Conditions d’entretien des rongeurs et du lapin
Le chinchilla
Origine
Son berceau d’origine se situe sur la Cordillères des Andes en Amérique du Sud. Le chinchilla y est très répandu jusqu’au début du vingtième siècle où il a été chassé pour sa fourrure jusqu’à disparaître totalement. Les animaux élevés en captivité aujourd’hui descendent de quelques sujets importés par Chapman dans les années mille neuf cent vingt. Dans la famille des Chinchillidés, on distingue le chinchilla à queue courte C. brevicaudata du chinchilla laineux à queue plus longue C. laniger, ce dernier étant le plus répandu.(2,31,35)
Anatomie
Le chinchilla appartient au sous-ordre des Hystricomorphes, proche du cobaye, pesant quatre cents à six cents grammes et mesurant trente centimètres. La femelle est plus grosse que le mâle. Il possède quatre doigts à l’avant et trois aux pattes postérieures. Son espérance de vie est en moyenne de dix ans mais il peut vivre jusqu’à vingt ans. La couleur sauvage s’approche d’un gris bleu fumé; d’autres couleurs obtenues par mutation sont venues s’ajouter comme le blanc, le beige et le noir. Sa formule dentaire se décompose comme suit : 1/1 Incisive, 0/0 Canine, 1/1 Prémolaire, 3/3 Molaires. Les incisives sont jaunes, leur croissance peut atteindre six centimètres par an. Chez le chinchilla, les processus de fermentation s’effectuent au niveau de la partie distale de l’intestin. Le tractus intestinal a une longueur de deux et demi à trois mètres. Les deux cornes utérines s’ouvrent séparément au niveau du col. Une membrane ferme le vagin sauf au moment de l’œstrus et de la mise-bas. La femelle a une large papille urogénitale avec un clitoris très développé à ne pas confondre avec le pénis d’un mâle. La femelle a deux paires de mamelles. Chez le mâle les testicules sont placés dans le canal inguinal qui reste ouvert.(2,35)
Comportement
A l’état sauvage le chinchilla est surtout nocturne. Il vit en groupe dans des crevasses naturelles et creuse aussi des terriers. C’est un animal sociable; les colonies comprennent quatorze à cent individus eux-mêmes répartis par deux à cinq dans chaque terrier. En captivité le chinchilla se montre timide, facilement apeuré mais propre, sans odeur, amical. Il mord rarement. Il aime se rouler dans des matériaux fins tels que le sable indispensable à l’entretien de sa fourrure.(35)
Alimentation
Son régime est herbivore strict. Il est friand de fruits et de légumes. Comme le cobaye, la vitamine C lui est indispensable. Un régime équilibré doit être composé principalement de foin et de granulés pour lapins ou chinchillas, complétés d’un peu de fruits, légumes et graines. La quantité d’énergie minimum par kilogramme d’aliment est égale à deux mille sept cents calories. Les aliments pour chinchillas contiennent seize à vingt p.cent de protéines, deux à cinq p.cent de graisses. La cellulose est bien digérée. Une quantité insuffisante de fibres expose à des affections gastro-intestinales. Tout changement alimentaire doit se faire progressivement. Pour cent grammes de poids, un chinchilla consomme cinq à six grammes d’aliments et six millilitres d’eau par jour.
Reproduction
La maturité sexuelle est atteinte entre deux et douze mois et dépend de la période de naissance. Un petit né au printemps est pubère à l’automne suivant tandis qu’un petit né à l ’automne ne le deviendra qu’un an plus tard. La femelle présente des cycles de quarante jours. La gestation dure environ cent onze jours. Un à six petits naissent avec les yeux ouverts et couverts de fourrure. Dès une semaine ils s’alimentent de nourriture solide et sont sevrés complètement vers sept semaines.
Détermination des sexes
Chez les nouveau-nés on différencie mâle et femelle en comparant la distance ano-génitale qui est plus grande chez le mâle. Chez l’adulte mâle, les testicules sont faciles à palper et le pénis est extériorisable.
Contention
Le chinchilla est facile à tenir, il mord rarement. Il peut être soulevé en le prenant au niveau des épaules ou tenu d’une main à la base de la queue tandis que l’autre main supporte le reste du corps. S’il est maintenu trop fermement il perd des plaques de poils. Les oreilles sont fragiles.(35)
Le hamster
Origine
Le hamster appartient à la famille des Muridés, sous-famille des Cricétinés. On rencontre deux espèces principalement : – le hamster syrien ou hamster doré Mesocrisetus auratus – le hamster chinois Cricetulus griseus plus petit que le précédent, de pelage noirâtre Le hamster doré a son habitat naturel qui s’étend de la Bulgarie à la Roumanie et au Caucase, de la Syrie à l’Israël jusqu’au nord-ouest de l’Iran. L’élevage du hamster remonte à mille neuf cent trente, à partir de quelques individus capturés par le Professeur Aharony de l’université de Jérusalem. Il est devenu après le rat et la souris l’animal de laboratoire le plus utilisé de part sa grande capacité de reproduction , son cycle court, sa résistance aux maladies naturelles et sa tolérance immunitaire.
Anatomie
Le hamster est un petit animal compact à queue et pattes courtes mesurant quinze à dix-huit centimètres, pesant entre cent trente à cent cinquante grammes pour le mâle et cent soixante cinq à cent quatre-vingt grammes pour la femelle.
Il possède quatre doigts à l’avant, cinq à l’arrière. Sur ses flancs, on trouve deux zones riches en glandes sébacées appelées glandes du flanc. Elles auraient un rôle dans le marquage du territoire. Le hamster présente deux incisives et six molaires sur chaque mâchoire. Les incisives sont à pousse continue. Il a la particularité d’avoir des poches jugales ou bajoues dans lesquelles il stocke de la nourriture et parfois ses petits en cas de danger. L’œsophage se termine par un pré-estomac séparé de l’estomac par un rétrécissement. Il s’y effectue une prédigestion des aliments. Les urines de pH très variable sont troubles et épaisses; elles contiennent de nombreux cristaux et des protéines.
Comportement
Le hamster est d’un caractère plutôt solitaire. Il se montre facilement agressif surtout s’il est dérangé pendant son sommeil. Il est principalement actif la nuit. Lors de baisse de température (inférieure à 8°C) ou de diminution de l’éclairement (moins de deux heures par jour), il entre en pseudo-hibernation. Sa température diminue, des phases de sommeil alternent tous les trois ou quatre jours avec des périodes de réveil pendant lesquelles le hamster s’alimente. Le comportement de coprophagie est normal chez le hamster. La femelle se montre dominante par rapport au mâle. Si le hamster s’échappe de sa cage, il n’y rentre pas volontairement.(2,12,33)
Alimentation
Comme le rat, le hamster est omnivore avec une préférence pour les fruits, les céréales et les laitages. Il apprécie la viande également. Ses besoins alimentaires sont peu connus. On utilise généralement des aliments pour rat et souris dosés à vingt p.cent de protéines, cinq p.cent de graisses. On distribue cinq à sept grammes d’aliment pour cent grammes de poids vif par jour. On peut compléter par des fruits, des légumes et de temps en temps un peu de viande crue. La consommation d’eau est de huit à dix millilitres pour cent grammes de poids par jour.(2,33)
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Pathologie du hamster |
Étudiant en université, dans une école supérieur ou d’ingénieur, et que vous cherchez des ressources pédagogiques entièrement gratuites, il est jamais trop tard pour commencer à apprendre et consulter une liste des projets proposées cette année, vous trouverez ici des centaines de rapports pfe spécialement conçu pour vous aider à rédiger votre rapport de stage, vous prouvez les télécharger librement en divers formats (DOC, RAR, PDF).. Tout ce que vous devez faire est de télécharger le pfe et ouvrir le fichier PDF ou DOC. Ce rapport complet, pour aider les autres étudiants dans leurs propres travaux, est classé dans la catégorie La maladie hémorragique virale du lapin où vous pouvez trouver aussi quelques autres mémoires de fin d’études similaires.
|
Table des matières
INTRODUCTION
1. GENERALITES
1.1 Anatomie et biologie
1.1.1 Le lapin
1.1.2 Le cobaye
1.1.3 Le chinchilla
1.1.4 Le hamster
1.1.5 Le rat
1.2 Conditions d’entretien des rongeurs et du lapin
1.2.1. Etude générale
1.2.2 Particularités d’espèces
1.3 Normes physiologiques
2. PATHOLOGIE DU LAPIN
2.1 Maladies virales
2.1.1 La myxomatose
2.1.2 La maladie hémorragique virale du lapin
2.1.3 La fibromatose
2.1.4 La papillomatose orale
2.1.5 Le virus du papillome de Shope
2.1.6 La variole du lapin
2.1.7 Entérite à Rotavirus.
2.1.8 Coronavirus
2.2 Maladies bactériennes
2.2.1 La pasteurellose et la bordetellose
2.2.2 La staphylococcie
2.2.3 Maladie de Tyzzer
2.2.4 Entéropathie à Clostridies
2.2.5 Colibacillose
2.2.6 Infection respiratoire à CAR bacillus
2.2.7 La tularémie
2.2.8 Nécrobacillose
2.2.9 Pseudomonas aeruginosa
2.3 Maladies parasitaires
2.3.1 Ectoparasites
2.3.2 Parasitoses sous-cutanées
2.3.3 Parasitoses digestives
2.3.4 Parasitoses hépatiques ou hépato-péritonéales
2.3.5 Autres parasitoses
2.4 Champignons et levures
2.4.1 Teignes
2.4.2 Candidose
2.4.3 Aspergillose
2.5.1 Maux de pattes
2.5.2 Dermite suintante
2.5.3 Abcès
2.5.4 Mammite
2.5.5 Alopécie
2.6 Affections des organes des sens et du système nerveux
2.6.1 Yeux
2.6.2 Oreilles
2.6.3 Système nerveux
2.7 Affections digestives
2.7.1 Malocclusion
2.7.2 Abcès dento-alvéolaires
2.7.3 Indigestion par surcharge, tympanisme aigu
2.7.4 Trichobézoards
2.7.5 Diarrhée
2.7.6 Anorexie
2.7.7 Autres affections digestives
2.8 Affection cardio-respiratoire : le coup de chaleur
2.9 Affections de l’appareil génito-urinaire
2.9.1 Hématurie
2.9.2 Urolithiase
2.9.3 Spirochétose vénérienne
2.9.4 Toxémie de gestation
2.10 Affections néoplasique
2.10.1 L’adénocarcinome de l’utérus
2.10.2 Autres tumeurs
2.11 Pathologies nutritionnelles
2.11.1 Déficit en vitamine E
2.11.2 Hypervitaminose D
2.11.3 Hypo et hypervitaminose A
2.11.4 Autres carences
2.12 Autres affections
2.12.1 Fractures
2.12.2 Intoxications
3. PATHOLOGIE DES RONGEURS
3.1 Pathologie du cobaye
3.1.1 Maladies virales
3.1.2 Maladies bactériennes
3.1.3 Dermatomycoses
3.1.4 Parasites
3.1.5 Affections de la peau et des organes annexes
3.1.6 Affections des organes des sens et du système nerveux
3.1.7 Affections de l’appareil digestif
3.1.8 Affections de l’appareil respiratoire
3.1.9 Affection de l’appareil cardio-vasculaire : le coup de chaleur
3.1.10 Affections de l’appareil urinaire.
3.1.11 Pathologie de la reproduction
3.1.12 Affections nutritionnelles
3.1.13 Affection métabolique : le diabète sucré
3.1.14 Affections néoplasiques
3.1.15 Autre pathologie : les fractures
3.2 Pathologie du chinchilla
3.2.1 Maladie virale : Chorioméningite lymphocytaire de la souris
3.2.2 Maladies bactériennes
3.2.3 Dermatophytoses
3.2.4 Maladies parasitaires
3.2.5 Affections cutanée
3.2.6 Affections digestives
3.2.7 Affection respiratoire: la pneumonie
3.2.8 Affections urinaires
3.2.9 Affections nutritionnelles
3.2.10 Pathologie de la reproduction
3.2.11 Autre affection : le coup de chaleur
3.3 Pathologie du hamster
3.3.1 Maladies virales
3.3.2 Maladies bactériennes
3.3.3 Maladies parasitaires
3.3.4 Dermatomycose
3.3.5 Affections cutanées
3.3.6 Affections des organes des sens et système nerveux
3.3.7 Affections digestives
3.3.8 Affections cardiorespiratoires
3.3.9 Affections urinaires
3.3.10 Pathologie de la reproduction
3.3.11 Pathologies endocriniennes
3.3.12 Affections néoplasiques
3.3.13 Fractures
3.4 Pathologie du rat
3.4.1 Maladies virales
3.4.2 Affections bactériennes
3.4.3 Affections parasitaires
3.4.4 Affections de la peau
3.4.5 Affections des organes des sens
3.4.6 Affections génito-urinaires
3.4.7 Affections digestives
3.4.8 Affections cardio-vasculaires
3.4.9 Affection nerveuse : atteinte dégénérative du cerveau
3.4.10 Tumeurs
3.4.11 Autres pathologies
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES :Tableaux des principaux médicaments, leurs posologies et voies d’administration………………..125
Télécharger le rapport complet