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Pour éviter autant que possible les mauvaises surprises :
La prévision permet à la direction d’être en mesure de prévenir les événements au lieu de les subir.
En simulant des scénarios possibles, les responsables de la gestion de l’entreprise pourront prendre des précautions pour ne pas être dépassés par un événement.
Pour anticiper les résultats :
La prévision vise à une meilleure appréciation du futur. Elle consiste à tenter de connaître la situation future de l’entreprise : ses patrimoines, ses états financiers, le résultat de l’exercice (bénéfice ou perte).
Il est à remarquer que c’est une situation probable obtenue avec plus ou moins de précision suite à une action, un fait ou un calcul.
Pour fournir des informations à tous les responsables afin de prendre des décisions :
Pour établir des états financiers prévisionnels, le responsable de l’entreprise effectue une suite logique de traitements de données. Ces états financiers donnent à ces responsables des informations sur une situation donnée.
Exemple : Compte de résultat prévisionnel : informe sur les différents charges et produits ainsi que le résultat qui en découle.
Pour établir les budgets pour un programme de financement des activités de l’entreprise :
Le Budget est défini comme étant :
– « Un état de prévision de recettes et de dépenses ».
– « Un programme à court terme, coordonné et valorisé, permettant d’atteindre, grâce à des moyens antérieurement définis, les objectifs issus de la stratégie de l’entreprise ».
L’établissement d’un budget (programme de financement) consiste à inscrire dans les budgets (les différents états prévisionnels : budget de la trésorerie, budget des ventes, budget des charges de distribution…) des données issues des prévisions.
La prévision est un outil de gestion :
La prévision fournit des informations et des connaissances sur la situation future de l’entreprise. Elle propose la manière de faire et les techniques de traitement de données. De ce fait, elle apporte des paramètres pertinents pour un choix stratégique d’action dans le futur.
La prévision permet à l’entreprise d’avoir une vision quasi-réelle de son futur. Des états sont utilisés à cette fin.
Le bilan prévisionnel :
Représente l’actif et le passif de l’entreprise. Il se présente comme un bilan ordinaire, avec les mêmes indicateurs, mais seulement, les valeurs imputées ne sont pas réelles, mais prévisionnelles. Il permet de savoir et d’évaluer le patrimoine de l’entreprise dans un futur déterminé.
Le compte de résultat prévisionnel :
Représente les charges et les produits de l’entreprise. Il se présente aussi comme un compte de résultat ordinaire, à la seule différence que les valeurs des stocks de début et de fin de période, les achats, les différentes charges, les impôts et les taxes, les amortissements, et autres éléments composants le Compte de résultat, ne sont pas réels mais prévisionnels.
Remarque : Ces valeurs prévisionnelles citées auparavant sont obtenues grâce à des études rationnelles et logiques.
Le plan de financement :
C’est un document prévisionnel établi pour une durée de trois à six ans. Il regroupe les ressources durables dont dispose l’entreprise pour chacune des années considérées, ainsi que les emplois durables auxquels elle devra faire face pendant ces mêmes années.
· Les ressources prévisionnelles : S’agissent de toutes les ressources durables (internes ou externes) dont peut bénéficier l’entreprise, notamment :
– La capacité d’autofinancement.
– La cession ou la réduction d’éléments d’actifs immobilisés : ceci peut.
concerner soit : des remboursements de prêts, soit : des restitutions de caution ou de dépôts de garantie.
– L’augmentation de capital : uniquement l’augmentation de capital par apport en numéraire constitue une ressource réelle susceptible de financer les emplois.
– Les subventions : il faut considérer l’année où elles sont effectivement perçues.
– L’augmentation des dettes financières : il s’agit des dettes d’une durée supérieure à un an.
· Tandis que les emplois prévisionnels : sont des emplois de caractère.
durable qui vont affecter la trésorerie de l’entreprise : ce sont des flux financiers négatifs, notamment :
– L’acquisition d’immobilisation : les investissements prévus sont à considérer pour leur montant hors taxe majoré de la TVA non déductible fiscalement.
– La distribution de dividende.
– La variation du BFR (Besoin en Fonds de Roulement) : quand le chiffre d’affaire évolue d’un exercice à l’autre, le BFR varie également. Il est admis que le BFR varie proportionnellement aux chiffres d’affaires hors taxe.
Les éléments constituant le BFR sont difficiles à évaluer de façon prévisionnelle. Et plus souvent, les prévisions sont limitées aux éléments dits d’exploitation, les éléments hors exploitation étant négligés.
Le plan de trésorerie :
A la différence du plan de financement, le plan de trésorerie, comme son nom l’indique, ne concerne que les trésoreries de l’entreprise.
Le plan de trésorerie est un document prévisionnel essentiel pour tout dirigeant d’entreprise. Grâce à celui-ci, on peut prévoir à l’avance les besoins en espèce et contrôler les encaissements et décaissements de l’entreprise et ainsi, apporter des changements aux opérations si nécessaire. Les prévisions des encaissements et des décaissements permettent de voir à l’avance l’orientation de l’entreprise.
Le plan de trésorerie, comparé régulièrement avec les données réelles permet aux responsables de prendre des décisions plus éclairées et de faire des réajustements nécessaires au bon moment.
Le tableau prévisionnel des soldes intermédiaires de gestion :
Ce tableau présente les grandeurs caractéristiques de gestion. Comme le bilan prévisionnel et le compte de résultat prévisionnel, le tableau prévisionnel des soldes intermédiaires de gestion se présente comme celui de l’ordinaire à l’exception des valeurs imputées qui sont prévisionnelles. Ce tableau comprend notamment :
– La marge commerciale : Il s’agit de la marge brute réalisée par l’entreprise, sans tenir compte des autres charges engagées et produits réalisés
– La production de l’exercice : Regroupe tout ce que l’entreprise a produit dans un exercice donné.
– Les consommations intermédiaires : Tient compte uniquement des charges relatives à la production (achat de marchandises, charges d’exploitation). Ce sont les achats de biens et services effectués par l’entreprise aux tiers personnes (fournisseurs) à l’exclusion des achats de marchandises.
– La valeur ajoutée : Elle va servir à rémunérer les différentes parties prenantes ayant intervenu dans la production de l’entreprise. D’autre part, cette grandeur met en évidence le risque pris par l’entreprise dans la production.
– L’excédent brut d’exploitation : Cette grandeur mesure la performance de l’entreprise sur le plan commercial et industriel (hors politique d’amortissement et de provision ou politique financière et fiscale).
– Le résultat d’exploitation : mesure la performance de l’entreprise sur le plan industriel et commercial, indépendamment de cette politique financière et fiscale.
– Le résultat financier : met en relief la politique financière adoptée par l’entreprise et l’impact de cette politique sur la rentabilité de l’entreprise.
– Le résultat exceptionnel : provient des produits et charges non liés à l’activité courante de l’entreprise. Ces produits et charges sont plutôt difficiles à évaluer de façon prévisionnelle.
– Le résultat de l’exercice : c’est ce qui a été généré au profit de l’entreprise
par son activité au cours d’un exercice donné : cette grandeur mesure le développement, le fonctionnement, et la survie de l’entreprise.
La prévision valorise les savoir-faire et les connaissances sur l’existant : (1)
La personne qui établit la prévision doit avoir une bonne connaissance sur l’établissement des états financiers prévisionnels, une bonne méthode pour le faire. Elle ne travaille pas seule. Pour mener à bien son étude, elle doit collaborer avec des spécialistes (dans tous les domaines d’activité de l’entreprise : Marketing, Personnel, Technique,…) pour recueillir des informations aussi fiables et réelles que possible.
De plus, dans son investigation, elle établit une meilleure relation de coopération avec les autres différentes branches.
La prévision permet à la personne qui l’exerce d’accroître son savoir et savoir-faire.
La prévision n’est pas un travail de routine ! Elle exige de celui qui en a la charge, une bonne capacité de communication et du dynamisme.
En outre, elle lui procure davantage de connaissances sur tout ce qui l’entoure (les biens d’équipement de l’entreprise, les différents personnels,…).
La prévision optimise les marges et les conserve pour l’entreprise :
D’une manière générale, une marge est un écart. C’est la différence entre deux indicateurs.
Exemple : Marge Brute = Chiffre d’Affaire – Charges.
L’optimisation consiste soit en la recherche du minimum, soit en la recherche du maximum, suivant un problème donné.
Exemple :
– Optimiser les coûts : il s’agit d’un problème de minimisation.
– Optimiser les ventes : il s’agit d’un problème de maximisation des quantités à vendre (en quantité) ou du volume du chiffre d’affaire (en valeur).
La prévision permet ainsi à l’entreprise de savoir jusqu’à quel point elle peut optimiser ses marges tout en gardant une bonne rentabilité.
Coûts calculés à partir de coûts réels de la période comptable précédente :
Les coûts doivent permettre la comparaison entre une donnée présente et une donnée passée. Cependant, cette méthode n’est pas très appropriée si l’on considère que la période comptable de référence est le mois.
En effet, cela signifie par exemple, que pour déterminer de façon préétablie les coûts d’avril, il faudrait se baser sur les coûts réels de mars.
Ceci n’étant pourtant pas concevable, vu que :
– Les travaux de prévision ne pourraient débuter théoriquement qu’après le 31 mars.
– Les travaux de prévision devraient être terminés avant le 01er avril, début de la période suivante.
– Il faut environ une semaine pour calculer, à posteriori, les coûts réels.
Par conséquent, deux (2) aménagements sont envisagés :
– Soit, sauter un mois (ou deux), de sorte que les coûts réels de février, calculés en mars, seraient considérés comme préétablis pour avril, ce qui est concevable dans le cas d’entreprise à activités non saisonnières.
– Soit, sauter une année entière et préétablir d’avril à avril, ce qui est admissible dans le cas d’entreprise à activités saisonnières, mais l’est beaucoup moins si, entre – temps, la structure de la firme a varié.
Coûts moyens dégagés des périodes comptables antérieures :
Il peut s’agir de moyennes proprement dites (arithmétiques, géométriques) ou de moyen au sens large (médiane, mode,…).
La meilleure formule semble être celle qui consiste, avec un décalage suffisant, à prendre en considération les données de cinq (5) mois consécutifs, d’éliminer les valeurs extrêmes (la plus élevée et la plus faible) et de considérer la moyenne arithmétique des valeurs médianes.
Coûts calculés d’après des tarifs concurrentiels ou syndicaux :
Dans ce cas, la référence est externe. Cette pratique peut être intéressante, à condition que l’entreprise se réfère à des coûts moyens, (comme ceux que les journaux de la profession publient généralement), sinon, elle risque de comparer ses performances à celles d’entreprises qui sont ou très en pointes, ou au contraire, très attardées, ce qui, évidemment, ne serait significatif dans aucun de ces cas.
Coûts calculés sur la base d’un niveau ou volume d’activité de l’entreprise considéré comme «normal » :
Le niveau normal d’activité est défini comme étant l’activité inférieure au niveau théorique correspondant au potentiel de production ou de vente.
Ce niveau tient compte des aléas inévitables qui, en fait, viennent réduire l’activité, dans les circonstances normales de fonctionnement (exemple : coupures de courant, absentéisme de personnel,…).
Ce choix de méthode montre que les coûts d’imputation rationnelle peuvent être considérés comme des coûts préétablis.
Coûts standards :
Ce sont des coûts calculés en partant d’une analyse de l’objet et du travail nécessaire fait par un bureau d’études approprié.
Le calcul des coûts standards sous – entend une intervention exclusive des techniciens, ingénieurs ou organisateurs et ne suppose :
– Aucune référence au passé.
– Aucune référence à l’extérieur.
– Aucun aspect subjectif comme en contient par exemple la conception d’activité «normale » ou celle du budget.
Coûts budgétés :
Il s’agit d’un coût tiré d’un budget d’exploitation établi à l’avance pour une certaine période.
Les coûts budgétés sont les plus élaborés de tous les coûts préétablis, car ils tiennent compte de toutes les considérations qui ont inspiré les coûts précédents, à savoir :
– De considérations relatives au passé (coûts calculés à partir de coûts réels de la période comptable précédente et coûts moyens dégagés des périodes comptables antérieures).
– De considérations extérieures (coûts calculés d’après des tarifs concurrentiels ou syndicaux).
– De considérations techniques (coûts standards).
De considérations quelques fois subjectives (coûts calculés sur la base d’un niveau ou volume d’activité de l’entreprise considéré comme «normale »).
Ce premier chapitre a énoncé les caractères essentiels de la prévision, plus précisément, dans le cadre des Finances et de la Comptabilité. Il a fait comprendre ses utilités et ses fonctions au sein d’une entreprise.
En outre, il expose les différents choix de calcul des coûts prévisionnels et les outils de base pour l’élaboration des prévisions.
Conditions préalables à l’établissement des prévisions :
L’établissement de la prévision dans le cadre des Finances et de la Comptabilité est soumis à deux (2) conditions :
– Des conditions relatives à l’organisation générale de l’entreprise.
– Des conditions matérielles.
Conditions relatives à l’organisation générale de l’entreprise :
1) Nécessité de diviser l’entreprise en fonctions et en services homogènes fin de permettre une bonne coordination dans la prévision :
Les fonctions existantes dans l’entreprise diffèrent suivant qu’elles soient Commerciales ou Industrielles.
– Dans les entreprises industrielles, il existe quatre (4) fonctions essentielles :
· Fonction Commerciale, dont le but est la vente.
· Fonction Production, dont le but est la fabrication en vue de la vente.
· Fonction Administrative et Financière, qui fournit des moyens aux deux (2) précédentes.
· Fonction Approvisionnement, dont le but est d’approvisionner en matière première.
– Dans les entreprises commerciales, il existe trois (3) fonctions essentielles :
· Fonction Commerciale.
· Fonction Administrative et Financière.
· Fonction Approvisionnement.
Toutes ces trois fonctions ont les mêmes attributions que celles citées ci – dessus.
Toutes ces distinctions conviennent parfaitement à l’élaboration des prévisions vu qu’à chacune des fonctions précitées, on peut faire correspondre des prévisions.
Néanmoins, des difficultés peuvent survenir lorsqu’il s’agit de matérialiser ces fonctions par des services particuliers regroupant des hommes.
En effet, dans bien des cas, un service ou un homme peut être rattaché à plusieurs fonctions à la fois. Dans ce cas, la gestion prévisionnelle est impossible car un service ou un individu déterminé :
– Peut être sollicité par des motivations divergentes et concurrentes.
– Peut être dépendant de plusieurs supérieurs.
Exemple : Le service Entretien peut être sollicité à la fois par l’atelier (réparation des machines) et l’administration (entretien des bureaux).
Il y a ainsi lieu :
– De définir de façon très précise les fonctions de l’entreprise.
– De concrétiser ces différentes fonctions en créant des services homogènes c’est à dire, dans lesquels toutes les personnes qui les composent effectuent les mêmes tâches.
2) Nécessité de décentraliser afin de permettre une précision suffisante dans la prévision :
La prévision doit être détaillée, et ceci implique que tous les services et sous – services soient impliqués. Ce détail n’est concevable que si la direction a délégué ses prérogatives, que s’il y a, à la tête de chaque secteur de l’entreprise, si petit soit –il, une personne responsable de l’établissement de sa part de prévision. Il ne s’agit nullement d’ailleurs pour la direction d’abandonner la gestion entre les mains de subordonnés, mais que cette délégation de pouvoirs et de responsabilités doit lui permettre de mieux contrôler la marche générale de l’entreprise.
Nécessité, quelque fois, de flexibilité d’organisation de l’entreprise :
Avant de faire de la prévision, lorsque l’organisation existante n’est pas adéquate, il convient de procéder à une réorganisation, à une restructuration de l’entreprise.
Cette idée de réorganisation et de restructuration fait allusion à la création d’un groupe de personnes compétentes pour établir la prévision de l’entreprise.
Une fois cette activité d’établissement de la prévision terminée, le groupe de travail est dissout.
Conditions matérielles : (1)
Nécessité de se baser sur une comptabilité suffisamment détaillée :
Cette condition peut viser la comptabilité générale, laquelle doit permettre des analyses de charges ou de résultats les plus nombreuses possibles. Mais elle implique également et surtout que soit tenue une comptabilité analytique d’exploitation. Il va de soi que si cette comptabilité analytique d’exploitation a auparavant été tenue, en tout ou en partie, en coûts préétablis, la prévision s’en trouvera très simplifiée.
Cependant, pour que la prévision puisse être aussi près que possible de la réalité, il faut tenir compte de toutes informations sur les approvisionnements, les productions, les distributions, et les ventes.
Prévision des approvisionnements :
Avant de procéder au calcul, il faut tout d’abord posséder des informations concernant le volume ou la quantité à acheter
Mais encore, les achats prévisionnels doivent tenir compte des existants en stock. C’est d’ailleurs pour cela que la notion d’approvisionnement recouvre à la fois les notions de stockage et d’achats. Ces stocks ne concernent pas uniquement les matières premières (pour les entreprises industrielles), mais également les produits finis, en cours de production, produits semi – finis.
Nécessité de délimiter le champ de la prévision dans le temps :
Il est intéressant d’établir des prévisions étalées sur plusieurs années afin d’apprécier effectivement la situation de l’entreprise dans le futur.
Il convient de prendre en considération les facteurs suivants :
– La période normale de rotation des stocks.
– Les variations saisonnières.
– La durée de la période fiscale.
– La durée du processus de production.
La prévision est généralement étalée sur un exercice comptable au minimum.
Nécessité de délimiter le champ de la prévision dans l’espace :
La prévision touche toutes les activités de l’entreprise. Ainsi, chaque fonction de l’entreprise citée supra devient un centre de prévision.
En résumé, l’établissement des prévisions dans le cadre des finances et de la comptabilité ne peut être accompli que si l’organisation générale de l’entreprise est compatible au travail de prévision, que si l’on tient une comptabilité suffisamment détaillée, que si la prévision est délimitée au préalable dans le temps et dans l’espace.
Structure organisationnelle de la JIRAMA :
Organigramme au niveau du Siège : (voir en annexe)
La structure de la JIRAMA montre que la Direction Générale est en liaison directe avec les Direction Inter-Régionales, la Direction travaux, les Conseillers et Chargés de mission et le Centre médico-social.
Par ailleurs, la Direction Générale est assistée par :
· La Direction Générale adjoint Administratif et Financier, qui a sous son autorité :
– La Direction Administrative et Financière.
– La Direction Ventes.
– La Direction des Ressources Humaines.
– La Direction des Approvisionnements.
– La Direction des Systèmes Informatiques.
· La Direction Générale adjoint Electricité, qui contrôle : – La Direction de la production et transport électricité.
– La Direction de la distribution électricité. – La Direction de l’équipement électricité.
– La Direction exploitation du réseau Interconnecté de Tananarive.
· La Direction Générale adjoint Eau ayant sous son contrôle :
– La Direction de l’exploitation Eau.
– La Direction de l’équipement eau.
La méthodologie appliquée par la JIRAMA, en matière de Prévision :
Le processus d’établissement de la prévision :
Les objectifs généraux, les grandes masses de frais sont définis par un plan à moyen terme.
Ce plan sert de cadre de référence pour l’élaboration des prévisions de Conduite / Fonctionnement, des actions spécifiques de maintenance et d’investissement pour les activités Electricité et Eau.
Ce plan est communiqué par l’ancienne Direction Planification de la JIRAMA et est appelé «MASTER PLAN ».
Remarque : Dans la nouvelle structure de la JIRAMA, l’étude du plan est confiée aux Directions des ventes, Direction des équipements Electricité et à la Direction équipements Eau.
Les étapes de l’établissement des prévisions se présentent comme suit :
Etablissement de l’état de cadrage :
Il est à préciser que l’organe de coordination des travaux de prévision de la JIRAMA dans les Directions Inter-Régionales est le Service Contrôle de Gestion (SCG).
L’état de cadrage est un imprimé recommandé par le siège pour qu’on ne perde pas de vue les objectifs généraux et pour faciliter la validation des prévisions par le Directeur Inter-Régionale. Les corrections sont rapides sur ces états plutôt que sur les prévisions détaillées par mois et par nature.
L’état de cadrage se présente sous forme de tableaux qui a pour objectif la présentation des prévisions pour l’année à venir (année n), des estimations pour l’année en cours (année n-1) ainsi que des réalisations de la dernière année (année n-2)..
L’état de cadrage est établi pour toutes les activités de la JIRAMA : activité électricité, activité eau, activité mixte, et édité pour tous les centres et secteurs concernés.
Il est ainsi établi trois (3) tableaux de prévisions.
Pour chaque tableau, les informations sont identiques :
– Les informations concernant les réalisations :
Les réalisations constituent ce que le secteur a effectivement accompli : tout ce qui a été réalisé lors de la dernière année (année n-2), ainsi que ceux durant le premier semestre de l’année en cours.
– Les informations concernant les estimations pour la totalité de l’année en cours (année n-1) :
Les estimations sont des données fixées approximativement selon une méthode bien définie (la statistique), d’après.
· D’une part, ce que le secteur a effectivement accompli lors du premier semestre de l’année en cours.
· Et d’autre part, de ce que le secteur a prévu l’année d’avant pour le second semestre.
– Les informations concernant les prévisions pour l’année à prévoir :
Les prévisions sont au nombre de deux (2) : les prévisions issues du plan, servant de références, et les prévisions établies par chaque secteur, qui seront négociées auprès du SCG et du DIR (Direction Inter-Régionale) avant de devenir l’objectif du centre.
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Table des matières
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE – I CONCEPT DE LA PREVISION E T DE L’EFFICACITE
C hapitre 1 Notions de prévision
S ection 1 Définitions
S ection 2 Utilités de la prévision
1. Pour éviter autant que possible les mauvaises surprises
2. Pour anticiper les résultats
3. Pour fournir des informations a tous les responsables afin de prendre des décisions
4. Pour établir les budgets pour un programme
de financement des activités de l’entreprise
S ection 3 Rôles de la prévision
1. C’est un outil de gestion
1.1) Le bilan prévisionnel
1.2) Le compte de résultat prévisionnel
1.3) Le plan de financement
1.4) Le plan de trésorerie.
1.5) Le tableau prévisionnel des soldes intermédiaires de gestion
2. Elle valorise les savoir-faire et les connaissances sur l’existant
3. Elle optimise les marges et les conserve pour l’entreprise
S ection 4 Champ d’application des prévisions
S ection 5 Outils de base d’élaboration des prévisions
S ection 6 Choix de calcul des coûts prévisionnels
1. Coûts calculés à partir des coûts réels de la période comptable précédente
2. Coûts moyens dégagés des périodes comptables antérieures
3. Coûts calculés d’après des tarifs concurrentiels ou syndicaux
4. Coûts calculés sur la base d’un niveau ou volume d’activité de l’entreprise considérée comme « normale »
5. Coûts standards
6. Coûts budgétés
C hapitre 2 Conditions préalables à l’établissement des prévisions dans le c adre des Finances et de la Comptabilité
S ection 1 Conditions relatives à l’organisation générale de l’entreprise
1. Nécessité de diviser l’entreprise en fonctions et en services homogènes afin de permettre une bonne coordination de la prévision
2. Nécessité de décentraliser, afin de permettre une précision suffisante dans la prévision
3. Nécessité, quelque fois, de flexibilité d’organisation de l’entreprise
S ection 2 Conditions matérielles
1. Nécessité de se baser sur une comptabilité suffisamment détaillée.
1.1) Prévisions des approvisionnements
1.2) Prévision des ventes
1.3) Prévisions des productions
1.4) Prévisions des distributions
2. Nécessité de délimiter le champ de la prévision dans le temps
3. Nécessité de délimiter le champ de la prévision dans l’espace
Chapitre 3 Conditions d’efficacité des prévisions d ans le cadre des Finances et de la Comptabilité
S ection 1 Conditions psychologiques et mentales
S ection 2 Conditions relatives aux données de base Nécessité de disposer d’informations de qualité
1.1) L es caractéristiques de l’information
· Exacte
· A jour
· Utile
1.2) Les diverses formes de l’information
1.3) Les diverses sources de l’information
S ection 3 Conditions relatives aux traitements
· Regroupement des charges et des produits
* Regroupement des charges par nature
* Regroupement des produits par nature
* Regroupement des charges par fonction
* Regroupement des charges par variabilité
P ARTIE – II ANALYSE DE L’ETABLISSEMENT DE LA PREVISION AU SEIN DE LA JIRAMA, LES CONDITIONS D’EFFICACITE, RECOMMANDATIONS ET S UGGESTIONS
C hapitre 1 Présentation de la JIRAMA
S ection 1 La JIRAMA
1. Création
2. Mission
3. Objectif
4. Structure organisationnelle
4.1) Organigramme au niveau du Siège
4.2) Organigramme au niveau de la Direction Inter-Régionale
5. Renseignements complémentaires
S ection 2 La méthodologie appliquée p ar la JIRAMA, en matière de prévision
1. L e processus d’établissement de la prévision
1.1 Etablissement de l’état de cadrage où sont présentés les objectifs
1.2) Coordination et assistance des secteurs sur le cadrage des prévisions .
1.3) Approbation de la Direction Inter-Regionale
1.4) Envoi des imprimés de prévision auprès de chaque secteur
1.5) Découpage mensuel des prévisions annuelles sur les imprimés standards
1.6) Contrôle de la fiabilité et de la cohérence des informations avant saisie informatique
1.7) Saisie informatique
1.8) Contrôle et vérification a postériori
1.9) Diffusion des données au siège
1.10) Schéma récapitulatif du processus
2. L a méthodologie proprement dite p our l’établissement de la prévision
2.1) F ixation des objectifs
2.1.1) Scénario développement (MASTER PLAN)
2.1.2) Scénario croissance tendancielle
2.1.3) Scénario DSRP (Documents Stratégiques pour la Réduction de la Pauvreté)
2.2) D éfinitions de plan d’actions
2.2.1) Plan d’action de maintenance
2.2.2) Plan d’action d’investissement
2.3) Evaluation des moyens
2.4) C hiffrage des prévisions
2.4.1) Prévisions des demandes / ventes
2.4.2) Prévisions des productions
2.4.3) Prévisions des charges et recettes
S ection 3 Conditions d’efficacité de la prévision
1. Comparaison au niveau de la Direction Inter-Régionale
2. Comparaison au niveau du Siège
C hapitre 2 Analyse des points forts et des points faibles de la JIRAMA, en m atière de prévision
S ection 1 Analyse du processus
1. Les points forts
2. Les points faibles
S ection 2 Analyse de la méthodologie
1. Les points forts
2. Les points faibles
S ection 3 Analyse des conditions d’efficacité des prévisions
1. Les points forts
2. Les points faibles
C hapitre 3 Suggestions et recommandations
S ection 1 Commentaires
1. Amélioration du processus de travail de prévision
2. La méthodologie à appliquer
3. Les conditions d’efficacité
S ection 2 Solutions retenues
1. Modèle de processus d’établissement de la prévision
2. Modèle de plan de formation
3. Modèle d’établissement des prévisions dans le cadre des Finances et de la Comptabilité
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES
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