Conditions nécessaires a la création d’une coopérative

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Conditions indispensables au développement durable d’organisations coopératives

Une coopérative doit remplir certaines conditions si elle veut prospérer et se développer sur une base durable après l’enthousiasme initial. Il est nécessaire que la coopérative procure des avantages visibles et tangibles (économiques et sociaux) aux membres. La coopérative ne peut devenir une organisation d’autopromotion autonome que si elle fonctionne comme une entreprise économique engagée à réussir dans un marché de libre concurrence. Elle dispose de dirigeants motivés, expérimentés et dynamiques qui sont capables de planifier et d’exécuter des politiques économiques et commerciales. Elle doit également être à même de fournir des biens et services aux membres, en tenant compte à la fois de leurs intérêts et de leurs besoins, ainsi que des objectifs commerciaux poursuivis par l’entreprise coopérative; l’organisation et la gestion coopératives doivent refléter les capacités des membres.
S’ils ont des compétences insuffisantes et une motivation faible, il est inutile de promouvoir des organisations coopératives complexes ; les membres participent en tant qu’utilisateurs et propriétaires. La coopérative est une organisation d’auto-promotion. Les membres en sont co-propriétaires. Ils ont à la fois le droit et le devoir de participer à la fixation des objectifs, à la prise de décisions ainsi qu’à son contrôle et son évaluation. Ils décident également des services à offrir et bénéficient des fruits récoltés.
Ils doivent contribuer par leurs propres ressources (capital, travail, produits) au développement de la coopérative.
Une des causes de l’échec des coopératives est le faible niveau de participation des membres. Il est extrêmement important que les membres agissent à la fois comme utilisateurs et propriétaires. Leur participation se situe à trois niveaux et concerne:
– La constitution des ressources (capital, travail, produits);
– Les processus de prise de décisions en Assemblée Générale, les réunions de sections, les comités spécialisés, le Conseil d’administration; et
– Les profits générés, en partageant le surplus réalisé par la coopérative sous forme de ristournes d’intérêts sur le capital, ou d’utilisation des infrastructures et services communs.
Comme les organisations économiques commerciales, les coopératives doivent être flexibles et capables de s’adapter aux circonstances. Les organisations coopératives doivent se reconvertir et se réajuster au nouvel environnement économique et politique, aux conditions de marché et aux exigences croissantes des membres. Cela implique l’adoption de nouvelles méthodes de production, d’organisation et de gestion, et en particulier. L’adoption de moyens destinés à maintenir ou à accroître la loyauté et l’engagement des membres. Cela peut se réaliser à travers des programmes d’éducation, de formation, d’information et de communication à l’intention des membres.

Types de coopératives

Il existe différentes façons de classifier les coopératives mais les plus connues sont les suivantes :
– Les coopératives de producteurs, c’est-à-dire les coopératives qui réunissent des producteurs par l’entremise d’une entreprise qu’ils utilisent pour aller chercher à bénéficier d’avantages économiques en s’approvisionnant et/ou en écoulant des biens. Ces services peuvent toucher l’approvisionnement, la transformation et la mise en marché d’un produit. C’est notre cas sur la filière lait.
– Les coopératives de consommateurs, qui permettent à leurs membres de s’approvisionner en biens et services.
– Les coopératives de travailleurs, permettant à leurs membres de se procurer à des services.
– Les coopératives de services financiers, habituellement dénommées coopératives d’épargne et de crédit.
A Madagascar, Il existe six (6) types de coopératives, à savoir :
– Les coopératives de transports
– Les coopératives agricoles
– Les coopératives d’artisanats
– Les coopératives de pêches
– Les coopératives de commerces.

Filière

Une filière est un système centré sur la production d’un bien ou d’un service reposant sur une séquence d’opérations ou de fonction techniques reposant sur la coordination de plusieurs acteurs et de processus qui concernent un produit, depuis la production jusqu’à son utilisation final [Analyse de la filière maraichère pour une meilleur organisation de la commercialisation, 2012].
Le développement d’une filière est une évolution positive et durable des activités tout au long du processus.
Boston Consulting Group (BCG)
La matrice BCG est un outil stratégique utilisé pour classifier et évaluer les activités d’une entreprise. Elle a été mise au point au cours des années 70 par le cabinet Boston Consulting Group, d’où le nom « BCG ». Par extension, elle sera utilisée dans ce travail pour comparer la situation des activités laitières au niveau de la coopérative et des producteurs individuels de la Commune.
XLSTAT
C’est un logiciel de traitement des données qui permet de faire une typologie des producteurs, de caractériser les variables et de faire l’analyse descriptive de chaque classe en utilisant la Classification Ascendante Hiérarchique ou CAH et l’ANNOVA. En d’autres termes, il permet d’identifier les caractéristiques et d’indiquer la performance des producteurs dans la coopérative.
TSIM
C’est un programme d’extension d’Excel pour un test de simulation des calculs de la rentabilité financière. Il permet de connaître la situation économique de l’exploitation laitière dans des années successives d’exploitation par la mise en évidence de la valeur actuelle nette, le résultat net et le taux de rentabilité interne.

Méthode

La méthode adoptée pour la conduite et la réalisation de ce travail est composée de trois phases :
– Enquête exploratoire qui constitue les études bibliographiques, les enquêtes auprès des personnes ressources, et la préparation de l’enquête définitive ;
– Collecte des données sur terrain ;
– Traitement et analyse des données obtenues.

Présentation de la zone d’étude

Les enquêtes sur terrain ont été réalisées au niveau de la Coopérative AFA, Commune Rurale Imerintsiatosika, District Arivonimamo et Région Itasy. La figure suivante montre la zone d’étude, c’est-à-dire la délimitation géographique de la Région, des Districts et des Communes.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DU TRAVAIL
I.GENERALITE SUR LA ZONE D’ETUDE
II.DEFINITIONS ET CONCEPTS
2.1.Coopérative
2.1.1 Définition
2.1.2 Evolution
2.1.3 Sept principes coopératifs
2.1.4 Conditions nécessaires a la création d’une coopérative
2.1.5 Conditions indispensables au développement durable descoopératives
2.1.6 Types de coopératives
2.1.7 Structure simple d’une coopérative
2.2. Filière
2.3.Différents types d’organisations
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE DE TRAVAIL
I. METHODOLOGIE
1.1. Matériels
Boston Consulting Group (BCG)
XLSTAT
TSIM
1.2 Méthode
1.2. 1 Présentation de la zone d’étude
1.2. 2 Enquête exploratoire
1.2. 2.1 Les études bibliographiques
1.2.3 Enquêtes formelles
1.2.3.1 Elaboration du questionnaire
1.2.3.2 Echantillonnage par la méthode des quotas
1.2.3.3 Descente sur terrain
1.2.4 Exploitation des données
1.2.4.1 Traitement et analyse des données
1.2. 5 Limites de l’étude
1.2.6 Synthèse de la méthode utilisée
TROISIEME PARTIE : RESULTATS, DISCUSSIONS ET PROPOSITIONS D’AMELIORATION
I. RESULTATS ET DISCUSSIONS
1.1 Positionnement de l’exploitation laitière des membres de coopérative et les producteurs individuels
1.2 Performance observé au niveau des membres de la coopérative par rapport aux producteurs individuels
1.2.1 Classification des producteurs selon leurs exploitations
1.2.2 Caractéristiques de chaque classe
1.2.3 Détermination des facteurs de performance
1.3 Rentabilité de chaque catégorie des acteurs
Investissements
Charges
Production
Solde intermédiaire de Gestion
TRI, VAN et Résultat Net d’exploitation
II.PROPOSITIONS D’AMELIORATION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE et WEBIOGRAPHIE

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