Condition de développement de la tomate

La tomate 

Position systématique

Au plan systématique la tomate appartient :
– Embranchement : Spermaphytes
– Sous-embranchement : Angiospermes
– Classe : Dicotylédones
– Ordre : Polémoniacées
– Famille : Solanacées
– Genre : Lycopersicum
– Espèce: L. esculentum .

Caractères botaniques 

La tomate (Lycopersicum esculentum) est une plante de la famille des Solanacées, comme la pomme de terre, l’aubergine, le tabac et le poivron qui a la même origine géographique que ces cultures. C’est une plante annuelle, herbacée, poilue, aux feuilles odorantes, dont le port est arbustif, buissonnant ou retombant suivant les variétés. Elle peut mesurer de 40 cm à plus de 2 m de haut. Les feuilles sont composées, à f olioles ovales, un peu dentées. Elle a, en général, des fleurs à cinq pétales soudées à la base, en forme de cloche, ou d’étoile. Les fleurs, petites, jaunes, en forme d’étoiles, sont regroupées sur un même pédoncule en bouquet lâche de trois à huit fleurs. Le fruit est une baie, charnu renfermant des graines appelées pépins. Les fruits sont sphériques et rouges, ils peuvent être de diverses tailles, couleurs et formes (Rossignol & Véret, 2007).

Cycle biologique

De la graine à la graine, varie de trois et demi à quatre mois selon la variété et les conditions du milieu. Selon Blancard et al (2009), il s’écoule six à huit semaines du semis à la floraison, et sept à huit de la floraison à la maturation du fruit avec formation de graines. Il comprend 4 phases :
– La pépinière, dure 20 à 30 jours en conditions normales.
– Le stade végétatif qui va de la plantation à l’ouverture de la première fleur marqué par un développement rapide du système racinaire et des branches. Ce stade à une durée de 30 à 35 jours.
– Le stade de reproduction, qui va de la floraison à la fin du dé veloppement végétatif caractérisé par l’apparition du premier fruit rouge, environ 70 à 85 jours.
– Le stade de maturation allant de l’arrêt du développement végétatif à la récolte qui a une durée de 30 à 35 jours.

On peut distinguer deux types différents de plantes de tomates, selon le mode de croissance :
– Croissance indéterminée: la plante produit 7 à 10 f euilles et une inflorescence, puis 3 feuilles et une seconde inflorescence et ceci indéfiniment.
– Croissance déterminée: la plante arrête son développement après 2 à 5 inflorescences, les pousses latérales stoppent leur développement après 1 à 3 inflorescences.

Condition de développement de la tomate 

La température

La tomate a des exigences climatiques qui conditionnent le développement de la plante et son rendement. Elle a un optimum de température de l’ordre de 25° C, mais elle demande surtout une différence de température de 10° C entre le jour et la nuit.

Cette alternance quotidienne favorise la croissance, la floraison et la fructification. L es températures diurnes de plus de 35° C tuent le pollen et compromettent les fructifications (Cahier PPI).

Le sol
La tomate pousse bien sur la plupart des sols minéraux qui ont une bonne capacité de rétention de l’eau, une bonne aération et qui sont libres de sels. Elle préfère les terres limoneuses profondes et bien drainées. La couche superficielle du terrain doit être perméable. Une profondeur de sol de 15 à 20 cm est favorable à la bonne croissance d’une culture saine. Dans les sols d’argile lourde, un labourage profond permettra une meilleure pénétration des racines (Naika et al., 2005). La tomate tolère modérément un large intervalle de valeurs du pH (niveau d’acidité), mais pousse le mieux dans des sols où la valeur du pH varie entre 5,5 et 6,8 et où l’approvisionnement en éléments nutritifs est adéquat et suffisant (Naika et al., 2005).

Importance socio-économique de la tomate

La tomate est le légume le plus consommé au monde (Philouze & Laterrot, 1992). Selon Tindall (1983), le rendement à l’hectare se situe entre 5 et 15 tonnes. Elle se caractérise par une forte variabilité des rendements et des productions selon les années, les exploitations et les zones (David-Benz et al, 1998). Elle a connu une réelle évolution en Europe centrale depuis le XXe siècle (Blancke, 2001). La production mondiale a rapidement augmenté au cours de la dernière décennie passant, de 83,4 millions de tonnes en 1994 à 124,4 millions de tonnes en 2004 provenant d’environ 5,5 millions d’hectares de culture (FAO, 2006). L’usage de la tomate est varié dans l’alimentation humaine. Au Sénégal elle est utilisée dans les sauces, dans les soupes, dans la salade et comme concentré.

Même si la maitrise technique de cette production reste insuffisante et que ses p otentialités de production et de transformation sont loin d’être atteintes, la culture de la tomate demeure globalement rentable et compétitive ; elle permet aux producteurs d’obtenir des revenus parfois supérieurs à ceux du riz et contribue même à rembourser les crédits du riz (Sana, 2001 ; DavidBenz, 2003). La consommation des fruits de tomate contribue à un r égime sain et équilibré pour l’homme (Willcox et al., 2003).. Les fruits sont riches en minéraux, vitamines, en acides aminés essentiels, en sucres ainsi qu’en fibre alimentaire. La tomate contient beaucoup de vitamines B et C, de fer et de phosphore (Naika et al., 2005). Elle contient des antioxydants, principalement des caroténoïdes, dont le plus abondant est le lycopène, qui lui donne sa couleur rouge vif. L’activité antioxydant de la tomate est aussi assurée par différents composés phénoliques. Les composés antioxydants contenus dans les fruits et les légumes protègeraient les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres et préviendraient le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement (passeportsante.net, 2011).

Les maladies de la tomate

Les maladies des plantes sont causées par des organismes végétaux qui vivent en parasites sur les plantes cultivées, provoquant sur celles-ci des nécroses des pourritures sèches ou humides, des dessiccations, des transformations d’organes etc entrainant souvent la mort de l’organe attaqué et même de la plante tout entière.

L’alternariose

Position systématique
Au plan systématique Alternaria solani appartient :
– Embranchement: Ascomycota
– Classe: Dothideomycetes
– Sous-Classe: Pleosporomycetidae
– Ordre: Pleosporales
– Famille: Pleosporaceae
– Genre: Alternaria
– Espèce: A. solani .

Symptômes et dégâts 

L’alternariose ou « Early blight » est une maladie fréquente des tomates causée par A. solani. Elle se manifeste par de nombreux symptômes à tous les stades de croissance de la plante. En pépinière, les plantules infectées présentent au niveau du collet et plus haut sur la tige des taches brunes, allongées, parfois zonées qui peuvent entrainer la mort (Collingwood et al., 1984). Sur les feuilles on observe de grandes taches brun-noirs, de 5 à 12 mm, arrondies à allongées, entourées d’un halo chlorotique, jaune à brun claire, marqué de fins plis concentrique et rapproché. Les taches confluent le parenchymes voisin se dessèche et se gaufre légèrement. Les feuilles atteintes brunissent complètement, se d essèchent et pendent quelque temps avant de se détacher. La maladie progresse de la base vers le sommet des plants. Les tiges, ainsi que les pédoncules floraux et les calices, montrent de mêmes macules brun-noir (Déclert, 1990). Au niveau des sépales, elles provoquent un brunissement général qui se communique au fruit dans les régions du point d’insertion du pédoncule, des taches noires, déprimées s’y forment et se couvrent d’une poudre brune olive à noire (Bouhot & Mallamaire, 1965).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : SYNTHÈSE BIBLIOGRAPHIQUE
1. La tomate
1.1. Position systématique
1.2. Caractères botaniques
1.4. Condition de développement de la tomate
1.4.1. La température
1.4.2. Le sol
1.5. Importance socio-économique de la tomate
2. Les maladies de la tomate
2.1. L’alternariose
2.1.1. Position systématique
2.1.2. Symptômes et dégâts
2.1.3. Conditions favorables à l’infection
2.2. L’anthracnose
2.2.2. Symptômes et dégâts
2.2.3. Conditions favorables à l’infection
2.3. La fusariose
2.3.1. Position systématique
2.3.2. Symptômes et dégâts
2.3.3. Conditions favorables à l’infection
3. Le propinèbe
3.1. Description du propinèbe
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES
1. Présentation de la zone d’étude
1.1. Le climat
2. Matériel
2.1. Matériel biologique
a) Matériel végétal
b) Maladie traité
2.2. Produit chimique
2.3. Le pulvérisateur
3. Méthodes
3.1. Méthodes de culture
3.2. Dispositif expérimental
3.3. Traitement
3.4. Observations
3.5. Méthodes de calcule
3.6. Analyse statique
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION
1. Résultats
1.1. Effet des traitements sur les maladies
1.1.1. Effet des traitements sur l’alternariose
a) Effet des traitements sur la sévérité de l’alternariose
b) Effet du traitement sur l’incidence de l’alternariose
c) Evolution de la sévérité A. solani
1.1.2. Effet des traitements sur l’anthracnose
a) Effet du traitement sur la sévérité de l’anthracnose
b) Effet du traitement sur l’incidence de l’anthracnose
c) Evolution de la sévérité de Colletotrichum sp
1.2. Effet des traitements sur le rendement
2. Discussion
CONCLUSION ET PERSPECTIVE
REFERENCE BIBLIGRAPIQUE
WEBOGRAPHIE

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *