’une race devrait être déterminé selon les facteurs suivants :
– Le prix : les hybrides sont très coûteux et beaucoup plus rentables. Les races locales sont moins chères, résistantes aux divers facteurs avec moins de production.
– Expérience : l’apprentissage de l’aviculteur devrait commencer par l’élevage des poules de race locale.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR QUELQUES BASES TECHNIQUES DE L’AVICULTURE
I-1 ETHNOLOGIE
I-1-1 Les races pures de pontes
I-1-2 Les races pures de productions mixtes
I-1-3 Les croisés de productions mixtes
I-1-4 Le choix d’une race et la sélection
I-2 ANATOMIE
I-2-1 L’appareil digestif d’une poule
I-2-2 Squelette d’une poule
I-3 PHYSIOLOGIE
I-3-1 La digestion
I-3-2 Physiologie de la ponte
I-3-2-1 Le mécanisme de la ponte
I-3-2-2 Coupe schématique de l’œuf
I.3.3- Les besoins des poules en pontes
I.3.3.1- Besoin en énergie
I.3.3.2- Besoin en eau
I.3.3.3- Besoin en protéines et acides aminés
I.3.3.4- Besoin en vitamines
I.3.3.5- Besoin en minéraux
DEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET METHODES
II-1 CONTEXTE DE L’ETUDE
II-1-1 Présentation générale de la Région d’Analamanga
II-1-2 Présentation de la Hutte Canadienne
II-1-2-1 Historique
II-1-2-2 Localisation
II-1-2-3 Activités et objectifs
II-1-2-4 Ses fournisseurs et ses coopérations
II-1-2-6 Ressources humaines et organigramme
II-2 MATERIELS UTILISES
II-2-1 Matériel Animal
II-2-2 Matériel d’habitat
II-2-3 Matériel d’alimentation
II-2-4 Matériel sanitaire
II-2-5 Matériel de ramassage
II-2-6 Matériel de triage
II-2-7 Matériel de transport
II-2-8 Autres matériels
II-3 METHODOLOGIE
II-3-1 Le déroulement des travaux journaliers dans la ferme
II-3-1-1 Travaux systématiques
II-3-1-2 Programmes lumineux
II.3.2- Conduite d’élevage
II.3.2.1- Répartition des troupeaux
II-3-2-2 Alimentation
II-3-2-3 Suivi sanitaire
II-3-2-4 Conduite de la production obtenue
TROISIEME PARTIE RESULTATS ET DISCUSSIONS
III-1 Production d’œufs dans la ferme
III-1-1 Production mensuelle
III-1-2 Production dans un lot de la 1ère à la 30ème semaine de ponte
III-1-3 Calibrage d’œufs obtenus
III-2 Les différents facteurs de variation de la production
III-2-1 Température et humidité
III-2-2 Evolution du poids moyen et consommation des poulettes
III-2-3 Taux de mortalité des animaux
SUGGESTION
CONCLUSION

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